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[RP] Une vie, une fin...

Noabgoldwasser
On dit que certains animaux retournent sur le lieu de naissance pour mourir...

...

... c'est un peu ce dont Noab avait peur. Malade depuis quelques-jours, elle ne voulait pas le montrer. Elle craignait pour sa vie. Elle n'en avait parlé à personne, si ce n'est dans une missive destinée à Cirdec.
Elle sentait que la grossesse en cours ne partait pas sur de bonnes routes, elle non plus. Cette idée la minait. Tant de choses qui la minaient... Elle avait essayé d'être forte, avait réussi, un temps... Peu à peu, tout lui échappait.

Plus le Mans approchait, plus elle faisait le songe mystérieux d'un supposé frère, moins elle dormait. Elle perdait des forces, souffrait de maux aussi bien physiques que moraux. Surtout, ne rien dire, laissez la fièvre prendre sa place, la ronger. Il adviendrait ce qu'il adviendrait.
Perdre un enfant, encore, elle n'en aurait plus la force...

Mais elle voulait voir le Mans, lieu de sa naissance, une dernière fois... Couchée dans la charrette, elle demanda à Gui.

On arrive quand au Mans ?
Guigoux
Cela faisait un petit moment déjà que Gui avait remarqué que No était très fatigué et se plaignait de son ventre... Il lui en avait parlé, mais elle avait refusé à maintes reprises d'écrire à un médicastre ou même d'en visiter un. Forcément Gui était inquiet... Noab avait déjà fait une fausse couche... Elle avait endurée tellement de choses à ses côtés...

No passait de moins en moins de temps en taverne, de plus en plus de temps à se reposer. C'était grave, mais elle refusait de se l'avouer, ou elle refusait de le lui dire.


Citation:
On arrive quand au Mans ?


Il se tourna et lui répondit:
-Après demain Chérie. Il me tarde de revoir Rose...

Il lui sourit mais il vit des perles de sueur sur son front... Non ce n'était pas normal... Il continua d'avancer avec la charrette en songeant à sa Femme.
Noabgoldwasser
Elle relu la missive de Cirdec, inquiet, puis regarda les étoiles. Elle se découvrit, tellement elle avait chaud. Après quelques pensées, elle se releva un peu pour prendre position assise. Elle fouilla dans sa besace et y prit de quoi écrire.
L'écriture n'était pas fluide, mais la charrette n'y changeait rien à vrai dire, elle tremblait.


Lisbelle, ma sœur de cœur.

Je t'écris pour te dire ce que je pense être un Adieu. Je suis malade, et je sais que je ne m'en remettrai pas. Je perds toutes mes forces, peu à peu. Je crois avoir perdu à nouveau l'enfant que je portais, et mon corps me rejette, moi aussi. Je ne me suis jamais sentie aussi faible.
Je voulais te remercier pour tout ce que j'ai vécu avec toi. Tant de belles choses, de beaux voyages lors desquels j'ai rencontré de si bonnes personnes. Tu m'as sauvé la vie une fois, à Argonne, et c'est pour cela que je te promets de veiller bien fort sur toi d'où je serai. J'aurais aimé te revoir pour te serrer dans mes bras. Il me faudra me contenter de te regarder de là-haut. J'espère que je serai une belle étoile, reconnaissable et que tu pourras regarder en pensant à moi.

Je t'aime très fort,
Ton amie Noab qui te doit tant.


Noab roula le parchemin tout en étouffant un sanglot. Elle se sentait démunie.
Elle l'accrocha à son pigeon et le laissa partir. Elle posa sa tête contre la chemise bleue de Gui, roulée en boule pour lui apporter plus de confort. Elle se mit à pleurer, inaudiblement, comme elle n'avait jamais pleuré. 24 ans, trop vieille disait-elle naguère en complexant de sa différence d'âge avec Gui. Mais à ce moment précis, elle se sentit pour la première fois, depuis bien longtemps, trop jeune. Trop jeune pour quitter cette vie qui s'était promise magnifique. Sa vie qui doucement lui faisait faux bond... Dans un couvent, elle n'aurait jamais mis son corps dans de telles conditions. Peut-être Aristote lui aurait-il permis de rester plus longtemps dans l'ardeur des prières... Tant pis... elle ne regrettait rien, ni d'avoir aimé Gui, ni d'avoir essayé de lui donner un enfant. Elle aura vécu ces quelques mois intensément... Mais le quitter à contre-cœur lui faisait mal, plus mal encore que les rumeurs...
Noabgoldwasser
[Le Mans]

Noab avait lutté pour ne pas fermer les yeux, dès le levé du jour. Elle observa tous les paysages, les reconnaissant et s'y revoyant courir à en perdre haleine après un ami d'enfance, grimper dans les arbres et regarder au loin.

