Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Vamos à la playa la lalalalla la!

Kilia
Elle suit son amie, petit chemin, route, au grand galop, au pas, en râlant depuis deux jours pour ne pas avoir pu pourchasser un homme louche qu'elles avaient croisé et qui avait une bonne tête de brigand.

T'façon on ne fait que chevaucher Tiss!
On peut s'arrêter un peu là?


Yeux se levant au ciel voyant Tiss qui sourit les yeux regardant dans le vague.

TISS!! Tu m'écoutes! Arrêtes de rêvasser t'es pénible là!

Heureusement leur voyage se termine bientôt.

Passage en la capital, à peine le pied posé sur les pavés de la villes qu'on lui donne la missive du douanier.

Lecture rapide, et sitôt séant ducal installé dans une taverne la duchesse répond, au moins ça va l'occuper.


Citation:
Dame,

Je vous remercie pour votre aimable lettre.
Je tiens à vous rassurer j'ai fait un très bon voyage, et pour tout vous dire je ne sais pas du tout combien de temps je vais rester sur vos terres.
J'accompagne une amie qui veut rejoindre son amant...euh... "Ami" (je pense qu'il ne s'est encore rien passé entre eux...)... pardon je m'égare.
Tout ceci pour dire que selon la façon dont les choses se passeront avec "l'Ami " en question. Soit nous rentrons dans deux jours, si cela c'est mal passé avec le futur ex-homme de la vie de mon amie. Soit nous restons un peu plus afin qu'ils aient le temps de se conter ou compter fleurette. De toute façon, de mon côté je dois revenir sur mes pas lorsque mon époux le Comte du Poitou aura finit son mandat. Déjà qu'il boude pour ce petit voyage ne comprenant pas que je m'ennuie fortement à l'attendre jour et nuit pendant qu'il dirige son Comté, donc je ne vais pouvoir prolonger longtemps ce voyage.

Je vous souhaite le bonne journée

Kilia de Mauléon Penthièvre
Duchesse de Chateau-En-Anjou
Comtesse Consort du Poitou ( Faut pas pousser non plus)
Baronne de Montreuil-Bellay
Baronne de Pons ( et non Pont mais à l'origine ce sont les terres de mon époux, j'y suis pour rien.)


Cela l'avait occupé au moins 5 minutes, mais elle n'allait pas lui écrire un roman non plus... à qui écrire maintenant? son époux n'avait pas répondu à la missive précédente donc pas à lui, la duchesse cherchait que faire.

On dort à l'auberge cette nuit?

_________________

Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Otissette
Se trimballer une Comtesse Consort à peine marié c’est pas de la tarte, ça couine dès que ça voit un type un peu louche en pleine campagne, c’est que Tiss avait quand même du empêcher Kilia d’endosser l’habit qu’habituellement en Anjou elle porte lorsqu’elle vole au secours de pauvres diables… Nan mais je vous jure c’te manie de toujours vouloir faire le bien, sauf que là la Vicomtesse² à tout sauf le temps de trainer sur les routes. Elle est attendue, si si elle l’est… manquerait plus qu’elle arrive en retard au rendez vous fixé par la terrible Vicomtesse de Terrides.
Vaguement la voix de la Duchesse résonne dans sa tête, mais elle est perdue dans ses pensées, l’a bien le droit de rêver un peu la Tiss quand même. Sauf que Kiki n’est pas du même avis et hausse le ton pour la sortir de ses songes.


Mais oui je t’écoute !

Rien elle n’avait rien écouté mais elle n’allait tout de même pas vexer la Duduche une fois de plus… et de repartir en direction de la Guyenne dont elles ne vont pas tarder à fouler le sol. Des tavernes… de la vie… un courrier du douanier… courrier auquel elle répond immédiatement évidemment, l’est en Guyenne pour une réunion du Ponant puis pour voir son amie Sophie etc etc.. bien entendu le passage sur sa vie privée, elle va pas le raconter à la douanière qu’elle ne connait ni d’Adam ni d’Eve.

Les mirettes se posent sur la Duduche dont la plume ne finit plus de gratter le vélin, pour sûr et connaissant Kiki elle raconte sa vie à la pauvre douanière, qui doit avoir autre chose à faire que de lire les élucubrations d’une ComtoDuchesse, mais bon là encore faut pas vexer Kilia.


Auberge ? Ah oui mais non pas encore, on continue notre route c’est pas à Bordeaux qu’on doit voir Sophie, Ize et … alors tu finis ta chope et on reprend la route et ce avant que Zodel se sauve ! D’ailleurs l’est ou la gosse ?

Et alors que les yeux font le tour de la taverne, pas possible de résister à l’envie de lire ce que Kilia a écrit dans sa lettre, et de virer au rouge écarlate lorsqu’elle se rend compte que non contente de raconter sa vie, la Duchesse raconte aussi celle de Tiss.

