[RP]La cathédrale de Clermont

Endroit où officie l'évêque de Clermont et ou les cérémonies concernant tout le duché ont lieu.

L'édifice actuel de style gothique en pierre de volvic fut commencé en 1248, il est bati sur la butte centrale de la capitale sur les fondations de la 3ème cathédrale romane ayant été construite icelieu.



Liste des clercs du duché

Archevêque de Bourges : SE Verty
Archevêque de Lyon : SE Ingeburge
Evêque de Clermont : SE Ivrel
Evêque d'Autun :

Nonce du BA : ---
Procureur éclésiastique de bourges : Messire Lanfeust86

Clermont (Evêché de Clermont) : Curé Valion
Thiers (Evêché de Clermont) : ---
Aurillac (Evêché de Clermont) : Sacristain Lafleur
Montpensier (Evêché de Clermont) : Curé Rick
Montluçon (Evêché de Clermont) : Diaconesse-sacristain Sakuramine
Polignac (Evêché de Clermont) : Abbesse Ladycat
Murat (Evêché de Clermont) : Sacristain Satanas 73
Bourbon (Archevêché de Bourges) : curé Patrocle34
Moulins (Evêché d'Autun) : ---
Montbrisson (Archevêché de Lyon) : ---
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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
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Voilà un second mariage où elle se retrouvait témoin, le premier était celui de sa chère marraine, le second pour sa rouquine de cousine donc, elle le lui avait promit et elles y étaient, le tout fournit, heureusement pas besoin de confession, quand on n'a que des broutilles à confesser c'est pas top, et la voilà se rendant à la cathédrale. Connaissant le caractère très.. Comment dire, libre, léger, 'fin bref, servait à rien de se peaufiner la goule avec au centre une mariée dans des bras. Solidarité oblige, la Line avait gardé ses vêtements de tous les jours, sa houppelande noire donc. Voilà qui n'était que tout naturel et la satisfaisait au plus haut point. Il ne fallait pas être en retard pourtant et avant de partir, elle s'était saisie d'un de ses caducés qui pourrait toujours servir si des petits malins s'approchaient, la prudence est mère de vertue. Horreur! Malheur!! Non, non, ce n'était pas son couplet d'ancienne démoniaque, So était déjà là à attendre comme si de rien n'était! Encore pire que la robe inadaptée, si encore on pouvait parler d'une robe!

Qu'es ce que tu fais là dis donc! T'es venue toute seule en plus?! Nigaude! Pfff heureusement que je suis là! Nan mais te jure toi parfois, vas pas commencer à faire des bétises!

Un coup d'oeil aux alentours, Line espéra que les autres suivraient assez rapidement, juste au cas où...
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Jehan traînait ses chausses près d'la cathédrale. Y'a pas à dire, y'en avait marre d'miner, à s'miner le moral !
Ca payait pas si mal, pour sûr, mais entre deux brouettes de ragots, auxquels il pigeait que dalle, l'avait entendu parler d'un grand mariage. Un mariage de nobles de c'qu'il avait compris.
Ca pour une nouvelle ! S'était frotté les mains d'avance et pensait d'jà au magot qu'il pourrait ramasser.
Fin, sauf qu'la dernière fois qu'il était v'nu mendier devant l'église, ça lui avait pas rapporté guère.
Mais bon, là faisait plutôt beau, l'espérait quand même, qu'toutes ces poulettes et ces paons ben gras, auraient la bourse généreuse.

Il se planta su l'parvis, à l'entrée d'la cathédrale, présentant devant lui son couvre chef tout mité, espérant récolter quequ' piécettes.

Inba c'était préparée tôt pour venir à l'heure pour une fois dans sa vie...Elle était toujours en retard, mais cette fois elle avait décidé autrement.
Pour ce faire, elle avait laissé Ixia avec son compagnon, Indi ronflait encore dans la roulotte, peu importe, elle les laisse tous là, et s'en va vêtue de sa belle houppe rose, cela faisait un moment qu'elle avait pas mis.

Elle arpente les rues de Clermont, un peu perdue, elle n'était jamais venu ici de toute sa vie, mais la ville était fort jolie.
Elle sourit en voyant la cathedrale tout au bout de celle ci. Il n'y avait visiblement pas grand monde... Mouarf, elle se serait trompé de lieu? Trompée de jour? Elle ne voyait pas de belle grande robe de mariée de loin, elle soupire et presse le pas. En retard? Nan possible cette fois...L'inquiétude l'envahissait au fur et à mesure des chacun de ses pas, bon sang de bois, mais sont où les gens? Sont où les mariés.. Pffff elle était sur pourtant que c'était ici....
Pis le sourire s'affiche, soulagée mais surprise, quand elle reconnait la belle rousse, et rigole en voyant sa tenue.. C'était pas commun du tout..

Elle voit également Linoa, elle presse encore le pas, et les bises très fort toutes les deux.

Coucou, je suis tellement contente de vous voir, cela faisait si longtemps...

Elle ne rajoute pas un mot, ne sait jamais quoi dire en telles circonstances finalement... Pis le retard lui permettait aussi de rien dire du tout à chaque fois, alors sourit bêtement puis elle aperçoit son ami de longue date, alors se dirige vers lui et le bise aussi très fort. Pfff elle avait toujours bien une bêtise à dire.. Ben là les mots ne sortaient pas du tout, alors se contente encore d'un sourire, un beau sourire voulant dire, je suis ravie pour vous, félicitations, même si c'était pas encore le moment...

Elle voit un mendiant, ouff sauvée de cette situation où elle ne disait mot, et s'en retrouvait très bête.. Elle va vers lui et lui donne un petit sou.
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J’avais recu des ordres de mon maitre, elle était clair le mariage devait pas se faire il m’a donne des ecus pour tué les marié elle devait soufrir et entendre un nom qu’il allait lui dir a son oreile avant qu’elle meurre.
Je serre mon arme en avancant, une rousse il as dit le maitre je la vois avec un clochard cette fois son comte est bon.

Ce matin de bonne heure, elle s’était rendue dans une petite chapelle pour prier ses morts, d’une prière à une autre, il était l’heure de la cérémonie De noire vêtue comme lui souscrivait ce jour du 16 avril, Lany arriva sur le pavie de la cathédrale . La tenue noire n’allait pas en direction de ce mariage, il allait dans le sens d’un deuil qu’elle portait ainsi depuis 4 ans .. et même avec l’union du Grand maitre, la jeune fille ne changerait pas ses habitudes, us et coutume.

Il faisait chaud et déjà le soleil inondé chaque partie des rues, passant au travers de la foule pressée, les cloches annonçait seulement l’heure..

Un .. deux .. trois.. comptait elle à chacun de ses pas l’amenant sur la grande place .. et au dernier coup

Mince je suis en retard fit-elle en courant vers la cathédrale qui dévoilait déjà du monde présent.. Mais une tête la rassura.

S’approchant de Galaan qui avait l’air d’angoisser, elle gravis les quelques marches pour se retrouver face à lui

Et bien alors ? c’est pas toi qui te marie t’es blanc comme un linceul !! fit-elle en souriant..

[Mariage de Sofio et Morwey - 16 avril 1459]

Si un jour, on lui avait dit, Sofio va se marier, jamais Rick n’y aurait cru. Il savait que sa coéquipière avait une réputation assez légère et surtout qu’elle ne s’embarrassait pas de certaines convenances. N’avait-il pas ouï dire, il y a plusieurs mois de cela qu’elle avait bravé le Très-Haut en l’Eglise de St Bonnet, avec Hermanicus ? Depuis, la jeune femme s’était repentie et avait mené une vie plus calme et posée. Mais de là, à se dire qu’elle allait se marier, c’était au-dessus de ce qu’il aurait pu espérer un jour.

Une confession plus tard des plus surprenantes et le jeune religieux apprit de la bouche même du prétendant qu’il voulait l’épouser. Si le jeune homme avait pu croire un jour que son idée de confessionnal aurait attiré des nobles, qui n’avaient pas peur de dire leurs pêchés devant le Très-Haut, qui viendraient confesser leur amour, il l’aurait sûrement ouvert avant. Au fil de la discussion qui avait interrompue les aveux de la fiancée, au grand damne de son coéquipier et néanmoins ami, il avait appris qu’en plus, les futurs mariés étaient sages et ne voulaient plus attendre pour ne pas succomber à la tentation d’Asmodée, Prince de la luxure. Rick s’était assuré que le fiancé était un seigneur et que le mariage ne pourrait être interrompu par l’hérauderie. Les bans avaient été publiés et le grand jour était maintenant là.

Le religieux s’était déplacé jusqu’à Clermont, où le mariage serait célébré dans la cathédrale. Il était accompagné de ses deux enfants qu’il ne laissait plus seuls depuis la disparition des deux aînés. C’est donc de bonne heure que Rick arriva dans la capitale. Et alors qu’il pensait être dans le premier, il eut la surprise de trouver son amie rousse. Une robe noire, une rose dans les cheveux et une mariée qui semblait tendue. Le père de famille fit descendre les deux enfants de la charrette et montèrent en riant et en courant les marches de la cathédrale. Ils avaient pour mission d’aller porter un écu chacun au pauvre miséreux qui faisait la manche devant le parvis. La mariée à la triste robe parlait avec une autre femme que le jeune homme reconnut de vue. Son nom, il ne le savait plus, il l’avait mangée. Peut-être était-elle la deuxième témoin... Le marié était là aussi avec plusieurs personnes. Et chose assez étonnante, lui non plus n’avait pas une tenue des plus rayonnantes. C’était très sobre, à l’image de Sofio. Pour le coup, il était en retard et cela le dérangeait royalement.

Il monta à son tour les marches et salua les uns et les autres.

Bonjour bonjour ! C’est bien la première fois que je vois les mariés et les témoins arrivés avant moi et avant même que je ne sonne les cloches de l’Eglise. J’avoue que je suis assez surpris par cela.

Il se rapprocha de Sofio et lui glissa à l’oreille

Pas trop stressée mon amie ? Tu vas voir, tout vas bien se passer.

