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[RP]Une rencontre improbable...

Fitzounette
La môme est aux anges. Ces deux hommes, qui comptent tant pour elle, vont enfin faire connaissance.
Erik n'est pas fâché, il a même l'air "Anjoué". Elle s'empourpre. Il a le verbe tendre et flatteur.


Si belle... Je suis en tenue de voyage, et je n'ai pas eu le temps de me rafraichir...

Elle s'approche à pas feutrés de l'homme de ses rêves, prêt à lui offrir sa main potelée pour qu'il la parcoure de ses lèvres.

Quand... Une ombre émerge de la nuit, si imposante qu’elle obscurcit le ciel aux prunelles célestes de la blondeur.
Une montagne se dresse, comme si elle venait tout juste de sortir de terre, et s’abat sur son amour.

Terreur. Elle hurle, comme si la fin du monde était en train d’arriver. Comme si la mort venait de faucher son bel amant sous ses yeux.

Elle se précipite et tombe à genoux. Il est face contre terre. Elle le retourne avec difficultés, usant de toutes ses forces. L’homme est un poids mort, son visage est maculé de poussière. Elle approche la joue de son nez… Le Très Haut soit loué, il respire. Elle lui prend la main.


Erik mon amour, je t’en prie, réveille toi… Erik… Et dis moi que tout va bien... Je t'en supplie mon amour, réponds moi...

Elle réalise qu’il est sonné, et que toutes ses suppliques ne trouveront écho.

Elle lève les yeux vers Maleus. On y lit tout d’abord le désarroi, qui peu à peu se transforme en colère. Elle crache :


Il faut l’arrêter, il est devenu fou. Il faut relâcher la Princesse, tout de suite ! Il est capable de lui faire du mal ! Et je ne l’accepterais pas !
Cette femme a été bonne pour moi…


A bout de souffle, elle intime :

Maleus, aidez moi à emmener Erik dans un lit que je puisse le soigner. Puis nous nous chargerons d’Eikorc.
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Armoria
Sur le sol de la taverne municipale :

Un encrier brisé, de l'encre renversée, des documents, dont un que l'encre n'a pas rendu illisible...



Au Gourverneur Hardryan,
Au Conseil du Lyonnais-Dauphiné,
A la noblesse du Lyonnais Dauphiné, salut ;

Par la présente, je tenais tout d'abord à vous adresser mes remerciements pour votre présence aux funérailles de feu mon époux. Vos actes étaient dotés d'un profond respect, et à cela, Sa Majesté autant que moi avons été plus sensibles.

Je tenais aussi à prendre par écrit un engagement solennel : l'on m'a fait savoir depuis que votre Duché se sentait comme orphelin. A cela, je ne puis mie, cependant, j'ai la ferme intention de faire perdurer les liens entre les Mortain et vous en la personne de notre fils. Ainsi, je ferai en sorte de me rendre avec lui sur vos terres de façon régulière, afin qu'il apprenne à les aimer autant que son père les aimait, et compenser par sa présence le vide que le décès de son père a provoqué.

C'est sans doute peu de choses, j'en ai conscience... Mais j'y tiens. C'est à la Bourgogne que va mon lige, et ce depuis toujours, mais le Lyonnais-Dauphiné, j'en fais serment, se taillera dans la vie de mon fils la part du lion.

Cordialement,
Armoria de Mortain



Sur une couchette, où ? :

Douleur. Rythmée par le sang, se concentrant dans la nuque et à la base du crâne. Lutter pour reprendre pied, ne pas céder à la tentation d'oublier la douleur dans un faux sommeil. Les maux de tête étaient fréquents chez elle, depuis Fougères. Juste le temps de se réveiller, lever une main pour se masser la nuque avant d'ouvrir les yeux. Doucem... Ses mains, entravées devant elle. Ses yeux ne s'ouvraient pas.

La Vouivre ? Le temps faisait une boucle. Non, pas la Vouivre, elle l'avait tué. Alors quoi, qui ? Quand ?

Nevers. La taverne.

Bordel !

Son cri ne fut qu'un gémissement, doublement empêché de se propager.

Chevilles liées aussi.

Bordel, bordel, bordel !

Ses dagues... Avait-elle été fouillée ? Elle releva ses mains liées, à l'aveugle, cherchant le haut de son corsage, ne se concentrant que sur sa dague, à saisir à tout prix.

