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[RP] Quand le passé vous court après

--_alvaro_


Les informateurs grassement payés, une fois de plus, lui avaient-ils indiqué la bonne piste ? Le bon Village ? Celle qui cherchait depuis des mois et des mois serait-elle là ?
Il contemplait les remparts de cette ville inconnue, adossé à un arbre, les rênes de sa monture à la main.

El señor n’ avait jamais décoléré de la trahison de la jeune noble, et l’ avait envoyé lui Alvaro son plus fidèle vassalo ( vassal), sur les routes des Royaumes voisins pour y retrouver la jeune femme. La quiero viva, sabe secretos .. Volverme la … ( Je la veux vivante, elle sait des secrets .. Ramène la moi … ).

Il avait bien cru devoir rentrer bredouille, quand on lui avait annoncé le naufrage du navire où elle avait embarqué pour brouiller les pistes et fuir. Dans ce village tout près de Bayonne, on les disait tous morts ces Aragonais qui avaient essuyé une tempête violente.
Il allait repartir vers Saragossa, quand un soir en taverne il fut témoin d’une discussion. Une jeune femme et un jeune matelot avaient survécu. Blonde, jeune, sûre d’elle et de bonnes manières… telle la décrivait le villageois qui parlait de sa rencontre avec la belle.
Alvaro, la connaissait peu, mais il avait un pressentiment. Elle n’ était pas morte ! Il lui fallait la poursuivre et la retrouver …. C’ était il y a presque deux ans.

Aujourd’hui, une fois de plus il espérait qu’elle serait là, et qu’il pourrait enfin finir son travail. Mais il ne s’emballait pas pour autant. Il avait été si souvent déçu !
Il allait d’abord faire un tour de la ville, puis un tour au marché et enfin une virée en taverne. S’il ne la trouvait pas en ville, il saurait faire parler quelques uns avec un verre offert.

Les rues sont presque toutes désertes, il s’engage dans une rue qui semble mener au marché.
Plus de monde que partout ailleurs. Il approche, à écouter les discussions il apprend que le village est rassemblé pour l’ ouverture d’un dispensaire. La foule … rien de mieux pour ne pas se faire remarquer et rien de mieux pour pouvoir peut être la voir.

Il s'approchait du fameux dispensaire dont un des clients de l'auberge lui avait indiqué le chemin et en vit sortir une dame à l'allure noble qui laissa un moment la porte entre ouverte.

Il eut le temps d'apercevoir de nombreuses personnes entourant une superbe rousse qui semblait être le centre des conversations et des gamins qui couraient en tous sens...

Mais ce qui arrêta surtout son regard sombre ce fut la chevelure couleur de blé qu'il aurait reconnue entre mille....
Elle était là....
Elle était toujours aussi belle...Un peu plus mûre...Le corps avait imperceptiblement changé....Un je ne sais quoi....

Il se plaqua contre le mur lorsqu'elle se retourna et réfléchit rapidement à ce qu'il allait pouvoir faire.
Il fallait profiter de l'occasion..Elle ne se représenterait peut être plus de si tôt.

Alvaro avisa un petit banc de pierre accolé au mur de la maison qui voisinait le dispensaire.
Il rabattit son large chapeau de pélerin sur ses yeux,masquant son visage d'une ombre complice et s'assit ,prenant l'allure d'un voyageur fatigué prenant un peu de repos.
Le passant ne pouvait voir ,en cet homme sommeillant au soleil celui qui allait décider du destin de la belle Eony....
--Merrkuur
L'homme avait réussit à s'intégrer assez facilement à Saint Bertrand, on ne lui avait ni demandé d'où il venait ni la raison de sa visite. Il a su se faire discret là où autre fois, on avait tant parlé de lui au travers de commérages.
Les villageois eurent assez confiance pour lui confier quelques tâches, du laboureur au "tavernier". Tous les petits boulots lui convenaient tant qu'on ne s'intéressait pas à son passé mouvementé.

Pour éviter qu'on ne le retrouve, il s'était nommé Hermès. Probablement l'avait-il choisit en rapport avec son passé et sa vie actuelle. Ce Dieu antique représentait finalement bien sa vie à l'Olympe et il voua un certain respect envers cette "idole".

Cette journée ressemblait à tant d'autres depuis son arrivée dans le village. Il prit sa pause vers 14h pour aller se désaltérer avec une bière bien fraîche à la taverne municipale.
Mais sa routine fut brisée lorsque un manant, apparemment de bonne famille et venant de l'Ouest, lui demanda son chemin.

