Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Auberge "Au Bon Coin"

Floche
Ce matin après une rapide toilette, Floche remet son uniforme d'Hospitalière et se dirige à travers les rues de Nancy vers l'auberge du bon Coin. Elle se réjouit de faire une petite surprise à Della en lui amenant une bouteille de sa meilleure mirabelle qu'elle à pris dans la cave du Relais Toulois à son intention.

En arrivant devant l'auberge, elle apperçoit le chien qui se précipite à sa rencontre pour recevoir ses papouilles....


Bonjour le chien, comment vas-tu ? Floche sort de sa poche un petit bout d'os à moelle qu'elle a gardé pour lui ce matin en mageant son morceau de viande. Régales toi mon beau.

Elle se relèbe quand elle entend des rires et des cris de l'autre côté de l'auberge, où elle trouve Della en train d'aider un jeune homme qui semble avoir du mal à descendre d'un arbre......

Floche regarde la scène avec plaisir et amusement.... Une scène de bonheur et de paix ....


Bonjour Della . Bonjour jeune homme ! Avez-vous besoin d'aide ?
_________________
Della
Bonjour Della . Bonjour jeune homme ! Avez-vous besoin d'aide ?

Cette voix, je la connaissais ! Oui ! Flo !!!!
Je lâchai Jullius qui échappait ainsi à la séance de torture maison, à savoir les chatouilles !

Je venais de réussir à le faire descendre de sa branche et je l'avais ramené au sol sans autre bobo.
Une fois sur le plancher des vaches, il m'avait interrogée sur la raison pour laquelle j'avais voulu rentrer par ma fenêtre, en grimpant à l'échelle.
Je n'avais pas envie de lui dévoiler ce qui rongeait doucement mon âme et mon coeur aussi lui avais-je répondu qu'il était trop curieux !
Sous sa menace de tout raconter sur la place de la ville, je m'étais jetée sur lui en le chatouillant !
Tout cela finissait dans un grand éclat de rire lorsque Flo arriva !

Je me relevai et secouai un peu mes vêtements avant de venir l'embrasser chaleureusement.

Bonjour Flo ! Tu es de retour ? C'est magnifique !
Tu restes quelques jours ? Ta chambre est libre et toute propre...

J'entraînai Flo à l'intérieur, par la porte, cette fois, et observai le chien du coin de l'oeil. En voilà un qui s'était fait une copine ! Puis, zieutant la bouteille que Flo tenait toujours...
Dis-moi...c'est pas ta mirabelle, ça ?
_________________
Floche
Oui Della c'est de la mirabelle, rien que pour toi !

Quel plaisir de repasser ce seuil de nouveau... Floche se retrouve avec bonheur dans la maison accueillante de son amie.

Je suis arrivée avec l'Ost ... et ne sais pas le moins du monde combien de temps je vais devoir rester... et j'acceptes ton invitation pour la chambre.

Floche se réjouissait de pouvoir passer ses nuit dans l'atmosphère confortable de la jolie chambre que Della lui avait allouée la dernière fois qu'elle était venue à Nancy. Elle se réjouissait aussi de passer un bon moment à papoter avec Della;
_________________
Della
[Retour d'un retour déprimant et éclairant.]

Avec délicatesse, je ramenai Llyse à l'Auberge.
J'appelai Jullius qui m'aida en ouvrant les portes et en débarrassant le lit de sa lourde couverture pour que je puisse y déposer une Llyse inconsciente.

J'envoyai Jullius chercher de l'eau, des linges et un flacon d'alcool blanc.

Pendant ce temps-là, j'installai la jeune femme au mieux, lui ôtant les vêtements qui l'empêchaient de respirer librement, la déchaussant et la calant entre les coussins du lit.

Je ne pus m'empêcher d'admirer les traits du visage émacié par la faim, le voyage et la fièvre qui s'emparait du corps étendu.
Délicatement, sans la faire frissonner, je remis quelques mèches de cheveux en place. Il me semblait important que Llyse soit belle, que sa remise sur pied passait aussi par là.

