[RP]Le confessionnal de la cathédrale

Eléonore arriva d'un pas précipité, scrutant les horizons dans l'espoir d'aller seule à cette confession ne voulant point être entendue...... Rick la vit arriver et lui demanda:

il invita à entrer dans le confessionnal puis commença en ces termes

Soufflant pour se donner du courage, elle commença.

Mon père..j'ai besoin d'aide...très sincèrement...
Marzvelan ne m'a point cru et riait quand je lui disais être atteinte d'une malédiction... il me disait que rien ne pourrait nous séparer et au final...le lendemain de notre rupture il me rend victime du complexe d'Oeudipe...cette histoire où la jeune fille tombe amoureuse de son père, un amour interdit qu'il faut abbandoné... il... il .... il devait être le père de mes propres enfants et le voilà devenu mon père quasi certain légalement......que l'on m'assomme que je me réveille de mon cauchemars....mon physique tient la route mais mon moral se meurt de jours en jours et rien n'y fait...je sais que l'acédie est un crime aux yeux du très haut et qu'il ne faut aimer que lui seul mais mon p....e... mon p....e.... Mon père je reste humaine et sans cadre chaque fois que je tente de construire du solide il se détruit...... ma malédiction.........

Je vous laisse parler puis je vous raconterai mon vécu...que vous connaissez peut-être un peu....à vous de me dire ce que vous en savez je compléterai..
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mon père..... pardonnez du dérangement mais j'ai véritablement besoin de me confesser...

(a montpensier)
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foire ducale.... foire aux bestiaux...confessionnal!! Elle le voit sortir puis revenir, elle entend du bruit des loquets et cette voix....son cœur s'emballe, douce émotion, crier, ouvrir le rideau noir lui sauter en ses bras ses jambes flagellent alors que son âme est déjà sur lui, multiples pensées surgissent, il est déjà trop tard...

Ma fille, je suis désolé de cet intermède. Bien, je viens d'apprendre des choses graves qui vont remettre en question, bien des choses, il me semble.

C'est pas moi!!!!j'y étais pas

pas le temps de continuer que Rick enchaine dessuite Un homme est venu intercéder en votre faveur ma fille ! Savez-vous qui il est et ce qu'il est venu faire ici ? Parlez moi de lui...

Un homme...alors qu'elle voudrait crier son nom, lui le nomme impersonnel, Morphey..

Capi heu pardon Père Rick que se passe t'il a la soule lorsque le coup d'envoi est donné? on ne voit plus que cette poche sur le terrain, on la fixe afin de pouvoir la toucher, l'obtenir, plus qu'un désir c'est viscéral car on sait que l'obtenir sera la réussite, cet homme se nomme Morphey et je l'aime, il vient d'Armagnac et m'a demandé de l'épouser, je l'aime et j'ai répondu oui, tant de mois a se chercher sans jamais se croiser, tant de temps pour un oui, mon père je crois que j'ai gagné le match!!
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Rick écouta les propos de l'homme et ce qu'il entendit le ravit au plus haut point et d'un autre côté l'émut. Cet homme qu'il ne connaissait pas voulait à tout prix épouser son amie Sofio, avant de céder à la tentation de la luxure. Venant de la jeune femme et de ce qu'elle lui avait confié plus tôt, cela lui paraissait assez incongru. Mais l'homme semblait être croyant et vouloir suivre les préceptes d'Aristote. Il fallait cependant le mettre en garde.

Mon fils, je vous entends ! Vous vous doutez bien qu'une telle nouvelle et un tel désir, s'il est vraiment sincère, ne peut que me réjouir. Les couples copulent avant leur union et vous semblez enclin à résister à Asmodée. Cependant, vous devez savoir que je ne peux pas aller contre la volonté de Sofio et que si elle refuse de vous épouser, je ne pourrais rien. Sachez aussi que vous avez un délai de quinze jours pour publier les bans. La cérémonie ne pourra donc lieu avant ce délai. Si jamais tous les deux vous souhaitez vous marier, il vous faudra trouver un religieux pour procéder à cette union ainsi qu'un témoin baptisé chacun. Si vous souhaitez en avoir deux, c'est possible aussi.

Le jeune homme sourit de l'autre côté de la grille avant de reprendre.

Enfin dernière chose qui n'est pas la moindre, Sofio est une noble dame et elle ne peut de ce fait, épouser un roturier. Êtes vous vous aussi Seigneur d'une terre quelconque ?

Rick marqua une pause avant de reprendre.

Je vous laisse réfléchir à cela et je vais m'entretenir à Sofio qui se trouve de l'autre côté comme vous le savez déjà.

Le religieux ferma alors la petite cloison entre lui et l'homme et ouvrit celle de Sofio.

