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L’envers de la carapace …

--Masao




[Tôt le matin, quelque part dans le Cloaque ...]



Parmi ce rassemblement de raclures éhontées qu’était le fameux Clan des Lézards, beaucoup pouvaient se vanter de posséder un épiderme recouvert d’une multitude d’écailles aux diverses vertus protectrices. Pourtant parmi toute cette bande de dégénérés aux manières grotesques et à l’haleine putride, un seul pouvait se targuer d’être munit d’une large et robuste carapace, l’eternel Masao, plus connu sous le doux patronyme … du « Vieux Crabe ».

Seulement, l’intéressé n’était plus de premières fraicheur et, nippon n’étant pas bernard-l’hermite, il n’y avait aucune chance pour que le bandit quasi sénile ne parvienne à échanger sa vieille carcasse, trop usée par le temps, pour une nouvelle, plus jeune et en meilleur état …

Pourtant l’heure fatidique semblait approcher à grands pas, Izanami trépignant certainement d’impatience en réclamant son dû …

Cela faisait déjà plusieurs semaines que le vieux crabe respirait avec difficulté et qu’il toussait à tue-tête. Dans d’autres lieux et à une époque moins lointaine, sans doute aurions nous parlé de pneumonie.
Depuis quelques jours, il n’était même plus capable de quitter sa couche. Étendu sur son tatami sous une épaisse couche de draps et de couvertures, d’une voix tremblotante à peine audible, il donna ses instructions à Akimoto, le dernier de ses fils, toujours présent à ses cotés pour le soutenir et le veiller …


Peuh ! … Un moine … Peuh ! Peuh ! … La crème …


Il fronça les sourcils, sembla hésiter, puis, dans un râle de vieillard entre deux quintes de toux, il ajouta.


Pis … Peuh ! … Ramène moi aussi c’t’andouille ébouriffée de Sunuké … J’ai aussi à lui parler … Peuh ! Peuh !


Une glaire visqueuse et grisâtre, éjectée de la gorge du moribond lors du dernier spasme, s’éleva dans les airs et effectua quelques saltos avant de revenir s’écraser sur la couverture, tout près de l’arcade du vieux crabe …


--Sunuke



[Bien plus tard, le même jour …]



Quelle journée …

Tout dans l’attitude du barbu laissait transparaitre sa colère et son extrême nervosité, sa démarche, rapide et saccadée, la sueur dégoulinant sur son front, et bien sûr, l’état du kimono couvert de sang qu’il venait de retirer et qu’il jeta sur le sol en beuglant.



Sale vieux bâtard !!! Sale vieux bâtard !!!


A ce rythme, il ne mettrait pas bien longtemps à traverser le Cloaque et à atteindre sa destination, la demeure du vieux Yoshitaka, non loin du lac. Quand il en sortirait, rien ne pourrait plus jamais être comme avant. Cette journée n’était que le début d’une suite d’évènements qui chambouleraient en totalité son existence. Terminé l’esclavage et l’obéissance aveugle, dorénavant il allait prendre sa place, celle qui lui était due et que, depuis toujours il aurait du occuper, aux cotés des plus grands, peut être même plus haut encore …

Un rictus malsain apparu au coin de ses lèvres.

Oui … il y parviendrait … Par la force si cela s’avérait nécessaire … Sunuké allait prendre le contrôle du Clan des Lézards …
--Akimoto



[Retour dans la matinée, chez le vieux crabe.]


Akimoto avait accomplit son devoir de fils. Il s’était rendu en ville pour trouver un prêtre, puis aux « Fières Raclures » pour avertir les lézards.

Le prêtre était là, une bonne partie des lézards aussi, d’autres les rejoindraient surement plus tard.

Une drôle d’effluve et un silence lugubre régnaient dans la pièce pas bien grande dans laquelle tous s’entassaient. Avaient vous déjà sentit l’odeur de la mort ? Celle qui, peu à peu, en nous tous s’imprègne, aussi surement que lentement. Celle dont, une fois devenu trop vieux on ne parvient plus à se débarrasser, ni à camoufler tellement elle nous englobe. Celle qui, lorsqu’elle est aussi palpable qu’elle l’était ici, parvient sans peine à mette mal à l’aise n’importe qui …


Le vieux lui, le centre d’attention, était là, étendu sur le dos, détendu, la bouche ouverte, ronflant comme un porcelet.