Snell... Oh, Seigneur...

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Lolotlse
[Aux portes de Nevers, Mardi 14 au matin]

L'évêque avait rencontré la princesse Armoria de Mortain tard dans la soirée de la veille. Là elle lui avait demandé de prier pour la Bourgogne et tout particulièrement pour le Général Snell et ses hommes. Lui ayant fait la promesse de se rendre dès le lendemain matin sur le camp pour y réconforter et bénir les soldats, Mgr Laurent de Nivellus fit préparer sa voiture et demander une escorte épiscopale.

Le petit équipage sortit tôt le matin de la ville pour se rendre à la rencontre de l'armée qui maintenait la capitale du diocèse en état de siège. Le soleil printanier qui commençait à réchauffer le jour encore jeune et embaumait le coeur de l'évêque contrastait avec la vision de ces guerriers que le prélat voyait au loin.

La voiture portant les armes du diocèse de Nevers et précédée de deux soldats de la Garde Episcopale s'arrêta à l'entrée du camp. Là l'évêque se présenta à la fenêtre du carrosse et bénit d'un signe de croix le soldat à la mine fatiguée et la tenue maculée de sang et de terre qui lui faisait face.


La paix soit sur toi, mon fils. Veux-tu bien annoncer à ton commandant la venue icelieu de Mgr Laurent de Nivellus, évêque du diocèse de Nevers.

Alors que l'homme hagard allait prévenir sa hiérarchie, l'homme d'Eglise observait le camp et ses soldats que la violence des combats semblait accabler.

Il dit pour lui en voyant ce spectacle de mort :


Que les hommes ont-ils besoin de s'entretuer ? La Bête Sans Nom aurait-elle érigé son campement tout près d'ici ?
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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Erikdejosseliniere
Quelques pas dans cette nuit sans lune ou presque, quelques pas vers ce Maleus enfin devant lui. Le Duc sait bien tout ce qui peut ce dire de cet homme, il a encore en mémoire quelques mots dans une lettre mais il est son hôte dans ce camp visiblement en passe d'être totalement démonté. La paix des braves. La promesse qu'il s'est faite de ne pas se laisser aller à ses sentiments ni ses intimes convictions. La promesse ténue à son aimée de venir sans arrogance ni haine dans le coeur ni les mots.

Quelques pas vers ces deux-là -Par Aristote, que cette nuque s'acharne à demeurer endolorie depuis le début de cette étrange journée. La douleur ne fait même qu'empirer- quelques pas vers celles qu'il désire plus que toute autre chose, un début de phrase :


Offrez-moi cette main qui m'est si chere, maaaaaaaaaaaaa....

Un souffle, un vent mauvais qui l'assaille subitement, un éclair dans cette nuque déjà si roide, le sol qui subitement se dérobe. Fitzounette juste devant, bientot atteinte, jamais atteinte, une angevine dont le visage dépeint une soudaine incompréhension, un air étrange et marqué par le déni de ce qu'elle ne veut comprendre de l'instant. On a encore le temps de voir cela avant que le regard ne se révulse tout à fait, qui tourbillonne, on se sent si vitement si faible. L'esprit a bientot cessé d'être vif mais c'est tout d'abord ce corps qui se refuse à soi. La bouche s'ouvre, suffocante. On voudrait crier quelque mot mais rien qui puisse s'exhaler.

Après, après... On ne sait pas, on ne sait plus... On n'est plus là pour en témoigner : interruption de la lumiere et du son. Un corps qui s'affale, brutalement, voila tout ce que l'on est devenu en quelques si brêves secondes :


VLAN !

Extinction des feux...
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Duc de Corbigny
Maleus
[Et un pair! Un!]

Et voila.
Ce qui risquait d'arriver arriva.
Le regard surpris du borgne devient admiratif quand le pair s'éffondre, le colosse avait vraiment des paluches de bucherons mais ça ne l'empechait pas d'etre prècis dans ses gestes.
A peine l'amour de sa suzeraine venait de toucher le sol, que le crok' gueulait les ordres..la princesse etait entre leurs griffes ce qui arracha un sourire au borgne.
Sourire qui s'effaça rapidement quand il entendit le reste des ordres.
Son regard sur la petite duduche affolée..sale boulot en perspective mais inévitable.