Ma fille, je suis désolé de cet intermède. Bien, je viens d'apprendre des choses graves qui vont remettre en question, bien des choses, il me semble.

Il fit une pause avant de lui souffler

Un homme est venu intercéder en votre faveur ma fille ! Savez-vous qui il est et ce qu'il est venu faire ici ? Parlez moi de lui...
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Le murmure s'est tu.

Qu'ai-je fait par tous les saincts !

La porte du confessionnal s'ouvre sur l'homme d'église. D'un coup d'œil il enregistre tout, du visage émacié barré d'une fine moustache à l'air bon homme et au sourire bienveillant.

L'Impétueux incline la tête en geste de salut. Il n'a plus le choix désormais

- Padre, sauvez-mon âme... en sauvant la sienne.

Le regard insistant en direction du confessionnal revient se poser sur le curé en toute simplicité :

- Accordez-lui le divin pardon, Padre.
Si je ne suis que peu qualifié pour juger des choses divines, je sais qu'elle n'a ni orgueil ni envie, que jamais elle ne méprise le faible ni ne jalouse le fort. Ni Satan, ni Belzébuth ni Belial n'ont eu raison de cette âme noble. Et s'il faut un fautif pour les erreurs qu'elle a commises, je ferai pénitence Padre, car c'est bien moi le coupable de n'avoir pas su être là plus tôt.
Son repentir est sincère et nous serons deux désormais pour veiller à faire taire Léviathan.

Eviter surtout de parler de la solution qu'il lui avait proposée...

- Padre, je n'oublie pas que nous sommes dans la maison du Très Haut et pas dans un vulgaire tribunal. Mais je vous en conjure, entendez-moi car voilà : chaque jour Asmodée vient tenter d'infléchir ma volonté et chaque soir je me sens faiblir davantage. Padre...

Dans un murmure pour éviter d'être entendu de l'homme qui vient d'entrer :

- Accordez-lui l'absolution afin que je puisse la prendre pour femme au plus vite. Sauvez mon âme en sauvant celle de sofio...
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Dict l'Impétueux

Si le jeune homme s’était attendu à entendre cela de la bouche de Sofio, il n’aurait peut-être pas posé la question dans ce sens. Il savait que son amie était un quelque peu, à la limite des commandements du Très-Haut, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle ait autant à confesser.

Bah...les 7 erff

Elle commença d’abord par le pêché de gourmandise.

la gourmandise ? j'ai bien volé quelques pommes dans un champ en passant, fin tous le monde fait ca aussi, cela fait partie des pertes, moi ou l'oiseau qui vient les picorer, qu'importe..heu non ?

Rick aurait pu laisser passer ce pêché et passer à l’autre, si elle n’avait pas dit qu’elle ne convoitez pas les propriétés des autres. Etant donné que ce pêché était double, le prêtre prit la parole.

Ma fille, ne m’as-tu pas dit que tu ne convoitais aucun bien ? Alors pourquoi choisir de voler la pomme de ton voisin ? Certes, je peux comprendre que par faim, on soit contraint à voler le bien d’autrui, mais toi-même tu dis, avoir suffisamment pour donner aux plus pauvres. Alors pourquoi ce pêché ? En fais-tu au moins profiter le mendiant qui se trouve sur ton chemin dans ce cas ?

Le jeune religieux sourit avant de continuer à écouter les propos de sa repentie, qui glissait sur le pêché de chair. Rick se souvenait de son passé avant de croiser le chemin de son épouse Tiadriel et celui d’Aristote par son biais. Il pouvait le comprendre pour certaines personnes mais Sofio était baptisée et cela le gênait. Néanmoins, il esquissa un sourire à ses propos. Il s’apprêtait à lui parler de cela, mais déjà la jeune femme, de l’autre côté de la grille, parlait de sa colère.

La colère.....est certainement ma faiblesse, je m'insurge et me dresse quand injustice est commise,allant jusqu'à fourcher ma langue de blasphèmes, la colère est l'élément de la guerre, de l'homme parfois elle m'emporte, quand elle arrive je pars m'isoler, m'enfermer dans mes pensées, parler aux arbres me faire mal jusqu'à la sève qui coule, savez vous mon père qu'il m'a promis de refermer ma bouche avant que le blasphème en sorte par un baiser...

Rick resta un moment surpris. Elle parlait pour la seconde fois d’une personne inconnue qu’elle appelait IL. Au début, le religieux avait pensé qu’elle parlait du Très-Haut, comme lui même le faisait. Mais lorsqu’elle parla d’un baiser pour empêcher le blasphème, les derniers doutes s’envolèrent comme neige au soleil.

Ma fille de qui par....

Le jeune homme fit interrompit dans sa phrase par un voix masculine. Qui osait donc troubler le secret d’une confession dans la cathédrale de la capitale auvergnate ? Déjà il avait cru entendre les petits coups sur sa porte, mais il n’en était pas sûr

- Une urgence Mon Père ! Je vous en conjure : sauvez mon âme !