Il crut, à première vue, reconnaitre un ancien compagnon de route. Mais de peur de le confondre avec l'une de ses anciennes victimes, il préféra garder le silence et répondre simplement à sa requête.

Curieux, Hermès décida de le suivre ...
--_alvaro_


Du monde sortait......
Sans relever la tête il écouta et jeta un oeil par dessous le bord de son chapeau.

Des cris.....Des pleurs......
Une donzelle ,presqu'encore une gamine mais déjà bien troussée tentait d'expliquer quelque chose à un homme et semblait complètement bouleversée...
Il ne put saisir le pourquoi du comment mais se replia un peu plus sur lui même lorsque la blonde qu'il avait repéré sortit à son tour pour le rejoindre.

D'où il était il la voyait bien à présent et la lumière du soleil qui inondait la ruelle éclaira le visage qu'il avait cru reconnaître un peu plus tôt.

C'était donc bien elle..

Depuis tout ce temps qu'il errait en quête de sa trace....
Il avait fallu cette halte inopinée pour que le hasard les mettent enfin sur le même chemin...

Le ton de la discussion monta jusqu'à ce que la gamine file en sanglotant et que les deux autres semblent se mettre d'accord ,puis l'homme sembla hésiter un moment et laissa partir celle qui devait être sa compagne dans la direction qu'avait prise la jeune fille en pleurs.

Alvaro se détacha du mur étira ses membres engourdis,secoua la poussière de ses vêtements et pris un air détaché pour remonter la ruelle derrière elle.

Il lui sembla déceler un mouvement derrière lui....
Coutumier du fait d'être sur ses gardes à chaque instant ,la présence de l'homme qui semblait le suivre ne lui avait pas échappé ...
Il s'en occuperait rapidement de celui là.....
Jetant un coup d'oeil rapide par dessus son épaule il reconnu celui qui l'avait renseigné plus tôt...
Son visage lui disait quelque chose...
Tout en suivant la blonde,il resta en éveil sur celui qui le suivait lui même....
--_alvaro_


[Le piège se referme]

Les deux hommes s'étaient retrouvés presque au même moment obligés de se plaquer contre le mur de la ruelle que suivait la jeune femme.
Ce mouvement d'ensemble ne laissant aucun doute sur le fait qu'ils allaient vers un but commun,leurs regards se croisèrent et Alvaro reconnut enfin son ancien compère dans cet homme qui l'avait renseigné quelques temps avant et dont le visage ne quittait plus son esprit depuis.
Mieux valait s'octroyer une aide qui ,miraculeusement arrivait fort à propos et il eut vite fait de lui faire comprendre la nécessité d'enlever la belle pour pouvoir enfin lui soutirer les renseignements qu'ils avaient cru longtemps disparus avec elle.

Le temps leur était compté et ils eurent tôt fait de mettre au point le plan hatif mais décisif qui leur permettrait de l'écarter du village et de ceux qui pourraient être à même de l'aider.

Lorsque celle qui leur avait fait faux bond quelques années plus tôt s'engagea sous une poterne pour tenter de rejoindre la pucelle qui s'était enfui en pleurant,les deux brutes étaient déjà postées de chaque côté du passage et elle ne put voir à qui appartenaient les mains brûtales qui vinrent se plaquer sur sa bouche,meurtrissant ses lèvres sans qu'elle put émettre le moindre cri d'appel.
Alvaro sentit le corps ferme de la jeune femme se débattre vainement alors qu'il la serrait contre lui,éveillant un frémissement de désir qu'il ne réprima qu'en songeant qu'il pourrait tout à loisirs profiter d'elle lorsqu'ils seraient à l'abri à la cabane.

Un baillon sur les yeux......Un autre sur les lèvres et un uppercut bien assené pour lui faire perdre connaissance et les laisser libres d'emporter son corps inerte comme un vulgaire sac de denrées jeté sur les épaules du plus costaud d'entre eux deux......

Hermès suivit Alvaro qui le guidait au long des dernières rues de Saint Bertrand en direction de la forêt,plié sous le poids de Eony inanimée...
Eony
[ Mais c’est quoi ce bazar encore ? … ]


Isabeau a disparu bien plus vite qu’elle ne l’ aurait cru. La pauvre ne doit plus savoir que penser. ( Tout avait commencé )

Une , deux puis trois ruelles … tout en marchant d’un pas rapide, elle songe à Robin.
Si seulement il leur avait parlé de son projet ! Si seulement il avait pris le temps de préparer son départ, s’il avait demandé conseil … avait-il emporté de quoi suffisamment se nourrir sur la route ? Était-il armé ?
Quatrième ruelle : pensées maternelles inquiètes.
Cinquième ruelle : essoufflement et coup de chaud. Elle fait une brève pause, remonte ses manches, et d’un crevet pris dans sa poche elle noue ses cheveux.
Sixième ruelle : Point d’Isabeau !