Un soupir s'échappe de la bouche du borgne alors qu'ignorant les demandes d'aide de la jeune fille il fit quelques pas pour récuperer de la corde.
Une fois la corde récupérée il s'avança de nouveau vers sa suzeraine.
Celle-ci en l'appercevant avec l'outillage du parfait kidnappeur se mit à hurler, se jetant sur lui et le cognant de ses petits poings.
Le visage grimaçant, Mal' se rendit compte qu'il n'avait plus beaucoups ce choix et avant meme que la petiote se rende compte la main du grognon s'abattait sur sa nuque.

"Mazette..."

Deux corps étendus et plusieurs metres de corde..plus qu'à se mettre au boulot..à contre coeur.
Les deux sont ligotés et baillonnés puis soulevant en premier Erik il se dirigea avec son fardeau vers sa monture.

"Oh bordel..pese son poid celui là.."

Une fois l'autre déposé tel un sac de farine sur la bete il fit de meme avec le poid plûme sans pour autant s'arreter de grogner.

"Boulot ingrat ouais.."

Il se saisit enfin des rennes pour guider son destrier et commence à avancer dans la direction qu'a prit Eikorc.

"Allez les gars on s'casse ! Rapidement !"


Vite foutre le camp...ça allait chauffer.
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Armoria
Dans la nuit du 13 au 14 :

Armoria de Mortain dit :
*tord ses poignets, sent du bout des doigts qu'elle est presque arrivée à la dague, touche le métal du bout d'un doigt*

Eikorc dit :
*assis au milieu de la tente, hauss un sourcil en voyant la blonde qui commence à gigoter, amenant les mains vers son corsage... Le plus discrètement possible, il se lève pour s'approcher et voir ce qu'elle fait... Grondement qui lui échappe en voyant qu'elle touche à du métal et sa main droite se referme sur les poignets liés pour les écarter de leur cible* Tss tss... Qu'est-ce qu'on cherche par ici ?


Armoria de Mortain dit :
*se raidit, se demande si c'est un sauveur ou un tortionnaire, et dans le doute, tente le tout pour le tout... A savoir pas grand-chose, si ce n'est un gémissement expressif*
MMMMM ! MMMMM !
*se dit que si c'est un tortionnaire, de toute façon...*


Eikorc dit :
*l'entend gémir et rit doucement avant de tirer ses bras vers son ventre, glissant sa main gauche, pleine de sang, insérer deux doigts dans le corsage pour attraper le bout de métal qui dépasse légèrement...* Pas la peine de gémir... J'vous veux pas de mal, mais par contre, j'vais être obligée de vous fouiller... Ces quelques bouts de métal pourraient être dangereux pour vous...


Armoria de Mortain dit :
*sait donc à quoi s'en tenir, et au moins pour le principe, se dit qu'elle va tout faire pour lui rendre la tâche ardue... Commence par gesticuler, tentant de libérer ses mains liées, espérant le frapper au jugé dès qu'elle parviendra à les remuer ensemble, et décide de ne plus lui opposer qu'un silence têtu*

Eikorc dit :
*hausse un sourcil en la voyant qui gesticule, redressant la tête au cas où, laissant ses doigts retirer lentement la dague, découvrant le motif reptilien en poussant un petit sifflement...Dague qui vient se glisser dans sa ceinture alors qu'il se recule pour rejoindre ses jambes, posant son tibia sur les jambes de la Princesse, son bras gauche se posant sur sa taille pour essayer de maitriser une quelconque ruade alors que la main droite vient se poser sur un genoux, remontant lentement le long de la jambe, glissant sous les jupons en tapotant pour découvrir si des armes y sont glissées*


Armoria de Mortain dit :
*a senti la dague glisser hors de son étui, sent les palpations le long de sa cuisse, et frôle le désespoir, sachant qu'il va découvrir les autres, tente tant bien que mal de se débattre malgré tout*

Eikorc dit :
*grogne en la sentant qui cherche à se débattre, retirant sa main pour s'appuyer un peu plus lourdement sur elle... Et sa main replonger sur sa cuisse, découvrant une autre dague qui le fait pousser un soupir... Les doigts palpent pour trouver comment la retirer et finisse par libérer l'arme de son étui, la laissant tomber sur la couche avant de glisser sa main sur l'autre cuisse... Recommençant le même manège.. Long soupire qui lui échappe avant de jeter les lames à terre pour le moment... * Un gémissement pour oui, deux pour non... Je voudrais éviter de vous mettre nue alors avez vous encore d'autres armes ?


