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[rp] Au milieu coule une rivière ! (ouvert)

Anabel
Combien de temps ? une demi-seconde d'un silence pesant lorsqu'Aymeri les interpella toutes pour qu'elles aillent aider au plus vite Kachina. Puis, tout le monde se mit à courir en tout sens.
Jamais Fantoche n'avait reçu tant de coups de talon, déjà Joran l'avait enfourché et partait à brides abattues vers la rivière.
Si l'urgence de la situation n'avait été telle, elle aurait volontiers secoué Touc comme un prunier pour lui remettre les idées en place.

Ho mais Dieu du ciel !! que fait elle à la rivière aussi ???!!!


Anabel, sautant sur Quadrille, croise Eony qui entre à toutes jambes dans une taverne et elle partit sans attendre vers le refuge de Kachina et Joran.
Elle savait qu'en future maman attentionnée et aimante, elle avait tout préparé pour l'arrivée du nourrisson.
Jamais non plus, le trou des sapins perdus ne lui a parut si loin

Non mais quelle idée aussi ?!! un trou pareil


Menant la vie dure à Quadrille pour qu'il ne ralentisse pas l'allure, elle entre comme une folle chez eux, voit avec attendrissement les petites affaires du bébé et embarque tout le necessaire et l'inutile qui lui tombe sous la main, emplit les sacoches et repart aussi vite.

La rivière est là presque, elle galope sur la route de Tarbes et aperçoit une silhouette, c'est Touc, visiblement inquiet qui guette sur cette foutue route proche de la rivière.
Elle, elle lui aurait bien fait bouffé ce message de n'avoir rien dit mais il était l'ami de Joran et si Kachi avait réclamé des femmes, lui, il le voudrait à ses cotés, alors elle stoppe sa monture devant et lui tend la main.

Grouille !!!!!!!
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Eony
Les minutes passent.
Les contractions se succèdent, à un rythme de plus en plus rapide.
La respiration de Kachi suit le même rythme. Tout est naturel, même quand on est primipare. C’est la vie des femmes, nul besoin de leçon pour ça.

Soulagée de voir que Lhyra et elle ne seront plus seule, elle assiste Sélé pour installer une couverture sous Kachi.
Un petit sourire nait sur ses lèvres quand elle jette un regard à Joran.
Il est là, l’essentiel est !


Toutes les deux minutes les contractions … j’ ai amené une gourde d' Armagnac coupée à l’ eau pour la stérilisation de base en attendant mieux ou pour un petit coup de fouet si elle a besoin … ya des linges propres et un couteau, mais je pense que tu as mieux dans ton bissac …

Non .. Je n’ ai pas pu ….


Elle ne fini pas sa phrase. La prochaine contraction sera le début de l’expulsion. il ne faut plus trainer.

Elle s’assure d’un coup d’œil rapide que les sieurs se sont éloignés.
Puis offre à Kachi un sourire encourageant
… ça va aller … mais je dois mieux me rendre compte … et sans plus de manière retrousse les jupons jusqu’à mi-cuisse, écarte les jambes , retire complètement un des jupons … Puis une main sur un des genoux de Kachi, elle glisse son autre main, entre les cuisses, dans son intimité. Sur ses doigts un liquide chaud se répand. Elle sourit.

Kachi .. Tu perds les eaux. Tu vas voir ça va aider… il n’ y en a plus pour longtemps.

Elle fait un signe de tête affirmatif à Sélé. Et ramène doucement les jupons sur les jambes écartées.
Lhyra … ça va ? La jeune fille est silencieuse.
Elle essuie sa mains à ses jupes.
Il fait chaud, pourtant elle a froid. Son cœur bat à tout rompre. Les maux de tête se sont réveillés. Peu importe, elle tiendra le coup
.

Sélé … on va la redresser un peu, la position assise l’aidera … Joran … je vais me glisser derrière Kachi et la redresser, elle pourra s’appuyer contre moi et je l’ aiderai. Ne la lâchez pas, votre aide est plus importante pour elle que la mienne.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Laissant Sélé s’installer face à Kachi, elle passe derrière, remonte ses propres jupons dans lesquels elle s’empêtre, soulève la jeune femme et s’assoit derrière elle.
Elle l’ accueille entre ses jambes écartées , puis se cale contre le chêne
.

Ça va Kachi ? … tu es pas trop mal ?

