Meleann
Ennui mortel.
Pas un rat mort dans la ville avant la nuit tombée. Pas un lavallois à taquiner, pas un riche pour payer à boire, pas même une fille facile à tripoter. Bon Dieu que cest chiant ! La tête posée contre la table dune taverne, Méléann sennuie royalement. Un soupir lui échappe, elle cherche désespérément quelque chose dintéressant à faire. Elle attend. Elle regarde les heures passer. Elle se redresse, change de position, fait quelques pas avant de se rasseoir. Toujours personne. Sont-ils donc tous morts ? La blonde parcourt la pièce des yeux. Une chaise, deux chaises, trois chaises, un pigeon, quatre chaises, deux tables. Dans lautre sens : Deux tables, quatre chaises, un pigeon, trois chaises, deux chaises et une chaise. Des chaises et Un pigeon ? Un pigeon voyageur, attendant sagement quon le libère de sa mission. Nouveau coup dil à la salle, il ny a toujours personne. Alors pour qui est-il ? Pour elle ? Certainement pas, elle ne connait personne. Mais dans le doute
Elle louvre. La lit. Elle nest décidément pas pour elle mais Cest très intéressant. Un festin, en Alençon ? A deux pas dici, le calcul est vite fait : en partant maintenant, elle peut être à lheure. Plus ou moins. L'aubaine est trop belle ... La décision est prise. On ne saura jamais à qui était véritablement envoyée cette lettre, mais elle aura au moins fait une heureuse qui sen va gaiment se changer. On ne se pointe pas chez les ripailleurs en guenilles, voyons.
Dix minutes plus tard, cachant linvitation dans le décolleté plongeant de sa ravissante robe rose, la jeune fille loue un coche. Il est hors de question dy aller à cheval, à cette fête. Sinstallant donc confortablement, seule dans la voiture, Méléann monte son plan.
- Et si on ne te laisse pas entrer ?*
- On me laissera entrer. Jai une invitation !
- Tu tappelles Gustave, toi, peut-être ?
- Je suis la cousine de la belle-sur dune amie de sa femme, et malheureusement il na pas pu se joindre à nous.
- Tu ramènes donc la belle-sur, lamie et la femme de Gustave ?
- Elles sont malades.
- Et tu crois que ça va marcher ?
- Admire le travail.
Une parfaite inconnue est arrivée au château. La ptite bourgeoise bêcheuse maquillée comme un carré dAs** descend de son carrosse. Faites sonner les trompettes et déroulez le tapis que je ne salisse pas mes chausses, de grâce ! Aurait-elle dû penser. Au contraire cest plutôt
- Beeeeeeeeuuuuuh
Berk ! Voilà le sol du Manoir béni du contenu stomacal dune blonde. La route a été agitée, qui aurait cru quelle aurait le mal des transports La vue de son dernier repas ne réjouit pas lenfant qui se remet à vomir. Mais tout ça ne serait rien sans lodeur Quelle horreur.
- Beeeeeeeeeuuuuuuh
Cest dun coup beaucoup moins classe, mais le bon côté des choses, cest que la robe nest pas tâchée, et que nous avons le ventre vide. Nous pourrons donc le remplir de tout ce quil y a de bon dans le coin
Maintenant, trouvons Judas Von Frayner. Cest qui, déjà ?
* Dialogue de Méléann à ... Méléann.
** Marche à l'ombre.
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Pas un rat mort dans la ville avant la nuit tombée. Pas un lavallois à taquiner, pas un riche pour payer à boire, pas même une fille facile à tripoter. Bon Dieu que cest chiant ! La tête posée contre la table dune taverne, Méléann sennuie royalement. Un soupir lui échappe, elle cherche désespérément quelque chose dintéressant à faire. Elle attend. Elle regarde les heures passer. Elle se redresse, change de position, fait quelques pas avant de se rasseoir. Toujours personne. Sont-ils donc tous morts ? La blonde parcourt la pièce des yeux. Une chaise, deux chaises, trois chaises, un pigeon, quatre chaises, deux tables. Dans lautre sens : Deux tables, quatre chaises, un pigeon, trois chaises, deux chaises et une chaise. Des chaises et Un pigeon ? Un pigeon voyageur, attendant sagement quon le libère de sa mission. Nouveau coup dil à la salle, il ny a toujours personne. Alors pour qui est-il ? Pour elle ? Certainement pas, elle ne connait personne. Mais dans le doute
Elle louvre. La lit. Elle nest décidément pas pour elle mais Cest très intéressant. Un festin, en Alençon ? A deux pas dici, le calcul est vite fait : en partant maintenant, elle peut être à lheure. Plus ou moins. L'aubaine est trop belle ... La décision est prise. On ne saura jamais à qui était véritablement envoyée cette lettre, mais elle aura au moins fait une heureuse qui sen va gaiment se changer. On ne se pointe pas chez les ripailleurs en guenilles, voyons.
Dix minutes plus tard, cachant linvitation dans le décolleté plongeant de sa ravissante robe rose, la jeune fille loue un coche. Il est hors de question dy aller à cheval, à cette fête. Sinstallant donc confortablement, seule dans la voiture, Méléann monte son plan.
- Et si on ne te laisse pas entrer ?*
- On me laissera entrer. Jai une invitation !
- Tu tappelles Gustave, toi, peut-être ?
- Je suis la cousine de la belle-sur dune amie de sa femme, et malheureusement il na pas pu se joindre à nous.
- Tu ramènes donc la belle-sur, lamie et la femme de Gustave ?
- Elles sont malades.
- Et tu crois que ça va marcher ?
- Admire le travail.
Une parfaite inconnue est arrivée au château. La ptite bourgeoise bêcheuse maquillée comme un carré dAs** descend de son carrosse. Faites sonner les trompettes et déroulez le tapis que je ne salisse pas mes chausses, de grâce ! Aurait-elle dû penser. Au contraire cest plutôt
- Beeeeeeeeuuuuuh
Berk ! Voilà le sol du Manoir béni du contenu stomacal dune blonde. La route a été agitée, qui aurait cru quelle aurait le mal des transports La vue de son dernier repas ne réjouit pas lenfant qui se remet à vomir. Mais tout ça ne serait rien sans lodeur Quelle horreur.
- Beeeeeeeeeuuuuuuh
Cest dun coup beaucoup moins classe, mais le bon côté des choses, cest que la robe nest pas tâchée, et que nous avons le ventre vide. Nous pourrons donc le remplir de tout ce quil y a de bon dans le coin
Maintenant, trouvons Judas Von Frayner. Cest qui, déjà ?
* Dialogue de Méléann à ... Méléann.
** Marche à l'ombre.
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