Akimoto hésita un peu puis, après avoir croisé quelques regards impatients autour de lui, se décida à lui prendre délicatement la main …



Otousan’ …*



*Père
Kuan
Pousse toi ! Pousse toi !

Le garnement bouscula toutes les personnes qui se trouvaient entre lui Masao. Il était féroce, et la bande finit par le laisser passer. Ils n'avaient pas vraiment le choix. Le diable était sorti de sa boîte. Arrivé au premier rang la fusée stoppa net. Le gosse ouvrit grand la bouche comme un poisson, et resta interdit, choqué, désemparé face à ce drôle de spectacle. Masao couché. Kuan se tortilla quelques secondes, sautilla d'un pied sur l'autre, avant de finir par s'approcher à petits pas prudents. Brusquement sa colère jaillit.

Masao ! T'y as pas l'droit d'y mourir ! J'y ai pas 'cor mis de grenouille dedans ton hakama ! C'nul la mort, j'la déteste moi ! Et j'vais lui casser la tête !

Il s'échauffait et faisait le dur pour montrer à tout le monde qu'il était un homme grand et fort et non pas un petit garçon de dix ans et demi (important le demi) qui avait très peur de la mort. Cette entité obscure et silencieuse qui vous enlève les copains pour les mettre loin de vous, et à qui vous avez même pas le droit de parler. Il avait envie de pleurer le petit, et un drôle de noeud lui serrait la gorge et l'estomac. Alors il fit dans la surenchère de la colère pour ne pas laisser voir sa tristesse.

C'pas juste ! Déjà Papy l'es mouru ! Toi t'y as pas non plus l'droit ! J'y interdit la mort ! Et j'y tuerai tous les kamis !

Une baffe administrée avec justesse par un Lézard présent sur sa caboche bouillonnante finit par le calmer. Sonné, il se tut pendant de longues secondes. Puis il s'approcha encore plus près du vieillard avec une drôle de mine inquiète et pourtant avec une pointe de curiosité.

Masao... T'y veux bien y donner un cadeau à Papy Zai pour moi hein dis ? C'la plus belle que j'a trouvé.

Un peu plus tôt quand le fils était venu annoncer la mort du père, le gamin avait bondi sur ses pieds. Il avait retourné tout Kiyosu à la recherche de cette fameuse crotte de nez. Il avait exploré des tas de narines de gré ou de force, en un temps record. Les gens qui meurent y voient les morts après non ? Avec tact, Kuan colla une énorme magnifique crotte de nez dans une des paumes du vieux Masao.

T'y donneras ça ? C'pour qu'y embête l'mauvais kamis. Les morts ça a des crottes de nez ?

Le gamin n'avait toujours pas saisi ce drôle de concept qu'était la mort. On est encore nous ou on est plus nous ? Il ne l'acceptait pas vraiment, et n'aimait pas non plus le fait de n'avoir plus le droit de parler à des personnes justes parce qu'elles étaient mortes.

Tu m'y écriras un courrier de tout là bas ? Quand j'y serais daimyo, j'y parlerai aux kamis moi, comme ça j'y pourrais parler à Papy et à toi. Promis !

Ah... Voilà donc pourquoi cette tête brûlée tenait tant à devenir daimyo. Les daimyo seraient les seuls capables de pouvoir parler aux kamis. Les rêves d'enfant, ôtez leur et tout un monde s'écroule.

Masao... Pourquoi faut t'y meurt ? T'y es pas bien 'vec nous ici ?

C'était la question la plus importante qu'il n'était peut-être pas le seul à se poser, mais le seul à formuler. Pourquoi ? Tu nous aimes plus ? Tu veux plus jouer avec nous ? C'est plus rigolo là-bas ?
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Lymey


La main sur l’épaule de Kuan , Lymey regardait Masao qui semblait déjà presque trépassé.

Elle tira de sa poche un petit miroir qu’il lui avait offert et l’approcha avec appréhension de ses lèvres. Un léger souffle vient ternir la surface polie, elle était soulagée, il était encore avec eux …

- Il vit encore Kuan , faut pas attirer les mauvais esprits en relâchant nos forces négatives. Le découragement n’a jamais servi quiconque ni les lamentations.