C’était la seule parole amicale qu’il lui adresserait avant qu’elle ne soit mariée. Après il devait se tenir à son rôle de prêtre. Il se tourna vers les personnes présentes et leur dit

N’hésitez pas à entrer dans ce lieu saint mais n’oubliez pas une chose, les armes y sont interdites. Donc merci de les accrocher au râtelier avant de vous installer !

Rick avança jusqu’au bénitier et après une génuflexion il se signa et le fit faire à ses deux enfants. Nouvelle génuflexion devant l’autel puis en attendant que les mariés et les invités approchent, il alla jusqu’au clocher avec Patience et Esteban pour leur faire sonner les cloches, action qu’ils adoraient faire.
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a un abruti devant qui se met entre sa proie et lui et lui parle en plus je choisis de pas repondre les cloche sonne les gens vons entré en l'eglise la marié va resté la j'ai le temp qu'il faut le maitre a dis fais ca bien.

L'arrivée de son frère enfin le rassure.
Et déjà Inba qu'il salue et Lany qui malgré tout est venue marquer ce jour de sa présence même si elle n'entrera pas en la cathédrale.

Quelques gueux aussi, dont un mendiant à qui Sofio a fait l'obole d'un écu aussitôt suivi d'Inba dont la générosité n'est plus à prouver.
Les deux femmes se sont rencontrées en Rouergue. Les invités tardent à arriver. Sans doute la foule dense à cette heure aura interdit le passage aux voitures.

Un nuage soudain et le soleil se voile... souffle glacial sur sa nuque.

Mais Rick est là qui les prie d'entrer. Les cloches carillonnent.

Seul il avance.
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Dict l'Impétueux

J'avais laissé mon bureau de Maire à Aurillac pour me rendre à la Cathédrale de Clermont pour l'évènement qui allait se dérouler.

J'avais laissé mon cheval aux portes de la ville, à l'écurie prévue à cet effet et me rendit à pieds vers la cathédrale, profitant ainsi des rues de la capitales.

J'arrive devant l'édifice, pour la lourde porte, entre, trempe le bout de mes doigts dans le bénitier pour me signer et avance timidement pour trouver une place.

J'aperçois en avançant, Inba avec qui j'avais fait connaissance deux jours auparavant et qui était fort sympathique. Je me dirige donc près d'elle et m'installe.

Je regarde Morphey, ami de longue date, que je n'avais pas vu depuis si longtemps. Toujours autant de prestance ! Son invitation m'avait touchée et pour rien au monde je n'aurai râté son mariage.

Je regarde Inba et lui sourit tout en lui chuchotant :

Ca va Inba ? La route a été bonne ?

Il y a fort longtemps que je n'avais vu Morphey mais il n'a pas changé. J'espère qu'il me reconnaitra...
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Il est des jours où quand vous vous levez, vous jurez de ne plus jamais recommencer vos turpitudes de la veille, vous maudissez cette flèche qui vous vrille les tympans, pour enfin vous recoucher, l'oreiller sur la tête, vous disant, tant pis, qu'ils aillent au diable !

La brune était dans un de ces jours, sauf qu'elle n'avait pas mal qu'à la tête, sauf qu'elle n'avait pas le droit de se recoucher. Mais elle jurait bien qu'on ne l'y reprendrait plus, ça oui, et il n'était pas de vocabulaire plus fleurit que celui qui émanait de la bouche tuméfiée en longs jets ininterrompus.

La veille, sa cuisante défaite avait été arrosée généreusement, son cadeau de mariage apprécié par la rousse qui s'en était donnée à cœur joie. Avec un peu trop de cœur, peut-être, au vu des « ouille ! » et des « aïe ! » qui ponctuaient chaque mouvement de la dame aux furets. Ses poilus lui tournaient autour, inquiets, le poil hérissé, jetant des regards fréquents alentours, ignorant ce qui pouvaient bien mettre leur maitresse dans cet état. Des lendemains de veille, ils en avaient l'habitude, mais il régnait dans l'air un jenesaiquoi d'inhabituel qui perturbait visiblement les deux petits compagnons.

Un bain tiède prolongé vint à bout des raideurs et courbatures, l'ajout d'herbes médicinales prescrites par doc Lili n'y était sans doute pas étranger. Quelques cataplasmes faciaux plus tard, elle était enfin capable de bouger à peu près normalement, excepté les côtes. Bah !, se dit-elle, ça ira, du moment que je ne pique pas un fou rire, ça devrait le faire. Pour l’œil poché, rien à faire, pas plus que pour la lèvre tuméfiée.

La tenue habituelle, gambettes à l’air et simple chemise sans manches, force lui fut de constater que ce n’était pas possible, elle allait devoir mettre son unique houppelande, dont les manches et la jupe longues cacheraient les marques éparpillées sur son corps meurtris par les coups d’une rousse déchainée. Heureusement qu’elle était noire. Noir, c’était parfait, passe partout, sans connotation aucune. Une dague courte glissée en hâte dans sa botte, pas question de donner la moindre raison de plus au curé de les prendre en flagrant délit, elle le connaissait trop son penchant pour les sermons lourds et sans fin et c’est à pas mesurés qu’elle se dirigea enfin vers la cathédrale.

Au détour d’une ruelle, le parvis ensoleillé lui apparut. Il y avait du monde, les invités à la noce sans doute peu pressés d’aller se geler le séant dans la froide cathédrale. Le temps d’arriver, elle vit Morphey se glisser à l’intérieur, se dit qu’elle aurait tout le temps de le saluer plus tard quand, interloquée, une tignasse de feu attira son attention. Elle pressa le pas et s’approcha en montant les marches aussi vite qu’elle le pu.

Mais qu’est-ce que tu fais là toi ? Un minimum de conventions, ça t’es vraiment impossible ? Mouarfff, t’es grave, toi, tu sais ! Nanny sait-elle que tu es ici ?

Un large sourire à l’attention de la Linoute, l’œil aux aguets, un salut de la main aux gens qu’elle reconnait puis elle reporta son attention sur son amie. A l'arrivée de Theodore et de sa compagne, proches du marié, elle les salue également puis s'écarte légèrement pour leur permettre de parler à Sofio.

Je suppose que personne ne trouvera à redire si j’attends avec toi


Edit : posté en même temps que le précédent et correction.
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Le grand jour était enfin arrivé, depuis que la future mariée lui avait annoncé la nouvelle, elle trépignait d’impatience. Une chambre réservée dans une des belles auberges de la capitale et enfin la route avait été prise. La tenue avait été choisie avec soin, mais surtout beaucoup d’appréhension. Elle aurait à jouer le rôle du père… mais peut être même également le rôle de mère alors robe ou tenue plus masculine ? Choix difficile cependant à la femme revient le choix et c’est donc vers la sobriété qu’elle avait penché. Une robe des plus simples, d’un vert profond, comme par habitude et référence à son Ordre. Quelques perles pour agrémenter le tout avaient elles aussi été placées dans les malles du carrosse qu’elle avait décidé, pour une fois, d’utiliser. Bah… c’est pas tous les jours qu’on marie sa vassale… c’est pas tous les jours qu’on doit jouer le rôle de père… Exercice un peu stressant. Que dire, que faire ? Le long du trajet elle s’était beaucoup questionnée, faudrait il qu’elle prenne le bras de Soso pour la mener à l’autel… Ou pas ?

Arrivée à Clermont, elle découvre qu’elle est deux jours en avance ! Et bien pour une fois qu’elle n’est pas en retard ! Faudra vraiment graver ce jour dans les annales ! Deux jours à flâner… deux jours à se reposer, deux jours rien que pour elle, à profiter de la cité, deux jours encore à faire passer avant le dit jour.

Et le jour tant attendu se dévoile enfin. L’émeraude tenue est passée, la dague discrètement camouflée, les boucles brunes enfermées en un chignon piqué de perles et la direction de la Cathédrale est prise. Anxieuse la Grande Blanche, nerveuse car avec Soso tout peut arriver ! Les dernières tensions dont elle a eu connaissance il y a peu à son encontre ne la rassurent que peu. L’impatience prend le pas sur la nervosité … et l’homme ? Elle n’a entendue que des compliments à son sujet mais … Balayer cette pensée d’un soupir, car si Soso l’a choisi, c’est qu’il ne peut qu’être à la hauteur. Soso mariée ! Quelle nouvelle tout de même ! Quel bonheur et quel honneur que de l’accompagner en ce jour.

Elle arriva légèrement essoufflée par son pas pressé sur le parvis où déjà se regroupaient invités et curieux. Elle hocha la tête en guise de salutations à tous ceux qu'elle reconnut, évitant ainsi de révéler son petit essoufflement.

Elle était là ! Une étrange lueur dans le regard. Le sourcil se fronce en se rapprochant, elle prend Soso dans ses bras et après avoir déposé une bise sur chacune de ses joues l’interroge

Tu vas bien ? Prête ?

Un sourire qui s'installe et un regard qui veut également dire... dès que tu veux on y va !
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Marie était arrivée avec son Theo et d'un commun accord ils avaient laissé les enfants au campement avec Dame Cunégonde car visiblement ça risquait d'être assez mouvementé ce mariage. Marie bizouilla tout le monde présent comme à son habitude. Après avoir répondu au baiser de son Theo et lui caresser la joue en lui chuchotant d'être prudent, Marie se mit sur ses gardes comme il avait été demandé pour la protection de Morphey et de Sofio. Marie avait glissé une dague dans sa botte au cas ou mais ne l'avais dit à personne même pas à son Theo. Car si jamais un malandrin s'en prenait à son Theo, elle serait la première à lui trancher la gorge.

Elle regarda autour d'elle et attendit l'ordre de pénétrer dans l'église.
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Fidèle à mon Theo.

greg arriva en l'eglise pour prendre sa place pdt la ceremonie, l'oeil aux aguet.
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L'homme fait peur mais seul les ennemis tremblent

A peine avait-elle décidé d'attendre l'arrivée de la blanche en compagnie de Sofio que Nanny arriva. Un sourire, quelques formules d'usage et Ninon s'écarte pour rejoindre sa place dans la cathédrale.