Je vais aller voir vers le verger .
Robin aime s’y promener, peut être a-t-il emmené quelques fois Isabeau là bas ? Elle est peut être aller se consoler à l’ombre des cerisiers en fleurs
… murmure t-elle
Une dernière ruelle à prendre et elle sera presque à la sortie du village. Encore quelques mètres et elle déboucherait à l’ air. Les ruelles étroites, attrape-mort l’hiver, sont étouffantes dès qu’il fait un peu chaud. À l’idée de sentir un peu d’air frais, elle voit la dernière poterne à passer avec plaisir.

Le plaisir … il n’ y en aura point !
Sans rien comprendre, sans rien avoir vu venir, sans pouvoir réagir … elle sent une main sur sa bouche, un bâillon sur ses yeux, un sur ses lèvres … Et avant de ressentir une douleur violente, elle n’ a que le temps de penser … Mais c’est quoi ce bazar encore ?

_________________
--_alvaro_


La bougresse les avait pas vus venir...
Heureusement d'ailleurs car il savait bien qu'elle était capable de se défendre...
Enfin peut être avait elle perdu un peu des réflexes qu'il lui connaissait avant...

L'homme qui lui avait parlé tout à l'heure avait tout de l'allure d'un époux ou d'un compagnon ....Elle était sans doute mariée.....
Tant mieux.....Si elle avait un enfant ce serait encore mieux....Il allait devoir se renseigner un peu mieux...
La convaincre ...Lui arracher les renseignement que el Senor voulait à tout prix...Tout cela serait bien plus facile si il avait un ou des moyens de pression...
Elle se tairait pour elle......Elle avait été assez entraînée pour ça...Mais pour un proche ou un enfant.....La femme ne tiendrait pas...Surtout pour un enfant...

Perdu dans ses réflexions il suit son complice qui plie sous le poids mort de la femme inerte,Alvaro surveille les alentours ...Faudrait pas tomber sur un ou une curieuse...Serait obligé de supprimer tout témoin gènant....
La cabane n'est pas très loin de la sortie de la ville,passé la poterne où ils l'ont choppé ils ont juste à remonter le chemin creux qui s'enfonce dans la forêt.

Déjà là,à l'abri des regards grâce aux sapins qui se dressent en une muraille dense,il se sent soulagé et redresse les épaules en respirant plus librement.
"Active...Faut pas traîner.....Pas envie qu'elle se réveille avant qu'on arrive....."

Il allonge le pas et dépasse Hermès pour le guider .....Première fourche du chemin qui s'est rétréci.....A gauche........Passer le tronc couché en travers du chemin qui commence à pourrir doucement et suivre à droite une minuscule sente qui ressemble plus à une trace laissée par les sangliers qu'à un vrai sentier.....
La petite clairière est là,la cabane aussi,au pied d'une paroi rocheuse dont le sommet est à peine visible.
Là haut ...Au dessus d'eux...Il y a une sorte de forteresse qu'on ne voit pas d'où ils sont.....Il parait que les membres d'un Ordre y résident ...Il en a vaguement entendu parlé en ville...