Elle humecta son front brouillé, un râle étouffé sortit de ses lèvres.
Voilà un moment qu’elle lui avait administrée une décoction de poudre de corne d’antilope et de crabe pétrifié…
Mais il faudrait attendre une nuit avant de se prononcer .

A présent il n’y avait plus rien à faire sinon veiller l’ancêtre. C’est qu’elle l’aimait bien le vieux crabe , il avait été comme un père pour elle, celui qu’elle n’avait pas connu, il l’avait toujours soutenue.
Bien sur un drôle d’ancêtre et sourd en plus ! mais bon c’était mieux que rien…

Lymey prend la main brûlante de Masao dans la sienne et reste là immobile , seule ses lèvres gonflées et fendues laissent filtrer le murmure d’une prière.

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Akire
La crème des raclures emplissait les lieux, à en rendre l'atmosphère assez oppressante pour que tous en aient du mal à respirer. Les souffles fétides se mêlaient aux fragrances de sueur et de maladie, la vermine passait de cuir chevelu en barbe mal rasée, et toutes les attentions se portaient sur la silhouette étendue au centre de la pièce. Le Crabe paraissait si pâle et frêle, que certains en échangèrent des regards étonnés. Non, les larmes n'étaient pas de la partie. Tous ou presque savaient qu'il clamserait, mais aucun n'en était à sangloter misérablement. L'acceptation de la mort était ce que tout ronin apprenait dès l'instant où il défiait le shogun et les daimyo. Un silence gêné s'était donc installé, car la moitié des péquenauds à l'arrière le croyaient déjà refroidi.

"
Qu'est-ce qu'il chlingue ! ", murmura même un con.

En un grincement, la porte du minable bâtiment glissa pour laisser passer le géant que l'on appelait le Rustre. Il ne dévoilait pas une once d'émotion sous son masque de pierre, et vint se placer dans un coin ombragé où il se campa sans un mot. Il puait comme les autres, et les émanations putrides ne le gênaient plus depuis bien longtemps... mais il reniflait l'odeur du macchabée que deviendrait bientôt son vieux compagnon d'armes. Sa mâchoire se crispa imperceptiblement lorsque le mourant laissa échapper une autre quinte de toux.

Sans pouvoir s'en empêcher, la brute s'approcha du malade, afin de contempler de plus près celui qui entrerait bientôt dans la légende du Clan.


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Neelahne
Nee se dirigeait vers l'antre du Vieux Crabe,quelque fleurs dans les mains,pas qu 'elle les trouav jolies,mais le peu de parfum qu'elles dégageaient couvrirai les effluves de puanteurs du coin....enfin elle le pensait......

Un autre Vieux du clan fermerait les yeux d'ici peu.Lui aussi avait fait son temps,râleur à ses heures,il avait toujours eu l'œil vif et le geste sur.
Depuis quelques temps il était secoué par le temps qui passait.Le tic tac de la vie le prenait de court.....vraiment?
Non il attendait le moment où enfin il serai délivré de temps qui l'oppressait.

Son corps ne suivait plus,Masao n 'était pas immortel.

Depuis la mort de son Vieux des mois auparavant elle c'était promis de ne plus pleurer.Elle avait passer de longues heures à maudire les kamis pour lui avoir enlevés l'Ancien....

Elle passa l'encadrement de l'entrée et stoppa un instant puis balaya l'assemblée du regard.Elle se faufila entre certain s'approchant du corps malade.
Devait-elle sourire?rester de marbre?
Elle s'attendait à tout de sa part,même à ce qu'il ouvre un œil,se moquant publiquement,leur balançant en pleine face qu'encore une fois il les avait bien eu.

Elle aurai aimée,mais il ne le fera pas.

Elle s'assit prés de lui en tailleurs ramena ses cheveux sur le coté et posant une main sur sa poitrine qui se soulevait avec lenteur.....

Les minutes s'égrenaient....comme les jours qui s'écoulaient.....

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--Sunuke



Sunuké était là lui aussi, à l’arrière, se demandant ce qu’il pouvait bien foutre dans cette pièce. Il n’avait jamais vraiment apprécié ce vieux vicelard et la réciprocité du sentiment lui avait toujours semblé évidente, pourtant, selon les dires, le moribond avait nommément requit sa présence.