Je vous laisse toutes les deux. Nanny, faites lui la leçon avant d'entrer, si vous le voulez bien, qu'elle se tienne tranquille, pour une fois. Ce serait dommage de gâcher une aussi belle journée par quelques facéties qui pourraient mettre le curé en rogne. Vous savez, comme moi, à quel point il est ergoteur et pointilleux sur le protocole.

Elle gratifie son amie d'un sourire en coin puis se s'adresse à la Linoutte toujours à faire le guet, des fois que quelqu'un en voudrait à la rousse, encore qu'on se demanderait bien pourquoi.

Lin, tu viens ? Si on entrait ? C'est que nous sommes personnages d'importance en ce grand jour, il ne faudrait pas être en retard !

Un geste, un ordre bref en direction de ses furets, leur enjoignant de rester dehors et elle se faufile à l'intérieur, adressant sourires ravis, quoiqu'un peu déformés par les boursouflures, résidus de la veille, et saluts rapides aux invités qu'elle reconnait sur son passage.

Arrivée aux premiers rangs, elle s'étonne de voir le futur marié à genoux, les mains jointes. Une coutume du sud ? Que peut-on bien demander au Très Haut, juste avant de se passer la corde au cou volontairement ? La rédemption ?
A deux doigts d'éclater de rire au beau milieu de la cathédrale, elle se retient de justesse et s'installe à la place de témoin qui lui est dévolue, le temps de la cérémonie. Coite, cherchant des yeux les autres témoins alors que les cloches sonnent à toutes volées, elle cherche au fond de sa mémoire les paroles du credo qu'elle va devoir réciter.
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Problème n°1 réglé, laissé dans une ruelle à côté, ficelé comme un cochon prêt à flamber par Galaan, les voilà qui reviennent vers le parvis de l'église où pas mal de personnes étaient arrivées. On avait précisé, pas de mort, sauf si vraiment nécessaire, et pas d'armes avec une autre précision très très claire, si elle en voyait, elle ne ferait qu'une petite bouchée de son porteur.
Le prêtre les ayant donc invité à entrer, Morphey obéit docilement, tandis que Galaan lui disait de veiller sur sa cousine, ben pas qu'un peu et des deux yeux! C'était pour plusieurs qu'elle se trouvait là ce jour, dont leur protection, après tout, si elle n'avait pas ouvert sa tronche, peut être ne seraient ils point tous réunis ce jour devant cet édifice avec la célèbre rouquine consentante à se marier.
Line reconnu l'archiviste judiciaire du BA, lui sourit quelque peu pour avoir travaillé un court temps avec elle puis Théo fit son entrée accompagné de Marie, pas le temps d'ouvrir la bouche, la Nine à peine arrivée eu la même réaction, pour d'autres raisons, que Line à la sienne et lui adressa un grand sourire auquel Line répondit par la même chose (z'avez encore du souffle? ^^).
La grande Amazone arriva un tout petit souffle au bout des lèvres et étreignit sa cousine, bha sans doute étaient elles invisibles avec Nine, m'enfin, sauvées par le gong ou plutôt sa suze préférée qui lui demandait comment elle allait et en bonne vassale, Line avait tout prévu pour pallier à ce long silence involontaire. Une surprise qu'elle ne savait quand lui offrir puisqu'en cours de fabriquation par des mains expertes! En même temps, si Line l'avait elle même confectionné, c'aurait plus été un poison qu'un cadeau.

Un sourire illumina quelque peu son visage et elle déposa une bise affectueuse sur la joue de sa suze préférée pour être la seule d'ailleurs mais préférée quand même, juste après avoir fait une belle révérence.

La bienvenue chez vouuuus, en temps normal cela n'aurait pas été à elle de le dire mais trop tentant, le BA n'étant plus chez elle, elle avait bien pu le comprendre au fil des mois. Aucuns regrets ni aucunes douleurs depuis tout ce temps, juste un soupçon de colère concernant un sujet, c'était tout. La bise de Marie s'écrasa à son tour sur sa joue, pas le temps de lui rendre non plus que la demoiselle s'éloignait déjà.

Nine l'invita à entrer comme Nanny était arrivée, un large sourire d'amusement et la Line se met en marche vers l'intérieur de l'édifice, ça tu peux le dire qu'on est d'importance ce jour! Sans nous, pas de témoins! Calquage involontaire de ses pas sur ceux de son amie, il était loin le temps où toutes trois étaient à la COBA à des posts différents mais point le moment de ressasser le passé. Elles croisèrent Morphey en pleine prière, la Valten vit très bien que son amie se retenait de rire et lui aurait bien mit un taquet pour la calmer, tsss, insortable celle là. Pis voilà, l'arrivée sur les chaises douillettes qui leur étaient réservées, le séant se posa délicatement dessus et l'attente débuta...
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Du tout premier je t’aime au sens d’une évidence, leur amour s’était imposé, se glissant comme un malandrin dans leurs cœurs pour s’en émerveiller chaque matin, ne pas attendre, plus douter jusqu'à la demande en mariage qu’elle avait reçu comme un cadeau du ciel, il était tout ce qu’elle attendait depuis toujours, de son regard admiratif qu’elle tentait de dissimuler pour ne pas subir railleries de Ninon, a qui depuis tant de temps elle ne cessait de ne parler que de lui, par les chemins et les mers, un seul nom ne venait qu’a ses lèvres.

Combien de fois, s’était t’elle demandé ce qu’il pouvait bien faire, si ses nuits étaient douces et enchantées alors qu’elle se torturait par son âme a se perdre parfois.

Ce jour plongée entre l’inconscience et l’émerveillement, elle ne parvenait pas à poser ses pieds sur la terre, haut dans le ciel elle voyageait, ne prenant conscience du sens de la réalité qu’a l’arrivée de Nanny et de ses bras amicaux, entourée d’une horde de témoins prête a en découdre avec quiconque oserait troubler le mariage, elle finit par pouvoir articuler quelques mots et un sourire.

Tiens donc, bonjour.
J'arrive trop tôt ou trop tard? Ou bien est ce toi qui es en avance Sofio?
Tu est très élégante, sobre, in trop ni pas assez.

Un sourire a Gals, en forme de respect pour cette femme, elle ne lui dira jamais, mais l’admire de sa patience et sa tolérance, une diplomate hors pair, capables de manier la COBA et un conseil tout en douceur et fermeté nécessaire.

Bonjour Gals, ma tenue hum.. Disons que ma tenue de soule était trop souillée, trace du dernier match pour Montpensier ou nous avons essayé d’étouffer petitrusse.

Elle se tourne vers les marches, pour voir passer quelques visages connus parfois moins, les cloches ont sonné, elle glisse son bras sous celui de Nanny, alors que le restant de la troupe gravit les marches pour pénétrer dans l’imposante Cathédrale.

Nanny, ce jour je pense à bien des personnes nous ayant quitté trop tôt, je pense à mon père de cœur Ulrich et sa douce compagne Delphe, je pense à angedead mon guide et il n’y avait nulle autre personne que toi pour m’accompagner a l’autel.

Elle serre son bras, d’une pression de la main, sa suzeraine, son amie, sa marraine, qui représente tant de moments d’une vie passée, elles ont peu d’occasions de se rencontrer, des chemins parfois qui se croisent, dans un sens ou dans l’autre, avouera t'elle un jour a Nanny qu’elle refusa de prendre part a un combat, car en face dans l’adversité se trouvait des dames blanches, lui avouera t’elle que parfois rien que d’évoquer son visage en pensée, la refréner dans ses envies de rébellion, et pourtant elle sait que Nanny est prête a tout entendre, peut être alors un soir autour de quelques chopes, les non-dits se dévoileront.

Le pas en avant…derrière le restant des retardataires, témoins et invités elle entraîne sa marraine à gravir les marches, accrochée à son bras, comme on s’agrippe a un père, le passage de la lumière au clair pénombre de la maison d’Aristote lui fait froncer les yeux, voila bien longtemps qu’elle n’a plus foulé les lieux, trop longtemps même qu’elle ne s’est pas tournée vers le Très-Haut, employant la doctrine d’y croire quand elle en a besoin, ce jour pourtant, elle n’a nul besoin que celui de pouvoir vivre sa vie à coté de l’homme qu’elle aime.

Longue allée bordée de bancs, toujours droit devant, sourire esquissé en pensant que personne n’ira commérer sur une tenue un peu trop courte, sur une couleur un peu passée, sur un chemisier dont la dentelle sera un point a l’envers, retirer les commérages sur les vêtements permettra plus vite de passer à d’autres critiques peut être sa tignasse, indomptable, en bataille, insoumise, reflet de sa vie, peut être de ses actes, beaucoup en ont parlé des centaines de lieux autour, beaucoup en parlent encore comme s’ils avaient vécu ces moments, tranche de vie qui faisait couler la verve de tant de chiabrenard, la pensée qui monte… elle lâche la pression sur le bras de sa marraine ou bientôt celle-ci aura une tracée en souvenir, se fige un moment, l’enchainement des pas se trompe de cadence, aucune hésitation, elle vient juste de l’apercevoir au fond de l’allée, le voir agenouillé la pétrifie, le voir demandeur et soumis la fait grimacer, elle se répète alors en silence….J’y crois parce que j’en ai besoin…

Puis enfin a sa hauteur, à sa portée, le bras d’un coté, lui tout prêt, protocole ou pas qu’importe, elle glisse une main sur son épaule, la passe a son cou, caressant une joue, se penche vers le creux de son oreille, pour lui murmurer……Ce n’est pas à genoux que la cérémonie va se faire….