L'eau que mon petit gars apporta était fraîche et je l'en félicitai, cela aiderait à combattre la fièvre de fatigue.
Je chargeai l'enfant de placer un linge sur le front pâle et surtout de le changer régulièrement pour qu'il reste frais.

Moi, je descendis rapidement à la cuisine où je choisis quelques simples pour la préparation d'un médicament.

Alors que mes mains s'affairaient tantôt sur le pilon, tantôt sur les feuilles, je me remis à penser et penser encore.
Je revivais sans cesse la scène de l'église, je revoyais Ptro, acharnée à vouloir croire qu'Astu était vivant et ne pas me voir.
Pour moi, c'était évident, elle me tenait responsable de ce qui était arrivé et m'avait rayé de sa vie, de son univers.
Peut-être cela n'était pas réellement exact mais c'est ainsi que je l'interprétai. Peut-être, voulant, moi-même, me punir de ce que je considérais comme ma seule responsabilité.
On avait beau me dire que ce n'était pas ma faute, j'en restais convaincue. Lorsque je repassais la scène dans ma tête, je ne voyais que cette blonde idiote apporter de l'eau ! Tout était parti de là et tout finirait là !

Au bout d'un petit quart d'heure, je revins aux côtés de Llyse.
Jullius s'écarta en m'assurant qu'il avait tout bien fait comme je le lui avais demandé.
En effet, le visage était moins chaud.

Je diluai un peu de remède dans quelques gouttes d'alcool blanc et le versai lentement aux commissures des lèvres de Llyse qui, involontairement, absorba ce qui je l'espérais, allait la remettre d'aplomb même si une bonne convalescence serait nécessaire.

_________________
--Jullius


Pendant qu'il veillait Llyse, à la demande de Della, Jullius pensait.

Depuis l'arrivée de Della, à l'Auberge, celle-ci avait connu bien des mouvements.
Alors que jusque là, il restait le plus souvent seul avec sa mère, maintenant, il courait dans les ruelles, grimpait aux arbres etavait même appris à attraper des oiseaux en leur lançant des cailloux grâce à la Mouche. Ca, c'était leur secret parce sa mère aurait hurler après lui si elle avait appris ça. Encore que, depuis quelques semaines, sa mère était malade. Une vilaine toux s'était emparée d'elle et elle semblait avoir de plus en plus de mal à trouver l'air nécessaire à la vie. Pourtant, Della s'en occupait. Aussi bien que de Llyse. Cependant, malgré les décoctions et cataplasmes appliqués sur la frêle poitrine, l'enfant voyait sa mère décliner au fil des jours. Son petit coeur de gosse ne s'y trompait pas. Un jour, il n'aurait plus de père et plus de mère.
Son père n'était pas revenu vivant d'une chasse aux sangliers. Un vieux mâle solitaire avait chargé le chasseur et l'avait encorné, lui ouvrant le ventre jusqu'à en faire sortir les boyaux.
Depuis ce jour, on appelait sa mère, la Veuve et non plus par son nom.

La porte s'ouvrit et Della apparut, lui adressa un petit sourire rempli de ce sentiment qu'il appréciait tant, la tendresse.
D'un coup, sans trop savoir pourquoi, il lui lança :

Dis, quand maman sera morte, tu me garderas près de toi ?
Della
Dis, quand maman sera morte, tu me garderas près de toi ?

La voix de Jullius n'était pas hésitante et cela me surprit. Ce petit gars avait la tête sur les épaules.
Je m'approchai de lui et le serrai fort contre moi, lui caressant la tête.

Oui, promis.
Je n'avais besoin de rien lui dire d'autre...

Nous sommes restés là un moment, serrés l'un contre l'autre. Lui, apaisé et moi, prenant conscience de cet enfant que je venais de prendre sous mon aile de canard boiteux. Notre étreinte s'acheva dans un petit soupir et un bisou sur son front.


Tu as bien veillé, Llyse. Merci.
Viens, j'ai un panier à préparer, tu vas m'aider.
Llyse va dormir encore un moment.

Avant de la quitter, je m'assurai que la fièvre l'avait définitivement quittée puis je sortis, entraînant Jullius à ma suite.