Des rumeurs.....Bonnes...Mauvaises....Les avis des villageois semblent partagés sur le sujet et comme tout ce qui est un peu mystérieux ce lieu leur fait un peu peur....
Très bien pour eux ça....On ne viendra pas les déranger....
Ils vont pouvoir s'amuser........
Precio
Il y en a une qui était sortie du dispensaire prendre l'air. Pas que les odeurs l'incommodaient loin de là, bien au contraire, cela faisait partie de son quotidien toutes ces senteurs là, mais trop de monde elle ne supportait plus. Il n'y a pas si longtemps que ça, habituée à tous les fastes des réceptions mondaines diplomatiques où l'on croisait le gratin du gratin des quatre coins des royaumes, depuis sa maladie, Precio était devenue une véritable sauvageonne. Du coup se retrouver au milieu de tout ce monde l'avait quelque peu stressée.
D'un signe du menton elle avait informé Gael qu'elle sortait, il était d'ailleurs cerné par les enfants le breton et sa fille à elle, n'était pas la dernière à jouer avec lui.
Seulement elle était loin de s'attendre à la scène qui se déroula quasi sous ses yeux. Déambulant sous les rayons de soleil qui la réchauffaient lentement, la bretonne assista à l'enlèvement d'une silhouette qu'elle reconnut comme être celle d'Eony. Ses réflexes acquis et non perdus, elle eut tôt fait l'ancienne lieutenante de se glisser derrière une poterne et d'observer sans se faire voir. Elle se maudissait l'archère de ne point avoir son arme de prédilection sur elle mais à quoi bon emmener un longbow lors d'une inauguration de dispensaire.
Seule sa dague à la ceinture qui ne la quitte jamais mais que faire avec ça contre deux hommes bien baraqués en train d'enlever une femme. Courageuse certes mais pas inconsciente non plus.
Alors elle les laisse prendre quelque avance et discrètement, à pas feutrés et souples, elle les suit à distance, notant de quoi se repérer car elle a bien l'intention de voir où ils l'emmènent et ainsi ensuite, rebrousser chemin et courir chercher de l'aide.
C'est la seule chose à l'instant qui lui vient à l'esprit afin d'aider Eony. Surtout ne pas se faire remarquer...Le souffle court, elle progresse lentement dans sa filature. Un sentier minuscule qu'elle n'emprunte pas de peur qu'ils ne la voient. Elle reste tapie observant depuis sa cachette, s'étant couchée dans une espèce d'ornière qui lui dévoile une clairière devant elle et une espèce de cabane un peu plus bas. Le souçi c'est que si elle emprunte ce tracé, elle sera à découvert, elle ne peut donc avancer plus. Alors elle attend, voir ce que les deux brutes vont faire. Surtout, surtout ne pas se faire surprendre...

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Eony
[ Comme un sac de farine ... ]


Un coup à gauche, un coup à droite, gauche, droite… sa tête se balance à un rythme régulier et saccadé.
Un de ces maudits maux de tête encore songe t-elle à moitié consciente.
Et un coup sur le nez, et une de ses joues qui frotte un tissu râpeux … mais ?
Et … et une terrible, une effroyable odeur de transpiration, de graillon et de vinasse … puissant analeptique nauséabond qui lui fait retrouver tous ses esprits.

Elle se souvient … la rue .. Une main sur sa bouche, le noir, un coup.
La nausée que l’odeur pestilentielle lui faisait monter à la gorge laisse place, un bref instant, à un sentiment d’incompréhension et de peur.
Que ? Quoi ? Qui ? Pourquoi ?
La seule chose dont elle a conscience : elle est à califourchon sur le dos de quelqu’un. Un homme très surement vu l’ odeur !
Elle va pour bouger, pour se dégager de cette position inconfortable, mais soudain du fond d’elle remontent les souvenirs de leçons et d’ expériences passées.
Rester immobile, ne pas alerter l’ennemi, réfléchir à la situation et agir après seulement.
Elle avait sensiblement bandé ses muscles, prête à se débattre, elle se laisse de nouveau amollir.
Le bâillon sur sa bouche la gène. Il fait chaud, elle respire mal.
Le bâillon sur ses yeux est trop serré, elle a mal à la tête.

Pourquoi ? Qui ? Deux questions qui se bousculent dans son esprit au même rythme que sa tête ballotée.
Pourquoi ? Qui ? Questions qui se heurtent à ses lèvres scellées.
Où ? Autre question à laquelle ses yeux volontairement aveuglés ne peuvent répondre.
Sourire n’est pas de mise, mais elle en aurait presque envie en songeant que le noir dans lequel l’homme a voulu la plonger, est une chose familière pour elle.
De longs mois elle a été totalement privée de vue. L’obscurité, elle connait. Et, elle a appris que ne pas voir avec ses yeux voulait dire voir avec ses oreilles, voir avec son nez et voir avec ses mains.
Pénible expérience qu’elle avait faite, mais dont elle allait pouvoir se servir sur ce coup.

Comme quoi rien de ce qui arrive dans la vie, est inutile !

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--_alvaro_


La cabane est enfin là,derrière la paroi dense que forme les buis qui envahissent cette partie des bois.
Son complice est contraint de se baisser pour passer et ne peut se glisser sous les branches basses avec son fardeau sur l'épaule.
Avant de franchir ce dernier obstacle il dépose donc le corps toujours inerte de la jeune femme sur la mousse humide :
"Faut qu'tu m'donnes un coup d'main Alvaro......Prends les pieds....ça s'ra plus facile.."

Il se penche et saisit Eony sous les aisselles alors que la tête de leur victime ballote sur sa poitrine.
Tirant et poussant ils parviennent tant bien que mal à la mener là où ils veulent et d'un coup de pied la porte branlante est ouverte avant qu'ils ne pénètrent à l'abri des planches de ses murs rongés par l'humidité de la forêt environnante.

"Elle se réveille pas?"

