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[RP]petit recueil d'impasses et de chemins tordus

Macricri
Si Macricri avait eu l’intention d’aller discrètement voir Fernand pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres, elle due vite y renoncer.
S’asseyant derrière la défense, elle écouta attentivement l’intervention du procureur, n’en croyant pas ses oreilles devant une telle énormité… poursuivre un procès dont le chef d’inculpation n’existait pas.
Son réflexe premier fut de se relever et de souligner la bêtise du procureur, mais quelque chose d’indéfinissable la retient. Après tout, autant attendre la décision du juge, elle aurait certainement plus de bon sens que le Sparte.

Erreur !

C’était même pire, comment s’enfoncer davantage, et bien en voilà la démonstration… La FC touchait le fond de l’incompétence, mais deux parlementaires creusaient encore, voulant certainement battre le record d’ânerie. Dans un procès public, ça faisait mal… Le seul point positif était que si la FC détenait la palme, le Languedoc devait aussi avoir son lot d’incompétents.
Franc Comtesse de l’époque, elle, elle savait bien que le traité avait été dénoncé, même que c’était affiché au château. Tout comme, elle savait bien que le Languedoc avait pris acte, même qu’à l’époque ils s’étaient offusqués de cette décision. Ne prêtant pas attention au chanteur, ni à Green, mais suivant sa nature fugueuse, elle se leva, pour prendre la parole et dénoncer tout ça vue que personne ne le faisait.


Tais-toi !

Elle sursauta, regarda autour d'elle, personne ne lui parlait pourtant. Elle ouvrit la bouche pour parler quand un autre « Tais toi et ne fais rien » se fit entendre, enfin plutôt semblait résonner dans sa tête.
Troublée, elle hésita, se demandant ce qu’il lui arrivait. Fernand et son avocat étaient plongés dans des messes basses, le reste de l’insistance ne lui prêtait pas attention.

Finalement, l’accusé prit la parole tandis que Macricri se taisait toujours, mais restait debout.

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--Le_dodecalogue
Personne ne prêtait attention à lui. L'attention se portait ailleurs.
Toujours affairé avec les fenêtres, il s'arrêtait parfois un instant comme pour écouter quelque chose, puis, comme s'il avait fait son choix, il balançait le bout de son bâton dans un carreau bien précis. Les débris tombaient sans grand bruit à l’extérieur .
Seul, Assis sur son gros cul, caché dans l'ombre d'un renfoncement, l'ours l'observait distraitement en mâchant une pièce de viande d'origine indéterminée.
Barramine
Le vieux soldat voyant que le Baron aviné avait du mal à se tenir, glissa sur le banc, la zweihander à l'horizontale venant la planter dans le banc comme un garde fou pour Green ...

Hé Baron, l'proc' il t'a donné tout pouvoir sur ce tribunal, mais ce tribunal est à nous aussi car tout nous appartient ici ... Donc le procureur par ric hochet est également notre ... De ce fait je déclare son ordre irrecevable ...

Alors lâche donc le "chanteur" et occupe toi d'protéger la vicomtesse avant qu'un suppôt du pouvoir ne s'décide à lui planter un coup d'dague entre les omoplates pour la faire taire ...


Puis il lui murmura:

J'te propose même un échange d'bons procédés ... J'touche pas à la vicomtesse, tu touches pas à mes camarades ... En échange j'te paye un coup à boire ... Ca s'vaut? Non?

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Moins de Morale ... Plus de Violence !!!

--L_assassin
L'Assassin était fourbe ... Mais sa fourberie n'avait d'égale que sa richesse ...
Il était riche ... Riche de toutes ces vies qu'il avait enlevé pour quelques écus ... Ou par pur plaisir parfois.

Cependant il n'était pas l'Assassin par hasard ... Il était talentueux et les clients avaient rarement à se plaindre ...
Il savait autant tuer abruptement que faire durer les souffrances.
Certains disent qu'il avait étudié l'anatomie dans sa jeunesse et qu'il savait de ce fait quelques bottes secrètes pour blesser son adversaire afin que celui-ci se vide de son sang avant même d'avoir touché le sol.
Le prestige ne l'intéressait pas ... Par contre l'adversité, le challenge d'avoir un adversaire à sa hauteur .... Il en salivait d'avance.
En entrant dans le tribunal dans son accoutrement de vieillard, il s'aperçut que la tache ne serait pas si aisée que cela.