C'est que la veille, j'avais reçu un pigeon. Pas n'importe lequel ! Un pigeon venant en droite ligne d'un soldat.
Soldat qui ma foi, ne me laissait pas de glace même si j'étais loin de ce que l'on pourrait appeler une romance ou pire...être amoureuse !
Le Ciel me garde bien de tomber dans ce piège, pensais-je en sortant un panier de l'armoire.
Et pourtant, j'étais bel et bien en train de préparer un panier de victuailles que j'irai porter à mon "beau soldat".

Jullius m'interrogea sur la raison de ce panier et de ce "sourire radieux" me dit-il.

Je lui expliquai qu'un ami allait venir, qu'il était de l'armée et qu'un peu de réconfort lui plairait.
Le sourire que m'adressa Jullius me fit lui tirer la langue et nous partîmes tous deux d'un grand éclat de rire.
Cela faisait du bien de rire après les chagrins.

Pain, viande, beurre frais, miel et fruits trouvèrent place dans le fond du panier.
Une bouteille de vin doux vint compléter le tout.

Tout à l'heure, lorsque le campement serait dressé, j'irai rendre ma petite visite...

_________________
pnj
La fièvre donnait des hallucinations même en rêve. Encore qu'Llyse aurait préféré qu'il s'agissait de rêve...
Elle eut un sommeil très agité. Elle se tournait à plusieurs reprises, comme si elle voulait se mettre entre le fer et son parrain pour que celui-ci ne fût pas autant blessé, estropié. Les autres bribes de turbulences oniriques la faisaient chevaucher à travers des espaces à perte de vue, sans jamais réussir à arriver à Nancy. Avec l'angoisse de ne pas réussir à amener Astutus auprès d'une personne capable de le soigner. Elle s'en voulait de l'avoir emmener à Vaudemont. De l'avoir imposer un voyage si long sans parvenir à trouver des soins adéquats. Un voyage si long l'ayant séparé de Ptronille sans donner de nouvelles. Mais comment pouvait-elle faire autrement ?

Les soins délicats que Della lui apportait lui faisait énormément de bien. Elle se sentait reprendre un peu de vigueur durant son sommeil. Cette nuit-là, Llyse dormit d'un sommeil réparateur. Il lui fallait prendre des forces pour continuer ses recherches d'un soigneur pour guérir son parrain...
....marie....
Marie frappa à la porte
Della?tu est là ?Je viens voir Llyse ,avoir de ses nouvelles et voir si je peu t'aider a quoi que ce soit pour elle...
Elle attendait une réponse rongée entre l'envie d'entrée et la réserve de revoir Llyse dans un triste état
Della
Nous étions assis à la cuisine, Jullius et moi, en train de finir notre repas lorsque l'on frappa à la porte. Jullius voulu se lever mais à la vue de l'énorme moustache de confiture qu'il arborait, je lui fis signe de rester et allai moi-même ouvrir la porte.

Je viens voir Llyse ,avoir de ses nouvelles et voir si je peu t'aider a quoi que ce soit pour elle...
Je trouvai une Marie bien nerveuse, derrière la porte.

Viens, entre...Je la laissai entrer et la guidai à la cuisine où Jullius vint lui faire un énorme bisou confituré de cerise.
Llyse va mieux, elle se repose, là-haut mais je pense que tu pourrais lui rendre visite, maintenant. Elle était fiévreuse mais ça va mieux.
J'indiquai la table à Marie. As-tu mangé, toi ? Je savais que Marie n'était pas au mieux non plus mais ce dont elle souffrait, je ne possédais malheureusement pas de remède contre.
_________________
Ptronille25
Après un détour par le charpentier à qui elle avait donné carte blanche pour le cercueil (Astus ne râlerait pas sur la dépense puisque c'était pour affirmer son statut social), elle pris le chemin de l'auberge comme elle se l'était promis. Le soleil était superbe, et il faisait un temps à emmener son époux se promener jusqu'à son moulin pour manger au bord de l'eau. Trouvant l'idée bonne, elle acheta du pain et quelques cochonailles pour le midi.
Arrivée à l'auberge, elle se souvint brusquement de l'objet de sa visite. Les larmes commençaient à ramollir la miche quand le petit Julius apparut.


