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[RP] Allégeances au duc Eusaias - 8 avril 1459

Yolanda_isabel
A quoi reconnait-on un bon noble ? C’est celui qui revient au bercail pile poil pour les Allégeances ducales et qui est la meilleure noble de Bourgogne ? Yolanda Isabel de Josselinière !

-« Je suis rentréééééééééééééée ! »

Cela ne s’adresse à personne en particulier dans le Palais Ducal, à personne si ce n’est à elle-même, à la Bourgogne, aux Bourguignons, qui tous sans exception lui ont manquée. Cela s’adresse aux valets qui remplissent les offices bourguignonnes, à la roture qui compose les villes bourguignonnes, aux marchands sur les étals, aux bourgeois qui gueulent de leur mieux, aux nobles qui arrivent prêter allégeance, à ceux qu’elle aime et qu’elle retrouve après son périple en Domaine Royal. Des mois qui sont passés, des mois dont elle a compté chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, autant de temps décomposé en de nombreux crédo pour le faire passer. Elle est rentrée oui.

Et vous, blonde à forte poitrine gainée de rouge, vous, renarde taquine aux boucles dorées, vous, princezzin toujours vêtue de noir, ou altesse, à la teinte bordeaux, jusqu’à la suzeraine si violette, ne vous leurrez pas, votre règne s’achève, car l’individu de sexe féminin préféré d’Eusaias est de retour.


-« TONTON ‘SAIAAAAAAAAAS ! »

BOUM la porte in da Ducal’s Face.
Je vous la refais pour que vous saisissiez.. Elle est arrivée en salle d’allégeance, elle a salué tout le monde avec une jolie révérence du haut de ses sept ans, elle a sourit avec joie de les revoir, et elle a vu dans l’embrasure de la porte un profil chéri ! Eusaias, le Duc de Bourgogne, l’ami de son père, une des figures masculines qu’elle idolâtre le plus, le père de Griotte, sa meilleure pine-co. Alors elle a couru jusqu’à la porte en criant de joie, et la porte a poussé l’excès de zèle pour contenter l’Infante, jusqu’à atterrir dans le bec du Balbuzard. Et Yolanda dans tout ça ? Elle s’en moque, les bras potelés entourent déjà les jambes du Ducal rapace.


-« Rohhh ! Comment vous m’avez manquée ! Y a aucun gens comme vous en Alençon, c’est tous des gens gentils qui se battent jamais, c’est un peu dommage ! »

Et soudain, la révélation, à côté du Duc, il y a Aimbaud qui a grandi lui aussi. Son Frère, elle en reste pantoise, elle en reste comme deux ronds de flan, la bouche ouverte hésitante entre le sourire de ravissement et la joie saisissante doublée de timidité due aux retrouvailles. Les bras retombent le long du corps, et prise d’une soudaine envie de lui montrer qu’elle n’a pas gaspillé tout ce temps loin de lui, elle esquisse maladroitement une révérence. Tu m’as manquée aussi ‘Baud.. Tellement manquée.
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« Tu l'as eu où ta bannière ? DTC ! »
Wolfar
[A Mâcon]

La lance du Baron était restée un moment à Mâcon afin d'y surveiller les agitateurs habituels, ceux qui préfèrent hurler que de travailler ou de remonter leur manches. Quelques soudards dans les rues et le calme était plus ou moins revenu. Les fortes têtes restaient bien sous surveillance mais le Baron connaissait ce genre de piallard: grandes gueules mais rien dans les braies. Ce qui eut pour conséquence que lorsqu'il reçut le courrier de Bourgogne, il ne laissa que quelques hommes dans le village et fonça vers la capitale avec une garde rapprochée.

[A Dijon]

La route fut rapide, pas de temps à perdre, on se reposera dans l'hôtel particulier de Cudot en plein centre ville. Maintenant qu'il était amménagé, on pouvait y accueillir une bonne petite troupe. Les cavalier entrèrent dans la capitale par la route du sud, les soldats de garde s'écartèrent sans un mot. Sans avaient ils reconut la bannière de Cudot... Ce fut ensuite le centre ville où il fallut ralentir, de plus en plus de badauts présents surement pour la cérémonie. Et enfin le palais ducal. Tout ce petit monde mit pied à terre et deux bretteurs furent désignés pour garder les destriers.