Il avait suivi sa cible toute la journée. Ses commanditaires avait été très clair ... La cible doit être exécutée sèchement, juste assez pour lui prononcer une phrase qu'ils lui avait apprise avant de lui faire avaler le papier sur lequel elle était notée.
L'Assassin n'était plus un novice en la matière et il savait reconnaitre une mission guidée par la vengeance ou par intérêt ou par les deux.

Il s'approcha de la cible quand il distingua pèle mêle un bruit de verre brisé, du brouhaha, une saucisse qui crépite sur le feu et le son sourd d'une épée s'enfonçant dans du bois.
Il se demanda si d'autres confrères mais néanmoins concurrents avaient été missionnés .... Arrivait-il trop tard?

Un bref coup d'oeil, une évaluation de la situation .... La cible était toujours la plantée sur ses deux pieds.
Soudain il entendit un vieil infirme devant lui s'adresser à un homme qui paraissait saoul. Quand il entendit le mot Hydre sortir de sa bouche, il eut une petite décharge électrique qui lui parcouru l'échine.

Quoi ??? L'hydre est la, se dit-il ... Mon affaire va peut-être prendre un peu de piquant et me permettre de faire un profit substantiel.

Il s'approcha encore un peu de la cible afin de pouvoir se positionner à portée de dague. Cependant l'acier ne lui paraissait pas très opportun dans la configuration de l'endroit. Beaucoup de gens, des gardes, l'Hydre, un cuiseur de saucisses ... Le poison restait le moyen le plus sur de ne pas finir sur l'échafaud.

Pendant qu'il murissait sa phase d'approche, il observait le procureur et la juge. Quand leur regard glissa sur lui il leur sourit ...
Gregor.
Grégor regardait toujours l'assemblée, debout aux côtés de la Juge. ce procès tournait mal, il n'était pas tenu comme il le devrait. Mais que faire? Les gardes soit roupillaient soit se planquaient derrière les rideau, histoire de dire qu'ils étaient tout de même présents, prêts à intervenir. Mais bande de lâches, à la moindre escarmouche, ils prendraient les jambes à leur coup, désertant le champ de bataille.

Heureusement qu'il y avait le Baron Rouge, toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin ... quoique ... aujourd'hui c'était plutôt casser, étriper, saigner de l'Hydre qui l'intéressait ... Un Greenwarrior dès plus beaux jours, cela faisait plaisir de le revoir ainsi.

Il y avait aussi Macricri qui sans cesse se plaignait. Jamais contente celle-là, il aurait fallu qu'elle se trouve un mari, tout le monde sait qu'une femme casée est une femme docile ... Elle devait être célibataire depuis un moment ... Mais Grégor la respectait, elle avait de très bonnes idées et sa collaboration au Parlement fut des plus fructueuses ... Une Grande Dame certes, mais là elle lui tapait sur le système ... Elle voulait ridiculiser la justice franc-comtoise comme elle était là, mais Grégor n'avait pas choisi d'être Procureur, bien que le poste lui plaisait beaucoup à présent, il avait encore moins choisi de traiter des dossiers comme celui actuellement ... Cela tournait au Chaos le plus total ...

Des hommes rentraient par les fenêtre, c'était la fête au Tribunal. Il faut dire que jamais on avait vu pareille mascarade, on se serait cru aux Jeux du Cirque à Rome, où tout le monde parlait à tout le monde, où tous se battaient dans l'arène ... D'ailleurs Grégor sentait que le sang allait bientôt couler, Barramine et le Baron ne seraient plus longtemps sans faire jouer leurs armes respectives ... Une joie, pourvu que Green étripe toutes les Hydres ...