Puis, le clocher du Mans, visible au loin et dont la point perçait un nuage de brume. Le chant des coqs qui parvenait à ses oreilles. Le Mans se réveillait.

Enfin, ils foulèrent les rues boueuses où ça et là, des cailloux pointaient. Des cailloux qui avaient écorchés les genoux d'une petite brune, Noab, lorsqu'elle était encore enfant.

Noab sentit un sourire se dessiner sur son visage, et le sentiment d'être de retour à la maison, après un long voyage. Pourquoi avait-elle quitté le Mans ? Elle ne s'en souvenait déjà. Non pas que ce fut une erreur, elle en avait découvert des choses en voyage... La plupart de ses meilleurs amis et bien sûr, son breton de mari. Il vivait, certes, à quelques-jours de marche à peine, mais il lui aura fallu faire toute un détour pour le croiser, au fond d'une taverne. Le voyage avait été long, mais le Mans semblait ne jamais avoir changé, d'aspect pour le moins.

Ils passèrent devant les tavernes de la ville, la mairie, l'église aussi. Noab se sentit prise de souvenirs charmants, oubliant un instants ses maux physiques, retrouvant un brin de jeunesse... temporaire.

Arrêtons-nous ici, veux-tu ? dit-elle en désignant une auberge. Ça va, content d'être arrivé? lui demanda-t-elle en souriant fébrilement. Bienvenue dans la ville de mon enfance...
Guigoux
Le Mans, belle ville... Il s'attendait à un accueil certain lié à la visite de sa sœur. Il espérait que sa Femme lui montrerait les plus beaux endroits de la ville. Puisqu'elle y était née, elle devait se souvenir des beaux paysages. Lorsqu'elle demanda à s'arrêter devant une auberge il la regarda et lui dit:

-Ne ferions nous mieux pas de poser nos affaires chez Rose et Jojo avant de venir? Je crois qu'ils seraient content de nous voir arriver... Je suis content de revoir ma sœur, j'espère que Le Mans est aussi belle que ce que tu le dis...

Il lui sourit et posa un baiser sur ses lèvres étonnement chaude...
Noabgoldwasser
Noab sourit, mal à l'aise, devant tant d'impatience de la part de Gui.

Je souhaite crécher ici, si ça ne te dérange pas. Je ressens le besoin de me retrouver un peu. J'ai besoin de m'imprégner du Mans, avant de sortir voir mes connaissances. Vas-y, toi, si tu veux. Je vais en profiter pour déballer le peu d'affaires que nous avons amenés, afin de rendre la chambre d'auberge plus familière. Et j'écrirai à quelques amis pour les rassurer de notre bonne route.

Pour les rassurer... ou répondre à leur inquiétude.
Guigoux
-Si tu dors ici, alors je reste avec toi mon cœur... Déjà que tu m'inquiètes, je ne te laisserais pas seule... Pas une seconde...

Son état l'inquiétait de plus en plus au fur et à mesure des heures qui s'écoulaient... Elle avait beau lui dire que cela allait. Non cela n'allait pas... Elle refusait le médicastre, elle avait mal au ventre, souffrait de fièvre, rendait tout... Non impossible que cela aille bien... Il commença à vider la charrette
Noabgoldwasser
[7 avril 1459]

Elle n'y parvenait plus. Elle n'arrivait plus à garder ses yeux ouverts pour regarder les paysages de la localité qui l'avait vu naître, grandir et bientôt mourir. Une chambre d'auberge, auberge dans laquelle elle avait jadis appris à connaître du monde. Elle se dit qu'elle dormirait un peu, et qu'après cela, elle irait voir la maison de son grand-père.

Un moment de repos, puis elle se réveilla, gratifiant le ciel de lui avoir laissé cette chance.


Gui, on pourrait aller voir la maison de mon grand-père ? J'aimerais que tu vois la demeure dans laquelle j'ai passé mes toutes premières années.

