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Info:
Trophée Minerve en Bourgogne (avril 1459)

[RP] TM – Joutes à tous venants, grandes & plénières

Ingeburge
Depuis quelques jours, des crieurs publics sillonnaient les routes de Bourgogne pour faire état de la grande nouvelle : des joutes à tous venants, grandes et plénières auraient lieu en Bourgogne. Et non seulement ils criaient, faisant là démonstration de leur puissance vocale mais aussi, ils placardaient à l'aide de maillets, faisant là montre de leur puissance musculaire :


C'était toute la Bourgogne, des ducs aux seigneurs, des nobles aux roturiers, des clercs aux laïcs, des artisans aux paysans, des adultes aux petits, des rousses aux chauves qui était conviée à la fête.
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Ingeburge
Depuis le vendredi au matin, toute une foule d'artisans se pressaient devant le Palais des ducs de Bourgogne : forgerons, charrons, scieurs de longs, menuisiers, charpentiers de grande et petite cognée et huchiers accompagnés de leurs commis et apprentis avaient investi la place. Tous ces braves gens, experts de la chose du bois et du fer avaient été réquisitionnés afin que de mettre en place l'espace où se tiendraient les joutes à tous venants, pleines et entières de l'étape bourguignonne du Trophée Minerve. Tous avaient travaillé sans relâche, ne ménageant ni leur peine, ni leurs efforts, et au matin du samedi deux avril, toutes les constructions de bois étaient achevées. Aux artisans avaient ensuite succédé des valets et des serviteurs chargés de décorer la place et des ouvriers chargés d'achever l'installation du champ-clos.

Ce champ-clos consistait en un terrain de forme rectangulaire. Des tombereaux de sable avaient été apportés et déversés au sol avant que la poudre de silice soit ratissée afin de rendre l'endroit adapté aux montures des jouteurs. Le terrain ainsi sablé était délimité par des palissades de bois, les lices, que nul ne pourrait franchir une fois les joutes ouvertes, on pouvait y voir accrochées les armes des compétiteurs. Au milieu, afin de séparer le champ en deux rectangles longitudinaux, les toiles ou contre-lice, barrières de bois séparant les jouteurs en action, avaient été dressées; sur celles-ci, des fanions aux couleurs du duché de Bourgogne – azur, gueules et or – avaient été suspendus. A chaque extrémité des deux allées ainsi matérialisées se trouvaient le rang, endroit où s'installerait celui allant au combat.

Le Palais des ducs de Bourgogne servirait de toile de fond, de décor au prestigieux événement; ainsi, les spectateurs pourraient admirer les combattants s'affronter devant le siège du pouvoir ducal, composé de logis de style gothique dont la construction avait débuté sous le règne de Philippe le Hardi, fils d'un roi de France et symbolisé par la tour de Philippe le Bon se dressant fièrement vers le ciel et dominant tout Dijon. A cet effet, des hourds, sorte d'échafauds de bois, avaient été montés. Ils étaient divisés en une loge privée, destinée à accueillir le duc et la noblesse de Bourgogne, et en gradins sur lesquels prendraient place le reste des personnes désireuses d'assister au combat. La loge nobiliaire avait été meublée d'une cathèdre destinée au duc lorsque celui-ci ne jouterait pas et de sièges garnis de carreaux rembourrés pour les nobles et était surmontée d'un vaste dais; sur la caisse de bois de celle-ci avaient été déployés des étendards bandés d'or et d'azur à la bordures de gueules. L'ensemble des tribunes dominait le terrain cloisonné par les palissades de bois . Derrière elle, avait été installée une tente réservée à la noblesse qui pourrait s'y délasser à l'abri des regards et sur les côtés, une estrade accueillerait des ménestrels chargés d'animer de leur musique l'évènement.


Les gradins furent ouverts aux spectateurs le matin du samedi deux avril. Tous pourraient y prendre place, selon leur rang et jouiraient, commodément placés, des prouesses des jouteurs.


EDIT : relecture
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Geulederat
[A l'Amirauté]
GdR était à son bureau, après avoir donné quelques cours de droit au Barreau.
Passant au Conseil, il aperçut l'affiche annonçant le trophée Minerve.


Des joutes ! se dit-il ... Ah , j'en ai fait aussi voici plusieurs mois ....

Mais personne n'était là pour l'écouter...