Puis, une personne vêtue différemment, cagoulée, on ne voyait que son visage. Elle aussi venait de rentrer par la fenêtre ... C'était qui? Il ne l'avait jamais vu, mais cet homme venait de le regarder, un sourire aux lèvres ... Il avait une idée derrière la tête, à ce qu'on pouvait croire, mais laquelle?

Grégor ne pouvait s'empêcher de le regarder, que faisait-il là? Bientôt, il le saurait ...

_________________
Juriste Héraldique Impérial
--L_avocat_de_l_hydre


L'avocat, encore quelque peu déstabilisé par le refus de son client d'utiliser les nouvelles pièces à produire puis par sa volte-face tout aussi soudaine, utilisa le temps dont il disposait pour remettre ses idées en place et sacrifier aux formalités de la Juge.

Il semblerait que j'aie omis de m'identifier !
Prenom: L_avocat
Nom : De_l_Hydre
L_avocat De_l_Hydre : c'est moi-même!
Je suis avocat spécialisé à temps perdu au barreau de l'Hydre. Du moins c'est mon tour. On m'a désigné, missionné, engagé


Il fit une courbette insignifiante :


D'autre part il est indispensable que j'aie toute latitude pour m'entretenir en privé et à tout moment avec mon client afin de prendre ses instructions et lui rendre conseil. Voudriez-vous maintenant entraver le bon déroulement de la justice en m'empêchant de faire mon travail?


Ça, c'était fait... maintenant il fallait réparer les dégâts que ce rustre avait commis en quelques mots malheureux tout en attaquant ... L_avocat De_l_Hydre tentait de réfléchir à toute allure..... Il fallait que ce cornichon lui rende les preuves.....sinon, il n'allait pas s'en tirer.....


Votre honneur,
Veuillez pardonner mon client dont le verbe est parfois rugueux.
Je suis certain que vous conviendrez qu'il est préférable qu'il se fasse représenter pour la bonne marche de cette affaire et la sensibilité de chacun!


Il ponctua sa phrase, la paume ouverte en direction de Fernand, hochant la tête comme pour dire... Vous voyez bien ma pauv' dame, qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ça....?

Puis il se pencha vers son client et tendit vers lui sa paume toujours ouverte en opinant du chef avec insistance..... et en le fixant sans ciller....
Après s'être livré à un débat intérieur et de très mauvaise grâce, l'accusé lui posa le rouleau de documents dans la main, ce qui rendit un son creux et lourd de menace.

Merci monsieur... Votre honneur....puis-je m'approcher?

Sans attendre la réponse, il s'avança jusqu'à l'estrade où trônait la Juge, invita du regard, le procureur à le rejoindre et chuchota d'un ton glacial et protocolaire :

- Votre honneur.... nous avons la preuve que vous mentez en vous obstinant à prétendre qu'il existe un traité de coopération judiciaire valide entre le Languedoc et la Franche-comté. En prenant ainsi le parti de l'accusation en dépit du bon sens, vous faites preuve d'un manque d'objectivité qui n'échappe à personne et ne fait pas la gloire de ces institutions en pleine tourmente.

Voyez plutôt......


Il étala les parchemins sur le bureau du Juge


Ces documents... sont des copies officielles des archives de la chancellerie de Montpellier. Nous avons bien entendu pris soin de demander à plusieurs témoins de moralité présents sur place de prendre eux-même copie de ces actes au cas où il viendrait à l'idée de quelqu'un de les faire disparaitre...

Voici la liste exhaustive des traités en cours de validité.
http://chancellerieoccitane.discutforum.com/t621-les-traites
Chaque nom de région est suivi de la liste des traités spécifiques qui s'y rattachent.
Je vous laisse étudier tranquillement ces lignes.... et constater par vous-même que pour la franche-Comté, il ne s'en trouve aucun. Notez que la dernière mise à jour de cette liste date du 21 février 1458.


Et pour cause!