[Dans la salle]

Le Baron s'avança résolument vers l'avant de la salle. Il y avait déjà du beau monde. Un signe de tête à droite pour saluer deux Princesses, une à gauche pour saluer une Duchesse, un juge et un seigneur nivernais et un salut franc vers le Duc de Bourgogne. Puis il se mit de coté et, comme à chaque fois, attendre son tour.
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Armoria
Armoria répondit à Marie :

Bien le bonsoir, chère amie. Je me porte fort bien, grand merci.

Puis, reprenant le ton de la conspiration :

Contrariée ? Non point. Je boude.

Marie ayant connu cette période, fameuse à la curia regis, et surnommée la période nafout', devait sans peine se souvenir de ce genre de moue. Quand Dnapo arriva et la salua de loin, tout comme pour Marie, elle lui fit signe de s'approcher.

Marie, si jamais ce n'est point encore le cas, vous allez connaître l'un de mes vassaux.

Quand Angelyque se présenta dans la salle, Armoria leva un sourcil, puis émit un léger mais distingué reniflement de mépris.

Mon Dieu, regardez-moi cela... Elle marquerait "à vendre" sur son fondement que le message n'en serait pas plus clair...

Puis, une petite boule blonde et rose parvint à accomplir ce qui pourtant était interdit dans le programme de la blonde altesse : éclater d'un rire contenu.

Marie, vous connaissez l'histoire de Paf le duc ? C'est un duc qui veut passer une porte, Yolanda déboule en courant, et paf, le duc...

Avant de reprendre tout à fait son air sérieux - et boudeur - elle rendit un aimable salut à Wolfar qui venait d'arriver.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mariealice
Petite moue à la réponse donnée avant d'entendre qu'elle boudait. Aaaah c'était donc cela. Murmure en retour.

Une raison à cette bouderie? Une personne en particulier?

A la suite elle se redressa et regarda dans la direction du geste jusqu'au moment où ses yeux se posèrent sur Dnapo à qui elle fit un signe à son tour.

Si fait je le connais. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. D'ailleurs je me demande si je n'étais pas là lors de son anoblissement... Je ne sais plus.


Sourire à celui-ci avant qu'elle ne voit une femme rentrée et que son sourire pâlisse.

C'est... Je... Hum... Je rêve ou il s'agit du prédécesseur d'Eusaias à la tête du duché? Seigneur qu'est-ce que c'est que cette tenue? Nous sommes dans le palais ducal ou dans un bordiau?

Parce que non, franchement se vêtir de la sorte en public, elle ne pouvait le concevoir, et encore moins d'une noble. Mais avant d'en discourir plus avant une boule rose déjà rencontrée dans un couloir du Louvres en compagnie d'une cape de Pair, d'un macaron, d'une aïeule royale et d'une vicomtesse aux talents cuisiniers reconnus et d'un macaron. Franc sourire et la voilà qui détalait et ouvrait une porte avec un bruit bizarre.

Ouch... Oh que cela a dû faire mal... Très mal.

Sourire en coin. Qui aime bien châtie bien.
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Jehanne_elissa
Un peu ailleurs, oui, juste un tout petit peu. D’une main mécanique caresse le lapin noir, le regard lui est un chouilla lointaine. C’est qu’elle est bigrement occupée à tout regarder, à chercher le détail, à chercher la jolie chose, l’idée de décoration qu’elle pourrait appliquer à Cauvisson ou Malpertuis… Enfin, ça cogite, sous les cheveux roux. Alors quand une voix s’adresse à elle elle ne réagit pas immédiatement. Et puis avec quelques secondes de retard, celles nécessaires à cligner des yeux pour revenir dans le vrai monde, elle tourne la tête et son visage se fend d’un grand sourire en voyant la dame assise. Comme quoi, la vie fait bien les choses, ne pensait-elle pas à cette dame juste avant ?