Elle s’installe à ses cotés, libérant enfin sa presque mère et père, la délivrant de la pression et sentiment qu’elle lui faisait partager, tout le long du chemin.
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Toujours à genoux,
Ce n'est plus vers un dieu que ses pensées se portent.
C'est Sofio qu'il revoit sous ses paupières closes
Un an auparavant, ses amis qu'elle escorte
Un amour se prépare que rien ne prédispose.
Il est maistre de camp et elle est capitaine
Elle a fui un duché, refusant qu'on l'enchaine.
Lors que de son comté il se sent prisonnier,
Elle traverse sa vie comme un vent printanier.
Jamais plus désormais leurs pensées ne se quittent
Tandis que le destin se joue de leur mérite
La fierté, l'interdit,les enferment en non-dits
Ils s'ingénient à taire ce que leur cœur ourdit
Pourtant des deux amants c'est la vie qui dispose
Et l'on dit qu'il est vain, là où l'amour se pose
D'espérer que raison domine la passion
Désormais vers sa femme, ira sa dévotion.

Il la devine avant que sa main ne se pose.
Tressaille à ce contact qu'il adore qu'elle ose
Se saisit de sa main et se relève roi
En Sofio désormais son amour et sa foi.
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Dict l'Impétueux

Morphey à l'intérieur, Sofio qui entre et prend place près de Morphey. Galaan aussi à l'intérieur, Linoa déjà installée, Lany sur le parvis. Tout ce mettait en place normalement. Bon nombre de personnes qui semblaient être de confiance car étant des amis proches de Morphey ou Sofio étaient présentes. Tout se présentait bien.
Le cureton suppôt du satrape de Rome avait invité les convives et autres badauds à entrer dans l'église, ce que les gens faisaient au fur et à mesure.
A son tour d'aller se mettre en place comme convenu dans ses plans.

Bon, allé Marie, allons prendre place. Il est temps.

Il se mit en marche avec sa douce pour entrer dans la Cathédrale, en passant devant Lany il eut quelques mots pour elle.

Prenez garde au soleil, ça cogne fort aujourd'hui...
Puis, pour être aux aguets, je vous fait confiance.

Il lui adressa un sourire à peine perceptible puis cette fois ci pénétra dans la bâtisse, il laissa sa douce continuer seul pour qu'elle atteigne sa place, lui, allait rester debout toute la cérémonie, et au fond, histoire d'avoir une vue d'ensemble de toutes les personnes présentes et aussi histoire de pouvoir intervenir rapidement en cas de problème.
Il s'adossa donc au mur du fond, juste à côté de l'allée centrale et près de l'entrée. Toisant de son regard vert et froid tout ceux qui pénétraient dans l'édifice Papiste.
A l'autre bout de la Cathédrale, se tenait Galaan, debout. Le sachant aux aguets il lui adressa un regard, pour capter son attention, suivit d'un signe de tête pour lui signifier que tout le monde commençait à prendre sa place et que lui aussi pourrait bientôt s'installer.
En entrant Théo avait conserver sa dague, bien dissimulée. Hors de question de s'en séparer, surtout qu'il avait eu le consentement du principale intéressé pour la porter.
Du fond il voyait tout, touts les invités, ces derniers étaient priés de rester assis s'ils n'étaient pas témoins, quiconque se levant serait aussitôt une cible pour Théo et tout ceux assurant la sécurité de ce mariage. Était aussi une cible toutes les personnes louches, tel que cet homme encapuchonné et installé au milieu du reste des invités. Celui là, il ne le perdait pas de vue.

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Le commandeur Théo et sa femme Marie venaient d'arriver. Soulagé de le voir, Galaan resta tout de même aux aguets. Un petit signe de tête, une main dans une direction et le jeune De Valmonte sut que tout était en ordre. Théo veillait à la sécurité.

Il put ainsi prendre place à droite du couple, du côté de son frère qu'il trouvait tendu, dégageant une forme de douceur, reflet de l'amour qu'il portait à sa promise. Le jeune homme fit un petit sourire et se concentra pour cette cérémonie.

Tant de choses allaient être différentes. Il savait que son frère serait toujours là. Alors pourquoi avait il la sensation de le perdre qui lui pesait dans le coeur à le serrer au point de lui faire mal ?

Il ne voulait que son bonheur et pourtant naissait en lui une forme d'égoïsme comme s'il se refusait de le partager avec quiconque, même sa future épouse.

Un évènement aussi beau qu'était le partage de deux coeurs qui s'aimaient et un sentiment si violent qui lui enfonçait une crainte dans les tripes, comme une dague pouvait le faire, se retirant en ne laissant qu'une incalculable douleur.

Il l'aimait tant ce frère qui avait toujours pris soin de lui, qui avait été à la fois son protecteur, son instructeur, son supérieur et qui avait veiller sur lui, sachant le guider sans le froisser, lui parler sans le heurter, rire de ses erreurs sans le blâmer, l'aimer comme un frère tout simplement.

Un geste doux de Sofio, une simple caresse dans le cou de son aîné le rassura de le voir aimé. Cette étincelle qu'il avait vu en taverne lorsqu'elle le regardait était encore plus brillante aujourd'hui. Il baissa la tête, ferma les yeux un instant, cherchant le pardon d'avoir douter par égoïsme.
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Regarde vers l'autel, entend le curé qui commence, sa voix retentit dans l'église comme un écho,elle sursaute quand il parle de mensonge, puis reprend un air détaché en entamant le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Cette fois c'était partie, Théo allait devoir endurer tout une cérémonie de culte Papiste, ses oreilles allaient chauffer à force. Et quand le credo fut entonné il leva les yeux au ciel et profita du fait qu'il était seul au fond adossé au mur et que personne ne l'entendait pour marmonner à voix très basse.

Et blabla et bla et bla et blablabla vas-y que je te fait gober que je parle au nom de Dieu ! Et qu'en plus je peut absoudre des pêchés !!

Mais après tout il pouvait bien endurer ça pour Morphey.
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AMEN!!

Ca vient de claquer dans la cathédrale...Ca raisonne, ça monte, ça va certainement ébranler le piédestal du Très Haut; c'est fait pour. Il doit avoir les oreilles qui bourdonnes, la tronche comme un clocher d'église aux matines...mais finalement, on est la pour ça non? Faut bien qu'il la remarque l'union de la rousse et du type certainement charmant, qu'Ysa ne connaissait pas, mais dont il avait la certitude d'une certaine capacité à être bien taré...faut au moins ça pour s'engager avec Soso....mais, me direz vous, c'est pour les mêmes raisons certainement que ce...Morphey, si les souvenirs d'Ysa sont corrects, passera une vie remplie et heureuse...pas calme non...mais remplie et heureuse.

Bref, le jeune homme venait de foirer le Credo, mais il était persuadé qu'il ne manquerait à personne, et que ce manquement n'entacherait certainement pas l'union merveilleuse, inscrit de toute éternité dans les astres scintillants, qui était en train de se dérouler ici bas, en cet instant. Menée, de plus, de main de prêtre par le père Rick...finalement, Soso était entre de bonne mains, c'est pour ça que, le plus discrètement possible, Ysa se cala dans un coin, et assista à ce moment propre à ce que le bonheur jaillisse de partout...
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Galaan en digne témoin récita le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Valà, la majorité des invités entrée, Une Nine à ses côtés qui attendait aussi patiemment qu'elle, Galaan qui prenait place et quelques membres de l'Ordre qui se postaient là où ils devaient être, tout prenait forme doucement mais sûrement. Un encapuché cru même qu'il passerait inaperçu ou quoi? Venir avec une capuche c'était comme un mouton noir dans un troupeau de blanc. Le prêtre les invita à se confesser puis à réciter le crédo ce que Line fit bien évidemment.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission ;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen

Toujours assise, elle regardait au passage les autre présents mais surtout, les futurs mariés.
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Certes, encore en retard, Thib entre dans la Cathédrale pour assister au mariage de Sofio.

Pile au moment du Credo, elle s'installe donc dans le fond pour pouvoir s'eclipser vite fait si besoin, et enchaine avec le Credo.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Promesse faite à Soso d'être là , promesse qu'elle tiendrait car jamais elle n'avait promis sans respecter l'engagement qu'elle faisait .
Elle avait rencontré le futur épousé , le traitant de fou pour avoir osé faire cette demande à Soso , s'en mordrait-il les doigts ? Elle espérait bien que non , il avait fait le choix sur une femme de caractère , fidèle à son duché quoiqu'en disent les mauvaises langues , vulgaires jaloux devant l'intégrité de la rousse .
Une pensée vers Morphey qui l'avait nommé "prévôte poivrotte" après une courte visite en taverne , ne croyez pas tout ce qu'on raconte , le poivrot c'était bien lui ...
C'est en tenue militaire qu'elle parvint devant la cathédrale , ses galons de Sergent-chef arboré fièrement , galons qu'avait porté Sofio pour la même garnison et rien que ça , valait la peine qu'elle exauce son souhait .
Sa coiffure était sobre tout comme sa tenue , chignon serré d'ou aucune mèches rebelles ne ressortait grâce à l'aide de fins peignes en argent , rendant son visage sévère .
Bottes noires claquant lors de la montée des marches , elle avise avec surprise Arthur , serait-il allergique à l'église ?
Sourire en sa direction , elle modère son allure , rendant ses pas silencieux lorsqu'elle pénètre dans l'édifice , met quelques instants à discerner les personnes présentes de part la différence de luminosité , cherchant ou s'asseoir , une place au fond sans nul doute .
Se glisse en faisant le moins de bruit possible près d'Ysaoth , son bras droit à la garnison , lui adresse un petit sourire .
Le crédo est achevé , elle marmonne un "amen" , toute son attention portée sur Morphey et Soso , dépitée qu'elle n'ait pas revêtue une robe de mariée mais au final , ce n'était qu'un soucis matériel , elle avait foi en eux deux .
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Ravie de te revoir Anny !

Moi de même Gals !

Un sourire ponctue la phrase avant d’entendre la voix de Ninon.

Je vous laisse toutes les deux. Nanny, faites lui la leçon avant d'entrer, si vous le voulez bien, qu'elle se tienne tranquille, pour une fois. Ce serait dommage de gâcher une aussi belle journée par quelques facéties qui pourraient mettre le curé en rogne. Vous savez, comme moi, à quel point il est ergoteur et pointilleux sur le protocole.