Kilia de Mauléon Penthièvre ! N’y songe même pas… tu ne vas tout de même pas envoyer ce courrier ! Si tu fais ça j’écris à Baillant dès demain… moui demain parce que là on est comme un peu pressées.

_________________
Kilia
Elle qui voulait chevaucher, sentir l'air frais sur son visage elle était gâtée faut dire. Des jours que son séant ducal se frottait à la selle de son cheval. Sûr que la peau de son séant allait s'endurcir. Et de penser à son époux qui n'allait pas lui manquer de lui faire la réflexion, vu qu'il ne lui passait rien. Et une ComtoDuchesse qui part dans ses pensées, il lui manque déjà, c'est pas croyable. Elle, qui avait connu très souvent des amoureux transit, qu'elle repoussait avec le plus de tact possible, était à son tour en total love pour son époux. Ce qui ne la mettait pas en position très agréable faut dire. Depuis deux mois, elle attendait au château presque comme une femme soumise le retour de son époux. Femme soumise? Faut peut être pas non plus exagérer... on dira femme différente de ce qu'elle est normalement. Normalement, les hommes l'attendaient, pas elle. Normalement, elle faisait tout pour les semer et jamais elle pleurait pour qu'ils la suivent. L'amour ça chamboule une Penthièvre.
Elle devait se forcer à tenir tête au bornée de Comte Poitevin, se forçant même à ne pas lui donner sa fortune lorsqu'il la regardait avec ses océans qui la bouleversait tant.

Kilia de Mauléon Penthièvre ! N’y songe même pas… tu ne vas tout de même pas envoyer ce courrier ! Si tu fais ça j’écris à Baillant dès demain… moui demain parce que là on est comme un peu pressées.

Tiss en avait profité pour lire sa missive.

Maieuuuuuuuuuuuuuh!!(de plus en plus elle parlait à la Baillant.) C'est juste pour être aimable avec le douanier. Les douaniers adorent qu'on leur fasse de longue lettre et puis tu ne la connait pas et j'ai pas mis ton nom, en plus.

Hop, le parchemin est roulait et donné au gus qu'elle avait fait attendre. Petite vengeance pour ne pas avoir pu aller pourchasser le bandit? Peut être bien mais inconsciemment alors hein!

La duchesse se lève.

On retrouve la petiote et on va voir la mer! Je n'ai vu que celle de Fécamp en hiver et sous la pluie...On va peut être pouvoir se baigner? On aurait du prendre mon foncet, on serait déjà arrivée j'en suis certaine et mon séant serait intacte!

Mais qu'est ce qu'elle avait à tout le temps ronchonner? Un seul être vous manque... ouais ça doit être cela.

_________________

Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Felina
Parce que tous les chemins mènent en Guyenne

Non loin de là, sur le bord de la route, une semi manchote est en train de finir d'écrire une missive de la plus haute importance et dont elle reporte l'échéance depuis bien trop longtemps. Mais l'heure des décisions s'imposent, et la Rastignac s'est enfin décidée, profitant d'un moment de répit dans sa fuite après la débacle du Périgord.

Le point final est donc apposé, le vélin noué d'un des habituels liens de cuirs noirs et attachée à la patte de sa colombe.




Karyl,

Lorsque tu liras ces lignes j'espère que tu seras en meilleur état de forme que la dernière fois lorsque je t'ai vu.
Oui, je suis venue à La rabatelière, et j'ai cru mourir en te voyant là allongé sur ce lit, aussi blanc que les draps.

Je t'ai cru mort, comme je l'ai cru lorsque j'ai reçu la missive d'Erwelyn m'annonçant que tu avais été attaqué par les soldats. Je venais à peine d'arriver à Saumur. Je n'ai même pas eu le temps d'aller voir notre ferme que je faisais déjà demi tour pour te rejoindre.

J'ai chevauché sans m'arrêter, Doko et Calyce sur mes talons. Long fut le chemin pour retrouver ta trace, mais j'y suis arrivée.

Ne m'en veut pas de n'avoir pas été là à ton réveil, mais j'ai du aller m'occuper d'affaires qui te concernaient. Organiser les représailles, car oui, mon fils je te le dis, tu seras vengé, foi de Rastignac.

En attendant, je veux que tu restes chez le Comte Valnor. Je vais venir te chercher très bientôt et je prendrai les décisions qui s'imposent pour que tout ceci ne se reproduise jamais.

Je te mettrai en lieu sûr et tu recevras l'éducation que tu mérites pour devenir Chevalier, Amiral ou tout ce que tu décideras. Fini pour toi le vagabondage, non parce que je te punis, mais parce c'est beaucoup trop dangereux.