Elle tire doucement à elle la jeune femme et lui fait comprendre qu’elle peut se laisser aller. T’inquiète pas Kachi … vas y appuie toi ! D’un geste calme elle repousse les cheveux qui gênent la future mère, et d’un linge que lui tend Sélé, elle éponge le front ruisselant.
Kachi … respire … elle passe ses bras sous ses aisselles et l’ entoure de ses bras. Puis pose ses deux mains bien à plat sur le haut du ventre qui n’est plus que pierre et douleur.
Doucement avec des gestes lents mais fermes elle masse le ventre en appuyant vers le bas, comme pour pousser dehors le petit.
Elle force sa respiration à se faire calme pour insuffler un peu de sérénité à la jeune femme qui pèse contre elle.
Un bref instant elle ferme les yeux. Oublier les maux de tête, se rappeler les sensations qu’elle avait elle même éprouvées pour la naissance de son fils. Sensations d’autant plus fortes et encore plus marquées en elle, puisqu’elle était complètement aveugle le jour où elle avait donné la vie.
Un frisson.

Elle lève les yeux vers Sélé …

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« Marcher en soi-même est comme un châtiment : l'on ne va pas loin »
--Arthur.
Elle veut me garder. En elle, encore un peu.
Elle et moi. Unis.
Elle veut me garder. Moi,je veux aller voir de plus près.
Voir si le ciel est aussi bleu qu’elle me l’a dit. Sentir les bras de mon père autour de moi.
Je veux respirer , toucher , gouter, sentir .

Je veux y aller, moi. Je veux passer ce tunnel sombre, et trouver la lumière.

Elle veut me garder. Elle croit quoi , qu’elle a fait un gentil mouton ? Je suis un louveteau moi. Fier et libre.

Alors , inexorablement, je m’avance, encore et encore………..Je pousse et me faufile.

Et alors que tout le monde retient son souffle autour de nous. Qu'Eony encourage Maman, qu'elle la soutient, je glisse entre ses cuisses sous la poussée de son corps qui me libère .

La terre s’ouvre et la rivière m'emporte loin d'elle.
Lumière, froid et solitude. Alors qu’elle sanglote de joie, je viens au monde en pleurant et criant tout mon saoul


- Roaaaaaaaaaaaaaar !

En ce jour du 10 avril de l'an de grâce 1459, moi, Arthur d’Ascazan, fils de Joran et Kachina d’Ascazan, je pousse mon premier cri , avec quelques jours d’avance, portant dans mon sang , l’impatience et la fougue de mon père.
Même regard gris ardoise, preuve irréfutable s’il en eut fallu une que j’étais de lui.
D’elle, cette chevelure de jais et cette petite fossette qu’elle avait quand elle riait.

On me pose sur son sein. J'entends son coeur battre la chamade. Je reconnais tout près l'odeur de mon père.

A défaut de tenir une chope d’armagnac, c’est sur le sein de ma mère que mes doigts s’agrippent tandis que ma bouche qui plus tard goutera la peau des plus belles femmes d’Armagnac, se rassasie de son lait.


Mon père était de nulle part, moi, je suis d’Armagnac et de leur Amour .

Arthur…………………d’Ascazan !

Yep !

Kachina
L'enfant est là, tout contre son sein qu'il cherche déjà goulument.

Le regard vert émeraude de Kachi accroche celui gris acier de Joran, s'y perd, alors que sa bouche s'étire en un sourire radieux.

Son bras entoure l'enfant, le serre contre elle, et sa main relache celle de Joran, pour venir en un geste tendre caresser la joue du loup.

Pas besoin de mots...........

Simplement savourer.........l'instant...

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Eony
La suite … est-ce réellement utile de la narrer ?
Epreuve vieille comme le monde. Souffrance originelle. Miracle de la vie. Bien des choses ont été dites au sujet de la naissance.

Là, au bord de la rivière, comme toutes celles avant elle, une fois encore, héritière du devoir et de la charge des femmes, apposant de ses cris et de son sang sa signature sur le registre de la Vie une femme vient d’enfanter.

Quelques heures, une poignée de minutes et tout est joué.
L’enfant est là.
Le travail fut rapide. C’est à peine si on a eu le temps de comprendre que les cris du nouveau né emplissent les lieux.
Le nourrisson est vigoureux, la mère déjà a tout oublié … tout ira bien.
Il faut maintenant laisser les jeunes parents profiter de ce moment.