Comme une envie de rire qui pointe le bout de son nez, pincement de lèvres pour tenter de dissimuler ce furieux désir. Juste une légère inclinaison de la tête en signe d’acquiescement envers les paroles de Ninon et un regard lancé, à la fois complice et tendre, vers Sofio.

Le bras est prit ! La Grande Blanche a bien là, l’impression d’être vraiment devenue le père. Militaire il est vrai, plus souvent en armure qu’en robe, cependant n’est ce pas le rôle d’un ami, d’un suzerain que de protéger ses proches ? Etrange sentiment teinté d’une réelle émotion que de tenir ce rôle. Insolite relation qu’il existe entre ces deux femmes que bien peu comprennent mais qu’elle compte bien faire respecter quoi qu'il advienne.

Nanny, ce jour je pense à bien des personnes nous ayant quitté trop tôt, je pense à mon père de cœur Ulrich et sa douce compagne Delphe, je pense à angedead mon guide et il n’y avait nulle autre personne que toi pour m’accompagner a l’autel.

A l’évocation des noms des disparus, dont celui de son cher époux, le bras se contracte un peu plus, la mâchoire se crispe un instant avant que de reprendre le dessus des tristes sentiments qu’animent ces souvenirs. Ce jour n’est point celui ou il faut verser des larmes mais bien celui ou les sourires et la joie doivent être mis à l’honneur. Serrer juste un peu plus, le temps d'une simple pression, le bras de celle qui va aujourd'hui lier son destin. Glisser juste dans un souffle :

Merci !

Allez c’est parti ! Bras dessus bras dessous, tout en observant les personnes présentes, d’un pas lent mais ferme, elles s’avancent vers le cœur de la Cathédrale ou elles découvrent le futur agenouillé. Un dernier regard vers la jeune femme avant que la laisser s’échapper pour rejoindre son promis.

Rejoindre une place libre dans les premiers rangs et disparaître parmi les présents pour réciter en coeur juste quelques minutes après :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Les mariés avaient récité le credo et peut-être avec lui, avaient-ils pris le temps de confesser leurs dernières erreurs. Rick se tourna alors vers son fils et lui réclama le Livre des Vertus. Le petit garçon de presque 3 ans se précipita vers l'autel et récupéra le précieux manuscrit.

Le prêtre ouvrit la page et regardant les mariés, les témoins et finalement toute l'assemblée, il commença à faire lecture.

Mes chers enfants, vous n'êtes pas sans savoir que les relations corporelles ne sont, d'une part, réalisables qu'entre un homme et une femme et que d'autre part, il ne peut y avoir de sentiment d'amour si l'union n'est pas bénie par un représentant du Très-Haut. J'en vois certains déjà se hérisser et dire que c'est possible ou se demander de quoi je me mêle. Rappellez vous mes enfants que chacun de vos actes sera pesé le jour de votre décès. Si vous ne consentez pas à avoir un unique partenaire et à lui rester fidèle c'est comme si vous trahissiez Dieu et lui étiez infidèle. Le Très-Haut est bon et juste. Il n'est qu'Amour mais n'aime pas les trahisons.

Rick fit un petit silence pour continua

Alors qu'ils venaient de se confesser, nos deux passionnés m'avouèrent alors qu'ils étaient pressés de se marier car ils sentaient qu'Asmodée leur tournait autour et ils ne voulaient pas devenir l'exemple de ce Démon, en succombant à sa tentation. Devant un tel engagement, je n'ai pu résister à être celui qui les unirait.

Le jeune homme repensa alors à son épouse trop vite disparue et à leur initiative aussi de n'avoir aucune relation intime avant le mariage, pour le plus grand bonheur du Padre Foulke, son parrain. Il se pencha alors vers sa fille de 4 ans et lui dit de se diriger vers le témoin pour qu'elle récupère les alliances. C'est donc très fiérement que Patience fit un pas en avant, prête à récupérer les bijoux

Si le témoin veut bien tendre les alliances à ma fille, afin que je les bénisse.

Puis regardant l'assemblée, il déclama haut et fort

Nous allons procéder à l'union de cet homme Morphey et de cette femme Sofio, devant le regard du Très-Haut. Si quelqu'un dans l'assemblée a un quelconque motif de s'opposer à ce mariage, qu'il parle maintenant ou qu'il se taise à jamais.

Rick scruta les différentes pesonnes pour voir un quelconque mouvement d'un refractaire
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Il faut bien dire que le mariage de Sofio l’ avait surprise et la rousse avait d’ailleurs pris les devants , le " non ce n’est pas un poisson d’avril " accompagnant l’invitation montrait que son amie devait se douter des réactions de ceux qui la connaissaient
Ainsi Sofio se mariait , he oui comme quoi tout arrivait , Leg ne connaissait pas l’heureux élu mais il devait être exceptionnel pour être arrivé à conduire Sofio devant l’autel , pour qu’elle l’aime au point de lui dire oui

Le couple KdR s’était donc préparé , bien sur , et avait laissé les jumelles à la garde de leur deux " anges gardiennes " pour arriver à Clermont , un peu en retard , la routine comme diraient certains
Relevant les pans de sa robe , Leg gravit les marches pour arriver au parvis de la Cathédrale , un sourire , elle aurait du se douter de la présence d’Arthur , bifurquant elle alla vers lui , une bise et cette petite phrase complice qu’ils avaient depuis un ancien mandat
Bonjour mon bourgmestre préféré , comment vas-tu ? et les enfants ? Aube ? on rentrera ensemble si tu veux

Puis Guy et elle entrèrent sans bruit , enfin … le plus discrètement possible , se trouvèrent une place et commencèrent à suivre la cérémonie
Ratant sans doute la confession , mais avaient-ils vraiment des péchés aussi grands que ça ? ^^ mais à temps pour réciter le credo


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Et écouter Rick qui commença la lecture du Livre des Vertus


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Dans un élan s'étaient élevées les voix.
Sa main dans la sienne qu'il n'avait pas lâchée, il écoutait le Père Rick et ce passage du Livre des Vertus résonnait en lui d’un écho familier.
Lui aussi avait aspiré au vent. C’était avant.

Besoin irrépressible de tourner son regard vers elle comme pour se réassurer de sa présence.
Résister au désir de la prendre dans ses bras.
A nouveau se concentrer sur le sermon.
Simple impression ou le Père Rick le fixe t’il lorsqu’il prononce ce nom : Asmodée…non impossible, il ne peut savoir…. Quoi que ! Et aussitôt une phrase s’impose et l’amuse :
« C’est pas nous, on n’était même pas là ! »Presse les doigts de Sofio. Tendre complicité.

Moment attendu et redouté, dans un instant les anneaux seront échangés à moins que…
Il ne peut s’interdire de lancer un regard par-dessus leurs épaules qui maintenant se touchent.

Mais seul le silence répond.
Les anneaux peuvent être bénis.
Il lui sourit.
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Dict l'Impétueux

Le père Rick fait lecture du texte du livre des vertus puis demande les anneaux. Une jeune fille s'approche de lui, tendant la main vers le témoin. Galaan d'un pas qu'il ne voulait pas trop solennel, s'avança et déposa les anneaux dans sa main :



Il revint à sa place faisant un petit sourire aux futurs mariés qui se tenaient main dans la main.
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Personne n'avait bronché dans l'assemblée pour empêcher l'union. Peut-être que quelque part, dans une masure au toit délabré, un gueux se tournait et se retournait dans son lit, s'imaginant pouvoir empêcher l'union. Quelle serait sa surprise lorsqu'il se réveillerait et qu'il apprendrait que ce n'était qu'un rêve ! Galaan, le témoin du marié s'avança avec deux magnifiques anneaux et les tendis à Patience. La petite fille les lui apporta avec un grand sourire. Rick les récupéra et embrassa la jeune émissaire. Il les présenta à l'assemblée.

Ces deux alliances ne sont pas seulement un bout de métal ou un simple bijou. Ils sont le symbole d'un amour immense que ces deux jeunes gens éprouvent l'un pour l'autre. Ils sont le reflet du désir du Très-Haut qui veut voir se concrétiser devant Lui, les sentiments infinis qu'ils ont l'un pour l'autre. Ces deux alliances sont sans fin, comme devra l'être votre amour et votre union. Elles représentent le symbole de l'Eternité, comme cet amour qui survivra à votre mort matérielle.

Puis il les trempa dans le bénitier et pria

Seigneur, vois devant Toi, cet homme et cette femme qui s’aiment à travers Toi et qui veulent faire de Ta route, leur route, qui veulent suivre Tes engagements comme leurs engagements. Aujourd’hui, avec ces anneaux qui sont bénis en Ton nom, ils porteront les marques visibles de leur amour aux yeux de tous et de toutes ! Ces deux cercles ne voient ni le début ni la fin de leur amour. Ils sont inaltérables comme leurs sentiments en Toi, Seigneur ! Que ces anneaux magnifiques soient pour eux le bouclier contre la Bête Sans Nom et qu’ils les protègent de toutes tentations hors de Ta route, Seigneur ! Que Ta protection céleste et solaire soit signe pour eux de suivre dans Tes sillons, Ton enseignement !

Puis, il regarda les deux futurs époux et s'adressa à eux

Sofio, Morphey, vous vous en rendrez compte très rapidement, le mariage n'est pas une totale sinécure. Certains jours vous ne serez pas trop de deux pour combattre la Bête Sans Nom qui n'hésitera pas à mettre sur votre chemin, nombres embûches pour vous faire tomber dans ses filets. Il prendra tour à tour, la forme de la colère, la forme de la gourmandise ou même celle de l'envie. Et pire encore, il pourra prendre les aspects de la tentation et de la luxure.

Le religieux regarda l'homme devant lui et lui dit

Mon fils, il sera peut-être difficile pour toi de ne pas céder à la tentation. Avant que je ne célèbre votre union, il est temps pour toi de nous parler de ton amour pour Sofio. Et ensuite ce sera à toi Sofio

Il regarda alors sa coéquipière et lui sourit
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En retard ...