Je te sais fort et courageux, mais tu n'es pas encore prèt Karyl, et je ne suis moi pas prête à te perdre.

Je veux te voir grandir, je veux te voir homme ... et je ferai ce qu'il faut pour ça.

Prends soin de toi en attendant mon retour.

Ta mère qui t'aime et qui ne te le dit pas assez.



Le volatile est déjà loin en direction d'Angoulême quand la mercenaire remonte en selle. Doko et ses autres compagnons du moment l'attendent non loin et doivent déjà s'étonner de sa longue absence. Aussi donne-t-elle des talons pour rejoindre au plus vite le petite village portuaire de La Teste, morbide mais dont la tranquilité leur sera salutaire.

Se reposer, récupérer de ses blessures pour mieux repartir. Mais avant, une pause s'impose en la Capitale. Le brun et le brune ont perdu leurs épées au combat, et il devient urgent de les remplacer. Les deux mercenaires se sentent comme nus sans leurs armes, et la Rastignac sait qu'à Bordeaux ils trouveront les meilleurs Forgerons du Duché, capables de leur forger les plus belles lames, Montauban étant bien trop loin pour qu'elle fasse une commande à la vicomtesse de Terrides.

Arrivée à Bordeaux, elle confie à son compagnon le soin de s'occuper de leurs montures exténuées pendant qu'elle se charge de trouver des renseignements sur les meilleurs forges de la cité Bordelaise. La chose faite et leurs affaires réglées, les voilà repartis.

[La Teste, quelques jours plus tard.]

Une nouvelle taverne, une Rastignac qui crève d'ennui. Mais cette fois, lorsqu'elle pousse la porte, ce sont des voix qu'elle ne s'attendait sûrement pas à entendre en tel endroit qui la font se retourner vers les deux angevines, une gamine qu'elle ne connaît pas et la Montalbanaise de Terrides. Quand on parle du loup...


Bah ça alors ... Duduche Kilia ! Tiss !! Asophie Vous ici ?

Quand je vous disais que le Royaume était petit hein ...



édit pour cohérence.
_________________

A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Isodel
La mer...
La petite rêvait de la voir, depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Déjà chez Adèle, lorsqu'elle en avait entendu parler pour la première fois, elle avait voulu y aller. Et plus encore quand le Fou lui avait fait miroiter un voyage magique sur l'océan. -comprenez, il essayait en fait de l'enrôler de force sur un navire-
Biensûr, ce n'était pas une obsession aussi passionnée que celle qu'elle nourrissait envers les noeils, mais si on devait faire un ordre de classement, cette envie se situait juste entre Fourmi et réussir à égorger un homme toute seule.
Elle se faisait alors une joie d'accompagner Tata Tiss et Kilia dans leur voyage.
La "tante" devant retrouver son cher et tendre, chose que la gamine savait car elle était passée maîtresse dans l'art d'écouter ce que racontent les adultes, également très douée pour ressortir ce qu'elle avait saisit à sa façon et au moment le plus inapproprié...
Ses maigres effets furent vite empaquetés et sans même en avertir sa Fourmi de tutrice désignée d'office, elle avait suivit la V² qui depuis la trimballait sur les routes du royaume.
Si on lui avait demandé son avis, et si on lui en avait laissé l'occasion, elle aurait bien aimé crever les yeux de cet homme croisé au détour d'un chemin, mais apparemment le crevage de noeils n'était pas l'ordre du jour... Humpf...Dure vie que celle de la petite Isodel...
Chemin aidant et se faisant, l'ennui la gagnant, et devant le désintérêt manifeste dont la gratifiaient les deux adultes, elle s'était mise à s'occuper avec fièvre de son petit chaton.
Chaton qui bien entendu ne survécut pas très longtemps devant les soins infligés. Sa dernière idée, de voir si il arrivait à rebondir quand elle le jetait du haut du cheval n'avait sûrement pas aidé. Ou peut-être était-ce le bain forcé avec apnée prolongée qui lui avait fait passer l'arme à gauche. Encore que la course poursuite avec Sien qui s'était soldée par une visite de la glotte du canidé y était sans doute un brin pour quelque chose.
Toujours est-il, que c'est un chaton dormant- comprendre mort- qui arrive à la Teste. Et une gamine radieuse qui accompagne les deux angevines de l'autre bord. -elles ne sont pas de Craon-
Rapide fugue de la gamine qui échappe sans la moindre difficulté à la pseudo surveillance de ses aînées et elle se précipite dans une taverne. Rapidement rejointe par les deux. Ravies à n'en pas douter de montrer la belle éducation et les connaissances lyriques de Zodel.
Chants se terminant au moment même où une autre brune, paraissant connaitre ses accompagnatrices, fait son entrée.
Moue boudeuse parce qu'on lui demande de ne plus chanter, mais oreilles grandes ouvertes pour écouter ce qui se dit. C'est toujours tellement enrichissant pour cette enfant...
Elle se fait discrète sur son bout de table, tout en secouant son chaton et en essayant de glisser un doigt sous les paupières closes de l'animal mort.