Rick se retourna vers Sofio pour lui chuchoter.

Veuillez m’excuser ma fille... Je vais voir de quoi il en retourne. N'en profitez pas pour vous sauver.

Il esquissa un sourire puis se leva et ouvrit la porte pour découvrir un homme devant lui. Ce visage lui était totalement inconnu. Il ne semblait pas avoir couru puisqu’il n’était pas essoufflé. Il ne semblait pas non plus en proie à une grande émotion. Que voulait-il donc ?

Bonjour mon fils ! Je suis le Padre Rick ! Je suis en confession avec une brebis égarée, pouvez-vous en deux mots m’exposer l’urgence dont vous me parler afin que je puisse traiter l’affaire ? Selon son degré, je retournerais auprès de ma paroissienne ou vous suivrais.

Le jeune homme lui adressa un sourire chaleureux. Il avait pour objectif d’être le plus accueillant possible pour les uns et pour les autres. Certains religieux l’auraient sûrement ignoré, d’autres l’auraient envoyé sur les roses en prétextant l’urgence de la confession de Sofio, mais le jeune homme préférait en savoir plus pour régler le problème.
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L'Impétueux trouve le temps long à arpenter le parvis de la cathédrale de Moulins : elle est entrée à tierce et il est sexte sonnée !

- Il faut que j'aille confesser une ou deux petites choses... lui a-t'elle dit.

Alors à moins qu'ils ne soient à préparer la stratégie du prochain match de soule, elle devrait déjà être là.
Qu’aurait-elle donc de si grave à se faire pardonner ? Jamais il n’a connu âme aussi noble…
Il a hésité longtemps avant que de pousser la porte mais il ne tient plus, déjà elle lui manque et il s’inquiète.
C’est la première fois qu’il entre en ce lieu. Le chœur, inondé par la lumière traversant les vitraux, est vide à cette heure du jour. Il n’a guère le goût de remarquer le talent admirable dont ont fait preuve les maistres verriers pour offrir à la cathédrale sa lumière. Ses yeux scrutent les moindres recoins à la recherche de Sofio à mesure qu’il avance dans la nef.
A peine s’arrêtent-ils un bref instant sur la statue de la vierge noire et de son fils qu’un murmure lui parvient du confessionnal.
Nouvelle hésitation.
Il approche au plus prêt non par curiosité mais pour s’assurer de sa présence.
Ce peut-il que le curé hésite à lui accorder l’absolution ? Possible après tout.

Il décide alors de faire preuve de charité envers les hésitations du serviteur du Très Haut, de le tirer de l’embarras du délicat problème du choix ‘pardonnera, pardonnera pas…’

Toque aussi discrètement que possible à la porte du confessionnal.

- Une urgence Mon Père ! Je vous en conjure : sauvez mon âme !
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Dict l'Impétueux

Mon père les terres et les mers révèlent encore bien des mystères en ce monde, l'inconscience des hommes les amèneront a toujours repousser les imites du savoir, pour apporter aux autres le savoir est ce mal ?

Rick fut assez stupéfait par cette réponse. A force d’étudier, il se disait aussi qu’il était possible que Sofio est raison. Mais d’un autre côté, on lui avait toujours dit que la Terre était plate, alors pourquoi en douterait-il ? Et lorsque la jeune femme lui donna un nouveau coup dans ses croyances, le jeune homme marqua un silence

Derrière chaque couchant, il y aura toujours un soleil, derrière chaque horizon bien du chemin encore se trouve, l'éternel recommencement est ainsi, vous pensez pas que Aristote n'a pu créer les choses qu'a moitié n'est ce pas?

Après cette pause, Rick reprit

Ma fille, vos mots sont beaux et en temps normal, j’aurais sûrement pu vous donner raison. Mais même si je ne pense pas que le Très-Haut ait fait les choses à moitié, je ne dirais pas qu’il y a autre chose ailleurs, à part la bête sans Nom. Regardez ma fille, lorsque l’artisan fabrique une assiette, peut-on dire qu’il fait son travail à moitié ? Je ne crois pas et pourtant on ne manque que d’un côté. Et le forgeron qui fabrique une hache, il ne fait pas les choses à moitié mais pourtant, on ne se sert que d’un côté de la hache pour couper le bois.