Armoria de Mortain dit :
*réfléchit... rapidement... Le plus honteux est-il de se retrouver nue ou de collaborer ? Réponse vite trouvée : elle reste silencieuse, farouchement. Elle est déjà nue, sans ses dagues*

Eikorc dit :
*La regarde, fixant le foulard qui recouvre son visage en se demandant ce qu'elle peut bien penser... Pas de réponse... Nouveau soupire...* Vous l'aurez voulue. *Et sa de remonter le long de sa taille, tatonnant et palpant les chairs à travers le tissus, glissant sur ses hanches et remontant jusqu'à sa poitrine...* Semblerait qu'il n'y en ai pas d'autres... 'Serait mieux pour vous d'collaborer avec moi Princesse... Vous avez de la chance que je tienne à ma réputation, sinon vous seriez déjà nue et dehors... *la libère de son poids et pousse les lames de son pieds, le faisant glisser jusqu'au centre de la tente où il retourne se poser lourdement*


Armoria de Mortain dit :
*à défaut de pouvoir l'invectiver, décide d'utiliser la seule arme qui lui reste avec le silence : le mépris. Tourne ostensiblement la tête dans la direction opposée à son ravisseur*

Eikorc dit :
*se marre en la voyant faire et attrape les dagues, les regardant l'une après l'autre, glissant les deux encore chaudes de la chaeur des cuisse de la Princesse dans ses bottes et se permettant d'observer l'autre, haussant lentement un sourcil* Joli dague que vous avez là... Permettez que je la garde ? *pourquoi continuer à lui poser des questions alosr qu'elle est bâillonée et butée ? Pour l'effrayer peut-être...*


Armoria de Mortain dit :
*se raidit à l'instant même où elle manque de retourner vivement la tête, parvient à se contenir. Non, rien à faire, elle ne lui concèdera aucune des faibles victoires qu'elle peut grapiller*

Eikorc dit :
*sourire amusé qui s'étire au coin de ses lèvres alors qu'elle reste la tête droite et tournée à l'opposé de lui... Qu'elle cherche à se rebeller comme elle peut...* Si vous ne voulez pas parlez... On va donc attendre sagement l'heure de partir... Vous êtes notre ticket de sortie... J'espère que le Général ne sortira pas les armes trop vite en voyant mes hommes arriver derrière nous...


Armoria de Mortain dit :
*crierait si elle le pouvait qu'elle supplierait Snell de lancer ses hommes*
*trouve une autre idée pour le faire enrager*
*se met à chantonner, la voix amoindrie par le baillon*

Eikorc dit :
*plisse le nez en l'entendant qui se met à chantonner... Les paupières se ferment lourdement et il se félicite d'avoir pensé à la baillonner... Il se tait, jouant de la lame dans les airs, attendant qu'elle se lasse, où croit qu'il soit parti...*


Armoria de Mortain dit :
*l'oreille tendue au maximum, continue son manège, et commence à se demander où elle est, si quelqu'un va entendre ce chantonnement*

Eikorc dit :
*sait que personne ne viendra... Et pourtant, commence à s'agacer de l'entendre chantonner sans s'arrêter... Le regard se durci alors que ses doigts tapotent sur la garde de la dague, il fixe la silhouette encore avachi sur la paillasse, serrant les dents pour ne rien dire et simplement attendre... Encore juste un peu...*


Armoria de Mortain dit :
*hésite entre chantonner plus fort pour tenter de se faire entendre, et ménager sa voix pour le faire le plus longtemps possible... Décide de la ménager, au moins pour le moment, et le son se fait monocorde, sur trois notes agaçantes, lancinant*

Eikorc dit :
*fini par pousser un grognement et se lever... La dague passe d'une main à l'autre, la droite désormais libre venant s'emparer du menton de la Princesse pour la plaquer violemment contre la couchette...* Princesse... Veuillez cesser de chantonner... Ou je vais être obliger de vous assommer, encore...