Qu’il crève ... le barbu ne verserait pas une larme.


Pour l’heure, en lieu et place d’une larme, c’est une grande trainée de sang qui parcourait de long en large sa joue. Quand Lymey était venu le prévenir, au repère, Sunuké était dans l’arrière cour et venait juste d’égorger un cochon, chose qu’il faisait régulièrement depuis qu’il était au service du lézard. Devant l'urgence, à peine avait-il eu le temps de rapidement rincer son visage et d’enfiler un vêtement propre avant de tous venir les rejoindre ...
Amaya.
Amaya s’était faufilée, discrète et silencieuse, comme à son habitude.
Elle n’avait jamais beaucoup échangé avec Masao mais elle aimait l’écouter et elle le respectait, pas seulement parce qu’il était sans âge.

Elle s’avança, intriguée, espérant n’en rien laisser paraître.
Des trépassés ou en voie de l’être, elle en avait vus : des fendus, éviscérés, décollés, roués, égorgés, écartelés, crucifiés, pendus, émasculés, énucléés, transpercés, même trépanés trans-orbitaux, décérébrés, démédullés… mais un vieux crabe qui se mourait de mort lente au fond de son lit, ça elle n’avait jamais vu.
Cependant était-ce vraiment lui ?

Masao n’avait jamais senti le jasmin, néanmoins l’odeur qu’il dégageait était… différente et elle ne chercha pas à l’analyser.
Aussi se rapprocha-t-elle de Sunuké qui exhalait un fumet la ramenant en pays de connaissance.


Toi, tu viens juste de saigner un cochon, lui murmura-t-elle après avoir inspiré profondément.
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Nakayama
Une violente quinte de toux.... Il était toujours vivant. Ce fait était beaucoup moins évident pour Nakayama qui brillait par son absence.

C'était du moins ce qu'en croiraient les autres. Les kamis eux, la voyaient, l'autre côté de la cloison veillée par la lune. L'Écaillée n'était pas entré préférant mille fois ses ombres et sa solitude.

Les mumures que laissait passer le mince mur lui confirmait que la pièce se remplissait. Évidement, la rumeur s'était répendue à une vitesse folle et tous s'étaient aussitôt précipités auprès du mourant.

Nakayama elle, n'irait pas plus loin, protégées par les ombres...

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Keita
Keita se faufila sans bruit, sans un mot dans la pièce ou le mourant vivait ses derniers instants.

Elle ne le connaissait pas et avait simplement beaucoup entendu parler de lui par les Lezards. Elle lui avait ecrit recement pour lui demander d'être son maître de combat et sa reponse avait été " je suis trop vieux"

Cependant Keita ne se doutait point qu'elle le verrait dans de telles conditions...

Elle resta donc, en arriere, avec le clan, silencieuse pour cet Adieu collectif
Mieko
De l'extérieur, déjà, l'air se faisait lourd, épais, autour de la misérable mansarde du Vieux Crabe. Seule la lueur vacillante d'une chandelle indiquait à l'oeil du passant noctambule une présence dans la piaule de fortune. D'un souple mouvement d'épaule, Mieko repoussa la porte et se profila à l'intérieur. Sans rompre le silence ni manifester la moindre émotion apparente, elle vint se glisser aux côtés du Rustre.

Son regard se posa sur le vieillard désormais si frêle qui reposait sous la mince couverture mitée. La main décharnée, reposait à l'air libre. La peau, fine, presque transparente était tachetée de lie-de-vin et laissait entrevoir le fin réseau de veines à travers elle. Sans discontinuer, imperceptiblement, elle tremblait.

Mieko retint sa respiration, à peine, inconsciemment. L'espace était suspendu au souffle du vieux Masao.

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--Masao



Peuh ! Peuh ! … Peuh ! Peuh ! Peuh ! …


Justement il retentit, le souffle du vieillard. Non pas une toux bruyante et profonde, mais une toux faible, en sourdine, à un point tel qu’on pouvait aisément le sentir peu à peu s’asphyxier.