- « Duchesse… Enchantée. Je m’appelle Jehanne Elissa de Volpilhat et la dernière fois que je suis venue ici, c’était pour vous prêter allégeance… »

Et de sourire à nouveau, offrant l spectacle des juvéniles dents du bonheur à cette femme si impressionnante. Car elle l’est oui, complètement, non seulement elle a de la prestance, ensuite elle semble imposer un respect et une distance un peu trop importantes pour le commun des mortels mais en plus, elle est Duchesse ET Princesse. Ça fait un sacré palmarès pour une seule personne mais on le sait, la jeune Goupil est tellement naïve qu’il en faut beaucoup, certainement beaucoup trop pour qu’elle se sente intimidée. Inconscience, témérité ? Un mélange saupoudré d’innocence et d’une certaine conscience d’être quand même née dans la bonne famille.


- « J’étais plus jeune, vous m’aviez fascinée ! J’ai du me dire que j’aurais voulu devenir comme vous plus tard… » Un temps d’arrêt puis toujours sans trop de gêne, elle rit « J’en suis encore bien loin ! »

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Dnapo
Alors qu'il faisait un signe de la tête au Baron de Cudot qui l'avait salué, il remarqua Armoria qui lui faisait signe d'approcher. Il s'avança donc en direction de la Princesse, qui semblait bien accompagnée. Il la connaissait, Marie Alice ... Il avait eu l'honneur de la rencontrer à Sémur, alors qu'il était encore qu'un jeune artisan de Nevers.

Alors qu'il avança vers elles, une nouvelle entrée le perturba quelques peu ... une duchesse de Bourgogne ainsi vêtue ... ça attirait tout les regards, si bien qu'il faillit se prendre une chaise en marchant. Il leva les yeux au ciel, se disant que si c'était le seul moyen pour elle de séduire, elle ne devait pas avoir grand chose d'intéressant dans sa personnalité.

Le Seigneur de Lavault arriva enfin devant sa suzeraine et Marie Alice. Il s'inclina devant les deux dames de hauts rangs.


Bonsoir Altesse, ma suzeraine,

Comment allez vous ? Cela fait si longtemps que je ne vous avais plus rencontré ... trop longtemps sans doute même !


Dnapo se tourna vers Marie Alice et fit une nouvelle révérence ...

Bonsoir ... heu ... Marie Alice ...

Pardonnez mon insolence, mais je dois vous avouer que j'ai retenu votre nom, de l'époque où je vous avais rencontré. Je me souviens très bien de vous, mais je ne pense pas que nous avions évoqué la noblesse. Du coup, même si j'ai vu beaucoup d'annonces signées de votre main, je ne sais quel titre je dois vous donner et je ne voudrais vraiment pas m'y essayer, en cachant mon ignorance, et rabaisser votre rang par la même occasion.

J'espère donc que vous m'excuserez cette méconnaissance de ma part, et peut-être aussi, que vous pourriez me dire quels sont vos titres, tout ça autour d'un petit verre pour m'excuser, si on peut boire ici ...


Dnapo, inquiet et honteux à la fois, se retourna pour voir si des valets servaient des boissons dans la salle du trône, mais n'en aperçut pas à première vue ...
Jusoor
[Savigny - pas une minute à perdre]

La Capitaine déboula dans les cuisines jouxtant le réfectoire des militaires. Vrai qu'elle n'y allait pas souvent, vrai aussi qu'elle ne connaissait pas -sinon de vue- quelques-unes des femmes qui étaient là mais surtout vrai que là elle avait besoin de l'une d'entre elles, et vite.
C'est ainsi qu'elle remonta à son bureau suivie de près à travers les pierres de la forteresse militaire par une des jeunes servantes.


Benoît, veille ma porte, et que nul n'entre !

Et de refermer sèchement derrière elle arès avoir tiré la jeune fille à l'intérieur du bureau.

Quel est ton prénom ?
...
Suzelle dis-tu ? Tu le porte bien, c'est parfait ! Maintenant tu vas m'aider à m'habiller. Va laver tes mains au baquet sur la table là-bas.

Et pendant que la jeune fille s'exécutait, Ju sortait sa houpelande de la malle qu'elle gardait à Savigny, au cas où...



[Salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne]

Ju était descendue aussi prudemment que possible du coche qui l'avait menée devant le Chateau des Ducs, aidée en cela de la surnommée Suzelle. Elle s'était fait suivre la jeune fille, pour que le court temps du voyage elle finisse de replacer quelques mèches justement. Et pour la jeune servante, le jour de "congés" devait être bien venu, et instructif. Du moins c'est ainsi que la Moineaute le voyait...

Elle passa donc les portes de la Salle du Trône avec la jeune fille qui resta en retrait. Avant d'aller trop avant elle étudia les visages, familiers pour la plupart. Son père fut évidemment le premier qu'elle vit, mais la chose toute rose agglutinée à sa jambe la dissuada, elle irait le saluer quand il en serait libéré. Elle le verra de toutes façons... Ju sourit à cette pensée en se détournant.
Son regard s'arrêta sur Angé... Angélyque ?
*clignements de paupières répétitifs* Est-ce qu'elle avait abandonné le lierre pour cette houpelande ? Si on pouvait appeler cela ainsi évidemment. Néanmoins, elle la rejoignit tachant de ne pas attarder son regard sur la tenue, ou les formes outrageusement dévoilées.

Aheum. Te voici de retour Angélyque... immanquable !

Ju lui sourit amicalement et l'embrassa. Alors, ce voyage ?
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Lenada
[Chateau de Tanlay - En retard comme toujours]

Lena avait quitté son bureau puis avait prit le chemin de sa demeure, talonnant son étalon.

Arrivée chez elle elle poussa la porte puis grimpa quatre à quatre les escaliers, se rendit dans sa chambre y prit sa plus jolie robe, celle offerte par Angélyque un jour de bonté ou bien un jour ou elle lui avait fait boire un peu trop de Montrachet. Elle mit son corset puis glissa la robe sur son corps frémissant sous la douceur du tissu soyeux.

Elle brossa ses longs cheveux, maquilla ses grands yeux vert puis se parfuma, elle redescendit fit appeler le coche et partit en direction de Dijon.



[Salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne]


Arrivée devant le chateau des Ducs, un valet lui prit la main qu'elle tendait puis l'aida à descendre, elle gravit les marches qui la séparait de l'entrée du chateau, prit le couloir qu'on lui indiquait et se trouva une nouvelle fois devant cette salle immense dont les portes ouvertes montrer toute la noblesse Bourguignonne qui s'y trouvait déja.

Elle entra, chercha dans la foule un visage familier, fit un pas en avant, puis deux en arrière,serrant ses mains l'une dans l'autre.
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Eusaias
Brave Aimbaud ! T’es bien le fils de ton père, un bon Bourguignon, loyal à ses proches. Je suis fier de…. Mon Nez !

La malchance est vue par certaine personne comme une épreuve à surmonter de temps en temps. Pour le Balbuzard, la malchance n’était qu’une routine à laquelle on s’habituait… ou pas. Il aurait pu énumérer, sans arrêt marqué, la liste de malchance dont il avait été victime, il aurait pu, si la porte n’était pas venue côtoyer son nez. Folle passion amoureuse, à n’en point douter, réveillé chez la porte par Yolanda Isabel De Josselinière (j’aurai bien fait un jeu de moi vaseux en disant : Califano. On aurait ainsi salué la silhouette svelte du pilier qui quand il portait du rose aurait sans nul doute (quoi je fais redondance ?!) fait du toulousain une icône pour Yolanda et ça nous aurait aussi ramené à la porte : Laporte pour les gens pas réveillé au milieu de l’après midi, mais non je garderai tout cela pour moi ! De toute manière je suis certain que je vous ai perdus en route.) passion amoureuse nous disions, vouée au célèbre tarin bourguignon.

Bien plus que la douleur qui irradiait les naseaux du duc, ce fut l’étreinte sur sa jambe qui attira la balbuzaresque attention. Il manquait de gens biens en Alençon ? Normal, la crème de la crème était en Bourgogne. Il sentait déjà la mornifle, mêlée au sang imbiber ses lèvres. « P*tain que ça fait mal » grinçait le balbuzard, les yeux toujours braqués sur la poupée rose Corbinienne. C’est ainsi qu’il put apprécier la petite révérence de celle qui était nommée, en plus de toute la verve dont le Tri était capable : « Yoli l’étoile rose à son papa ».