Armoria de Mortain dit :
*la tient, sa revanche... Petite, trois fois rien, mais n'a plus que cela... Chantonne plus fort, tente de faire passer qu'elle le nargue*

Eikorc dit :
*lève les yeux au ciel...* Vous l'aurez voulu...* et sa main gauche d'abaisser le manche de la dague violemment sur le front de la vanillée*


Armoria de Mortain dit :
*noir*

(Edit pour pitites fautes dans le pseudo)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Fitzounette
Elle scrutait l'unique orbite, qui semblait habitée par une lueur espiègle... Front qui se plisse... Incertaine...

Maleus ?

Il se déplace, revient avec une corde... Voix éraillée...

MALEUUUSSS ! Que faites-vous ??? Maleus, c'est un ordre !

Il commence à contraindre son unique, son Erik... Son tout... Elle se met à hurler :

MALEUUUSSS ? POURQUOI ? POURQUOI VOUS ME FAITES CA ???

Les larmes coulant abondement, elle se jette sur lui, comme un seul homme. Il doit souffrir comme il lui fait du mal...
Elle frappe, tambourine, de ses petits poings pourtant nourris à la barbaque Angevine.
Mais rien n’y fait, elle aurait pu tout autant frapper un sac de sable.

Eclair fulgurant. Pas le temps de comprendre… Noir…

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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Raoulleglabre
[Rode Mouvie]

La veille mon Glaber avait ramassé son bric à brac et chargé Grand Ch'val. Il savait pas si la route s'rait longue, mais vaut mieux prévoir. Où qu'on allait ?

Nevers, Nevers, Nevers... maïnde... comme dirait l'anglois.

La fleur du Lys empaquetée, Raoul avait découvert qu'on comptait deux invités de plus. Un duc et sa belette qu'il semblait. Un strike, on appelle ça à London. Il était loin le temps où mon Raoul espalait du comtois pontissalien. Lui restait que l'absinthe, une cicatrice et de nouveaux compagnons aristophages. En espérant qu'ils en fassent pas du boudin de leurs captifs. Quoi que, du boudin bleu, ça doit être négociable au prix fort, ça.

Raoul avala sa gamelle de gruau dans son coin. Des sucres lents, c'est toujours bon quand on est dénué de potions flamandes "alinsudmonplingré" et qu'on compte rouler sa bosse sur des lieues de chemins creux. Les autres, il les connaissaient pas en fait. Des gars de l'ouest qu'on lui avait dit. Deux capitaines, une armée, qu'on lui avait dit. Et v'la t'y pas qu'on faisait escort d'girl...

Engagez-vous qu'il disait, vous verrez du pays. C'était sûr, ça. Mais ça sentait le cul d'basse fosse à plein nez si les bourguignons leur mettaient la main dessus. Voir plus si affinité. C'est pas qu'mon Raoul était délicat du pif, c'est juste que, contrairement au apparence, c'était un homme très... très prudent. Y'a que comme ça qu'on s'assure de pas crapahuter trop vite causer à Aristote sur son petit nuage.

Dans son coin, donc, Glaber observait les autres. D'un œil, comme tout l'monde dans l'coin semblait-il. La bouillie de seigle enlevée, il essuya la gamelle de bois d'un revers de la langue. C'est pas bien élevé, mais c'est efficace. L'autre œil, quoi qu'on en pense, restait accroché à son assurance vie. La princesse de France, celle-là, elle pouvait bien roucouler tout ce qu'elle voudrait et battre des ailes, Mon Raoul, depuis un passage dans le bordelais, était d'venu un champion du tir à la palombe. Il réajusta ses espalières.


Bon, ben j'm'en va m'astiquer la couleuvrine, moi. Ça m'occupera.
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Erikdejosseliniere
[D'un sac à Patates -douces-. Intermede.]

Pendant ce temps là, un Pair - Et manque- :

Han !

(Onomatopée relative à l'effort surhumain produit par un nabot angevin -j'ai droit, d'abord... Le duc le voyait encore tout petit avant qu'il ne descende de canasson, Na !- effort induit par la musculature bas-ventrale et forcément tres pesante toute pleine de tablette de réglisse, restons historiquement raccords, de notre Pair-du la boule)

Plaaaafff...

(Celle-là, votre narrateur le reconnait humblement et à son corps défendant, elle n'a rien de classieux. Mais imaginez un seul instant le bruit que vous feriez si l'on vous balançait comme un vulgaire sac de la racine sus-mentionnée sur un porte-faix, vous !)