Le jeune homme sourit avant d’écouter ce que Sofio désirait vraiment

Mon père, je ne suis pas fâchée avec le Très-Haut, comment le pourrais-je ? je viens juste a vous pour le sentir plus prêt que jamais, il fut présent lors de mes voyages, comme il l'est aujourd'hui, mais je sais qu'en ces lieux il sera plus enclin a écouter, je ne considère pas ma vie comme étant lunaire, mes pêches sont le propre de tous, personne ne pourra se vanter de n'en avoir jamais commis, j'aimerais trouver en moi de l'apaisement que personne n'a su me donner, seul l'église sait trouver parfois la voie des mots en la prière avec soi même, me réconcilier en mon âme me parait déjà dur a atteindre, comment prétendre alors a l'absolution? je n'en ai pas la prétention, je vous vide mes sentiments a vous de les porter ou pas au créateur.

Vous êtes, donc ma fille, au bon endroit pour que le Très-Haut vous écoute et je vous écoute. Vos sentiments seront transmis au Très-Haut. Ce tantôt vous m’avez dit avoir commis plusieurs pêchés, vous en êtes consciente ce qui est déjà une bonne chose, mais ce n’est pas assez ma fille ! Il va falloir faire plus ! Que diriez-vous de m’en dire plus ?

Rick laissa quelques secondes de répit à la jeune repentie avant de continuer

Pensez-vous ma fille pouvoir me donner les 7 péchés capitaux et éventuellement là où vous les avez transgressés ? Nous verrons ainsi comment vous réconcilier petit à petit votre âme avec le Seigneur. Il n’y a pas de petits pêchés et ils sont tous identiquement aussi importants les uns que les autres. Lequel pensez-vous avoir le plus transgressé dans votre vie ?
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Mon père...hum est ce bien ainsi que je dois vous nommer, mon frère peut être?

Rick, derrière sa cloison en bois, se mit à sourire. Il n’était jamais facile dans toutes ses appellations religieuses de s’y retrouver. Souvent on lui demandait lors des pastorales, comment on nommait un cardinal, un évêque ou tout simplement lui. Patiemment, il répétait alors la même rengaine.

Ma fille, maintenant que me voilà ordonné prêtre, vous pouvez m’appeler mon Père ! Avant, vous auriez pu m’appeler mon Frère ! Mais ce n’est pas grave si vous avez encore un peu de mal !

Le jeune religieux n’alla pas plus loin car la brebis égarée commença le catalogage de ses pêchés. Et à en juger par ce qu’elle avait à dire, elle avait dû y réfléchir longuement pour tout dévoiler.

Part tous mes chemins de traverse, j'ai largement dépassé celui de la raison, me perdant par moments, croyant me retrouver, il en est bien des pêches que j'ai pu commettre, peut être même tous, de la vanité a la luxure, de l'envie a la violence, le seul pourtant que l'on ne pourra jamais me reprocher sera celui de la convoitise...

De son côté de confessionnal, Rick esquissa une grimace devant les quelques mots qu’on venait de lui avouer et un sourire de satisfaction. Vraisemblablement les rumeurs n’étaient pas toutes fondées. On lui avait parlé d’une Sofio écumant les mers pour s’approprier les biens d’autrui. Il n’en était vraisemblablement pas question ici.

J'ai fréquenté des hommes et des femmes sans foi ni âme, dansé jusqu'à tard dans tavernes de recel, j'ai assisté à des complots visant le pouvoir en place de par la Bretagne a la Provence me taisant pour laisser faire, j'ai pénétré en mon âme et conscience des endroits qui vous feraient rougir rien qu'en voyant l'enseigne me consolant dans ma traverse de garder mon honneur intact de larcins, puisque spectateurs j'étais.

J'ai participé a des guerres où la barbarie n'était que coutume, laissant pour mort des hommes et des femmes sans me soucier du regard de détresse, mon père la guerre en Provence me hante chaque nuit encore, avions nous le droit de massacrer ces gens sous prétexte d'être à couvert d'un pavillon d'église.

Puis j'ai pris la mer, voulant toujours m'enfuir plus loin, j'ai vogué sur des flots où personne n'a jamais été, battant un étendard noire, que la mer rongeait chaque jour et encore ces combats que la terre renvoyait comme si les limites s'étendaient encore encore...des combats pour la terre des gens à l'eau, les méduses s'en souviennent surement, tant de morts

Rick écouta la suite, pensif à ce qu’il entendait. Ce n’était plus seulement une brebis égarée, c’était presque une âme esseulée qui ne demandait qu’une chose, quitter les rangs de la Bête Sans Nom pour grossir ceux du Très-Haut. Enfin, le voyait-il ainsi. Il faudrait cependant qu’il aille plus loin dans les confidences. Elle disait tout et rien à la fois, se confiant mais ne se dévoilant pas.

fin' rien de terrible en soi, j'ai juste cherché partout les guerres et les combats sous de faux prétextes peut être, combattant la sorcellerie de par le Languedoc à l'Anjou....voila des mois que je je n'ai plus été à l'église , aucune prière, si ce n'est celles de pouvoir voir le jour se lever

Puis évidemment mon père le pêché de chair bah ca hum je dois détailler? pour ma décharge j’ai aimé sans contenance.