Il fit alors préparer une charrette avec quelques tonneaux de bière et de vin et se dirigea vers la lice .
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Geulederat
Procureur Adjoint de la Cour d'Appel
Avocat du Dragon
Turinge
Des joutes en Bourgogne ! Voilà qui était intéressant !
Même si les clercs ne pouvaient participer, le prêtre était bien curieux d'assister à l'événement. En sortant de sa mairie, le père et maire de Cosne enfila sa besace et son manteau noir, il se munit de son bâton et et se dirigea vers la lice.

Il s'arrêta au marché acheter de quoi grailler pendant le spectacle : une belle miche de pain, quelques pommes et une bonne bouteille.
Pour une fois que ce n'était pas lui qui allait faire le spectacle devant les autres, il allait en profiter tranquillement.

Arrivé à la lice, le père se choisit une bonne place. Il n'était pas en retard. Il y aurait foule. Des combats, du sang et des morts peut être !! Il faudrait bien quelqu'un pour les derniers sacrements. Il contrôla dans sa besace s'il avait tout ce dont il avait besoin entre le pain et les pommes. Oui, il avait sa fiole d'eau bénite et son missel. Bon il était paré. Il s'installa et attendit que ça commence.
Maud
[Dans les gradins]

C'était donc là. Maud était toute excitée à l'idée de voir des joutes et elle savait que son ami Gregori, écuyer de Wolfar, y participerait.

Prenant un panier bien rempli de victuailles, elle se fraya un chemin vers les gradins et reconnut le maire de Cosne de loin et un peu plus loin encore Guelederat qu'elle avait croisé à l'Assemblée.

Une place était libre à côté de Turinge:

Ah m'sieur Turinge, ben suis contente d'voir une tête connue ici. Déballant un pâté en croûte , une bonne miche de pain et du Nuit Saint Georges. Vous pourriez un peu m'expliquer parce qu' j'sais pas comment qu'ça s'passe? C'est comme un duel, m'sieur?

(edit balises)
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Turinge
Turinge vit s'approcher la célèbre maréchale de Cosne.

Bonjour ma chère Maud, viens t'installer.
Ton en-cas m'a l'air bien bon.


Et bénissant le pain qu'elle lui tendait, il s'en prit un morceau.


Pour les joutes, je n'y ai jamais assisté... Je n'en connais pas vraiment les règles mais à ce que j'en ai appris, le spectacle vaut le déplacement.
Maud
[Dans les gradins]

Maud pouffa en voyant le maire se jeter sur son en cas.
Découpant une tranche de pâté, elle lui tendit et regardant autour:


Ben m'sieur, faut bien s'nourrir hein? Comme disait ma mère: " Un estomac bien rempli et la tête fait trilili".

En fait, elle inventa le dernier mot. Elle se souvenait pas toujours de ce que sa mère lui avait dit, mais le sens y était. Et Maud avait envie de bavasser.

Et puisqu'on a du temps, vais vous expliquer. Alors, vous prenez des foies d'volaille. Pas d'la poule parfumée hein m'sieur, d'la poule d'combat. Sont plus résistantes et leur foie est plus goûteux. Vous les laissez mariner dans d'l'alcool fort une nuit.
Ma mère, elle prenait du marc ou d'l'Armagnac, vous y ajoutez du laurier, un peu d'thym et l'lend'main, vous prenez une terrine qu'vous mettez dans un chaudron rempli d'un fond d'eau et vous laissez cuire avec un couvercle d'ssus.
Pour tout vous dire m'sieur, ma mère elle faisait ça avec tout. Même des rats qu'j'l'ai vu faire un jour. Ca goûte un peu comm' du lapin m'sieur mais c'est plus fibreux.

Vous pouvez bénir aussi l'pâté si vous voulez. Et vous croyez qu'ça va durer longtemps? Non, parce qu'j'ai qu'un pâté.

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Armoria
Aaaaaaah, les joutes !

Les joutes, les joutes, les joutes.

Les joutes qui avaient pour effet sur Armoria, tout comme la soule ou un mariage - y compris celui des autres - de la faire... fuir.

Enfin, en l'occurrence, elle ne pouvait guère s'y soustraire : ces joutes étaient bourguignonnes, et la Bourgogne, par bonheur, elle ne la quittait plus guère, depuis que la décrépitude parisienne l'incitait à ne plus faire son devoir que par missive.

Donc, elle se retrouvait sans... comment dire... sans alibi.