Alors que la langue était passée une troisième fois sur les babines du Bourguignon afin de gouter/éponger/faire le dégueulasse naturellement (cocher les bonnes réponses), les mains libérèrent le nez en flamme.


Je suis ravi de te retrouver Yolanda. Je vois que tu es devenue une presque grande demoiselle et tu sais bien faire la courbette. C’est la reine qui t’a appris ?

Puis sans vraiment attendre de réponse il se pencha en avant face à la petite.

J’ai pas le nez comme une patate au moins ?

Regard vers le Josselinière mâle ici présent.

J’ai le nez comme une patate ? Car là je ne le sens plus trop, j’ai juste l’impression qu’il énoooooorme mon nez. (imaginez la voix de Gérard Depardieu et vous aurez le ton pour les derniers mots.)
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Aimbaud
Yolanda Isabel de Josselinière n'est pas grande, mais elle est vaillante. Un peu comme Kirikou.

Ayant échappé lui-même à l'aplatissement de tarbouif, grâce à sa position stratégique : en retrait — vous comprenez alors le confort que c'est, de se trouver toujours dans l'ombre des grands hommes, on évite ainsi les attentats surprise, les tartes à la crème, ou les portes dans la face — Aimbaud observe la venue de sa soeur, posé et souriant.

Les deux frangins prennent un court instant pour se dire les mots bleus, les mots qu'on dit avec les yeux. Puis l'aîné laisse tomber l'épée ducale pour saisir le fatras de rubans roses et de boucles blondes et procéder à une coutume jugée barbare en certaines régions puritaines du royaume : un broyage musclé de petite chose fragile, avec imitation de craquement des os. Généralement ça terrifie tout le monde, mais il n'y a rien de plus inoffensif. D'ailleurs, la boule blonde, ça la fait marrer. Et avouez que c'est plus original qu'un banal "Gouzi gouzii gouziiii mamouuur !".


Soyez la bienvenue au bercail, ma vie. (Patois angevin) Ouech, bien ou bien ?*

Puis reposant les semelles de cuir rose sur le tapis, il avise le nez ducal qui fond sur lui comme un pic à gaufres. D'ordinaire élancée et menaçante, la protubérance nasale semble à présent partir légèrement de travers, et nous ne parlerons pas de la couleur dont elle s'est teintée...

Votre Grasce ? Permettez.

Et la main prudente du jeune Blanc-Bec, de s'approcher du vissage d'oiseau de proie, s'y arrêtant une seconde... avant de procéder à une torsion dans le sens inverse de l'ouverture des portes. Exécutée avec brio ! Ça craque, signe que tout est rentré dans l'ordre. Oui, Aimbaud a quelque expérience concernant les nez tordus, d'aucun savent que c'est sa prise fétiche lors des combats de taverne...

Bon, et ces allégeances ?



[*Comment vous portez-vous, ma soeur ?]
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Yolanda_isabel
C’est un éclat de rire, ce sont des éclats de rire. La joie de retrouver ceux qui lui sont chers et surtout de retrouver cet environnement purement masculin qui est le leur et qu’elle chérit. Alors quand le Duc la félicité, elle rougit d’aise avant de pouffer de rire de plus belle quand il se penche vers elle, quelle idée aussi de se frotter aux portes !

-« C’est tout rouge ! »

Et de rire de plus belle comme l’enfant qu’elle est quand son frère la serre contre elle en imitant le bruit ô combien désagréable des os qu’on écrase, un « Arrêteuuuh » entrecoupé de rires qui se perd dans la coupe au bol du Josselinière Fils, et qui enfin, la repose au sol. Le plancher des vaches, c’est bien aussi, un soupir d’aise aussi que lui arrache la phrase lâchée en patois angevin par son frère, cela fait si longtemps.