'jour M'dame. Faut pas pleurer M'dame. L'autre dame va bien, elle est pas mourute, juste un peu beaucoup très fatiguée, c'est Dame Della qui l'a dit.

Souriant au gamin à travers ses larmes, Pétronille renifla un grand coup et entra dans la salle. Elle entendait des voix de femmes mais la pièce était déserte et elle se méfiait de plus en plus de son ouïe qui, elle s'en rendait bien compte, faisait du grand n'importe quoi ces derniers jours.

Merci petit, me voici rassurée. Soit gentil, apporte moi d'abord 5 ou 6 parchemins puis va prévenir Della que Dame Pétronille est là et voudrait lui parler quand les soins à la dame fatiguée lui laisseront quelques instants.

Elle s'installa à une table et sortit son écritoire où il lui restait encore quelques feuillets pour commençer à rédiger les douloureux messages qu'elle se devait d'envoyer, comme son époux l'avait prescrit dans ses dernières volontés.
Femme ! Je veux que tu t'applique et fasse de belles lettres pour annoncer le décès de Maître Astustus. Et tache de ne point les salir avec tes sottes larmes, cela ne ferait point digne et solennel comme il se doit.
Oui, mon ami, n'aies crainte. Je ferai tout comme il faut.

Obéissante, elle se mit à l'ouvrage en attendant Della.
_________________
Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Della
Y a dame Ptro qui demande des parchemins.

Je regardai Jullius avec un regard plein d'interrogation.
Comment ça, dame Ptro ? Lui demandai-je.
Jullius m'expliqua que Ptro était dans la grande salle et qu'elle rédigeait des écritures, qu'elle demandait des parchemins.
Je fronçai les sourcils et abandonnant Marie devant une miche de pain et un bol de lait, je me rendis à grands pas dans la grande salle pour y trouver une Ptro, penchée sur un écritoire.

Je pris quelques morceaux de vélins et des parchemins, dans une armoire du mur et je vins m'asseoir face à Ptro.
Je ne savais quoi dire.
Il faut dire que je pensais qu'elle m'en voulait pour la mort d'Astutus, qu'elle me tenait pour responsable de ça. Son attitude, devant l'église, m'avait fait comprendre ça. Elle m'avait ignorée, pas vue, pas entendue, j'étais comme inexistante, rayée de son monde.

Et je la trouvais là, chez moi, à écrire...J'étais perturbée et pas qu'un peu.

Je baissai un peu la tête pour tenter d'accrocher son regard perdu sur des lignes.

Ptro ? Ptro, tout va bien ? Je glissai les parchemins à son côté. Je ne sais pas si tu en auras suffisamment. Tu fais quoi, Ptro ?
_________________
....marie....
Marie mangeais non par envie mais parce que Della le lui avait dit ...Mais au bout de quelques bouchées son estomac ne puis poursuive le repas...
Elle avais entendue Ptronille arrivée à côté mais n'osai s'aventurée à aller la voir . Pour lui dire quoi? Astutus ne lui avait jamais inspiré la moindre sympathie et mentire a Ptro;il n'en était pas question.[/i]
Della je monte voir LLyse
Arrivée au pied de la couche de la malade Marie lui caressa doucement le visage ,pas de trace de fiére du moins a ce moment.
Llyse ma douce comme j'ai eu peur pour toi...
Un léger mouvementdes paupiéres semblai indiquer que Llyse était conscient mais si faible...
Einskaldir
"Dieux d'Asgard, quel dédale! Moi qui pensais retrouver mes repères dans la sainte Nancy, me voilà bien pris... Les choses ont bien changés, on dirait...

Ah! L'auberge du bon coin...Une place circulaire, m'a-t-elle dit...Courage, Nancy n'est point si grande, je finirais bien par trouver."

Je fis quelque pas avant de penser ironiquement:

-Du moins, je l'espère...

Les pavés défilaient sous mes pas, usant un peu plus le cuir de mes bottes à chaque fois. Mes yeux, droit et fixes devant moi, ne devait guère inspirer la sympathie de ceux qui me croisaient alors. Ils prennent souvent cette froideur propre à ceux qui errent, en quête d'un lieu ou de quelqu'un. Malheur pour eux! Je cherchais les deux..