Veuillez maintenant examiner ici la liste des royaumes qui ont eu à un moment ou à un autre un traité de coopération judiciaire avec le Languedoc.
http://chancellerieoccitane.discutforum.com/f53-rayon-des-traites-de-cooperation-judiciaire


Comme vous pouvez le constater vous même, le titre du traité concernant la Franche-comté est annoté de la mention "CADUC"
Ce qui signifie que celui-ci est abrogé, dénoncé, annulé, finito, fertig!

Même chose dans le traité lui-même que l'on peut consulter dans les archives afférentes de la chancellerie au rayon des traité de coopération judiciaire.
http://chancellerieoccitane.discutforum.com/t51-franche-comte-20-12-1454-caduc
Voyez tout en haut..... CADUC !
Vous trouverez d'autre part en dessous du-dit traité - ou bien votre greffière pourra sans doute s'en charger - la lettre de la franc-comtesse faite à la chancellerie du Languedoc en date du 13 juin 1457 et transmise aux autorités du même nom qui l'ont consignée....

Cette lettre dénonce indubitablement le traité et ne saurait être remise en cause.
Vous voyez bien que votre position n'est pas tenable et ne va pas dans le bon sens.

Si cette cour persiste à s'entêter dans cette voie, si la collusion manifeste entre la procure et votre honneur ne cesse pas de se manifester aussi ouvertement,

J'étalerai publiquement ces documents à la vue de tous et les joindrai au dossier que nous tenons déjà prêt pour la CAI.

Le fait que vous venez d'avouer publiquement que vous êtes en rapport avec le procureur du Languedoc depuis le début de cette affaire est en soi une manifestation supplémentaire des graves dysfonctionnements qui affectent ce tribunal.

Puis il se recula et s'adressa à nouveau à haute voix :

Et maintenant, permettez que je vous repose la question :

Quelle base légale invoquez-vous pour instruire cette affaire?
Fredyanne
La juge écouta l'avocat de l'hydre qui cette fois ci avait fait preuve de civilité en se présentant ,sommairement ,mais il l'avait fait

Elle était toute ouie à ses explications et pris le parchemin qu'il lui tendit pour faire preuve ou du moins tenter de lui faire prendre des vessies pour des lanternes .


Bon voyons un peu celà maitre ,puisque avocat vous etes . Huummm!.....mais pour moi celà ne change rien un avocat comme toute personne ,porte un nom !! vos parents vous ont appelé ainsi ?

Sans attendre la réponse qu'elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas ,elle lut le document

Ce document date de 1454 maitre ! depuis certaines choses ont changées et vous ne semblez pas au courant ,ce qui m'étonne au plus haut point vu votre fonction !.

Je vous renvoies donc à la Sénéchaussée dans la salle du tribunal pour vous faire voir que si le Languedoc nous a demandé le jugement ce n'est pas pour rien et qu'ils sont eux aussi au courant des lois

Vous cherchez quoi en fait ? le vice de forme ? ou me faire passer pour une idiote ainsi que mon procureur et toute la cour de justice Franc-comtoise?

Je vous pries s'il vous plait de m'excuser cinq minutes j'ai à parler à monsieur le procureur !


Se tournant vers le procureur de Franche -Comté Fredyanne lui murmura

Monsieur le procureur pouvons nous svp produire la preuve ice lieu qu'il y a bien un traité de coopération judiciaire entre le Languedoc et notre comté ? en prenant ce qui est dit au tribunal en ce qui concerne messire Fernand ?[/

Fredy attendit patiemment sa réponse
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Raulvolfoni
Fernand a écrit:
Quand la chanson fut finie, Fernand applaudit. des femmes s'évanouissaient.... des mains se tendaient pour toucher la star.... on se félicitait d'être venu.
Tout le monde se rua sur le barde pour lui demander de signer un de ces petits papiers roses, des assignations du tribunal que les cavaliers utilisaient comme bloc-note ou pour s'essuyer le derrière.
[/b]

Hé bien, hé bien, hé bien, quel succès. Douce joie qui inonde, éclabousse et remplit l'humble poète qui frétille du popotin comme s'il se secouait la fibre poétique (entre autres).
Et puis boum, une voix rude, dure, voire rugueuse, qui vous fait revenir les pieds bien sur terre. Avec un rien de déception, il faut bien le dire.