Rick prit alors la parole.

Ma fille, vous voilà au bon endroit pour enfin laver votre âme qui a vu des choses que tout bon aristotélicien n’aurait jamais dû voir. Vous avez croisé, d’après vos propos, nombre fois la Bête Sans Nom et vous voilà en guerre entre votre coeur et votre raison, entre votre enseignement et vos actions. Cependant, vous avez pris ici la bonne décision, en venant accepter d’en parler avec moi, en tête à tête. Nous allons donc reprendre un à un vos propos.

Le jeune curé fit une pause avant de reprendre

Je pense que sans le vouloir, à un moment vous avez rejoint les rangs de la Bête Sans Nom. Sinon, comment auriez-vous pu, en bateau, atteindre des endroits que nul n’a jamais prétendu visiter ? Il faut un sacré courage ou au moins une dose d’aveuglement pour frôler le terrain du Malin et risquer de tomber dans les abîmes qui se trouvent au niveau de l’horizon.

Petit moment d’hésitation et curiosité scientifique oblige

Est-il donc vrai que l’on voit le noir absolu lorsqu’on attend le couchant ? Est-il vrai aussi que l’on tombe dans le Domaine du Sans Nom ensuite ? Tout le monde voit la Lune dans le ciel, mais pourtant, elle se reflète dans l’eau, c’est donc qu’elle doit se trouver sous l’eau. Et donc se trouver derrière le couchant.

Rick était assez fier de sa petite théorie scientifique. Avec ses cours d’astronomie, il avait bien commencé à étudier les étoiles mais il savait, d’après ce qu’on lui avait toujours appris, que la Terre était aussi plate qu’une assiette et qu’après, il n’y avait rien. Puis il posa une question essentielle.

Ma fille avant de continuer, j’aimerais savoir une chose ! Quel est le but de votre démarche aujourd’hui ? Est-ce de vous réconcilier avec le Très-Haut ? Est-ce seulement nettoyer votre âme et vous faire absoudre de vos pêchés ? Envisagez vous de continuer à mener cette vie dissidente ou pas ?
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Lourd silence moment de non aise, l'endroit est froid et peu enclin a la lumière, juste destiné à recueillir quelques bavardages de gens bien pensants, qui de leurs faits écartent leurs pensées les plus sournoises en quittant les lieux, le très haut elle n'y pense pas vraiment, il lui apparait pour elle comme un refuge, quand tout est en feu et cendres, parfois les nuits de solitude, un peu comme un confident qui n'aurait pas le regard perçant, y croire quand on en a besoin, c'est un peu son allié.

Ma fille, vous êtes au bon endroit alors ! Le Seigneur vous écoute ! N'hésitez pas à vider votre cœur, IL ne vous en sera que plus reconnaissant, à l'heure de votre mort ! Tout homme et toute femme devrait pouvoir faire cette démarche !

Fille....petit sourire qui s'annonce, elle se souvient alors que le dernier homme a l'avoir nommé ainsi était le cureton de Thiers, nommé Fra cet homme de foi avait le pouvoir de rassembler autour de lui les foules en parlant de tout ses saints, a l'époque elle et herma avait tenté une pastorale bien agitée, a l'époque elle n'avait jamais quittée son village encore.

Mon père...hum est ce bien ainsi que je dois vous nommer, mon frère peut être?

Sans attendre de réponses, elle enchaîna, d'ailleurs qu'importe il n'était la que pour servir de propagation a ses paroles, elle ne savait pas trop bien comment le système fonctionnait, est ce que Aristote attendait le soir que tous ses employés se réunissent et lui fassent un rapport ou bien des parchemins parvenaient au ciel, toujours plus haut.

Part tous mes chemins de traverse, j'ai largement dépassé celui de la raison, me perdant par moments, croyant me retrouver, il en est bien des pêches que j'ai pu commettre, peut être même tous, de la vanité a la luxure, de l'envie a la violence, le seul pourtant que l'on ne pourra jamais me reprocher sera celui de la convoitise...

Profond bol d'air, qu'elle inspira, par ou commencer, tant de choses, chaque jour de sa vie démarre par un acte non conforme l'ivresse finissant les soirées.

J'ai fréquenté des hommes et des femmes sans foi ni âme, dansé jusqu'à tard dans tavernes de recel, j'ai assisté à des complots visant le pouvoir en place de par la Bretagne a la Provence me taisant pour laisser faire, j'ai pénétré en mon âme et conscience des endroits qui vous feraient rougir rien qu'en voyant l'enseigne me consolant dans ma traverse de garder mon honneur intact de larcins, puisque spectateurs j'étais.