Alvaro repousse son complice et soulève le corps qu'il jette sur un vieux sac empli de paille.
Malgré lui son regard s'attarde sur le corsage entr'ouvert par la lutte et une pulsion brûle son ventre.
Quelques mèches folles restent collées au front moite de la jeune femme et son visage a quelque chose de douloureux,mais bon sang...Elle est belle la bougresse et si Hermes n'était pas là dans ses pattes.....

Du coup c'est lui qui prend la vague de colère qui vient remplacer le désir qu'il ne peut assouvir de suite.
"Reste pas là comme un gland!!
Vas surveiller le chemin....ça s'rait trop con qu'on ait été suivis...
J'sais pas pourquoi ..j'le sens mal ç'coup là...Va falloir faire vite....Y'aura pas trente six manières d'y arriver..."

Il repousse violemment son complice vers la porte:
"Allez!!!File!!!T'es pas un rapide toi hein???"

La silhouette de l'homme s'est à peine écartée des lieux que Alvaro se tourne déjà vers sa victime,un sourire mauvais sur les lèvres....
Eony
[ Retour à la case Saragosse ]



Elle se laisse balloter se concentrant sur sa respiration. Il lui faut calmer cette sensation d’étouffement. Les bâillons la gênent de plus en plus. Et l’ épaule cagneuse de l’homme meurtrie son ventre.
Soudain il s’arrête. Il la dépose sur le sol. Elle respire mieux. Le bâillon a un peu glissé.
Fraicheur humide sous son dos et odeur d’humus qui lui monte au nez … elle sait ! Ils sont en forêt.
Pas vraiment le temps de réfléchir davantage, elle entend son ravisseur parler à un autre homme. Ils sont donc deux. Ou plus peut être ? L’inquiétude l’envahit. Un homme seul est maitrisable, un groupe l’est plus difficilement.
On la reprend, on la bouscule, et à nouveau là voilà à cheval sur une épaule.
Pas la même ! Le tissu sous son visage est plus doux, l’odeur sans être agréable est plus suave. L’homme est plus musclé et il porte cheveux longs : elle sent les cheveux balayer son cou.
Il bataille cependant à la mener où il veut. Ils ont donc quitter le sentier et doivent s’enfoncer dans les fourrés. Notant tout ça elle ne peut s’empêcher de se répéter mentalement le nom entendu. Alvaro.. Alvaro … ce nom lui dit quelque chose. Mais quoi ?
Il ralentit.
Un bruit sec. Une porte a été ouverte !
Une odeur de poussière, de moisi et d’humidité. Ils sont entrés dans une maison ou un abri.
Une poussée violente. Elle se retrouve de nouveau par terre. Sale brute !
La dureté de son atterrissage, le crissement sous son dos, elle comprend que ce n’est pas sur une couche qu’il l’a jetée. Pas de meuble ? Un abri abandonné donc !
Le bâillon a presque totalement glissé. Elle ne bouge toujours pas. Elle veut en savoir d’abord un peu plus avant de se manifester. Inerte elle ne représente pas un danger, ils se méfieront moins.
Elle a chaud. Elle a soif. L’odeur de poussière remuée est irritante.
Elle oublie tous ces petits détails de confort quand elle entend l’ homme jeter avec colère à son acolyte


Reste pas là comme un gland!!
Vas surveiller le chemin....ça s'rait trop con qu'on ait été suivis...
J'sais pas pourquoi ..j'le sens mal ç'coup là...Va falloir faire vite....Y'aura pas trente six manières d'y arriver..."


Au-delà des mots qui n’ augurent rien de bon, c’est l’accent qu’elle remarque soudain. Mais oui … bien sûr ! Les intonations hispaniques, le nom …
Mais oui Alvaro ! Madre de Dios hurle t-elle intérieurement.
Ce nom, c’est la terreur qui lui noue l’estomac. L’effroi qui fait couler dans son dos des suées froides.
Oh ce n’ est pas l’homme en lui-même qui la tétanise. C’est-ce pourquoi il est là. C’est celui par qui et pour qui il est là.

Que croyais tu ma fille ? Qu’ il avait abandonné ? Qu’il avait oublié ? Xavier de Borrego- Saez n’ abandonne jamais tu le sais bien ! songe t-elle en essayant de calmer les battements de son cœur.

La porte claque. L’autre est sorti.
D’un ou deux mouvements de mâchoire elle fini de se débarrasser du bâillon
.

Alvaro … Jamás pensaba verle de nuevo ( je pensais ne jamais vous revoir ). ¡ Siempre en busca de los aburrimientos ! ( Toujours à la recherche des ennuis ! ).
Inutile de lui demander pourquoi il est là. Elle le sait. Hélas !
Une seule chose importe, une chose qui peut tout changer
.