_________________
Otissette
[ Bordeaux J-1 ]

Toujours en taverne entrain de batailler avec Kilia et son courrier pour la douanière.

Non non non je refuse Kilia, et même si elle me connait pas la douanière, tu peux pas envoyer ça !


Et pas le temps de protester plus longtemps que sous ses yeux le parchemin disparait, grimace sur le visage de la Vicomtesse qui à ce moment là jure de se venger.

Avec ton foncet… mouais on serait au fond de l’eau tu veux dire ! Et le séant ducal de sa Grâce va très bien, t’inquiète pas donc pas puis ça te le muscle, ça t’évitera de l’avoir aussi mou celui que celui de ton époux.

La Duchesse est tirée hors de la taverne pour partir à la recherche de la gamine qui doit pas trainer bien loin, et la direction de La Teste-de-Buch est prise.

[ La Teste-de-Buch Jour J ]

Petite hésitation en arrivant, trainer la gosse au bord de la mer ou aller en taverne ? Mais c’est sans compter sur l’impatience de la petite psychopathe en herbe, faut croire qu’elle a soif la gosse… Et d’hausser les épaules en voyant la gamine fuir vers la première taverne venue. Se sera donc taverne…

A peine entrée qu’un sourire s’esquisse, la terrible est déjà là… salutations et présentations d’usage. Quelques grincements de dents lorsque Zodel montre ses jouets, à savoir un chaton mort, un bocal remplis avec des yeux, si si des yeux de crapauds et de tritons … acheté dans une herboristerie Poitevine, une araignée sans pattes… Et ouais l’est bizarre la gosse que la Vicomtesse a prit sous son aile, faut dire qu’elle a été élevé dans un bordel. Toute une éducation à refaire…

Alors que la gosse debout sur la table fait une nouvelle démonstration de ses talents… c’est la Rastignac qui fait son entrée. Pour sûr Tiss ne s’attendait pas à la trouver là, elle la croyait auprès de Karyl avec Calyce…

Félina…
Mais t’es pas avec Karyl ? Et Calyce ? Elle est ou Calyce ? Ne me dis pas qu’elle est avec son blond royaliste….


A la Vicomtesse de pester intérieurement contre son ingrate de vassale, qui c’est encore fait la malle avec un mâle. Puis de se tourner vers Sophie.

Et l'Artésienne elle est ou ?
_________________
Asophie
Montauban, J-5...

Depuis quelques temps déjà, la langueur et la solitude qui emplissent sa vie d'un vide qui se fait de plus en plus tenace et glacé menacent de l'entrainer vers une mélancolie terrifiante. Bien sur, elle s'occupe. Bien sur, ses amis sont là. Mais d'autres, tellement d'autres sont partis... Il lui faut bouger, faire quelque chose pour ne pas foncer à travers le Périgord ou le Poitou et perdre toute raison et toute fierté. Elle l'a juré : elle n'ira pas. Et là, presque simultanément, deux propositions convergentes : rendez-vous à la Teste ! Aussitôt dit, aussitôt fait, comme les malles. Elle qui pourtant déteste voyages est sur le pied de guerre en quelques heures et ce, sans réfléchir, vers un objectif : partir. Partir vers un horizon ouvert, vers un ciel immense, loin des murs qui l'emprisonnent. Prendre des vacances avec sa vie sans savoir si elle aura envie d'en revenir...


La Teste-de-Buch, Jour J :


Enfin arrivés! La traversée de la Guyenne fut agréable et bercées d'étapes délicieuses et insouciante. On avait trainé à Marmande pour mieux accélérer les deux derniers jours.
Le Juge de Guyenne qui veut s'en aller à la pêche d'un côté, une Folie qui retrouve gout à la vie de l'autre, la Terrides débarque dans le village portuaire et déjà les visages connus défilent. D'autre moins connus se présentent. Et enfin, à l'instant T, derrière une petite fille aux étranges manies, déboulent la double V et la deux fois G... Impact! Rencontre au sommet. Enfin! Et là, sous vos yeux ébahis, des retrouvailles inattendues avec Felina... Ca y est les vacances commencent !


Et l'Artésienne elle est ou ?

Ah bha oui... Elle est où l'Artésienne?!
_________________

"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Graindefolie
Et riii et ronn petit patapon!

Le chemin fut long. Non pas celui de Montauban à la Teste, non celui là ne fut rien par rapport à l'autre...