J'ai participé a des guerres où la barbarie n'était que coutume, laissant pour mort des hommes et des femmes sans me soucier du regard de détresse, mon père la guerre en Provence me hante chaque nuit encore, avions nous le droit de massacrer ces gens sous prétexte d'être à couvert d'un pavillon d'église.

Puis j'ai pris la mer, voulant toujours m'enfuir plus loin, j'ai vogué sur des flots où personne n'a jamais été, battant un étendard noire, que la mer rongeait chaque jour et encore ces combats que la terre renvoyait comme si les limites s'étendaient encore encore...des combats pour la terre des gens à l'eau, les méduses s'en souviennent surement, tant de morts.

Elle hésita un instant encore, ne sachant plus trop bien dans quelles catégories pouvaient se trouver son état d'âme, point de regret jamais, juste une curiosité de savoir si tout déballer permettait de se rapprocher du tout puissant, et se sentir aussi légère.

fin' rien de terrible en soi, j'ai juste cherché partout les guerres et les combats sous de faux prétextes peut être, combattant la sorcellerie de par le Languedoc à l'Anjou....voila des mois que je je n'ai plus été à l'église , aucune prière, si ce n'est celles de pouvoir voir le jour se lever.

Puis évidemment mon père le pêché de chair bah ca hum je dois détailler? pour ma décharge j’ai aimé sans contenance
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A l'écart en train d'examiner quelques statuettes qu'elle reposa en place comme un enfant prise la main dans le sac, elle vit sortir un homme de la boîte sombre, pensant bien alors qu'il avait le pas léger qu'il ressortait du confessionnal, se prenant a l'envier, il venait surement de débiter des centaines de pêchés et se retrouvait lavé a présent, comme le jour de sa naissance , elle approcha d'un pas méfiant, souleva le rideau noir et s'assied sur le banc en toussotant.

Je souhaiterais me confesser
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Si on avait dit à Rick que ce serait à lui d'aider son premier confessé à débuter, il n'y aurait pas cru. Surtout si la personne qui se tenait de l'autre côté de la cloison était aussi un religieux.

Une idée mon fils ? Avez-vous commis des pêchés dernièrement que vous aimeriez avouer au Très-Haut ? Avez-vous des peurs ou des doutes à émettre ? Pourquoi n'essayeriez-vous pas de regarder les 7 pêchés capitaux si vous les avez commis ?

Rick sourit avant de reprendre.

D'ailleurs, il y en a un que vous commettez depuis longtemps. Peut-être serait-il temps désormais d'officialiser votre union avec votre compagne et de devenir officiellement le Père de ses enfants que vous considérez comme les vôtres.

Rick marqua un temps de silence avant de reprendre

Ne croyez-vous pas, mon fils, qu'en tant que diacre, vous devriez montrer le bon exemple ? Comment voulez-vous être crédible si vous ne le faites pas ?
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cathédrale de Clermont

Elle lui avait promis.. .dit un soir un matin, peut être pendant la soule, ou bien un soir d'eau de feu, qu'importe même si elle ne se souvenait plus, se confesser ne pouvait pas la tuer, la délivrer disaient les écrits, la soulager non pour cela bien d'autres choses amenaient à cet état, en gravissant les marches de la Cathédrale, bien de souvenirs lui revenaient en mémoire, hautes marches qui n'en finissent pas, une construction qu'elle avait vu pousser, en d'autres temps passés.

Lourde porte, peut elle, encore grincer plus, lourd comme son coeur qui s'étreint, les pas claquent sur le sol résonnant au plus haut, plafond de voûtes, des sculptures qui dépasseront le temps et les années la regardent, jugent t'ils aussi? que vint t'elle chercher en ces lieux, il n'est pas trop tard, la porte se referme doucement derrière elle amenant avec sa poussée la lumière de l'extérieur, venir chercher trouver une paix, utopie, cette douceur interne dont les gens semblent friands ne s'obtient qu'en le désirant vraiment, l'amour la haine lui semblent si proche, les deux sont un sentiment déjà présent, les revivre en leurs temps, ou ensemble, qu'importe le résultat sera le même.

voilà bien longtemps que cette voix ne lui parlait plus, étrange l'impression était que cette doucereuse fatidique ne se montrait qu'en temps de fers et d'épée et pourtant elle l'entend distinctement à ce moment précis, venir caresser son oreille pour lui susurrer....fais pas ça... je fais ce que je veux, quand je veux ou je veux faut bien le croire, une vie dictée sous l’emprise du néant, un tournant ou rien ne suit derrière, parfois elle se retourne encore espérant apercevoir l’ombre de lui-même mais rien, certains l’ont dit mort, elle le pense partie se perdre, sans se soucier de toutes ces nuits ou elle a si froid, toutes ces nuits passées à se cuiter pour ne plus penser qu’a la noirceur.