Bah oui en retard ... parce que, quand on part juste dans les temps, en étant à deux cents lieues du point de rendez vous, et ce en accompagnant 5 dames, on va forcément être en retard. Bon d'accord, parfois pour d'excellentes raisons mais en retard quand même. Enfin, ils étaient arrivés avant que la cérémonie ne soit commencée, ce qui était déjà un petit miracle. Bon, certes, on en avait perdu deux en routes mais ... on ne fait pas d'omelettes ...

Bref, arrivés en retard, mais surtout arrivés crottés du voyage ... déjà que certains avaient de belles cernes, n'en rajoutons pas. Alors que déjà les cloches appelant l'assistance à entrer dans la Cathédrale retentissaient, ça courrait dans tout l'étage de l'auberge. A qui le baquet de flotte pas assez chaud ? où quelle était la jolie robe tout juste achetée à Tulle ? où elle est Eva pour lavander la tenue comtale? On y est allé groupé, mais on y sera dispersé.

Ouf .. enfin prêt ou presque mais ça avait déjà du commencer depuis un bon quart d'heure quand il arriva avec Folie devant les portes de la Cathédrale. Oh qu'elle était ravissante ... non pas la Cathédrale ! Il lui aurait bien fait la malice de lui prendre la main genre "allez viens, on va se marier" mais comme de coutume, le Com's et les églises ... pour le moins une appréhension ... le bipède freine net des quatre fers devant la porte, comme un bourrin devant une cravache . Certes, sa pétillante Folie pourrait l'encourager mais il faut se le dire: le seul être sur terre qui ne l'ait jamais fait rentrer dans une église, c'est sa civilement marraine Dragonne, qui évidemment n'a pas encore quitté l'auberge avec sa fille. Tu parles d'une vassale ! pour une fois qu'elle aurait pu le faire le consilium et tutti quanti ...
Bon tant pis, un main qui prend le bras de Folie, un pas devant l'autre et hop, on y est. Fait froid, fait sombre et y'a plein de monde. Allez, on cherche une place, vite et discrètement. Hop, celle jusqu'à côté de la porte de sortie, comme d'hab', et puis comme ça Drag saura où le trouver si elle arrive enfin avec Phoebe. Où elles étaient passées ces deux là ? Mais pas le temps d'y penser, ça finissait déjà de réciter le crédo, une moitié de l'assistance en l'entonnant, l'autre moitié en faisant la carpe, et lui en totale ignorance de la liturgie aristotélicienne devait veiller à ne pas rater le truc suivant. Juste un coup d'oeil rapide, le temps d'apercevoir quelques têtes plus ou moins connues. Tiens Marie ancienne d'Espa, le frère de Morphey, Inba .. ah Inba ! et arf zut, Linoa qui a du l'attendre de pied ferme sur le parvis, ouch, pas vivement la sortie. Et bien sûr Morphey aux côtés de Sofio. Il ne connaissait guère la mariée et il faisait là un long bond dans le présent après avoir loupé tant d'épisodes des vies de chacun. Alors que ces yeux étaient posés sur eux, l'en-robé de curé avait saisit les alliances et venait demander des comptes au futur époux. La tentation ? ça se voit que le cureton n'avait jamais mis les pieds dans les caves de l'Ost rouergat et les papilles dans le vin d'Arbois, sinon il aurait parlé gourmandise et luxure. Allez Morphey, vas y ! explique nous pourquoi tu l'aimes ! non mais franchement, c'est pas qu'on aime pas les potins mais vous faites bien ce que vous voulez de vos popotins hein.

Bon, résumons nous et faisons les comptes: la michante et hargneuse Linoa qui a du rentrer dans l'Eglise avant de pouvoir le pourfendre à coup de caducées, une place tout près de la sortie, le crédo évité, et les alliances et consentements qui allaient être dans un instant échangés ...


Pile à l'heure en fait ....
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Marie regardait l'assistance quand elle reconnue Inba devant dans l'assistance qui lui jeta un regard. Marie se tapa sur le front. Bon sang !! se dit-elle, trop absorbé par la protection des mariés, j'en ai oublié de saluer ma fillote !! Pffffff !! mais que va t'elle penser de moi ? Elle va croire que j'veux pu lui parler !! Rhoooooo ! mais quelle nouille que je suis hein !! Marie était désolée et se dit qu'il faudrait qu'elle aille s'excuser auprès d'Inba en espérant qu'elle lui pardonne sa bévue. Puis Marie vit arriver Arnaud ainsi que Dragonne. Elle sourit et se dit que ça lui fera plaisir de la revoir. Puis Marie se concentra de nouveau sur la cérémonie car c'était l'échange des anneaux. En souriant, elle fit tourner sa bague à son doigt et pensa au jour ou son Theo lui avait donner. Ce fut l'un des plus beaux jours de sa vie. Elle se regarda l'échange des anneaux en souriant. Elle était contente pour Morphey.
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Fidèle à mon Theo.

Cornophone suivait la cérémonie depuis son commencement. Il était installé près des futurs mariés, à la place qu'on lui avait assignée...

Le Laid restait de marbre. Pas un mouvement, peut-être un battement de paupières... Il avait dévisagé, tout au début les personnes qu'il ne connaissait pas et avait leur image gravée dans sa mêmoire...

Tous ses amis étaient eux aussi à leurs places... Il entendit un pauvre d'esprit qui poussa un cri, le toisa et songea qu'il n'y avait rien d'autre à faire qu'à lui arracher la langue sur place s'il recommençait...

Silencieusement, il suivait les indications du prêtre et récitait sans voix les prières. Il ne lachait pas des yeux Morphey et Sofio... et leur entourage immédiat. D'ailleurs ce prêtre avait une tête qui ne lui revenait pas mais il s'abstint de tout commentaire... La cérémonie suivait son cours...
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Cornophone, au service du Très Haut.

Pas un souffle dans l'écho, larges voutes de plafond céleste qui les abritent, même les chuchotements se perdent sous l'avant-ciel, elle aimerait pouvoir se retourner, savoir qui est présent en ce jour, bouger quelques pas, l'émotion est palpable, la main tendue en tremble.


Mon fils, il sera peut-être difficile pour toi de ne pas céder à la tentation. Avant que je ne célèbre votre union, il est temps pour toi de nous parler de ton amour pour Sofio. Et ensuite ce sera à toi Sofio

Tentation d'un jour, parfois l'hiver est trop froid, les nuits trop longues, parfois la faim la peur, et on donnerait n'importe quoi pour y céder avant d'en mourir, pas par choix juste par nécessitée, puis il arrive le jour où le chemin finit par retirer ses ronces et s'éclairer, l'hiver est déjà loin et les doutes s'estompent il reste alors le choix par amour....

Elle se tourne vers lui, ressent les mots dits jusqu'à la vibration de sa main, quand la parole est prononcée il en vibre du bout des doigts, elle sourit amusé au jour d'après, il sera peut être le plus serein de l'existence, un jour a ne rien faire d'autre que s'aimer sans se soucier de l'existence et d'autres subsistances, sans vouloir se préoccuper des uns et des autres, leurs choix leurs destins leurs tracasseries d'âmes.

Serrant encore sa main dans la sienne, le moment est venu pour elle d'y prendre la parole, pour une fois se livrer, loin d'un discours militaire, loin de rassembler pour une idéologie, juste se mettre à nue, fermer les yeux, un instant la vie sans lui n'est pas vivre..Fermer les yeux pour se projeter dans ses hivers passés, durs et secs, boule au fond de la gorge, et un charivari de tonnerre au fond de son estomac, sensation de perdre pied comme le surpassement qui amène au dogme, elle inspire un profond souffle en éclaircissant sa voix, rouvre les yeux pour le voir, ne voir que lui et son regard, occulter la présence des autres et le mal être d'en paraître niaise....

J'ai trouvé en vous ma raison de vivre, j'ai trouvé mon autre en mon âme, je crois en l'amour désormais pour les jours de grisaille, et les jours heureux, aimer n'est pas un mot suffisant pour vous exprimer mes sentiments, nous allons devoir en inventer un autre, de par le passé quand votre nom était prononcé j'en frémissais déjà, ce jour devenir votre femme me remplit de fierté....

Un sourire s'esquisse, parce que sans cela cela ne serait pas elle, baissant le regard pour ne pas rire, elle rajoute.

je vous aime, mais jamais, je ne ferais la cuisine, ni le ménage......
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Inba restait toujours émue les amoureux, ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre, et ça se voyait, elle en était heureuse pour eux, et ravie d'être là pour eux.
Elle entend du bruit à l'arrière de l'église, héhé des retardataires.. D'habitude c'était elle.. Elle espérait voir le vieux berger, mais... Elle sourit et fait coucou de la main, quand elle voit Arnaut arriver, et lui sourit. Fait un signe de la tête à la dame qui l'accompagne, tout en écoutant d'une oreille le prêtre.

Elle se reconcentre sur la cérémonie tout de même, mais là c'est sa marraine de naissance qui arrive, elle sourit à nouveau, refait coucou de la main à elle et sa fille, ravie de les voir ici, elle se sentait moins seule à présent, mais comme à son habitude.

Elle entraperçoit aussi un mouvement bizarre de sa marraine de baptéme, tiens donc, comme les sourires narquois faisaient des miracles....sans vouloir offensé le très haut, et retient un rire, voir un fou rire, ah non, elle était toujours insortable Inba, mais voulait pour une fois faire les choses bien...