Greenwarrior a écrit:
Dîtes, le Monsieur là bas m'a donné tout pouvoir pour vous faire taire donc je pensais vous arracher les ongles si vous n'y voyez pas d'inconvénients. A moins que vous décidiez d'arrêter de chanter comme une marmite. Il fait beau et j'ai envie que ce fait perdure. Sinon, on vous retrouvera éparpillé façon puzzle dans un vitriol à base de pommes et d'oignons.


D'abord, Raul trouve que c'est excessif. Voire pas juste, si ce n'est mesquin. Ouin. Un jaloux, peut-être, en fait, le baron ?
Le baron rouge qui tente de le descendre en plein vol chantant ?
Grrr...
D'accord, d'accord, l'art y gagnera ce qu'on aura perdu en spontanéité.
Poche bâbord de son sac de voyage, Raul dispose d'une liqueur qui titre suffisamment pour être classé dans le « bizarre » et qui réchauffe assez pour garantir la meilleure voix de l'Aristotélicité.

Il va chanter juste et doucement. Heu, quoi d'ailleurs ? Ben évidemment, la « complainte du jeune aventurier... »


Interruption barraminesque.
Toujours aussi inoubliable. Une beauté si on y réfléchit bien. Percutant, pertinent, permanent... Heu, non, peut-être pas permanent, mais quand même, c'est -presque- beau...


Barramine a écrit:
Hé Baron, l'proc' il t'a donné tout pouvoir sur ce tribunal, mais ce tribunal est à nous aussi car tout nous appartient ici ... Donc le procureur par ric hochet est également notre ... De ce fait je déclare son ordre irrecevable ...

Alors lâche donc le "chanteur" et occupe toi d'protéger la vicomtesse avant qu'un suppôt du pouvoir ne s'décide à lui planter un coup d'dague entre les omoplates pour la faire taire ...


Puis il lui murmura:

J'te propose même un échange d'bons procédés ... J'touche pas à la vicomtesse, tu touches pas à mes camarades ... En échange j'te paye un coup à boire ... Ca s'vaut? Non?

Ouais, il a raison, le Barra, on la joue suave et furtive, au bénéfice de Fernand dont c'est quand même le procès, on n'est pas là que pour déconner, quoi.
Pas que...

Sourire magnifique de Raul.
Dommage que les jeunes femmes hystériques et folles de son corps d'albâtre de jeune et charmant et superbe premier pour un mystère divin se soient dispersées après qu'il se soit fait descendre en plein vol.
Raul sait qu'il fait très bien l'ange maudit tentateur.
Et il adore ça...
Encore que, devant le baron, n'exagérons rien...


Aux deux : Et si on écoutait la réplique procurorale devant la dénonciation explicite et inattaquable de son incompétence professionnelle, hein ?
Puis se tournant vers Greenwarrior en particulier : C'est vrai, quoi, taisez-vous mon vieux, j'entends rien moi...
Gregor.
Grégor fut surpris pour ne pas dire désappointé par le discours produit par la défense. Il faut dire que ce dernier se tenait vraiment bien, qu'avec ça, vraiment il aurait du mal à faire accuser le Fernand. Mais alors qu'il examinait les preuves apportées, cherchant la moindre petite trace qui prouverait que c'est un faux, il écouta un peu ce qui se disait à côté. Rien de bien intéressant à se mettre sous la dent, il fallait demander l'avis du Procureur du Languedoc. Aussi, il se mit à écrire une lettre à Arthurcano, lui demandant ce qu'il pensait de tout cela. Le parchemin plié, il le remit discrètement au garde pour l'envoyer immédiatement par pigeon express, plus rapide que le vent et la musique, plus brillant qu'un éclair ... Il le faudrait bien ... le vice de procédure guettait ce procès ...