RrrrrRRRrrrrrRRRrrrrrrRRRRRrrrrrrrRRRrrRrRrrrRRRR

(Beh oui, quoi... On l'assomme, c'est pas pour autant qu'il lui est interdit de dormir un peu, le Duc!)
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Duc de Corbigny
Armoria
Dans la nuit du 14 au 15 : (*)

Elle sentit le tissu glisser sur sa peau, s'apprêta à être aveuglée par la lumière du jour, et plissa les yeux par anticipation. Ses paupières battirent quand ce qui l'aveuglait fut retiré, mais d'éblouissement, point. Il faisait nuit. Vu ce qu'avait dit le mercenaire, elle savait que Snell était là. A portée de voix. A portée de regard ? Elle l'espérait.

Le froid d'une lame pesait contre sa gorge, peut-être même sa propre dague. Elle avait eu le temps de la sentir quand la monture sur laquelle on l'avait flanquée comme un ballot s'était mise en marche. Si elle s'imaginait à la place du ravisseur... Voilà comment il fallait réfléchir. Que ferait-elle à sa place ? Avancer en menaçant l'otage de sa lame pour réclamer le passage... Donc, elle devait être vers l'avant, avec lui.

Les yeux libérés, mais pas la bouche. Le regard. Le regarder, lui faire comprendre. Le Duché, le devoir. Son regard se faisait grave, surtout pas suppliant. Snell était un homme de devoir, et il savait ce qu'il en était pour elle aussi. Ils en avaient parlé si souvent !

Elle savait qu'il allait d'abord voir la trace de coup sur son front. Elle devait capter son regard pour la lui faire oublier.

Snell... Oh, Snell... Guillaume. Ne pense pas à Anaëlle.

Elle leva lentement les mains, toujours liées entre elles, vers son corsage. Pouce après pouce. Peu de temps, une seule occasion. Ne pas se faire attraper. Que le colosse ne pense pas à une tentative d'écarter la lame : elle s'écraserait aussitôt dans sa gorge, elle le devinait. Un bras lui barrait le passage. Elle renonça à son intention d'arracher son petit canard de diamant et de le lancer vers Snell.

Restait juste le regard. Dernière arme, seul moyen de conviction. Saurait-il y lire ce qu'elle voulait lui dire ?

Après la gravité, une caresse. Le regard se fit amoureux, pour graver les traits de son borgne dans son esprit. S'en repaître aussi longtemps qu'elle le pourrait.

Elle se redressa. Fière. Droite. D'airain, comme on la décrivait souvent.


(* Ne sachant pas où nous serons demain, et vu qu'il se fait tard, je poste maintenant. A noter que le post de face à face sera fait plus tard dans la nuit par LJD Eikroc, lequel est semble avoir moins besoin de sommeil que moi XD)
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Eikorc
[Ou quand le bal se termine…]

Le coup porté à la tête de la Princesse est assez fort pour la laisser inconsciente un bon moment… Colosse qui continue de jouer avec la dague, rangeant les deux autres dans sa besace… Attendre… Toujours le plus long ça, l’attente… Il ne relâche pas son attention, écoutant, fixant, sans sourciller le moindre moment.

Le bordel se fait hors de la tente, la montagne de muscle fronce les sourcils avant de s’arracher de son poste d’observation… Le colosse attrape la Princesse encore inanimée, sortant sans un mot pour l’instant… Le regard traverse le campement vidé, les sourcils se haussant devant un Fab’ en sang… Grognement sourd qui lui échappe alors qu’il rejoint un cheval, repoussant la blonde sur la croupe avant de se retourner vers ‘sa’ troupe.