Des ricochets rebondissant sur le plat de l'eau tumultueuse, pour bientôt s'enfoncer dans ses méandres,entre les algues noueuses et coraux épineux qui vous empêchent de nager vers la lumière. Sortir la tête de l'eau... même lorsque d'autres poissons vous aide, c'est pas gagner d'avance. Il faut avoir atteint des profondeurs dangereuses, des abysses caverneux, cloîtré dans le noir et la solitude, flirtant avec une vie incertaine... pour apercevoir quelques bulles d'air, vaporeuses.

Ces derniers jours sifflaient le printemps, ils s'étaient écoulés à une vitesse fulgurante, laissant à chaque heures des fleurs de bonheur. Elle avait vécu plus en deux semaines qu'en quatre mois. Des rencontres fabuleuses, surtout une... pleine de réconfort et de chaleur. Un grain familier, complexe et particulier. Un cousin dont elle avait redécouvert l'existence, et bien plus encore.
De l'autre côté, sa douce brune, qui ne cessait de s'inquiéter, qui s'empressait de la choyer, qui était là, depuis le début, à ses côtés. Et ces jours si avaient retrouvés leur goût d'avant, d’évidence et d'habitude. D'insolence et de prélude.
Un voyage, Folie avait accepté. Suivre la Vicomtesse dans la fuite de l'ennuie, comme pour lui montrer que malgré ses choix, rien n'avaient changé, tout était, encore, toujours. Comme pour elle même, tendre vers l'atmosphère, flocon d'air et de patience. Comme pour se donner, une raison d'exister, une de plus.



La teste de buch, Jour J

Ses pieds, nus et intrépides, s’enfonçaient dans le sol à chaque pas franchis, laissant derrière elle une empreinte légère de ses petits pas.
La mer, et ses reflets bleutés, l'odeur marine qui lui pique le nez, mais c'est agréable. Devant elle, son amie, un chignon noir laissant quelques mèches s'échapper pour venir voguer au vent.
Blondie s'approche, le museau tendue vers l'horizon, des paillettes dans ses prunelles azur. Longtemps qu'elle ne l'avait pas vu.. sa Mer.
Elle inspire, attrape l'air qui voudrait s'échapper, l'enlace au fond de ses entrailles, et l'expire, lui redonnant sa liberté.
Haa, les vacances!
Kilia
Enfin une taverne bien pleine, ici on avait l'impression d'être dans un camp de vacance un peu comme Mayenne avec les activités sportives en moins.

Bonjour Felina... et bien le monde est petit...

Des chopes qui s'entrechoquent, que demander de mieux? La vie semblaient tranquille ici. Zodel avec le chic pour donner des vapeurs à tout le monde mais les gens semblaient compréhensif.

Je ne savais même pas que Clayce était dans le coin, j'ai encore du loupé un épisode moi...

Oui, et comment va Karyl. L'annonce de son attaque m'a retourné le sang.


C'est que la duchesse avait pris en affection ce petit bonhomme, depuis leur première rencontre son affection pour lui n'avait fait que grandir.

_________________

Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Izeliah
[La teste depuis un bout de temps]

Depuis combien de temps était elle arrivée ici. Elle ne savait même plus en fait. Après la naissance de Louise c'est sur. Mais c'est vrai que la naissance d'un p'tit bout de vous ça vous chamboule une vie. Fini les conneries, fini l'égoïsme. On se doit d'être là pour une tit être qui a rien demandé à personne et qui est irrémédiablement dépendant de vous. Et Sa Louise, elle l'aimait plus que tout. Comme le père de sa Louise d'ailleurs.

Cependant, elle ressemblait un peu à un zombie l'artésienne. Les roploplos comme des pastéques à force de nourrir le glouton de quelques semaines. Ses yeux bleus cernés de noir genre "j'veux dormir, je vous jure j'veux dormir" et des bâillements à s'en décrocher la mâchoire. Et pourtant. Les jours passait et elle lutait.S'agrippant à chaque moment de répits offert par la petite Louise pour se reposer un peu.

Elle savait que les femmes qui l'avaient aidées à mettre au monde la crevette arrivaient à la teste. Elle ne savait cependant pas qu'elles seraient si bien accompagnée. enfin, si bien, ça restait à prouver ça. Ses pas la menèrent à la taverne. Elle baillât et entra.

Chalut les filles... z'allez bien ?