Elle prit sa main et s'efforça de marcher jusqu'au lieu dit, le contemplant tantôt lui, tantôt les paysages du Mans. Arrivée devant la grande bâtisse blanche à l'abandon, elle posa ses doigts contre sa bouche pour retenir un sanglot. Plus de grand-père, plus d'habitant... Elle s'en voulut d'avoir laissé cet endroit chargé de souvenirs dépérir ainsi. Les larmes restaient bloquées au bord des yeux. Elle poussa la porte, et trouva le lieu vide et poussiéreux.

Elle guida Gui dans les pièces.
Tu vois, là, c'était ma chambre. Ici, celle de mon grand-père. Elle prit le temps de pivoter sur elle même, avec une lenteur maladive, d'observer chaque recoin de la maison. Une maison sans vie, tout comme l'était le ventre de No à présent.

Elle ferma les yeux, un instant et vit tous ses souvenirs se rassembler devant elle. Combien de temps cela avait-il duré ? Elle n'aurait su le dire, mais Gui n'avait pas l'air d'avoir perdu patience quand elle rouvrit les yeux.

Je suis fatiguée, tu peux me porter jusqu'à l'auberge ?

Gui n'avait jamais refusé de la porter. Et il ne refusa pas non plus cette fois-ci . Il l'a prit dans ses bras, comme il l'avait fait tant de fois dans d'autres conditions, vers d'autres lieux pour aller faire d'autres choses. Elle passa ses bras autour du cou de son époux et contempla son visage pendant qu'il avançait. Et en le regardant, elle senti son corps se ramollir.

Da Garan Da Viken Gui. Merci pour tout.


Elle n'en dirait pas plus. Elle ne lui dirait pas au revoir, elle n'en avait pas envie. Son corps l'abandonnait, mais son âme resterait près de lui. Elle détestait à présent cette force supérieure, de la priver d'une si belle vie. Mais si tel était son destin, alors, elle se devait de l'accepter, même à contrecœur. Elle ferma les yeux et froissa son visage, voulant se libérer de quelques pleurs. Puis, elle ne sentit plus la peine, et son visage se lissa... elle ne sentit bientôt plus le bercement de la marche lente de Gui. Elle ne sentit plus rien...

Sur le pas de la porte de la maison de Grand-père Goldwasser, une petite fille fit un signe de main en guise d'adieu avant de prendre la main d'un vieil homme.


Noab Goldwasser épouse Goux, 22 avril 1434 – 7 avril 1459, relayée au rang de souvenir.
Guigoux
Son visage se crispa et se détendit ensuite... Il avait compris... Les larmes aux yeux, il avait tout compris... Il s'empressa de la ramener à l'auberge... Une fois à l'auberge, il la déposa sur le lit, et s'écroula en pleurs aux côtés de sa Douce femme...Ses larmes d'incompréhension, d'Amour, d'impuissance... Elle était morte... Dans ses bras... Il n'y croyait pas...Il hurla:

-ARISTOTE JE TE MAUDIS! TU M’ENLÈVES DEUX ENFANTS ET MAINTENANT MA FEMME!!! MAUDIT SOIS-TU!!!!!!!

Il ne pouvait pas la laisser là, et encore moins rester seul, il le savait... Il posa ses lèvres sur celles de sa Femme, et, tremblant, descendit les escaliers et parti en s'appuyant le long des murs, les larmes coulants le long des joues, vers une taverne... Il s'arrêta au milieu de la place, écrivit quelques mots:

Citation:
"Au clan,

Juste une lettre...
No s'en est allée....
Gui."


Il fit partir un garçon volontaire vers Kastell Paol (St Pol de Léon).

Il arriva dans la taverne où il avait aperçu sa sœur, entra et se jeta dans ses bras lui annonçant la mauvaise nouvelle... Ils s'éclipsèrent pour parler ensemble...

Quelques temps plus tard, il avait parlé avec des gens, il ne fallait pas qu'il s'enferme. Qu'il s'isole. Il continuait à pleurer, pensant à ce qu'il allait faire...

Enterrer Noab ici... Au Mans... Sa ville de naissance.
Guigoux
Réponse depuis la Bretagne, je tiens à transmettre.