Le fou rire étouffé disparu quand Morphey pris la parole, pour dire l'amour qu'il porte à Sofio, elle sourit, il avait fort bien raison, pas de mot quand on aime...Ils existent absolument pas, elle connait bien ça aussi avec son compagnon. Sofio lui répond, et Inba reste vraiment très émue cette fois, et sourit béate, cela devait la rendre tout à fait rigolote, comme quelqu'un faire gouzigouzi à un bébé... Elle était consciente qu'elle ressemblait fortement à une idiote à ce moment là, mais s'en fout éperdument, et continue de sourire.
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Aussi à l'aise que s'il était assis sur un pal, Arnaut continuait de suivre le déroulement de la cérémonie quand Drag et Phoebe arrivèrent à leur tour. Etait-ce l'air frais ramené par l'entrebâillement de la porte ou la vue de Drag, mais déjà ça allait un peu mieux. Un petit coup de fesse contre le séant joli de Folie pour glisser sur le banc et faire de la place aux deux mazerollaises, et les voilà tous les quatre installés. Inba s'était retournée, il avait répondu à son sourire par un clin d'oeil. Y'avait ici toute la noblesse et future noblesse de Najac. Allez, on tient la main de sa marraine comme un moutard tenant celle de sa maman le matin du premier jour de maternelle et on tient le coup.
Morphey comme Sofio avaient répondu au prêtre, et par là même l'un à l'autre. Arnaut arborait un petit sourire à les entendre, certes de par la beauté des mots mais aussi pour ce qu'ils semblaient réellement sincères. Deux routiers de la vie comme eux n'étaient plus en âge de se mentir et savaient assurément où ils allaient. Mais le padre d'en remettre une couche .. remarque c'était son boulot, douanier zélé des portes de l'Eternel devant lequel on avait intérêt à présenter un LP en bonne et due forme.
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Conscience.......
le curé parle du poids qui tombe sur ses épaules, elle en grimace, le poids la responsabilité, les contraintes, l'obligeance aussi.....non, en son for intérieur, elle sait que s'unir à lui n'est pas tout cela.


Il sera le seul, mon père par delà la mort . Puis elle ouvre de grands yeux quand il parle de maternité d'enfants.... des morveux quelle horreur! son esprit divague, elle revoit des rideaux roses accrochés a une fenêtre bien propre qui laisse passer la lumière du jour, une tarte aux cerises mijote dans le fourneau, dehors elle entend des cris d'enfants qui jouent, elle essuie les mains sur ton tablier rose, change ses pantoufles pour une paire de chaussures, se regarde dans le miroir en passant, petit chignon, d'où aucun cheveux ne dépasse, elle hurle.

NON!!!!


Le regarde, lève les yeux vers le curé, mariage... les vitraux droits devant elle lui reflètent des couleurs violentes, elle l'aime devenir son épouse elle le désire, partager sa vie, ne plus le quitter, et si là-haut, un quelconque Très-Haut la regarde qu'il lui pardonne alors par avance, et si le tout puissant n'est pas capable de pardonner l'amour, quand celui-ci rayonne, qu'il ne lui en déplaise,ce serait ainsi...

Mon père pas un orphelin, mon non! était pour le nombre... mais des orphelins, tout pleins pour repeupler Montpensier, tout plein de joueurs de soule, une belle et grande équipe...mon père.

Elle bat des cils, esquissant un sourire qui se veut le plus tendre possible, en priant ...Ninon ferme la....

Puis, elle se tourne vers lui, en louchant sur la goutte de sueur, qui perle de son front, il fait très chaud d'un coup dans cette cathédrale.

oui je le veux!
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La blondinette dans une eglise ? qui lu cru Lustucru ? tsss y a que sofio pour la faire venir. Bon c’est sur, elle ne voulait pas venir seule, elle traina l’ange dans ses chausses avec elle. Et puis surtout elle se dit qu’il y aurait du gratin a voir.

Elle avait dit a l’ange qu’il lui fallait un gros gourdin, il paraitrait que la rouquine était en manque. Ben c’est pas un petit qu’il lui ramena. Fallait etre deux pour le transporter. Presque la taille d’un belier. D’ ailleurs c’ est comme ca qu’ils s’en servirent pour ouvrir la porte des curés.

De la faute de l’ange il sait pas se comporter.

Le bruit assourdissant allait surement faire tourner des têtes.

Pff l’ange tu peux pas arriver doucement ? et pis cases toi au fond ca permettra de voir le beau monde.
zyeuta tout ce monde.

Bon dieousssssssss tu as vu la ninon ? elle est toute fiere dans ses guenilles. Tu crois qu’elles vont cracher dans l’eglise pour prêter serment ?

Ils s'installèrent dans le fond, la blondinette donna un coup de coude a l'ange.

mince la ninon est devenue nonne. Bon regardes si on peut recruter pour nos prochaines affaires. rho merdouille elle récite les trucs des curetons. Me font peur les deux la.

On va les délester ? c'est une redistribution obligatoire. A voir toutes ses richesses il y en aurait bien un peu pour nous ?


Ca serait juste le retour des choses, ca coute cher une blondinette et un ange dans une église, et pi regardes ils ont la tete baissée tellement c'est lourd sur eux, on va leur rendre service. Avant la fin du mariage on sort doucement, et on attend dehors avec les mains tendues.

Elle écouta sagement le serment du futur époux, et sursauta quand elle entendit le non de sofio.

Youpi c'est le moment se dit elle. elle sortie dans l'allée et cria assez fort.

la rouquine j'ai une place pour toi dans ma horde, puisse que tu veux plus de mariage, heu la noiraude toi aussi mais sans ton truc de curé.

Elle regarda la mariée et le témoin, puis lanca un regard a l'ange. Elle soupira.

Pff le voila qui detrousse et qui trousse, quand même il pourrait demander avec politesse.

aucune education.

elle regarda sofio et ninon.

prends ton temps pour réfléchir c'est pas comme le mariage on a notre temps.

Puis elle se dirigea vers l'ange et lui murmura.

Dis donc tu pourrais demander avant de te servir, ils vont nous prendre pour des brigants si tu continues comme ca.

elle le tira par la manche

viens au fond on va attendre la fin sagement. Si tu continues on va avoir des ennuis

elle retourna a son banc, entra dedant ecrasant quelques pieds au passage

pardon pardon

pris quelques bourses et bijou au passage et se mit droite en attendant la suite

La cérémonie suivait son cours tranquillement, le curé faisait son traditionnel discours et les presque mariés lui répondaient tour à tour. Théo veillait au calme et rien n'allait de travers pour l'instant.
Tout était donc calme, enfin jusqu'au moment ou deux individu pénétrèrent dans la Cathédrale, plus ou moins discrètement.
Les deux s'étaient installé au fond. Encore des retardataires, personne ne connait la ponctualité bon sang ?! Se disait Théo.
Puis voila que les deux depuis peu installé se levèrent lorsque Sofio prononça un "NON" retentissant.
Un court instant resté incrédule devant l'homme et la femme arrêté en plein milieu de l'allée, Théo écouta cette dernière appeler Sofio et parler de sa horde. Gné ?! Il ne comprenait pas un broc de ce qu'elle voulait.
Puis voilà qu'ils retournent à leur place comme si de rien n'était.
Ni une ni deux, Théo quitte le mur contre lequel il était adossé, fait signe aux autres assurant la sécurité, en prenant garde de laisser les témoins près des presque mariés pour continuer la protection. Il débarque derrière les deux fauteurs de trouble avec un léger sourire à l'idée de les molester une fois dehors et les empoignes en attrapant un bras à chacun, bah oui, on avait demander un service d'ordre musclé.
Puis en attendant que les autres arrivent pour l'aider à les foutres dehors manu militari.

Bah on s'amuse bien hein non ? Z'alez voir les amis, dehors on va bien s'amuser aussi.
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Cette fois ci froncement de sourcille et regarde noir, réaction normale chez lui lorsque la plaisanterie commence à lui pomper l'air. Bah oui, il est pas souvent drôle et l'humour il aime pas des masses, sauf les blagues sur les bretons bien entendu. Puis voilà qu'elle lui demande de la lâcher avant de lui montrer ce qui semblait être le cadeau à faire à Sofio.

Ah oui, tu va être grognon si je te lâche pas ? Va falloir que je me méfie, je risquerai de me faire mordre. Bon, maintenant finit de plaisanter, on va aller s'expliquer dehors.

Puis cette fois ci, ne les lâchant pas il donne une impulsion vers le haut pour les faire se lever tout en avisant le reste du service de sécurité qui rapplique.
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Il lui semblait que ça faisait une éternité que ça durait… Enfin ! Les alliances ! C’était donc presque finit ? Et le père Rick de blablater encore et encore… Ah non, les futurs époux devaient encore parler de leur amour. A espérer que Morphey n’allaient pas s’étendre en long et en large sur la nature de l’amour qu’il portait à la rousse, comme il aimait à le faire constamment à tout qui il croisait, peu importait l’endroit. Même pas possible de boire un petit coup vite fait, le padre regardait trop souvent dans sa direction, pour sûr qu’il en remettrait une couche s’il la voyait faire. Elle prit donc son mal en patience et prêta une oreille attentive aux déclarations des zamoureux.

…... Soso mon amour, devant nos amis réunis je te jure amour, soutien et fidélité jusqu’à la fin des temps …plus un jour.

Ah bin ! Il a fait court ! Bonne chose ça ! La déclaration de Sofio est encore plus brève et arrache un sourire en coin à son affirmation de ne point devenir femme au foyer. Elle aurait dit le contraire qu’elle aurait blasphémer. Et au curé de reprendre en insistant lourdement, comme à son habitude, sur les morpions qu’ils devraient adopter. Pffffff, se dit la brune, si la rousse avait la fibre maternelle, ça se saurait. Ni l’une, ni l’autre ne supportait les enfants, du moins, pas avant qu’ils aient passé le cap insupportable de la puberté. Après, ma foi, on pouvait les frapper sans risquer de se prendre les parents sur le dos, ce dont elles ne se privaient pas, au besoin de les calmer ou les faire taire.

NON!!!!

Ninon sursaute au cri du cœur lancé par Sofio. Gné ? Non ? Non à quoi ? Elle n’a pas fait attention à ce que racontait Rick et regarde son amie, avant de se raidir, prête à intervenir. Coup d'oeil interrogateur vers la Linoute qu'à l'air aussi surprise qu'elle, regards méfiants alentours avant de revenir sur les acteurs du jour…

Mon père pas un orphelin, mon non! était pour le nombre... mais des orphelins, tout pleins pour repeupler Montpensier, tout plein de joueurs de soule, une belle et grande équipe...mon père.