Peuh ! Peuh ! Peuh ! …


Ses yeux, tout comme sa bouche, étaient grands ouverts. D’un regard triste et déjà terne, il détailla lentement chacune des personnes présentes. Qui aurait cru que cette pièce exiguë puisse accueillir autant de monde ?


Peuh ! Peuh ! …


Visiblement, Masao n’avait rien perdu des propos de Kuan car son premier geste, et ses premières paroles, furent à l’intention du garçon. Dans un rare élan d’affection il étendit son bras décharné et lui posa la main sur la tête.


… Peuh … Tu sais mon grand … Peuh ! Peuh … R’garde moi, peux même pu … Peuh ! … pu … pu bouger …

… Mon esprit s’ra … Peuh … libéré …

… Et puis … Peuh ! Peuh ! Nul homme n’échappe à … Peuh … Nul homme n’échappe à son destin … Peuh … Peuh …







Puis l’attention du vieux crabe se reporta sur un autre. Tant pis pour Nee qui aurait certainement à démêler la crotte de nez, dorénavant solidement ancrée dans la tignasse du jeune lézard.


La pince droite du crabe se referma sur le poignet du prêtre.


Toi ! Peuh … Chante ! Peuh ! Peuh ! … Éloigne-les ! …

… Chaque fois que mes paupières s’ouvrent, je les retrouve … Peuh … Peuh …

… Ils sont là ! … Tap… Peuh ! Peuh ! … tapis dans l’ombre ! … J’peux les sentir ! J’Peuh ! … Peuh ! Peuh … J’peux les entendre !!! …

… Ils me guettent … Peuh … Ils attendent … Peuh ! Peuh … Et quand devenues trop lourdes elles retombent … Peuh ! Peuh … Ils se ... Peuh ! Ils se ruent sur moi comme pour extirper mes tripes de mon ventre …

Chante le moine ! Peuh ! Peuh ! Chante ! Éloigne-les ! Peuh ! Peuh ! … Dégages moi la route vers Yomi de ces démons ! … Peuh ! Peuh ! …








S’en suivit un long silence finalement brisé par la voix lancinante du prêtre puis, par celle chevrotante du mourant …


… Mes amis … mes frères … mes sœurs … Peuh ! Peuh ! … Mes lézards … Peuh ! Peuh ! …
… Il est grand temps pour … Peuh ! Peuh ! … pour moi … d’expier mes fautes et enfin soulager ma conscience …


Peuh ! Peuh ! Peuh ! …


… J’ai … Peuh ! Peuh ! … plusieurs choses à vous avouer …
--Akimoto



Le cœur d’Akimoto se serra dans sa poitrine.

Son père avait toujours été un homme d’affaire redoutable, ne s’interdisant aucune ruse, ni aucun moyen pour parvenir à ses fins et, au crépuscule de sa vie, ses secrets semblaient être bien lourd à porter. Qu’allait-il bien pouvoir leur raconter ?

Au-delà de cette inquiétude, bien sur le spectacle de la déchéance de son géniteur le touchait au plus haut point, lui qui dans ses yeux avait toujours incarné la force et la dignité.

D’abord sa sœur, puis sa mère, ensuite le premier de ses frères et peu de temps après, les deux autres ... D’ici peu, il serait le dernier survivant de cette famille pourtant nombreuses qu’étaient les Yokohama.

Une larme perla dans le coin de sa paupière droite … Il la balaya aussitôt d’un revers de la manche …
--Masao



Le vieux, grimaçant sous le brusque effort, surprit tout le monde en parvenant, de lui-même, à se redresser un peu sur l’oreiller.


Arrrrglhhh … Heu ! Peuh ! … Peuh ! Peuh ! Peuh ! …





Il respira un grand coup … Enfin un grand coup, relativement à son état bien sur …


… Le jeu … Peuh ! … Moi et le jeu … ‘fin …

… Peuh ! Peuh !

… Quand nous avons pris Kiyosu … La p’ … p’ … la première fois …

… Peuh ! Peuh !

… J’avais trouvé une p’ … p’ … Peuh ! Peuh ! … une ... une petite caissette …

… Peuh ! Peuh !


...


… Une caissette … Peuh … Peuh … remplie de kobans …

… J’ai … Peuh ! … J’ai tout gardé pour moi …


...


… Peuh ! Peuh ! Peuh ! …
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