La prostitution
À l'aube
La prostitution est aussi sacrée dans plusieurs peuples, de Mésopotamie, Grèce, dInde. Effectivement un acte voué à la déesse de la fertilité: les prostituées sacrées deviennent les épouses de tous. Dans le genèse (XXXVIII) on trouve la présence de ses prostituées sacrées. La prostitution, seffectuait donc pour la religion et largent que donnait les clients pour accomplir lacte, le rite, était reversé au temple. Mais les chefs détat finiront par remarquer largent que rapporte cette activité et finiront par créer des maisons de prostitution afin davoir de largent, et plus pour honorer un culte.
Pour les sociétés archaïques, la prostitution permettait aux femmes de se créer une dot, afin de se marier.
A Athènes, les prostituées permettaient aux hommes dassouvir leurs désirs sans sen prendre au femmes mariées ou aux jeunes filles libres. Hors dans une société grecque misogyne, les prostituées sont souvent considérées comme esclaves, et si elles sont seules elle doivent racoler les hommes. Mais il y a aussi une catégorie au sommet de la prostitution grecque, les héraïtes: ce sont des prostituées de luxe, qui apportent distraction culturelle, intellectuelle.
À l'époque romaine
Dans la société romaine héritière de la Grèce, les femmes sont des prostituées légales, inscrites sur un registre, létat met en place des taxes (proxénétisme ?!?) sur cette activité. Les esclaves sont eux au service de leurs maîtres, peuvent donc être utilisées pour les plaisirs. OR, il est impossible de les condamner pour adultère, ainsi dans cette société romaine on a vu des femmes sinscrire sur le registre de la prostitution pour échapper aux peines contre ladultère.
De nos jours (Moyen Age)
Aujourdhui, on utilise la prostitution pour détourner les hommes de lhomosexualité. Dailleurs les bourgs sont amenés à organiser la prostitution pour calmer les viols en bandes. Ainsi la prostituée, est habillée de façon distincte pour quon la reconnaisse. Et toutes croient en leur repentir en sidentifiant à une sainte. Ainsi il est arrivé que des prostitués offrent aux églises des présents. Les prostituées évitent à cette époque le rapport vaginal, la contraception nexistant pas. Ainsi la prostitution étant un besoin pour calmer les hommes, on voit a cette époque des femmes maîtresses des papes. Mais elles sont aussi les compagnes des soldats.
Un peu d'histoire
De 527 à 565, une loi a été mit en vigueur voulant que tous les proxénètes tels les souteneurs et les maquerelles soient punies sévèrement s'ils sont trouvés coupable de pratiquer ces métiers. Pour la première fois, une loi s'attaquait aux problèmes de la prostitution par ces racines. Par le fait même, les lois interdisant aux ex-prostituées de se marier furent également abolies. Dautres avaient bien essayé d'interdire la prostitution, en ordonnant d'envoyer en exil tous les pères, époux, ou maîtres qui prostituent leurs filles, femmes ou esclaves.
Les nombreuses tribus germaniques quant à elles, partageaient souvent le même avis sur le sujet. Pour ces tribus, la prostitution représentait une malédiction à combattre. En effet, il parait que les proxénètes étaient jugés très sévèrement, car ils étaient passibles de la peine de mort pour avoir commis un tel crime. Une nouvelle loi prit jour, pour la première fois les femmes de petites vertus étaient aussi coupable que les proxénètes et elles étaient justiciables du fouet.
En France, malgré le fait que tous les chefs francs ont des harems, ou des gynécées ou y vivent leurs concubines, la prostitution pour le commun des mortels n'est aucunement tolérée. En effet, les capitulaires stipulent que toutes personnes qui racolent, aident des prostituées, ou encore tiennent des bordels, sont passibles de flagellation. En fait, les prostituées sont perçues comme de très graves criminels, car elles sont passibles de 300 coups de fouets, en plus de voir leur chevelure coupée. En cas de récidive, la loi était intransigeante, et la criminelle était vendue au marché des esclaves.
La prostitution était un phénomène rare étant donné que la société franque était majoritairement rurale, et que la prostitution est un phénomène essentiellement urbain. Toutefois, des soeurs vivant au couvent ont été trouvées coupables de se livrer à de telles activités pour augmenter leur revenus.