Et de s'affaler dans un fauteuil, la petite Louise dans les bras. Si la mère faiblissait, la petite rayonnait.
_________________
Otissette
[ Encore en taverne, et oui ... ]

Calyce n'était donc pas avec Félina, alors que celle-ci lui avait dit qu’elle quittait l’Anjou pour l’accompagner, pour sûr les choses n’allaient pas se passer comme ça.
Plus tard, elle lui enverra une missive... et alors que la conversation va bon train en taverne, déjà la double V pense aux mots qu'elle couchera sur le vélin destiné à sa jeune vassale

Dans sa tête la missive est prête…


Citation:

    A Calyce de Dénéré Maline,

    Jeune ingrate que vous êtes, à nouveau vous avez fuit… me contant un odieux mensonge ! Me prenant ainsi par les sentiments… C’est le jeune Karyl que vous deviez rejoindre et non cet assoiffé d’or royaliste ! Et ne me mentez pas, je sais très bien qu’aux cotés de Karyl point vous n’êtes ! J’ai croisé Félina en taverne, elle m’a tout dit… si, si tout !

    De plus aucune nouvelle vous n’avez daigné nous donner, savez vous que je meurs d’inquiétude ? Que j’ai moi-même prit la route… à votre recherche je suis ! Alors jeune demoiselle, vous allez immédiatement prendre la route pour la Guyenne, j’ai bien dit immédiatement, je vous attends à la Teste de Buch dans deux jours. Et ne venez pas me conter quelques sornettes digne d’une enfant, vous rappliquez et fissa !

    Votre Suzeraine.



    PS : Pour la peine dès votre arrivée nous vous confierons la jeune Zodel, vous aurez pour tâche de vous en occuper convenablement. ( Pas comme vous le fîtes avec Théo ! ) De la distraire, la rendre heureuse et surtout de lui faire passer cette horrible passion pour… les yeux !


Alors qu’elle réfléchit, histoire d’être certaine d’avoir tout dit à sa vassale, les mirettes se tournent sur la porte qui s’ouvre. L’Artésienne, enfin… venait de faire une entrée plus que remarquée. Non elle n’entrait pas en hurlant ni en chantant d’ailleurs et c’est bien mieux… elle avait simplement une mine abominable.

Nous ça va… mais toi. Si je ne savais pas Julio euh Sylvio loin de toi, je jurerais que tu as fait des folies de ton corps toute la nuit !


Et de tourner les yeux sur Louise tout en essayant de ne pas devenir gaga en voyant sa petite bouille adorable.
_________________
Felina
A peine arrivée, et déjà la Rastignac reçoit la première salve de questions, toutes bien sûr centrées sur son fils. Malgré la colère et l'inquiétude, la mercenaire ne peut s'empêcher de sourire en constatant qu'une fois encore, les pouvoirs de son petit magicien ne se démentent pas. Ce gamin a une capacité dingue à se faire aimer de tous et surtout de toutes, et pourtant, cela n'aura pas empêché ce qui s'est produit d'arriver.

Elle cherche un instant ses mots pour répondre aux mieux aux deux angevines, puis elle leur expose la situation.


Hum ... Karyl est au domaine d'La Rabatelière en Périgord, dans la maisonnée du comte d'Aubetere. J'l'ai vu, il est en vie mais peu vaillant. Il va avoir b'soin d'temps et d'repos pour récuperer. Aussi l'ai je laissé là bas, il y sera bien entouré et surtout en sécurité.

J'irai le rechercher bientôt et j'prendrai les décisions qui s'imposent pour que ceci ne se reproduise plus jamais.


Se retournant vers Otissette.

Pour la môme, la Calyce, elle s'est faite la malle alors que nous étions à Angoulême. L'a suivit un blond, mais qui n'était pas Karyl. J'sais même pas si elle a été l'voir.

Voilà, son "rapport" est fait, et la Rastignac se place en retrait des conversations, laissant la place à d'autres retrouvailles. Décidément, elle qui pensait tomber dans le trou du c** de Royaume, elle trouve qu'il y en a du monde d'un coup par ici. Silencieuse, elle se met à vider chopes sur chopes, écoutant distraitement ses comparses du moment. Elle boit trop ces derniers temps, beaucoup trop ...
_________________

A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Calyce.
[Bordeaux, plus tard.]

Nan c'est pas suite aux menaces proférées par sa suzeraine qu'elle est là; Ou peut être que si, un peu. Mais c'est surtout parce qu'on y a dit que plus elle irait dans le sud, plus y aurait de soleil et puis y a la mer aussi. L'occasion de pouvoir profiter tranquillement de la compagnie de son blond en le tenant loin de l'Alençon où il veut se carapater. Faut croire que c'est raté pour le côté « tranquille » de la balade, môdame la suzeraine a décidé de venir se dorer la couenne vicomtale au même moment et comme si ça suffisait pas, vlà qu'elle y collait la môme bizarre aux chausses.
Pas qu'elle aime pas la petite Isodel hein. C'est même plutôt le contraire : c'était sa chose à la base. C'est le «la distraire, la rendre heureuse » d'Otissette qui la dérange. Genre elle a que ça à faire que de s'occuper du bonheur de la môme... Et son bonheur à elle alors ? Mais ça y passe au dessus de la tête ça à la suzeraine.