¿ Diga yo, me quiere muerta o viva ? ( Dites moi, il me veut morte ou vivante ? )
¡ Quite esta venda de mis ojos ! ¡ Es inútil ahora ! ( Enlevez ce bandeau de mes yeux ! il est inutile maintenant ! )
_________________
--_alvaro_



"Alvaro … Jamás pensaba verle de nuevo ¡ Siempre en busca de los aburrimientos !

¿ Diga yo, me quiere muerta o viva ?¡ Quite esta venda de mis ojos ! ¡ Es inútil ahora ! "


Son sourire s'efface brusquement.....
Elle a repris connaissance?Depuis combien de temps est elle à l'écoute de ce qu'ils se sont dit...
D'un geste instinctif il lisse sa fine moustache de son index et de son pouce et son regard tombe ,méprisant sur la femme encore aveuglée par le bandeau.
"T'as pas besoin de voir.....
T'as juste à écouter et à parler......"


Il s'est approché et brutalement sa main plonge et empoigne brutalement un des seins qui le narguent depuis un moment.
Lui faire mal....
Lui faire mal pour oublier l'envie qu'il a de la prendre là ,sur ce semblant de matelas minable et puant.
Lui faire mal et la faire taire......
"Et tais toi!!!
C'est moi qui parle ici!!!"

Pourquoi emploie-t-elle sa langue maternelle?
Ses doigts se plantent durement dans la chair tendre et il grogne:

"Tu croyais quoi???
Qu'on allait te laisser vivre ta petite vie tranquille?
Avec ton petit mari gentil et ton rejeton???Avec ta "tribu" comme tu dis??"


Il ricane méchamment tout en torturant la gorge palpitante de sa victime qui retient vaillamment ses gémissements:
"Dis...Tu croyais quoi????Que ta petite vie tranquille allait continuer comme ça??"Il la lâche et claque des doigts sous son nez puis arrache brutalement le bandeau des yeux d'Eony,se penchant vers son visage et plantant son regard noir dans le sien :
"Saleté!!!"
La gifle arrive sans qu'elle ait eu le temps de la voir venir,une autre va suivre......
Sa main se relève déjà....
Celte
hahahahahahaa
Precio
Precio commençait à trouver le temps long, elle était à l'étroit, et çà bringuebalait dans toutes les directions... Ah ! ils allaient goûter de son longbow, quand elle sortirait de là !

Sauf qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir emporté son arc avec elle... Et que vu le peu d'espace dans lequel elle était enfermé, il était peu probable que le longbow puisse y rentrer. Même si les derniers instants étaient un peu confus dans son esprit, la conclusion logique était qu'elle ne pourrait pas compter sur son arc, qui devait se trouver bien loin. Autant dire qu'elle devrait renoncer à toute velléité ou alors...
Il ne lui restait plus que son autre instrument de "persuasion douce" : sa huuuum Precio arrête ça n'est pas du tout une bonne idée... D'un' autre coté c'était pas forcément moins efficace pour châtier les importuns, elle se demandait comment elle allait s'y prendre.

Elle voit la seconde brute qui sort se poster non loin de la cabane...avec vue droit sur le chemin ce qui dans son 'tit cerveau à tôt fait de lui faire comprendre qu'elle peut pas partir sans être repérée immédiatement.

Par réflexe, Precio voulu porter sa main à la grande poche intérieure qu'elle avait cousu à sa robe, pour y prendre un quignon de pain. Elle avait toujours de quoi se sustenter sous la main, c'était une question de survie pour elle: quand on a faim toute les deux heures, il valait mieux prendre ses précautions... Pourquoi avait-elle faim comme ça c'était depuis qu'elle ne savait pas où était passé Celte, qui semblait jouer à cache-cache avec elle que le stress la faisait se jeter sur la nourriture!!

Zut ! c'était pas pratique dans cette position !

Son ventre recommença à gargouiller.