« Qu’est-ce qui lui est arrivé à l’Andalou ? Pouvez pas s’soigner avant de s’faire amocher encore plus ?
Bon… Faut qu’on s’bouge, foutez le dans une carriole et on dégage… Fissa. »


Grognement sourd s’échappant de sa gorge alors qu’il se retourne vers la monture qu’il s’est approprié… Il déteste donner des ordres… Ils le savent et ils doivent surement en comprendre que la situation est grave… Le diable se glisse dans le dos de la blonde, la calant devant lui, glissant son gras gauche en travers de son torse pour la plaquer contre lui, la lame du poignard reptilien plaquée contre la gorge fine de son otage…

Coup d’œil vers Maleus qui charge l’homme assommé et… Fitz ? Sourcil qui se hausse alors qu’il le regarde d’un air interrogateur… C’est vraiment l’bordel cette histoire… Grommellement du colosse qui donne un coup de talon pour faire s’élancer l’animal… L’heure est venue de ‘négocier’ la sortie…

Le colosse rejoint rapidement le campement de l’armée Bourguignonne, hélant un garde avec hargne pour qu’il appelle son capitaine… Le bras se refermant un peu plus sur le corps frêle de son otage… Quelques secondes passent… Et voilà le borgne qui arrive.


« Messire Snell, le bonsoir…
Il est venu le temps pour nous de prendre la route, je vous prierais de nous laisser passer, moi et mes hommes. Je sais les ordres que vous avez reçu, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai…
,secoue légèrement Armoria,ceci… »

Le regard se fait plus dur alors qu’il fixe le visage couturé de cicatrice de son vis-à-vis… Duel du regard entre deux hommes d’armes… L’un obligé de suivre les ordres de son Duc, l’autre voulant sauver les hommes qui sont sous ses ordres… Quelques secondes défilent avant qu’il ne reprenne…

« Ce n’est pas n’importe qui… Avant de me dire que la personne que j’ai entre les mains n’a pas d’importance, veuillez bien la regarder, main droite qui lâche les rennes de sa monture pour venir arracher le foulard qui recouvre le visage de la blonde,… Voici Armoria de Mortain, je pense que vous la connaissez tous… »

Laisser filer quelques secondes pour ménager son effet… Et regarder sans ciller le visage du borgne pour un voir une quelconque réaction… La soule est dans son camp… Il bouge le petit doigt, elle meurt... Lame qui se plaque même un petit peu plus contre la gorge de la Princesse, pour bien prouver qu’il ne plaisante pas…
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Snell

J'ai deux personnes à qui répondre ici. L'évêque qui visite Snell au matin et Eikorc qui fait sa sortie au soir. Je vais répondre à Eikorc en premier, car je crois qu'il peut encore poster à cette heure.

Désolé pour la confusion.


[Campement militaire à l'extérieur de Nevers - la nuit du 14 au 15]

Snell avait été plus que surpris par l'arrivée du groupe de mercenaires. Avaient-ils choisi de se battre? Sûrement savaient-ils qu'ils n'avaient aucune chance contre l'armée plus nombreuse, mieux armée et entrainée!

Le général borgne sortit de sa tente en mettant son casque, prêt au combat. Quelques signes, sans parler, et ses hommes surent qu'ils devaient se préparer et attendre ses ordres. Deux d'entre eux partirent faire signe aux éclaireurs de se tenir prêts à revenir.

Lorsqu'il aperçut la figure encapuchonnée, Snell figea. Il la reconnue instantanément. Il connaissait cette peau laiteuse, ces courbes, ce décolleté que trop bien. Même s'il était trop loin pour la sentir, la mémoire de la vanille trompa son nez. Son oeil remonta pour croiser le regard du ravisseur et il ne bougea plus d'un millimètre alors qu'Eikorc parla. Le Borgne ne réagit même pas lorsque le colosse retira le capuchon pour présenter son otage.

Snell savait ce qu'il y trouverait, mais il ne pouvait pas se refuser de la regarder. Son regard baissa sur la tête blonde et il frémit de rage en voyant la bosse sur le front. Oh les images de violence qui envahirent son esprit à ce moment! Il regarda ensuite ses yeux d'émeraude, sachant ce qu'il y trouverait. Courage, force, dignité, devoir. Devoir. Toujours le devoir. Elle était prête à mourir si Snell donnait l'ordre d'attaquer.

Le choix entre coeur et devoir. Encore une fois! Encore une foutue fois!

Snell regarda Eikorc de nouveau.


Ne faites pas cela, messire Eikorc. Ne vous cachez pas derrière une femme comme un poltron. Je vous offre le passage en guerrier. Lâchez-la et affrontez-moi en duel.

La main de Snell se crispa à l'endroit où elle reposait sur la garde de son épée, mais ne bougea pas.

Si vous remportez l'affrontement, vous et vos hommes pouvez passer. Si je suis vainqueur, vos hommes peuvent également passer. Sauf Maleus. Il a trahi ma confiance et doit également me le payer en sang.