Aller de l'avant, encore un pas au fond de la grande allée le confessionnal en impose, de bois et de noirceur, larges battants cachant en son sein tant de secrets, qui mériteraient mort d'homme à les savoir, y entrer...frapper à la porte.. elle hésite un instant, un souffle indique une présence, comment doit t'elle le nommer? Rick... mon père..


a quelqu'un?
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Patrocle suivit Rick tout en analysant la structure en bois, il ne faut pas oublier qu'il est charpentier.

Merci mon frère,

par où dois-je commencer?

mon enfance? Ah non, cela serait trop long.

A partir des enfants? Ah non, tout le monde sait qu'ils ne sont pas à moi. Que je fais juste les éduquer en tenant une promesse.

Vous avez une idée mon Frère pour me faire démarrer?
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[Cathédrale de Clermont]

Rick avait décidé maintenant qu'il serait bientôt ordonné prêtre de tenir des permanences en la cathédrale de Clermont pour que les paroissiens puissent venir en toute discrétion se confier à lui et chercher le pardon divin ou au moins l'absolution de leurs erreurs. Le jeune homme se dirigea donc vers le confessionnal en se demandant lequel serait le premier à oser franchir le pas.

Rick savait qu'il était difficile de se confier mais malgré cela, il n'avait jamais hésité à porter ses doutes auprès de Sakura. Et Aristote savait à quel point son représentant pouvait avoir de gros doutes quant à son engagement. Après tout, tout en étant diacre et aspirant prêtre, il restait un homme avec ses doutes et ses faiblesses. Habillé de sa robe de bure, l'homme s'installa dans sa partie, attendant le premier à venir.
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Rick s'était donc installé dans le confessionnal lorsqu'une voix s'éleva dans la cathédrale.

Euh, il y a quelqu'un?

Le jeune homme ouvrit la porte et eut la surprise d'y voir son frère en religion, Patrocle. Il lui sourit avant de s'approcher.

Bonjour mon Frère ! Tu voulais utiliser le confessionnal pour entendre un de tes paroissiens ? Il est vrai que j'ai pris possession des lieux sans demander aux autres usagers de la cathédrale si quelqu'un en avait besoin.

Rick lui sourit

Je me suis dit qu'en étant bientôt ordonné, il serait bien qu'on puisse tenir une permanence pour permettre à nos brebis égarées de retrouver le chemin de la Voix du Très-Haut. Tu en penses quoi ?

Le jeune homme s'arrêta un instant.

Tu veux le confessionnal à quel moment ? Tout de suite ? A moins que...

Le futur curé remit de l'ordre dans sa tenue religieuse et regarda le diacre de Bourbon

Tu veux te confesser ?
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Quelque temps après, Clothilde se rendit à la cathédrale, se signa, et alla s'agenouiller dans l'une des petites chapelles latérales... celle dédiée à Notre Dame de toutes grâces... après avoir allumé un cierge, elle s'agenouilla au pied de la statue, et adressa à Notre Dame une longue prière silencieuse...
Puis elle se releva, se signa à nouveau, et quitta la cathédrale tout aussi discrètement qu'elle y était entrée.
Quelques minutes plus tard, elle se trouvait déjà de nouveau sur les remparts de la capitale, pour sa nouvelle journée de garde.
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Petite Fée...

mon père, sachez que je vous ai toujours écouté.
Il ne s'est jamais passé une journée sans que je ne dorme au presbytaire...et pourtant aristote sait combien il me plairait de vivre ailleurs...

Les montpensierois m'ont cependant il y a peu redonné un peu d'espoir en me consacrant temps écoute... et affection...
j'y ai rencontré un ami de longue date, un ami datant de 7 ans déjà... qui souhaite faire pastorale à condition de n'être seul... permettez moi de l'y accompagner.. j'ai certes eu une éducation religieuse mais jamais je n'ai suivit de pastorale en suisse et n'ai même pas d'acte de baptême ou de croix Aristotélitienne... Permettez moi de refaire pastorale en la compagnie de mon ami... ensuite, de me rebaptiser en sa compagnie... Renaître de nouveaux chasserait probablement le malin qui est en mon être et me purifierait de tout mon être... il a pu survivre car j'ai echappé à la pastorale donc peu de connaissances sur Aristote ....permettez moi cette faveur mon père je vous en supplie...

je suis par ailleurs prête à suivre vos conseils car vous êtes mon seul père de référence.... Syld grand de l'église n'a jamais pris le temps pour moi bien qu'il soit mon père d'adoption... Alec est décédé et jamais je ne consentierai à nommer Marzvelan par le nom de "papa"...
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il n'est pas évident de pouvoir renouveler ses voeux...

je ne suis pas certaine de le mettre en pratique mais cette question m'est actuellement en discernement....