-« A l’aisement !* »

Bon, tout pourrait aller mieux si le faux bruit des os qui craquent n’était pas remplacé par un vrai bruit d’os qui craquent. Sont fous les hommes.. Pourtant, elle continue à sourire béatement. Bourgogne, sweet Bourgogne..
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* Je vais fort bien, ma foi, cher frère.
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« Tu l'as eu où ta bannière ? DTC ! »
Theudbald
Le héraut se placa à gauche du Trône, légèrement en retrait, dominant un pupitre sur lequel était couché plusieurs registres. La cérémonie commencerait dès que le duc se serait installé.
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Antonio
Arrivée discrète, mais arrivée tout de même, du Seigneur de Fraize et de son épouse, dans la salle du trône du Duc de Bourgogne, afin d’assister à la cérémonie d’allégeance. Il n’allait pas seulement y assister, non, il allait également - le moment venu - porter la lettre d’allégeance écrite par sa suzeraine, la Vicomtesse de Vitry-sur-Loire, au Duc de Bourgogne.

Ce n’était pas forcément avec grand plaisir qu’il avait accepté de rendre ce service pour sa suzeraine, ni avec grande peine d’ailleurs. Toujours était-il, qu’il était là, accompagné de sa femme, et sans être en retard puisque la cérémonie n’avait pas encore débutée. Ce qui ne l'étonna guère, ce type de cérémonie durait toujours des heures et des heures, à n'en plus finir...

Ils prirent donc place, attendant le début de la cérémonie d’allégeance, et surtout, attendant le tour de la Vicomtesse de Vitry-sur-Loire.

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Seigneur de Fraize
Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique ~ Procureur en Cour d'Appel
Emmaline
La Dame de St léger sur Dheune était arrivée de bon matin a la capitale Bourguignonne ,pour une fois elle avait fait assez vite,ne mettant pas des heures a choisir sa tenue ,et ne courant pas dans tous les sens avant le départ. Elle devenait plus sereine et plus posée depuis quelques temps,sa vie etait plus facile,plus douce malgré les responsabilités de la mairie qui lui incombaient.
Elle descendit de son palefroi, essayant de ne pas salir sa robe ,toujours bleue sa couleur préferée puis confiant son cheval, elle entra dans la grande salle du trône .
il y avait deja pas mal de monde,elle ne savait pas trop ou aller,d'habitude elle se plaçait aux cotés de son frere de coeur Olivier1er mais il n'etait pas la. A cette pensée son visag se figea .
Elle rejoignit donc son vieil ami Dnapo ,saluant tout le monde au passage d'un signe de tête et d'un grand sourire puis elle attendit qu'il aie fini de parler avec sa suzeraine
Le heraut se tenait a droite du trône,elle lui lança un regard noir .

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maire de nevers ,13eme mandat
Eusaias
Quand ça craque c’est que sa marche, si ça craque plus, c’est que c’est foutu. N’empêche que c’est une grimace affirmant la douleur qui se figea sur le faciès d’oiseau de proie du bourguignon. Son nez s’en remettra sans doute, pas comme celui du vieux Fulbert. Le dénommé Fulbert était un mercenaire qui oeuvrait dans la même compagnie que le bourguignon. Un soir dans un foutoir, la compagnie s’était chamaillée avec la milice du village qui tentait de la déloger. Ce fut dans cette soirée que le Fulbert s’était fait aplatir le groin d’un coup de Broc. Ses compagnons avaient bien essayé, après avoir pris la fuite, de le recoudre entre deux talus, mais la plaie, avec le temps, avait attrapée le mal et le nez avait pourri. Depuis le vieux Fulbert portait un nez en bois lié derrière la tête par deux bandelettes.

Le Balbuzard regarda les deux angevignons avant de pousser la porte de la grande salle et d’entrée. La plupart était déjà là, la séance irait vite. Sans plus de cérémonial il alla prendre place sur le trône ducal entrainant les deux Corbigny à sa suite. Regard à droite, puis à gauche, il ne distinguait pas quelqu’un. De son index il appela un garde et lui tint ce langage.


Trouve la Comtesse du Lavedan, qu’elle vienne prestement à mes côtés. Elle sera prochainement mon épouse, j’ai donc décidé qu’elle serait à mes côtés, afin qu’elle apprenne la noblesse de Bourgogne.

Puis tournant la tête vers « Bourgogne ».

En attendant nous pouvons commencer.
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