Frowin avait passé une bonne partie de l'après midi reclus dans un coin sombre de l'église guettant l'arrivée du curé mais.....mis a part quelques coups de marteau qu'il entendit, il ne le vit pas.
La nuit commençait a tombé et le jeune homme s'impatientait, c'est alors qu'il décida de partir pour le verger où il avait pour idée de passer la nuit.
Jetant un coup d'oeil a droite, a gauche, pour vérifier la sureté des lieux, Frowin sortit de son coin et, une fois arrivée devant les portes, regardant toujours que personne ne passe dans le coin, mis un pied dehors.
Le vent soufflait légèrement, enfin, assez fort pour faire chanter un parchemin cloué sur une des portes de la maison du Très-Haut qui attira l'attention du voyageur.
Pour une arrivée discrète dans la ville......C'était raté, Frowin s'arrêta net sur le parvis de l'église, arracha le parchemin qu'il roula avant de la ranger dans sa veste, regarda vite si personne ne l'avait vu et parti en empruntant les ruelles deja sombres de la ville, celles qui n'ont que pour odeurs l'urine et les déjections tombés des fenêtre des chambres, celles dont les pavés sont glissants, celles qui accueil les ivrognes et mendiants de la cité.
Arrivée au bout d'une de ces ruelles les tavernes se présentaient a lui. La nuit ne cessait de tomber et deja la pénombre commençait a faire son apparition. Frowin en profita pour se cacher au coin de la ruelle et observer les lieux.
Quelques villageois sortaient des taverne pour rejoindre leur couches ce qui n'arrangeait pas les affaire du jeune hommes.
Une fois les habitants loin, il s'élança et courut pour aller s'appuyer contre le mur d'une des taverne. Baissé, il passa la fenêtre et contourna la bâtisse toujours appuyé contre.
Arrivé a coté de la porte d'entrée qui était éclairée par une torche, Frowin s'arreta, jeta un coup d'oeil, attrape le morceau de bois enflammé et le plongea dans l'eau de l'abreuvoir.
Une fois l'obscurité retrouvée, le voyageur traversa la place au pas de course ne laissant que le flou de sa cape pour le précéder.
Frowin courait dans les rues en direction des vergers où il ne serait pas embêté pour la nuit. Les rues étaient désertes a une heure pareil, le soleil s'était couché ainsi que les villageois, mais la surprise fut quand meme bien là, quand une main lui attrapa la jambe et le stoppa nette. Le voyageur pencha la tête, retira son pied de l'étreinte d'un mendiant qui le regardait avec des yeux affaiblis et des guenilles qui en disaient long sur sa vie.
Le voyageur jeta un oeil derrière lui, vérifiant ainsi qu'il n'était pas suivi puis, après avoir fait signe a l'homme de ne dire mot, plongea sa main dans sa veste d'où il sortit quelques malheureux écus avant de les déposer dans sa main et de reprendre sa route.