Snell lança un regard dur à l'autre borgne. Il ne pouvait croire qu'il avait une main dans cette affaire après tout le temps qu'il avait voyagé avec Armoria et lui.

Le général regarda de nouveau Eikorc.


Dans les deux cas, la princesse reste ici. Qu'en dites-vous? Êtes-vous un homme ou une fillette?
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Eikorc
[En espérant que ça ne se termine pas sur une fausse note…]

La réponse ne se fit pas attendre de la part du borgne… Le colosse l’écoute, s’amusant peu à peu de son propos… Et le sourire s’étire sur ses lèvres, laissant lire au Général la folie qui l’habite, sans gêne, aucune… Malheureusement, ce n’est pas l’heure des négociations, tout ceci est fini et la montagne de muscle hoche lentement la tête…

« Non point Messire Snell… Je suis loin d’être une fillette et de nombreux combats peuvent le prouver… Je me ferais un plaisir de combattre contre vous, je vous sais homme de courage… Mais je ne puis accéder à votre requête, pas tant que mes hommes ne seront pas à l’abri…
La princesse n’est qu’un laisser passer… Je ne compte pas lui faire de mal… Mais je vous invite à me rejoindre, le plus vite possible… Pour que nous puissions faire ce duel… »


El Diablo soutient le regard unilatéral du borgne déterminer, le fixant intensément avant de lui adresse un léger sourire… Lentement il fait reculer sa monture d’un léger mouvement de genoux… Inspirant profondément pour parler légèrement plus fort…

« Le Général de Bourgogne me provoque en duel… Que tous sache que je ne refuse pas, mais que je diffère l’heure du dit duel ! , sourire envoyé au borgne alors que le colosse laisse s’infiltrer lentement la lame dans la peau pâle de la blonde, l’azur métallique pétillant légèrement, Je ne plaisante pas Messire… Laissez passer mes hommes, tous.
Ils passeront où elle mourra…
Tenez vous tellement à ce duel pour risquer la vie de la Princesse ? »


Le regard se fait plus dur alors qu’une légère grimace vient glisser sur le coin de ses lèvres… Les muscles se contractent alors qu’il patiente encore un peu, inspirant profondément pour calmer l’envie de foncer dans cette armée dont les soldats sont plus nombreux qu’eux… Il n’a qu’un mouvement à faire, qu’un ordre à donné pour que tout dégénère… Mais autant lui-même ne se considère plus que comme un carcasse vide, sans âme, sa vie… Autant les hommes et les femmes qui le suivent, eux, ont encore quelque chose à perdre, même s’il sait qu’ils le suivraient au plus loin de sa folie…

« Une dernière fois Messire Borgne… Nous passerons, où elle mourra… »

Main droite posant le foulard sur la cuisse avant que deux doigts se tendent sur le côté pour faire signe à ses hommes de passer dans son dos pendant que lui tiens tête au Général… Yeux dans les yeux… Lui souriant doucement, sans provocation, juste pour lui montrer que la discussion était close et que c’était à lui de décider s’il tenait à la vie de la plus importante femme du Royaume de France…
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Snell
Il n'y avait jamais vraiment eu de choix pour Snell.

Le Borgne ne bougea pas en regardant les mercenaires passer, impuissant. Le regard de Snell chercha celui d'Armoria. Non, le regard de Guillaume chercha celui d'Anaëlle. Dans ce bref échange de regard, l'azur témoigna son amour éternel et son regret de ne pouvoir rien pour elle.


Je vous retrouverai, Eikorc. Et vous aussi, Maleus. Je vous tuerai tous les deux. Je le jure!
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Snell
[Aux portes de Nevers, Mardi 14 au matin]

Un évêque! Divine providence! Exactement ce dont il avait besoin!

Portant toujours de sang des victimes du massacre pascal sur ses vêtements, l'infâme Borgne, plus infâme que jamais dorénavant, se hâta de sortir de sa tente pour aller au-devant de l'ecclésiastique.

Rendu devant Lolotse, qu'il avait déjà rencontré une fois à Tonnerre, Snell le salua respectueusement.


Mes salutations, Monseigneur. Vous arrivez à point. Mes hommes, et femmes, ainsi que moi-même aimerions nous confesser.
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