Les façades, elles, défilaient sous mes yeux. Les colombages s'entrecroisaient allègrement, les encorbellements projetaient leur ombre jusqu'au milieu de la rue, là où s'amassaient les ordures et vidanges de flacons d'aisances des nancéens.

La raison pour laquelle je longeai les murs, d'ailleurs...

Je débouchai finalement sur une place spacieuse, claire, où les pavés était visiblement entretenus fréquemment. Nombre de gens y déambulaient librement, que ce soir seul ou en petits groupes, quelques marchands ambulants criant à qui voulait l'entendre leurs offres sur des marchandises parfois douteuses.

Le poisson venait de Luxeuil, mais je doutais que la pêche datait de la veille...

Je reconnus l'auberge.

M'avançant d'un pas décidé, et écartant si besoin les badauds qui obstruaient le passage, j'eus tôt fait d'atteindre l'huis de bois, lourde porte au heurtoir de fer.

Je pénétrai dans l'ambiance tamisée de la taverne. La seule lumière était celle du feu, et on pouvait comprendre, au vu du temps de ce jour de Bel Tine, que seul quelques âmes errantes trouvent plaisir à vivre dans cette semi-obscurité...

Non loin de l'âtre aux braises agonisantes, je discernai un escalier de pierre. Probablement l'accès aux chambres. Aussi m'approchais-je du comptoir où somnolait à moitié le tenancier.

-Paix et sérénité, l'ami.

Aurais tu connaissance d'une dame du nom de Della dans ton établissement? Nous avions convenus d'un rendez vous ici...
pnj
Son envie de se réveiller et aller voir son parrain était plus pressante que son état de santé encore très faible. Et en plus, elle avait très faim !

Llyse ouvrit alors les yeux : l'un après l'autre. Quel étonnement quand elle vit Marie à ses côtés. Et surtout la pièce où elle se trouvait ne lui rappelait rien du tout.


Qu'est-ce.... Qu'est-ce que.... Qu'est-ce que je fais là ?
Llyse se râcla un peu la gorge. En plus elle avait soif !
Marie, où sommes-nous ? Je suis morte ? Que fais-tu dans ce monde ? Ou alors, tu ne serais pas Marie ? Etes-vous un ange ?

Llyse était encore plus perdue que d'habitude. Elle qui pensait qu'elle allait se réveiller sur le cheval avec Astutus à l'arrière...
--Jullius


Le monde allait et venait, à sa guise.
Pour un enfant de 8 ans, le rythme des adultes importait peu sauf quand il entrait en interaction avec le monde de l'enfant.
Et là, le monde de Jullius cognait celui des adultes de plein fouet !

Après qu'il eut fait la commission pour dame Ptro, le gosse avait choisi de tenir son campement derrière le comptoir de l'Auberge.
Depuis quelques jours, Della avait tenu à ce que le feu brûle continuellement et elle avait livré un secret au gamin, lui disant que c'était pour attirer les bonnes grâces de la Déesse Mère.
Jullius n'y avait rien compris, peu importait.
Là, il tenait tête à une invasion de l'armée des méchants, derrière le comptoir.

Et juste au moment où il se cachait de l'ennemi qui arrivait, l'ennemi lui adressa la parole !

-Paix et sérénité, l'ami.

Aurais tu connaissance d'une dame du nom de Della dans ton établissement? Nous avions convenus d'un rendez vous ici...


Jullius leva le regard au plus haut, se redressa de derrière sa barricade de fortune et leva encore plus haut les yeux jusqu'à croiser un regard rude et décidé.
Jullius, une fois la stupeur passée, fit un grand sourire au messire. Il lui sembla drôle, celui-là. S'il connaissait une Della ? Cela fit rire l'enfant.
Mais l'homme l'impressionnait, Jullius sortit de derrière le comptoir comme une flèche et courut vers la cuisine, à l'arrière.

Deeeeeeeeeeelllllllllllllllllaaaaaaaaaaaaaaaa ! Y a un soldat pour toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)