Citation:
Folle se baladait dans le clan lorsqu'elle vit arriver un jeune garçon portant une lettre. Celui-ci lui appris qu'il venait de la part d'un certain Guigoux et qu'il devait remettre cette lettre. Folle lui dit qu'il pouvait la lui laisser. Celle-ci l'ouvrit et lu la courte missive, malheureusement porteuse d'une mauvaise nouvelle. Sentant les larmes monter, Folle ravala un sanglot et entreprit d'écrire une lettre à Gui.

Citation:
Cher Gui,
Je suis vraiment navrée de cette tragédie qui te frappe. Sache que le clan et moi-même sommes de tout coeur avec toi. Rend lui hommage comme il se doit, pour toi et pour nous qui sommes trop éloignés pour pouvoir te soutenir.
Ne te laisse pas abattre et ne laisse pas le chagrin te submerger.
Je t'embrasse et te soutiens,
Folle


Après avoir fini la lettre, elle la tendit au jeune garçon en lui disant d'aller la porter au Sieur Guigoux. Elle le regarda partir puis parti annoncer la mauvaise nouvelles aux membres du clan.




clochette a écrit:
folle avait laissé une lettre de gui pour le clan , elle resta la a lire ces quelques mots inlassablement , quelques mots qui exprimait la tragedie qu'etait en train de vivre guigoux quelque part sur les routes , elle connaissait pas noa mais son coeur deja chargé de chagrin se serra encore plus en pensant a la douleur que devait ressentir gui , elle se posa sur un coin de table et trempa la plume dans l'encrier , et comme depuis de nombreux jours maintenant c'est les larmes aux yeux qu'elle ecrivit quelques mots a son tour
Citation:
gui ... que te dires , il n'y a que peu de mot a dire quelque soit la douleur traversée , je suis de tout coeur avec toi pendant cette terrible epreuve que tu es en train de vivre , saches que je suis la ainsi que tes amis du clan pour t'accueillir et te reconforter de notre présence bien peu de choses dira tu mais hélas nous sommes bien impuissant face a la perte d'un etre cher .. affectueusement .. clochette

clo renifla et respira un gros coup pour tenter d'enlever ce poid enorme qui lui ecrasait les poumons jour aprés jour , mais rien n'y faisait essuyant ses yeux de sa manche elle se leva pour trouver un pigeon afin qu'il apporte un peu de soutien a gui ..

Bradwen
Ses affaires personnelles s'étaient finalement arrangées. Parti seul vers le Mans pour aller du Maire, il y revenait accompagné de sa promise. Dans sa teste, les préparatifs du mariage se bousculaient. Il était heureux le diacre de Montmirail, il avait retrouvé sa bonne humeur habituelle et son esprit taquin.

Alors qu'il se trouvait de passage dans la capitale mainoise, il reçut un triste pigeon de la part d'un homme qui venait de perdre son épouse. Le destin est parfois étrange. D'un costé un homme qui retrouve sa promise, qui organise son mariage. De l'autre, un veuf ! Les bénédictions d'enterrement, il détestait ça, mesme s'il avait été formé à cela ! Mesme s'il savait que cela faisait partie des responsabilités qui lui incombaient ! Myriam11... Le dernier et unique enterrement qu'il ait prononcé !

Le soir tombait sur la capitale mancelle. Il s'apprestait à rentrer à Montmirail avec Kaelig mais avant, il lui fallait passer aider une asme en peine.

La brume prenait peu à peu ses aises dans les rues du Mans. Le paysan avait demandé à sa promise de ne pas quitter la taverne : il ne se rappelait que trop bien ce qui leur étiat arrivé tous les deux au Mans il y a quelques jours. Oh non chers lecteurs, ce n'est pas aux escapades nocturnes du maire du Mans qu'il pensait à cet instant précis, mais bien à ces moines qui les avait agressé et enlevé !

Devant lui, une maison tout simple. Une maison comme il y en avait tant au Mans. Pour lui, rien ne la distinguait des autres. Prenant une profonde inspiration, le diacre frappa à la porte.


Holà ! Y'a quelqu'un ? J'suis Bradwen, diac' d'Montmirail. J'suis aussi l'clerc qui s'occupe momentanément d'la paroisse du Mans ! J'avions r'çu un message me d'mandant d'me rendre icelieu !
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Guigoux
jenifael a écrit:
Jeni s'apprêtait a mettre une affiche invitant tout le monde a son baptème qui commençait le soir même lorsque la mauvaise nouvelle du décès de Noab arriva.