Alors qu'il venait de donner le parchemin, la Juge vint à ses côtés, lui demander les preuves. Il se pencha à son oreille pour lui répondre :


- Hum, je suis bien embêté. Je viens d'écrire au Procureur du Languedoc afin de lui demander d'autres preuves. Je n'en ai pas plus pour le moment, et les preuves de la défense sont très solides, voire incassables dans l'état actuel. J'attends donc la réponse du Procureur Arthurcano. je vous suggère que vous leviez la séance pour aujourd'hui, dès que j'ai sa réponse, nous pourrions la ré-ouvrir. Si vous ne le faites pas, vous devrez prononcer la relaxe de l'accusé, pour vice de procédure. Si vous ne le faites pas, ce sera un dossier en appel qu'ils intenteront ... Voila ce que je vous conseille de faire ... puis, il faudrait aussi renforcer la sécurité.

Grégor se remit droit, et regarda Fernand et son avocat. Pff, c'était mal engagé, très mal engagé même. Mais, Grégor avait appris à ne jamais perdre espoir. Il regarda le capharnaüm qui s'était installé dans le tribunal, entre un concours de chant, un duel qui allait sans doute voir le jour, puis cet assassin ... d'ailleurs où est-il passé?
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Juriste Héraldique Impérial
Greenwarrior
Un autre assassin se trouvait dans la salle. C'est tout de même étrange de les repérer mais certains gestes ou faicts pouvaient laisser présager le pire. Comme une capuche non retirée dans une salle d'audience. Bref, repéré ou non, le Baron Rouge était sur ses gardes. Comme toujours depuis ces deux mois et demi funestes de 1457.
Raul venait de se taire... Enfin... Green se demandait néanmoins ce qu'il transportait dans sa sacoche qui faisait gling gling et surtout qui laissait de grosses taches sur le cuir.

Voilà autre chose, le barbu sur le banc des accusés à l'allure sauvage mais qui lui rappelait de plus en plus un héros de son adolescance qui perdura et perdure encore comme une icône des causes perdues lui proposait de se calmer contre quelque chose à boire. C'était bien connu, en temps de paix, les guerriers sombraient et c'était d'une monstruosité aberrante toute cette paix.

Bref...

Il était toujours derrière Raul, l'envie de le balancer aussi dans les douves le démangeait. Des hydreux parés à lui sauter dessus, joie bonheur et exaltation. Il allait y avoir bataille en ce lieu ou le calme et le silence regnait d'habitude.

Mais c'était sans compter sur le boiteu qui lui proposa un étrange marchandage... Sauf qu'il voyait une comtesse, une proc, la demoiselle qui lançait des yeux doux à tous les hommes de l'assemblée dans sa tenue serrée et qui semblait défendre le prévenu plus que conseiller le proc...

Et green était là, posté derrière le ménestrel, de bout, hésitant entre la force des bras ou la dague pour lancer les festivités. L'alcool et ses effets merveilleux s'estompaient dans son cors et dans sa tête... La proposition de Barramine... La proposition de Barramine...


Je ne sais guère, j'ai mon tonnelet d'Abdij. 9° normalement mais pas moyen de la fabriquer à moins de 12°. Je dois me planter quelque part. Mais n'auriez-vous pas plutôt une guerre loin de la Franche-Comté? Là je suis preneur parcequ'ici, on s'ennuie un peu.

Par contre fais gaffe, il y'a le faux vieu là bas derrière, faux parceque tu as déjà vu un vieux sans varice aux guiboles ni le dos courbé par le travail à notre époque?


D'un mouvement des yeux, il indiqua la direction du faux vieux mais, sous sa cape de l'ordre du Dahut, il avait déjà les mains sur ses couteaux de lancer.
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Macricri
Macricri bailla d'ennui, que le juge était bien long à réagir au murmure du procureur. Fatiguée de rester debout pour rien, elle hésita à s’asseoir mais se ravisa et profita de l'attente pour s'avancer un peu et se pencha vers Fernand pour lui souffler :

Quand cette affaire sera terminée, il faudra qu'on parle de mes enfants. Il serait temps que je les récupère.