Elle s'efforça de changer de position pour libérer une de ses mains. Bruit de quincaillerie : La jolie brune s'arrêta tout net. Non, c'était la dague qui s'était retrouvé embarquée avec elle. Precio recommença son manège, jusqu'à arriver à mettre sa main dans la poche en question. Parfait ! Il lui semblait bien, qu'elle avait pris aussi quelques salaisons, ce matin dans le dispensaire !
Elle ressortit de la poche un morceau de pain et un morceau de jambon séché, et entreprit de les grignoter patiemment. La journée n'était pas totalement perdue. En même temps, elle mettait au point ses arguments de défense "active"...Non de non, elle était vicomtesse maintenant ça la fichait mal de faire ça. En même temps c'était une question de survie. Sauf que si ça revenait dans les couloirs chez les Trente en Bretagne, directement dans les esgourdes du père de sa fille, elle risquait d'avoir un sérieux retour de médaille la brunette. D'un autre côté, elle s'en fichait pas mal ils n'étaient plus ensemble depuis un an. La façade tenait uniquement par rapport à leur fille. Et elle n'avait pas vraiment le choix, pour se sortir du pétrin dans lequel elle s'était mise toute seule.
Et Celte qui n'était pas dans le coin. Elle grogne la breto-armagnacaise. Ces hommes, jamais là quand on a besoin d'eux.
Et une robe qui voltige une!!! et un jupon de déchiré un!!! et de passer des mains désinvoltes dans ses cheveux, libérant ses longues boucles et les ébourriffant telle une sauvageonne, un regard sur l'allure qu'elle peut présenter, en bustier et jupon déchiré....ça devrait le faire. Haaaan noooon manque un détail!!! Et de se rouler dans les ornières , histoire d'enduire ses haillons de terre avant de se saisir d'une branche assez effilée en son bout et se molester les épaules jusqu'au sang, les dents serrées. Celte ne lui en voudra pas, de toute manière à leur jeu de cache cache actuel, il n'aura pas l'occasion de se rendre compte de quoi que ce soit....

Forte de sa détermination et prenant son air à la fois le plus aguicheur possible et son air de chieuse infernale qu'elle sait prendre de temps à autre, elle compte jusqu'à trois avant de se lancer dans son acte théâtral. Simuler une chute de cheval, ça c'est dans ses cordes.

L'homme est bien visible, il fait les cent pas non loin de la cabane. Il faut qu'elle approche, elle n'a pas le choix c'est la seule condition pour ne pas qu'ils la repèrent. Arriver à voir ce qu'ils ont fait d'Eony et gagner leur confiance pour qu'ils la laissent aller sans crainte.

Se redressant de toute sa petite hauteur, la voilà qui s'engage sur le chemin, mimant à la perfection la gueuse qui vient de se prendre la voltige du siècle à cheval. Se tenant les bras, le buste à moitié plié offrant une vue humm..plongeante...la dague est caché à même la peau sous la ceinture du jupon , elle a le réflexe vif la breto-armagnacaise. Et d'avancer face à l'homme en zigzagant légèrement.

A l'aideeeeeeeeeeeeee, ce fichu d'canasson m'a envoyé valdinguer au beau milieu d'la caillasse j'ai la peau arrachée d' partout regarde ça mon brave!!!! Tu n'aurais pas un peu d'eau pour une pauv'gueuse comme moi ?


Et de planter ses violines dans les yeux de l'homme priant au fond d'elle pour que son stratagème marche. Il faut qu'elle sache ce qu'ils font à Eony et surtout si elle est en vie.

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--Merrkuur
Hermès n'avait pas beaucoup parlé avec son ancien compère, en effet l'homme lui avait confié une tâche en souvenir à l'ancien temps. Il l'avait aidé dans le passé et Hermès ne comptait pas l'abandonner dans ses besognes.

Ils avaient attendu cette sacrée femme dans l'un des ruelles qui qui menaient hors du village. Le temps de la voir, et l'hispanique en avait déjà fini avec elle. Ni une, ni deux et il l'a pris sur son épaule.

Le chemin n'avait pas été long mais semé d'embuches. La forêt n'était pas l'endroit le plus facile pour se promener avec un corps... L'odeur de la forêt lui rappela ses escapades; il y a encore peu, il était dans le coin près à en découdre.

Hermès se demandait ce qu'il adviendra de cette jeune dame... Ce serait dommage de s'en débarrasser. Elle avait l'air plutôt pas mal... Que croirait sa belle s'il l'a voyait ainsi avec une inconnue...

Il se dit que ce n'était pas le moment de se poser des questions, mieux vaut rester silencieux tant qu'on est à découvert. Il le savait bien lui-même. Il est tellement facile de pourchasser une victime en ces lieux....

Alors qu'il marchait rapidement, il eu comme l'impression que la dame se raidit le temps d'un instant... ou peut-être est-ce son épaule qui s'engourdit sérieusement...

Arrivé devant des buissons, il sont contraint de la porter à deux. Alvaro prends enfin la relève.....

Ils entrèrent dans une vieille cabane et l'homme jeta violemment la femme sur un vieux sac de paille...


C'est tout de même étrange qu'elle ne se soit toujours pas réveillée...