Ce n'était pas possible, ce ne pouvait être vrai. Et pourtant si c'était écrit la, noir sur blanc, elle était partie ne laissant que le souvenir de sa présence discrète au sein du clan. Mais qu'est ce qui lui prenait a Aristote de rappeler leurs amie aussi tôt, il se sentait seul a ce point ou quoi. Bien consciente que ces pensées n'étaient pas compatible avec la cérémonie qui allait commencer le soir même, Jeni pensa a tout annuler mais se rappela que c'était la dernière chose que Noab souhaiterait qu'ils fasse, arrêter de vivre, aussi laissa t elle les choses suivre leur cours.

Les yeux remplis de larmes au souvenir de la douce jeune femme, elle fit demi tour et alla a son tour écrire a gui pour l'assurer de tout son soutien.


Viken a écrit:
Viken lut le petit mot rédigé en hâte par Gui.

Citation:
Juste une lettre...
No s'en est allée....
Gui.


Sa gorge se noua machinalement comme par réflexe, comme pour étouffer le cri que l'on a envie de lâcher à la face du monde dans ces instants là. Pourquoi la vie parfois était elle si injuste ?
Il se remémora le couple en taverne de Vannes puis les mêmes lors de leur récent mariage et ne put s'empêcher de trouver tout cela bien cruel. Noab encore si jeune. Il est vrai qu'elle paraissait frêle et fragile mais pas au point de succomber si vite, pas comme ça ni maintenant.
Il savait qu'aucun mot ne pourrait apaiser la peine de Gui en ces instants douloureux. Il savait qu'on ne se remet jamais vraiment d'une pareille fatalité. Il savait aussi, que le temps, s'il pouvait estomper peu à peu la douleur de celui qui reste, n'effacerait en rien le souvenir de Noab dans le coeur de Gui.
Il songea à elle, partie bien trop tôt. Il songea à lui, restant démuni. Gui avait entrepris un long voyage, il le continuerait certainement, pour lui comme pour Noab, pour achever seul ce qu'ils avaient envisagé à deux. Il lui souhaita bonne route par la pensée autant qu'il le soutenait dans cette cruelle douleur.





Guigoux
Il recevait et lisait les lettres de ses amis:

Citation:
Guigoux ,

Je viens juste d'apprendre à l'instant la funeste nouvelle et tenais à te témoigner toute ma sollicitude.
Car même si je n'étais pas très proche de vous, même si nous avons eu des incompréhensions dans un récent passé , il n'en demeure pas moins que j'admirais l'amour lumineux que ta Noab et toi vous portiez l'un à l'autre.

Deux êtres chers te quittent en même temps , dont un que tu n'auras connu que dans le ventre de de ton aimée , malheureusement.
J'ai connu cette souffrance terrible dans le passé , au point d'en devenir presque fou et seuls le temps et l'amitié m'ont aidé à la vaincre.

Aussi ,si tu le désires , je suis à ta disposition pour t'aider à surmonter cette épreuve ,dans la mesure de mes humbles moyens.
Tu peux donc répondre à ce courrier si tu en ressens le besoin .

Du fond du cœur , je te souhaite bon courage et surtout de garder la petite lumière qui brûle en toi.

Dom , un homme qui a trop raté de choses dans sa vie


Citation:
Gui,

On vient de me faire part de la triste nouvelle. Quoique les mots ne soient pas d'un grand réconfort, je vous présente mes condoléances.
Je prierai, pour elle, pour vous et pour l'enfant.

Elisabeth


Citation:
Gui,

Tout d'abord je te presente mes condoleance les plus sinceres, aucun mots ne seras attenuer la peine que la mort de Noab va apporter a beaucoup de monde. Beaucoup comme moi auront perdu une veritable amie

Encore une fois toute mes condoleance

Cirdec


Citation:
oh Gui!!!

Comme je suis peinée!

Que c'est il passé? Ou es tu? Je sais bien qu'aucun mot ne pourra amoindrir ta perte, mais sache que tu n'es pas seul, que tu as des amis tout prets à t'aider à surmonter cette épreuve, que je t'aurais à mes cotés, que je te serrerais dans mes bras pour te montrer à quel point j'aimerais t'aider.

Je pense a toi tres fort Gui, et t'embrasse de tout mon coeur.