Un regard, un sourire … elle se laisse glisser de derrière Kachi, et la confie aux bras de son compagnon
.
Félicitation … un bel enfant murmure t-elle en déposant une couverture sur la mère et l’enfant.
Elle se relève et d’un doigt léger dépose une caresse sur la tête sanguinolente de l’enfant.

Arrangeant rapidement, sans vraiment sans soucier, ses jupons elle frôle Sélé qui elle aussi s’est reculée pour laisser leur intimité aux parents.
Elle la regarde, pose une main sur son bras et lui murmure dans un sourire las

Voilà … à chaque fois on pense mystère de la vie, prodige de la nature … et quand il en est fini on se dit ... "un de plus, tout simplement" .
Tout va bien, il y a assez de monde présent, je rentre. Je … je suis … flapie …


Saluant d’un signe de tête et d’un signe de main elle quitte les lieux.
Maux de tête, fatigue, soucis … Nul ne saura, nul ne verra la déréliction qui s’est emparée d’elle.
Les talus feuillus se referment sur elle
.
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« Marcher en soi-même est comme un châtiment : l'on ne va pas loin »
Joran_d_ascazan
Un fils ! Il avait un fils. Ses désirs les plus secrets avaient été entendu. Pas qu'il ne voulait pas de fille non, elle aurait eu la beauté et la douceur de sa mère, non mais un fils, qui aurait son caractère, à qui il pourrait transmettre sa seule richesse, son honneur et sa fierté.

Il avait du mal à réaliser, toujours dans un état second tout allait trop vite. Trop de monde, trop peu d'espace, trop peu d'eux.

Mes amis, je ne vous remercierai jamais assez de tout ce que vous avez fait, j'aimerais que vous nous laissiez en famille à présent. Kachi a besoin de se reposer. Je vous promets que nous fêterons cela sous peu. Ana et Lorenzo vous pouvez rester bien sûr.

Il prit son fils et le souleva pour le présenter à sa soeur et son neveu, puis il le remit sur sa mère et embrassa sa louve avec la plus grande tendresse. Des tas de mots n'étaient pas utiles entre eux, il sourit et lui dit :

Arthur. La beauté de sa mère, l fougue de son père. L'esprit libre de ses parents.
_________________
Maloeil
Les oreilles encore sifflantes du cri qu'avait poussé le nouveau né, Maloeil soupirait de soulagement, Kachi était encore en vie et très heureuse.
Remit des ses émotions, qui quoique sûrement moins fortes que celle des deux parents, il s'ébroua et tout sourire, posa sa main sur l'épaule de Joran:


Félicitations! Bon maintenant j'imagine que vous voulez la paix alors, à plus tard mes amis.

Il regarda le bébé, et pour lui même:

Beurk, c'est moche ce truc là.

Puis se retournant et plus haut:

Aller! Tous ceux qui comme moi, ne sont plus utiles ici, suivez moi! C'est ma tournée par la Sainte Chope!
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--.michka


Elle a juste pu rester un peu contre la femme,le temps de lui donner un peu de sa chaleur avant que l'homme arrive...
Elle a relevé son museau et planté son regard jaune dans celui de l'humain.

Elle gronde doucement et frémit avant de se relever et de s'éloigner avant que ceux qu'elle entend arriver ne soient là..

Trop d'hommes ce n'est jamais bon pour un loup.......
Ils sont si étranges.....
Michka s'écarte ,le ventre proche du sol et la queue basse....Prudente.....Presqu'apeurée maintenant par toutes ces effluves différentes qui s'entrecroisent.
Peur....
Peur....
Peur....

Trop de peur....La louve recule encore et ne revient même pas lorsqu'elle voit arriver la seule en qui elle a toute confiance....
Elle sent quelque chose sans savoir quoi mais elle sent que les ondes ne sont pas ce qu'elles devraient être....

Du taillis où elle s'est aplatie,elle attend jusqu'à entendre le cri du nouveau petit d'homme .
Elle voit Séléna s'éloigner et n'attend pas pour la suivre...
Elles n'ont plus rien à faire ici et Louna doit la chercher....Une envie de retrouver l'enfant qu'elle a pris sous sa protection la fait trottiner derrière la carriole qui repart vers le village...

On rentre à la maison.....
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