La réponse à la vicomtesse² ne sera écrite qu'après en avoir parlé avec le jeune bourguignon aux cheveux blonds. S'en suivra des tentatives de chantage, de marchandage, de fuite pour finalement en arriver à un accord : Il l'aidera à s'occuper de la petite contre une certaine somme d'écus. Un coup à la faire finir sur la paille mais elle accepte...


Citation:
A Otissette de Reikrigen-Penthièvre

J'attendais de recevoir de vos nouvelles, vous vous inquiétez enfin pour moi ! Ingrate, menteuse moi ? Je vous ai pris par rien du tout ! C'est bien Karyl que je suis allé chercher. J'étais à Angoulême quand je suis tombé PAR HASARD sur Arnaud -il a un nom mon blond, zut !- j'attendais tranquillement que Karyl s'en sorte quand Isa m'a proposé de la suivre à Perigueux pour rejoindre une sorte de nain artésien. Comprenez que je ne pouvais pas la laisser seule, elle avait peur, elle en tremblait, même. Perigueux où je pensais aussi trouver le nom de ceux qui dirigeaient l'armée qui s'en est pris au pauvre Karyl. Finalement j'ai aidé Isa à rien du tout : la visite a foirée.

Isatan est retourné en Anjou je crois, pas trop apprécié le contact périgourdin je crois – faire confiance à un nain aussi...quelle idée, je vous jure-

Vous voulez me confier Iso ? Je précise juste que je n'ai pas fait de progrès en ce qui concerne les mômes, vous ne viendrez donc pas vous plaindre quand elle sera perdue ou noyée ou autre chose dans le genre. Vous ne m'en voudrez pas de demander à ce qu'Arnaud m'aide dans cette tâche, je suis sûre qu'il saura lui faire passer cette lubie-ô combien flippante- de crevage d'yeux.

N'empêche que vous m'avez manquée et qu'il me tarde de vous entendre me raconter ce qui vous est arrivé depuis que je suis partie.

J'arrive bientôt à la Tête de Truc.

Votre sage vassale.

Ps : Je raconte jamais de sornettes !
Ps2 : Mon absence t'auras permis de progresser : t'assures en matière de jussedissage.


Tss...Moi aussi j'peux t'en donner du vouvoyage, môdameuh !

Oui, elle râle alors que déjà le pigeon s'éloigne en direction de la Teste à Machin...
_________________
Izeliah
Scario, Tiss... il s'appelle Scario. Et oui je suis épuisée, éreintée et non ce n'est pas fait de folie de mon corps. J'aurais préféré je t'assure. Je m'occupe juste de ma fille. Et ce n'est pas simple d'y arriver seule.

Elle se mit à bailler. Pas discrète en plus. Elle regarda les autres personnes qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs et se présenta, finalement, après une série de bâillement tous plus sonores les uns que les autres.


J'suis Izeliah Rovel, Artésienne en perdition, recherchant désespérément une bande de nain.

Elle cligna des yeux plusieurs fois et se les frotta de la même manière que Louise pouvait le faire par moment.

V² tu n'as pas des nouvelles toi ? Sophie tu as l'air d'être en bonne forme. j'ai soif.

Comme toute personne passablement fatiguée, Izeliah parlait sans trop savoir ce qu'elle disait, un brin décousu cette histoire.

_________________
Arnautpantagon
La Teste, aux alentours du Jour J

Une semaine à parcourir les routes, des mois à en faire le projet , une vie à attendre cet instant, à atteindre l'océan. Et voilà, Arnaut était arrivé à la Teste alors que l'aube se levait à peine et il l'avait aperçu, enfin, cette immensité bleue. Le chemin avait été long, aussi n'avait-il eu le temps que de la regarder furtivement, et après tout tant mieux. Les plus grands éléments qu'il lui avait été donné de voir étaient les monts du Rouergue et les rivières impétueuses d'Aquitaine, qui déjà en imposaient. Alors devant ce spectacle, il avait besoin de se laisser apprivoiser, d'avancer pas à pas, et revenir dessus dès que ça lui semblait trop grand, un peu comme un enfant. Mais déjà, il avait compris ce qui avait fasciné tant d'hommes devant ce spectacle ...