Enfin, elle avait trouvé à aider pour l'organisation de la course, c'était toujours ça de pris. Pour l'heure, elle flânait un peu aux alentours de la lice, ayant eu dans l'idée de d'abord s'inscrire pour ladite course. Elle hésitait entre faire quelques pas du côté des tentes nobiliaires, ou gagner la tribune du même nom, encore vierge de fieffés.

Ne parvenant pas à se décider, elle opta pour la solution la plus proche : les tribunes. Elle alla y prendre place, enroulant autour de son index, avec une petite moue boudeuse, son ruban, qui n'irait orner aucune lance.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Lison..
[Dans les gradins]

Lison avait longuement hésité, jouterait-elle, jouterait-elle pas?
Aimant les défis, l'idée lui plaisait grandement, mais elle craignait néanmoins les blessures et surtout de rester estropiée. Finalement, elle avait trouver l'excuse, pour ne pas paraitre trop pleutre, de vouloir auparavant en connaitre toutes les règles et le fonctionnement. Oui, enfin, c'était surtout pour voir dans quel état les participants ressortaient du combat, et juger des risques. Jouterait -elle un jour? Peut être... l'avenir lui dirai sans doute...

Donc, en parfait accord avec la dite excuse, elle avait musardé et observé avant de s'installer à la tribune nobiliaire encore vide.

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Marineblanche
La petite fille marchait tranquillement, se rendant vers les gradins de la lice et elle était excitée car c'était la première fois qu'elle assistait à des joutes mais ça l'impressionnait plus que tout. Normalement, elle ne serait pas venue mais elle avait envie de faire plaisir à une personne qui l'avait invité à venir la voir donc c'est tout naturellement qu'elle avait accepté l'invitation pour lui faire plaisir.
Après tout, ça pourrait beaucoup lui plaire, un peu comme les spectacles que son père et sa mère faisaient. Ah qu'est-ce qu'ils lui manquaient d'ailleurs !

Marine Blanche avait cherché Dame Jusoor mais ne l'avait pas vu, elle devait peut-être se préparer mais elles se verraient sûrement avant que ça commence les joutes.

La petite s'assoit sur une place libre tranquillement, elle se demandait comment ça serait ! Et surtout elle se posait la question suivante " qu'est-ce que c'est des joutes?", elle savait qu'il devait y avoir un gagnant et ensuite des perdants, des chevaux mais c'est tout ce qu'elle savait. mais en tout cas, elle souhaitait que la gentille dame Jusoor gagne !

Bien installée, la rouquine regarda droit devant elle, se perdant dans ses pensées en attendant que les joutes commencent ou qu'elle aperçoit enfin la dame.
Elyane
Des joutes! Voilà qui était excitant. Excitant et très impressionnant. Beaucoup de nobles allaient être là pour combattre ou observer et Elyane se demandait qui du public ou du combat était le plus intimidant, finalement.

Elle avait pris soin de bien s'habiller, sobrement et sans artifice, comme à son habitude. Ses manières prudentes pouvaient souvent la faire paraître froide et distante mais c'est qu'elle était femme de principe. Vertu et honnêteté étaient son crédo et si elle devait rester seule pour le restant de ses jours et bien il en serait ainsi.

Et c'était aussi un peu pour ça qu'elle aimait observer les nobles. Les principes, le caractère, la noblesse vertueuse, sauveurs des faibles et respectueux du Très-Haut. Voilà ce qu'elle aimait voir chez les nobles. Ils lui étaient supérieurs et elle le comprenait. Ils le méritaient.

Alors, son petit plaisir, après avoir posé son livre à la bibliothèque de l'Université, était de venir voir les prouesses dont ils étaient capables. Et c'était ainsi qu'elle avait pris le chemin des gradins de la lice, aussi humble que possible au milieu de ces gens respectables. Peut-être que son amie serait déjà là pour savourer le spectacle avec elle?

Cherchant des yeux parmi toutes les personnes présentes si Djambelli était arrivée, elle posa le regard sur une petite fille bien connue. Elyane vint s'asseoir doucement derrière elle et lui souffla:

- Et bien Marine... est-ce un spectacle pour une enfant?

Un large sourire amical vint conclure ses paroles. Sûrement que la petite la reconnaîtrait en un éclair.
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Marineblanche
Dans ses pensées, comme la plupart du temps quand elle ne faisait rien, elle ne se rendit pas compte que quelqu'un s'était assis derrière elle. Ses yeux bleus se contentaient d'admirer la lice et le Palais des Ducs de Bourgogne, c'est que c'était beau tout ça pour elle mais c'est alors qu'elle entendit une voix derrière elle, ce qui eut pour don de la faire sursauter !