Zabou


Citation:
demat Gui !

je viens d'apprendre pour noab, je suis si triste pour toi !! je ne te dirais pas grand chose, mais sache qu'en cet instant, tu n'es pas seul, que beaucoup pensent à toi et prient pour Noab !!
j'espere te revoir bientot

blotus


Citation:
Messer,

Je tiens tout d'abord à vous adresser mes plus sincères condoléances pour la perte qui vous touche actuellement. Sachez que toutes mes pensées vous accompagnent dans cette épreuve.

Vos amis ont été autorisés à vous rejoindre et je prolonge votre autorisation de séjour jusqu'au 20 avril de cette année.

Sincères salutations,

Orwynn d'Aubin
Prévôt des Maréchaux du Maine


Quelqu'un frappa à la porte de chez sa sœur. Il se permit d'aller ouvrir la porte lorsqu'il entendit le nom de la personne. D'un petit sourire, il accueilli le diacre:


-Demat Sire... Je suis Gui Goux Goldwasser. C'est moi qui vous ai écrit.
Il regarda dans la rue.

-Je vous prierais de bien vouloir attendre une petite minute, le temps que j'avertisse ma sœur où je vais...
Il disparu de sur le pas de la porte, et réapparu une minute plus tard.

-J'espère que vous comprendrez si je préfère parler avec vous en marchant... Je vous amènerez chez le Grand Père de Noab, là où elle se sentait bien... Son corps repose encore dans la taverne où elle avait demandé à dormir. Je vous y amènerez aussi. Nous ferons dans l'ordre qu'il vous convient le mieux...












Bradwen
Il lui avait demandé d'attendre, et il l'avait fait. En silence. Il n'aimait pas le silence d'habitude, mais en pareille circonstances, il savait l'apprécier : cela lui évitait de dire de paroles inadaptées en pareille situation.

Enfin, l'homme ressortit et ensemble ils arpentèrent les ruelles du Mans, toujours embrumées. Au moins cette fois n'était-il point seul ! Il se demandait s'il devait avertir cet inconnu du danger potentiel qu'ils couraient. Il y avait réfléchi et il s'était finalement laissé à penser qu'il valait se taire. Après tout, pourquoi tracasser un pauvre hère avec des futilités alors qu'il venait sans doute de perdre l'estre qui comptait le plus pour lui.


Puis-je parler pendant qu'nous marchons sieur ? Il faut que j'vous dise. J'ne puis point prononcer d'funérailles tant qu'l'éradication d'l'asme n'a pas été constaté. C't'une règle que j'ne peux transgresser !

Il avait eu envie d'ajouter : mesme moi qui suis un peu... excentrique !

Mais en r'vanche sieur, si vous l'souhaitez, j'peux rester avec vous pour la veillée funèbre. J'peux prononcer quelques prières et aussi vous sout'nir moralement ! Vous savez, les diacres peuvent aussi porter aide et assistance aux vivants qui en ont encore b'soin...
_________________
Guigoux
Pendant ce temps en Bretagne:
sanzillusion a écrit:
Sanzi restait recroquevillée dans un coin depuis l'annonce du décès de Noab. Sans pouvoir bouger.
Comment une telle chose était-elle possible ?
Hébétée, elle ne pouvait défaire sa pensée de Guigoux. Comment vivre après une telle épreuve ? Comment ? Comment ?
Vidée de toute énergie, elle attendait les larmes salvatrices qui la libéreraient de l'étau qui l'empêchait de respirer.


Bien sûr le Diacre pouvait parler, après tout, ils étaient en ville et le diacre n'était pas seulement venu pour l'écouter.
-Soit... Je ferais rereprolonger mon Laisser Passer jusqu'à l'éradication de l'âme... Je comprends.

Il haussa les épaules et écouta le Diacre qui parlait à nouveau avant de répondre:
-Ne vous en faîtes donc pas pour moi... Ma sœur est ici, et j'ai de précieuses personnes qui m'entourent ici et en Bretagne. Je vous remercies cependant.

Un peu perturbé, Gui ajouta:
-Quand pourra se dérouler la veillée funèbre? Est-il possible qu'elle ai lieu dans l'enceinte de la maison du Grand Père de Noab? Je crois que si elle avait pu, elle aurait choisie de reposer près de lui... Il s'appelait William Goldwasser. J'espère que cela sera possible...

La tête baissée, il avançait, les mains croisées dans son dos, se laissant guider par les pas du Diacre.
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