Hermès remarqua l'irritabilité de l'homme et une certaine bestialité dans son regard... Quel était son but ? Soit ce n'était pas ses affaires... Alvaro s'adressa subitement à lui:


"Reste pas là comme un gland!!
Vas surveiller le chemin....ça s'rait trop con qu'on ait été suivis...
J'sais pas pourquoi ..j'le sens mal ç'coup là...Va falloir faire vite....Y'aura pas trente six manières d'y arriver..."


Alvaro repousse sa grande carcasse d'un geste violent vers la porte

"Allez!!!File!!!T'es pas un rapide toi hein???"


Hum... j'étais loin de pensé que t'allais venir me rendre visite aujourd'hui... Si j'avais su, je n'aurai pas passé la nuit à la taverne....

Hermès lui fit un clin d'oeil et sortit se poster non loin de la cabane. Se fondant dans la nature comme il avait l'habitude de le faire.....
Eony
[ À quoi on joue ? ]

Il était loin. Il s’approche. Trop vite, trop près !
Elle n’ a pas su anticipé le bruit de ses bottes sur le sol. Il est là, presque contre elle.
Le contact de sa main qui empoigne et sert un de ses seins la crispe entièrement. Rapidement, instinctivement, elle cherche à se redresser. D’une main qu’elle appuie au sol elle pousse et de l’ autre agrippe celle de l’homme qui sans vergogne continue à pétrir de plus en plus fort ses chairs
.

Ahaus ! ( Fumier/ordure)

Elle arrive à se redresser un peu et s’adosse au mur. L’espagnol ne la lâche pas et déverse un flot de parole auxquelles elle ne prête pas attention. Il lui fait mal, elle voudrait crier. Elle ne le fera point.
Il ôte enfin sa sale main de sa poitrine. Elle respire mieux
.
Aie ! D’un geste brusque il a enlevé le bandeau de ses yeux et quelques mèches de cheveux avec. La lumière n’entre pas dans la pièce, elle est pourtant un instant éblouie de pouvoir rouvrir les yeux. À peine le temps de discerner la silhouette de son geôlier que … Arhhhhhh la douleur se déplace. Il vient de la gifler.
Sous le coup sa tête heurte le mur. Elle se mord les lèvres pour retenir un cri.


¡ Hijo de puta ! (besoin de traduire ? ^^ )

Elle se raidit. Tous ses muscles ne sont que bois. Elle se redresse un peu. Lui faire voir qu’elle n’ a pas peur, qu’elle ne renoncera pas comme ça, sans se battre. Rageusement elle essuie d' un revers de manche son nez qui coule. Sur sa chemise une trace de sang. La brute l’ a frappé si violement qu’elle saigne.
Toujours adossée au mur elle le toise


Et alors Alvaro ? Toujours les mêmes arguments avec les femmes à ce que je vois !
Si vous avez fait des progrès en langue françoise, vous reste à vous améliorez dans vos manières !


La seconde gifle se prépare. Elle serre les dents et quand la main se présente elle ne l’ évite pas. Au contraire, elle tourne la tête vers la main et mord à pleine dent et sans retenue dedans.
Le ruffian hurle , retire sa main et recule d’un pas.
Elle crache au sol.
Un instant, les deux se jaugent, leurs regards étroitement mêlés
.

Tu as fait une erreur sombre idiot, une grosse erreur pense t-elle en se redressant encore un peu.
Juste un peu ! Juste de quoi pouvoir tendre une de ses deux jambes qu’elle avait de repliées contre elle
.

¿ Quieres jugar a este pequeño juego ? ¡ Vamos a jugar ! ( tu veux jouer à ce petit jeu ? nous allons jouer ! ) lui lance t-elle tout en envoyant sa jambe.
La détente est rapide, précise. La proximité de l’homme pratiquement agenouillé devant elle lui fait atteindre son but sans problème. Son pied vient violement se caser dans l’entrecuisse de l’espagnol.
L’homme dans un hurlement porte ses mains à ses coilles, se redresse et recule plus loin dans la pièce.

Elle profite de son éloignement pour se relever. Être debout présente un avantage non négligeable dans sa situation.
Elle le regarde. Il respire rapidement. La douleur déforme encore son visage.
Il lève les yeux sur elle
.

Et si on causait maintenant ?
Tu veux me ramener là bas c’est ça ? Et tu veux savoir ce que je sais ? C’est ça ?

Oublié le vous ! Ce genre d’homme ne s’embarrasse pas de ce genre de détail, elle le sait.

Dos au mur, elle fait deux ou trois pas sur sa gauche. Il lui faut s’approcher de ce tas de bois vers l’ âtre.
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