Cette voix, elle la reconnut immédiatement, elle se retourna avec un grand, très grand sourire sur les lèvres !


- Oh Elyane ! M'attendais pas à vous voir ici mais suis contente de vous voir !

Pour une surprise, c'était une surprise.
Elle connaissait Elyane assez occupée à la bibliothéque comme elle lui avait dis donc la voir en ces lieux étaient vraiment une surprenante surprise comme on l'aura compris.


- Oh vous savez...Ze sais pas trop ce que c'est les zoutes, sais zuste qu'il y'a des chevaux et quelqu'un qui gagne ! Donc c'est une chose interessante à apprendre ! Surtout que les zoutes ont l'air importantes apparemment !

Elle lui sourit de nouveau ! Ah Elyane, c'était une sacré dame qu'elle aimait bien d'ailleurs.

- Et puis, une dame m'a invité à venir la voir ! Et vous, z'avez été invité, dites?
Djambelli
Elle n'avait pas mit long à arriver la Djam. Suite au courrier d'Elyane, la brune n'avait pas réfléchit par quatre chemins avant de répondre qu'elle arrivait dans les plus bref délais, de se préparer rapidement et de prendre la route pour les joutes. Quelle idée merveilleuse Ely avait pu avoir. Et puis, cela lui changerai bien les idées, cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas fait de sorti de la sorte rien que pour le plaisir.
Et quel plaisir...

Admirer les beaux mâles se combattre dans les règles de la noblesse, voilà qui allait plaire aux beaux yeux vert-noisette de la brune. Et le tout accompagnée d'une amie afin de pouvoir commenter et critiquer certains. Miam, quel délice en perspective!

Arrivant aux gradins, elle chercha des yeux Elyane qui devait l'y attendre. Après avoir regardé plusieurs fois dans toutes les directions, elle l'a trouva enfin et reconnu le visage d'une autre personne dont elle ne s'attendait pas à sa présence.

Les rejoignant, Djam pensa qu'au niveau des commentaires sur les jouteurs, elle allait devoir faire attention.


Hé, Hé ! Bien le bonjour à vous deux!
Quel belle journée pour des joutes! Ely, merci encore de m'avoir proposé cette sortie. Cela va nous faire du bien, je le sens!


Petit clin d'oeil complice, elle avait maintenant hâte que les joutes commencent, enfin, que le spectacle commence!
Ganju
Godefroy s'était fait trainer par son épouse à ses joutes. Activité terrestre de personnes en manque de reconnaissance. Aussi était il là a ses cotés, mais pas vraiment enjoué. Gromellant pour un oui ou pour un non le Volvent observait les tribunes... vides.
Il se demanda pourquoi lui il n'avait pas eu le droit de faire parti de ce vide, et jeta un regard à la tortionnaire à ses cotés, soupirant.
Quelle idée avait eu sa douce et délicate épouse de venir assister à ce spectacle moins doux et frustre! Il lui jeta un regard lourd de reproche et laissa son esprit vagabonder.

Et puis bon la brune elle révait, jamais il ne la laisserais jouter le Godefroy, il avait assisté aux joutes du lavandin il fut un temps, et étant donné l'état de certains concurrents après les passes d'armes, il aurait trop peur qu'elle soit blessé! Comment ça sur protecteur ? Noooooooon

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Lison..
[Dans les gradins]

Lison était là, assise toute droite dans la tribune nobiliaire vide, évitant de tourner la tête en sentant le regard plein de reproches de son époux sur elle. Et oui... il avait dit oui pour le meilleur et pour le pire, et il assumait son choix malgré ses incessants "gromellages" dont lui seul avait le secret.

Tentant de prendre un air détaché et assuré, elle parcourait le lieu du regard, lorsqu'elle aperçut ses amies, Ely, Djam, et Marine, l'espiègle gamine d'Autun.

Elle leur fit un grand sourire et allait pour se lever, quand elle se demanda si elle avait le droit de les rejoindre. Elle resta ainsi, dans cette position assez inconfortable du ni assise ni debout. Elle aurait bien demander à Godefroy son avis, mais préféra se taire, se disant qu'elle allait essuyer un énième bougonement du Renart si elle le faisait.

Elle se rassit donc, toujours aussi droite et mal à l'aise, et leur fit un signe qui se voulait discret pour capter leur attention.

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