Elle se frotta la nuque, histoire de lui rappeler son coup à la tête au monastère et se tourna à demi vers le reste de l'assistance soudain très silencieuse.
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Nenuphar
Ce procès prenait une tournure abracadabrante. La juge allait donner sa position en ce qui concernait le traité de coopération judiciaire entre le Languedoc et la Franche-Comté. A savoir était-il caduc ou était-il dénoncé depuis le 13 juin 1457 ? La salle s’était plus ou moins calmée, dans l’attente de la décision. Ça devenait longuet cette histoire.
Mais il fallait réfléchir… Caduc ou dénoncé ? Un vrai dilemme ! Pas facile de trancher…
Nénuphar soupira. Elle avait envie de grignoter un truc pour faire passer le temps, mais les petits pains du marchand ne la tentaient pas plus que ça. Elle s’était alors levée le plus discrètement possible à la recherche de Raul, le chanteur.

Poussez-vous, on n’voit plus rien…
Nénuphar ! Assieds-toi ! C’est pas possib’ ça !
Hé ! Ho ! Ça va pour vous ? On ne vous dérange pas ?

Elle entendait bien que ça râlait derrière elle mais il était dans la salle. Personne n’avait pu manquer son entrée en fanfare. Elle balaya du regard le public indiscipliné quand elle l’aperçut, près de Barramine et de Greenwarrior.
En plus de chanter, Raul Volfoni était son fournisseur officiel de raisins secs ! Elle avait déjà gouté les Smyrne et les Corinthe à l’Agora du château de Dôle, un vrai régal, mais là... elle avait envie de nouveauté. Elle leva la main pour l’appeler.


Hey Raul ! Je croquerais bien un petit Sparte ! Juste pour le plaisir…

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--L_avocat_de_l_hydre

En écoutant la réponse de la juge l'avocat avait froncé le nez comme si quelqu'un avait eut une indélicatesse fâcheuse, avait levé les bras comme pour l'interrompre et finalement avait chassé l'air de ses mains en signe de renoncement.

Ma foi, votre honneur, si vous estimez maintenant que ce document est périmé, ce n'est pas nous qui vous en ferons grief et il vous appartient de décider que cette procédure est inutile.


Il avait suffisamment présenté les éléments juridiques pour ne pas avoir à se répéter et décida de laisser le procureur se dépêtrer avec l'explication de texte.
Il rejoignit Fernand à sa place et s'assit avec lassitude.


- Ecoutez, je crois que je ne peux pas faire plus clair... Nous n'allons pas passer la semaine à expliquer le sens de la vie à cette magistrate, vous ne croyez pas?
Vous l'avez entendue? Elle a maintenant l'air de tomber des nues en découvrant que le document invoqué par la procure date de cinq ans.
Mais il y a un instant à peine, ça ne la dérangeait pas pour poursuivre...
Je vous le dis, on ne devrait pas pouvoir donner la charge de juge à n'importe qui....
Pourtant.... on dirait bien que c'est ce qui s'est produit ici....
Raulvolfoni
Nenuphar a écrit:
Hey Raul ! Je croquerais bien un petit Sparte ! Juste pour le plaisir…


Signora Nenuphar ! Quel plaisir de vous retrouver dans cette cohue !

Du Sparte ? Ma, si, en cherchant bien dans le fond, il doit certainement y avoir certains raisins qui brillent encore (fouille la bourse de sucreries)... ont l'air sucrés et goûteux... et sont en fait moisis voire pourris.... Tenez, celui-là ou celui-ci, peut-être ?

Mais permettez-moi de saluer le courage et l’abnégation qui sont les vôtres. Vouloir ainsi s'affermir en s'infligeant le rappel des douleurs de l'existence... Ma que, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes décidément l'hôte des phénix de ce tribunal...


Mais bon, n'exagérons rien quand même, prenez du Smyrne après, sinon c'est vraiment trop écœurant...
Greenwarrior
Ce qui faisait hérisser les poils dans le dos de Green était cette étrange ressemblance entre Raul et le fils d'un despote. Pouvait-il être le même?
Quoi qu'il en soit, on lui avait demandé de faire respecter l'ordre et la discipline.


Tais toi Raul!!! Sinon tu vas voir ton happy birthday.

Il commençait déjà à armer son poing.
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