Par ailleurs comment peut on avoir les dates des prochaines pour être sur de ne rien louper car personnellement je ne suis pas certaines de pouvoir en faire une en juillet... ou en aout..... et l'actuelle je l'ai vu trop tard pour m'y inscrire.. elle est sensée finir fin juillet ou mi juillet donc j'imagine que la prochaine suivra relativement peu de temps après mais si on est absent..? j'ignore comment s'organise les pastorales je n'en ai jamais suivis...

Je comprends mon père bien que personne autour de moi ne croient en ma malédiction..ils disent que les maladies sont le cours normal d'une vie et que ce n'est en rien de ma faute......que personne ne devrait me contraindre à dormir chaque soir au presbytaire....je suis en quelque sorte prisonnière de ma prison d'argent du presbytaire.......comme petite..on m'a enfermé deux fois dans ma jeunesse dans une église pour m'y faire prier aristote sans cesse en une tourelle d'argent d'une église....mais bon...peut être en y pensant m'ont ils fait dire ou faire des choses contredisant aristote lui même je ne sais mes souvenirs de cette époque sont flous j'admet, je n'avais que 5 ans......



Réfléchissant.


Vous qui m'avez recueillis en me disant être maudite, possédée... si cela est faux c'est bon mais si cela est vrai comment s'en débarrasser?


Le regardant fixement, un peu inquiète toutefois.....

je ne puis mon père me consacrer entièrement à lui comme vous le faîtes. Je crois que ma mère Agna elle même n'y ait pas parvenu à m'avoir abandonnée si longtemps et à ne pas prendre de mes nouvelles même en étant à Montpensier.......
J'ai déjà terriblement du mal à me restreindre au presbytaire chaque soir, c'est pour moi une cruelle punition que d'y séjourner..ne pouvoir comme tout le monde me reposer chez d'autres êtres qu'au logis d'Aristote.....je ne suis pas faîtes ni pour le couvent ni pour le presbytaire....je me force........reprenant sa respiration pour se donner du courage.Néanmoins, je continue de le suivre autrement...à travers un apprentissage intensif des langues et matières religieuses chaque fois que je trouve professeurs disponibles....

J'espère retrouver un jour mon père d'adoption Syld, il pourrait s'il le souhaitait m'enseigner la religieux pareillement......

Reprenant une fois de plus sa respiration.

réfléchir à la question de renouvellement du baptême et de la pastorale est déjà un gros projet en faveur d'Aristote....je ne me sens pas capable du couvent... J'en suis désolée......trop avide de fonder une famille pour oser pareille chose.......Bien que j'ai le temps.........


Elle baissa la tête et le laissa parler......n'osant plus dire mots.
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[Cathédrale de Clermont]

Les prêches de Rick semblaient petit à petit porter ses fruits. Le confessionnal semblait devenir l'endroit le plus branché de la capitale et celui qui n'avait pas fait sa confession, semblait devenir ringard ! Comment ça, c'est dans une autre vie ceci ? Il n'empêche que sans s'égarer trop de la réalité, le confessionnal commençait à avoir du succès. En effet, à peine avait-il écouter les pêchés de sa soeur, qu'il avait écouté ceux de la petite Eleonore et quelque chose lui disait que cela ne finissait pas. Il trouvait juste dommage que les paroissiens qui se confessent soient de prêts ou de loin de Montpensier. A Bourbon, Montluçon ou même Clermont, il ne semblait pas pressé les paroissiens à venir lui parler des soucis.

Le curé était dans son coin de l'Eglise, en train de prier pour les âmes en perdition, lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et qu'il vit sa cousine Carmen se rendre jusqu'au Prie-Dieu. Il était partagé entre deux options. Soit il restait dans le noir et la laisser parler au Très-Haut, soit il allait jusqu'à elle pour lui parler. Après tout, suite à son baptême, il n'avait pas vraiment eu le temps de parler et du coup, le jeune homme avait vraiment beaucoup à lui dire. N'était-elle pas sa pupille ? Ne l'avait-il pas en charge avec Kory, qui était beaucoup trop gentille avec l'adolescente ? D'un autre côté, elle était en plein recueillement et l'homme d'Eglise ne pouvait pas interagir dans une discussion entre le Très Haut et une de Ses Enfants.

Il sortit alors de l'ombre et se rapprocha d'elle, sans faire de bruits et sans perturber sa prère. Que pouvait-elle demander à Dieu ? Non loin d'elle, il se trouvait, arriverait-elle à le détecter ? Rick se mit à réfléchir, puis prenant une décision pour permettre à sa cousine de faire le premier pas, si elle le souhaitait effectivement, il se dirigea vers le confessionnal et s'assit à sa place, entre les deux endroits pour les paroissiens se sentant en faute. Carmen viendrait-elle jusqu'à lui ? L'avait-elle remarqué ?
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