De 1226 à 1270, la politique face à la prostitution fut changeante, passant de la prohibition à la tolérance. Un édit passa en 1254, où il menace d'extradition toute personne faisant indirectement ou non de la prostitution son métier. Alors commença une dure répression, et la prostitution clandestine remplaça les maisons de débauches ouvertes à tous. Mais les hommes s'en plaignants furent nombreux, argumentant que depuis la publication de l'édit, il est difficile pour eux de protéger la vertu de leurs femmes et de leurs filles contre les assauts de violence que canalisaient autrefois les bordels. L'édit fut donc révoqué deux ans plus tard, et un nouveau décret a rétabli la prostitution, à condition que différentes règles soit suivies.
De 1096 à 1099, les prostituées ont suivit les troupes de croisade en grand nombre. Toutefois, on peut croire que ce nombre augmenta rapidement car pendant la huitième croisade, les livres de comptes royaux font état sous la rubrique "camp followers" que l'État devait payer un salaire à environ 13 000 prostituées afin d'encourager les troupes à continuer la guerre sainte.
Un discours ecclésial du XIe et du XIIe siècle, fait état d'un double standard en ce qui concerne la prostitution. Tout d'abord, il considère la prostitution comme un mal, mais d'un autre part, il admet sa nécessité. D'ailleurs, il stipule qu'une femme s'ayant adonné à de tels actes devait se soumettre à une pénitence de six années, alors que son partenaire devait jeûner pendant dix jours. Donc, il montre par la même occasion que l'acte de la femme est beaucoup plus grave que celle de l'homme, et que le mal se situe du côté de la prostituée et non de celui qui en a besoin comme exutoire.
La première tentative de sanitarisme dans le domaine de la prostitution remonte à 1360 avec l'établissement d'un bordel en Avignon où les filles étaient largement contrôlées par des médecins et une abbesse. Cette initiative était bien sûr faite pour renflouer les coffres du royaume, et non dans une perspective humaniste, mais elle a tout de même créé un précédent.
Étant donné que le Grand Conseil de 1358 a mentionné que "les pécheresses sont absolument nécessaires à la Terra", mieux vaut organiser et contrôler ces dernières. En effet, à partir du XIVe siècle, on assiste à un effort d'institutionnalisation de la prostitution visant à tirer profit de ce commerce, mais surtout de le restreindre à certaines zones de la ville. Puisque les bordels seront dorénavant considérés comme nécessaires par l'Église, les municipalités et les élites des royaumes, tels le clergé dégénéré de l'époque, en prendront rapidement le contrôle et en tireront évidemment profit.
Une savoureuse anecdote nous dépeint bien comment les codes vestimentaires furent établis. C'est l'histoire d'une reine qui aurait partagé le baiser de paix à l'église avec une courtisane richement parée. Apprenant d'une dame l'erreur qu'elle à commise, demanda au roi d'interdire à des femmes de petites vertus de porter "...de si riches toilettes, de sorte qu'on ne puisse les confondre avec les honnêtes gens." Bien sur, ce n'est qu'une anecdote, mais elle reflète une réalité; les femmes de bonnes vertus veulent se démarquer des courtisanes, et éviter que de telles erreurs se produisent.
On voit donc apparaître au XIVe siècle toute une série de règlements visant à ségréguer les prostituées. Tout d'abord, on commence par restreindre leurs activités à l'île du Rialto, soit le quartier des affaires, et en 1360, on leur interdit de se rendre dans le Rialto Nuovo. De la même façon, on leur permet de racoler dans les ruelles, mais non sur l'artère principale du marché. A partir de cette date est également né un "hôtel public, contrôlé par la République". Ensuite, on leur interdit, à partir de 1438, de franchir le seuil des tavernes, et en 1460, un capitulaire ordonne à toutes les prostituées de rejoindre la maison, sinon elles seraient passibles de 10 livres d'amende et de 25 fustigations.
Tout comme vous avez pu le constater, malgré les interdictions de toutes sortes, la prostitution à traversée les temps. Évidemment, on peut constater que les élites de la société ont souvent prêché leurs intérêts, et que parfois, ils ne mettaient pas toujours en pratique ce qu'ils prêchaient. Certains se sont bien sur enrichis sur le dos de la pauvre putain, mais certains ont aussi réellement fait des efforts pour améliorer son sort. En terminant, notons que les hommes ont souvent condamné la prostitution en public, mais que ces derniers l'ont toujours fort apprécié en privé.
Références
:
http://www1.france-jeunes.net/lire-l-histoire-de-la-prostitution-22384.htm
:
http://www.idee-k.com/historiart/prostitu.htm