Même lieu, quelques jours plus tard


Chaque jour depuis son arrivée, il avait trouvé prétexte à ballade pour s'approcher des flots. L'envoutement avait pris le pas sur l'appréhension, et il trouvait désormais un certain plaisir sinon un plaisir certain à venir s'assoir près de l'eau, découvrant pour son plus grand bonheur le bruit du clapotis, l'odeur iodée, le souffle de la brise marine sur son visage... autant de berceuses que de pourvoyeuses de rêves. Cette étape était au diapason de ce voyage, empli de promesses et d'inconnues. Le fin de certaines, le début d'autres, à la recherche de nouveaux points de repères peut-être ...

Point de repère surtout car effectivement, il n'en a plus vraiment. D'abord parce que sortant de plusieurs mois porté par le flux et déjà, le jusant ne laisse place qu'à une immense plage sur laquelle on se sent minuscule et perdu. Et surtout cette lettre qu'il tenait à la main, après l'avoir lu et relu. Choisir entre deux extrêmes est déjà difficile, mais que dire alors lorsque ces extrêmes n'en sont pas pour autant tranchés, voire même carrément confus ?

Relevant les yeux vers l'océan qui s'étirait de tout son long à perte de vue, avalant même l'horizon, il prit toute la mesure symbolique de l'endroit ... à ce que la croisée des chemins se trouve là où s'arrêtent ceux-ci. Plus de tout droit possible sans réfléchir, ne restant plus qu'à choisir entre une conduite droite ou plutôt gauche, revenir sur ses pas, ou carrément s'embarquer, de monter à bord ?

Cette dernière idée était si séduisante, même si lui le terrien n'avait pas le pied agile à ce genre d'aventure ... tout dépendait des éléments ... sans se l'avouer, il cherchait encore au fond de lui à peser le pour et le contre

Bien sûr, si la bise se voulait douce, cela pourrait être une partie de plaisir ... un frêle esquif gouverné par un safran au parfum de jasmin, avec sur les lèvres un goût du sel comme on ne peut en ressentir ailleurs, que demander de mieux. Oui même lui le terrien ne pourrait qu' aimer cela. Mais que se passerait-il aux premiers creux de vague, quand on a le coeur qui tangue ? cherche-t-on à adonner, abandonner pour mieux rentrer au port, ou préfère-t-on tenir même dans la tempête, colmater les brèches, au risque qu'un coup de bôme par surprise ne frappe derrière la tête, et ne plus culbuter mais tout simplement sancir ?

Le najacquois resta un moment perplexe à scruter l'océan mais finit par hausser les épaules dans un sourire, se disant qu'après tout, les dangers de la mer dépendent avant tout du bateau avec lequel on navigue . Et il y en avait donc un, là, dans ce port de la Teste. Il le regardait, si majestueux, si prometteur ... et pourtant, il n'arrivait pas à distinguer ce qu'il y avait vraiment au bout de ce ponton: une galère ? une nef ?

Mais qu'importe ce dont est fait le bateau, ce qui compte c'est avant tout son âme, les rêves qu'il procure et mieux encore quelle aventure peut donc se cacher derrière ses voiles de soie blanche... une odyssée ?

Ce mot le fit légèrement grimacer, lui qui avait déjà été confronté à quelques Travaux, et n'avait pas envie de se refaire pour toute la mythologie grecque. Déjà il s'y était essayé ... Etouffer le Lion oui, mais sans parvenir à en ramener la dépouille ... couper les têtes d'un Hydre, autre que le plus réputé, mais qui avaient quand même fini par repousser. Et au milieu de tout cela, il avait fallu combattre quelques amazones, ça il avait plutôt bien réussi, à tort peut-être ... Mais de toutes façons, le Rouergue était pire que les écuries d'Augias , toute l'eau du monde, toutes les forces de la nature n'auraient permis de parfaitement le nettoyer. D'ailleurs la crasse était sitôt après revenue s'y installer.
Errant depuis des mois à la recherche des Hespérides, ou plutôt de leur jardin, qui se présentait désormais ? Une Biche de Cyrénie, qui celle-là assurément les avaient d'or, alors que si forte d'airain, ... des reins. Ah fille d'Arthémis déesse chasseresse, ton arc risque d'être aussi précis à mon coeur que ta flèche à avoir de célérité à le transpercer . Et moi, arriverai-je à te capturer sans jamais être contraint de te relâcher, et ainsi pour une fois mieux faire que l'illustre Héraclès ? En cas d'échec, quelqu'en soit la forme, la Descente aux Enfers pourrait être mon ultime épreuve.

A moins qu'il ne s'agisse de ....

Arnaut n'avait pas fini sa pensée que son regard retrouvait de la malice, celle qu'on savoure sans mot dire. Mais déjà il fallait remonter vers la ville, car avant de goûter pleinement aux joies de la playa, il fallait mettre en ordre le bureau du Juge alors que se profilait le moment d'en rendre les clés. Mais il le savait, ce n'était partir que pour mieux revenir ...

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)