Relâchement de la tension immédiat. Ouf ! Mais c’est qu’elle a failli tuer mon palpitant, cette folle dingue !!! Ninon étouffe son rire derrière sa main… Plein d’orphelins ? Toute une équipe ? Mouarffff… Elle imagine la bande de morveux accrochés aux jupes de la So, est obligée de se plaquer une deuxième main sur la première, s’étouffe à vouloir stopper ce rire qui lui monte des entrailles lorsqu’un raffut se fait entendre au fond de la cathédrale. Elle jette un œil vers l’arrière mais ne voit rien, trop de monde… Alors que cette diversion lui permet de reprendre son souffle, une voix connue s’élève, claire…

a rouquine j'ai une place pour toi dans ma horde, puisse que tu veux plus de mariage, heu la noiraude toi aussi mais sans ton truc de curé.

Necta ! Cette bonne vieille Nectaryne ! Compagne de leur croisade provençale sous la bannière de l’église, camarade de soirées bien arrosées au sein de cette guerre à laquelle aucun d’entre eux ne comprenaient goutte. Mais qu’est-ce qu’elle fiche ici ? Elle la croyait en Espagne, aux dernières nouvelles. Bah, se dit Ninon, elle aurait tout le temps de lui demander plus tard, autant laisser la sécurité faire son boulot pour l’instant, pour sûr qu’ils n’allaient pas laisser passer ça.
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L'Ange qui éclusait une deuxième bouteille vit arriver une donzelle qui visiblement manquait de câlins

Ah il est à toi celui qui aime se mettre derrière le luc des gens ?
ben grand bien te fasse car si tu espères que je sois câlin avec toi faut que tu attendes une douzaine de bouteilles avant que je puisse te voir jolie...
Mais je croyais que ce genre d'édifice accueillait tout le monde. Vous avez donc des normes, concessions, qui ne sont pas tenues...
Quelle bel accueil en votre ville... il n'y a pas assez de bouteilles pour tout le monde...

Regarda la donzelle bien en face, essayant de trouver une chose gracieuse chez elle... puis il se mit à sourire angélique
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Le "NON !" a claqué tel un coup de fouet et semble se répercuter jusqu'à la voute.
La tension des derniers jours a t'elle été trop lourde pour qu'au final elle renonce à ce mariage ?
Dernière eux il sent l'agitation que ce non déclenche. Un silence suivi de murmures et cette voix qui s'élève pour proposer à Sofio de rejoindre la horde.
Envie soudaine d'être ailleurs quand le cœur se serre. La main de Sofio dans la sienne pour seul port d'attache et la délivrance qui arrive sous forme d'explication.
Il sourit, pleinement rassuré.
A son tour il répond au Père Rick qui vient d'évoquer les enfants qu'ils n'auront pas. Pour un peu il pourrait lui en vouloir d'étaler ainsi leur vie à la face du monde. Ils n'auront pas d'enfants, ainsi en a décidé mère-nature.
Quant à l'adoption il était encore bien trop tôt pour qu'ils aient songé à l'évoquée.

- Mon Père, nous conjuguons notre vie au présent. A chaque jour suffit sa peine. Mais si cela arrivait, sachez que jamais nous ne laisserions un enfant dans la misère.

Il espérait que cette réponse satisferait le Père Rick. Il enchaina bien vite.

- Le Très-Haut dans sa mansuétude m'a offert d'aimer la plus merveilleuse des femmes et d'en être aimé. Je n'ai pas d'autres désirs que de m'endormir chaque nuit auprès d'elle et de me réveiller de même et ce jusqu'à mon dernier souffle.

Il planta ses yeux verts dans ceux du Padre et d'une simplicité désarmante, il lança d'une voix grave :

-OUI ! Oui mon Père, je le veux.
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Dict l'Impétueux

Voilà que le courage faisait défaut à la paire de guignol qui en profitait pour partir, bon débarras, sa évitera de trop déranger la cérémonie plus qu'elle ne l'a déjà été. Les suivants jusqu'à l'entrée pour être sûr de bien s'en débarrasser.

C'est ça ma petite, va faire mumuse dehors. Tu risquerait de déranger la cérémonie en nous faisant rire si tu reste... Petit ricanement... avec ta horde.

Puis se saisissant du gourdin le balance dehors.

Garde ton manche, qui sais ton ami pourrait peut être en avoir l'utilité sur lui même.

Avisant Lany.

Vous me les tenez dehors ces deux là !

Puis rentrant il ferma les portes et retourna à sa place, fit signe à sa douce de reprendre la sienne en lui adressant un sourire. Quelque chose lui disait que les membres de l'Ordre assurant la sécurité allaient se prendre une brasse pour avoir été aussi lent à réagir, au point de n'être même pas venu. Il leur jeta d'ailleurs un regard noir.
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Deux troubleurs de fêtes étaient entrés et avaient bien tenté de faire les malins à vouloir faire que ce mariage se termine en désastre. Mais le Commandeur Théodore veillait et était intervenu avant que le mal soit fait. Des paroles malsaines avaient été lancées avait que les deux affreux soient sortis sans attendre.

Galaan n'avait pas bouger alors que le risque avait été bien présent. Mais qu'est ce qu'il avait dans la tête. Une telle lenteur était impardonnable. Au mariage de son propre frère, il était resté stoîque au lieu d'attraper ces deux là et de leur mettre le plat de son pied sur leur séant.

Morphey serait déçu. Il avait le chic de ne pas faire les choses quand il le fallait. Rien dans la tête. Pourtant l'affreux qui était venu avec sa dague, visant Sofio. Il avait été là avec Linoa et tous les deux l'avaient maîtrisé. Mais il devait faire plus et être toujours là pour son frère. Toujours présent et prêt à agir. Aucune erreur , aucune absence ne lui seraient pardonnées. Il le savait et trouvait même cela normale. Il n'était pas un simple membre de l'ordre, il était le frère de Morphey. Et si lui était incapable de le défendre, il ne pouvait pas dire qu'il était le frère sur qui l'on pouvait compter.

Il jeta un regard à son aîné, tout à sa cérémonie et perdit quelque peu son sourire dans cette journée qui pourtant ne devait être que bonheur.
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Enfin Rick prononça les mots tant attendus et qui l'unissaient à jamais à Sofio.
Ne restaient plus que la formalité des signatures et surtout surtout...
Il se tourna vers Sofio et, lâchant sa main pour la première fois depuis le début de la cérémonie, il encadra son visage de ses mains et plongea un regard profond dans celui de sa femme puis un sourire éclatant détendit ses traits tandis qu'il posait ses lèvres sur les siennes dans un baiser qui se prolongea et qui aurait pu durer longtemps si déjà le Père Rick ne s'était approché pour les féliciter.

Morphey posa sa main sur l'épaule du Padre

- Merci Mon Père pour cette cérémonie. De tout cœur.
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Dict l'Impétueux

Un "NON!" jeté à la volé, un "OUI je le veux" décidemment, y'avait que ces quelques mots crié qui la sortaient quelques instants de ses douces rêveries où le bonheur régnait en maistre. Bon un peu bisounours certe mais cela faisait du bien parfois et au moins, tous les petits fauteurs de troubles qui croyaient réussir leur coup, ne l'atteignaient pas. Plus de la moitiée à la rue, Line fut sortit de ses rêveries par la rouquine au moment du nom, le visage de Ninon la regardant, elle aurait bien voulu lui demander pourquoi elle la regardait mais les explications de la mariées suivirent. So voulait faire une équipe de soule de bambins? L'avait pas froid aux yeux à moins qu'elle n'en pensait pas un mot, sans doute la seconde réponse était la bonne.

Pour retomber ensuite à nouveau dans un semi coma qui lui plaisait tant ce jour qu'elle voudrait bien y rester pour toujours parce que fallait bien le dire, y'avait de quoi vouloir y rester pour la Line. Lors du baiser, les mots du père résonnèrent un moment dans sa tête jusqu'à ce qu'il les appelle pour signer. La remarque de sa Nine la fit sourire, nous? Ben non pas nous les témoins, le sourire de Line s'ajouta et elle suivit sa comparse vers le registre, la laissant signer la première et apposa ensuite sa signature à elle.



Fallait féliciter les mariés maintenant? Z'estes sûrs? Bon ben quand faut y aller hein...
Line prit donc son courage à deux mains et sauta au cou du marié prit par surprise, enfin elle le croit. Fé-li-ci-ta-tions à tous les deux!! Et d'écraser un gros bisou sur chacune de ses joues avant de passer à la rouquine qu'elle n'attrapera pas par le cou, faut pas rêveeeeer. Rien n'empêcha pourtant la Valten de biser sa cousine, un homme de plus dans la famille!
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Il ne fut pas surpris de voir Linette lui sauta dans les bras et la reçut en riant.
Elle serait donc la première, comme elle avait été le premier témoin d'un amour partagé.

- Hé bien Linette ! Il semblerait que tu aies un nouveau cousin !

Déjà elle le lâchait pour féliciter Sofio tandis que Galaan s'approchait pour une fraternelle accolade.
Il serra son jeune frère contre lui, murmurant à son oreille :

- Je suis tellement heureux mon frère ! Je souhaite que tu connaisses bientôt pareil bonheur.

La complicité des deux frères, jamais démentie, trouvait ici le point d'orgue de leur relation. Il l'avait souhaité témoin du plus beau moment de son existence.
Sans doute le cadet avait-il comprit que ce mariage, loin de lui prendre son frère unique, venait de lui donner une belle-sœur sur laquelle il pourrait toujours compter.
Sofio...
Moment de flottement au milieu des étreintes et déjà sa main cherche celle de sa femme.
Un instant son regard se pose sur Ninon, aura t'elle aussi compris qu'elle vient de gagner un soutien indéfectible ? Il n'ose pas le mot 'ami', tant il doit être partagé et qu'elle lui a fait comprendre qu'il ne saurait en être encore question.
D'elle, il n'aura pas de baiser de félicitations, il le sait. Il se contente donc de lui adresser un sourire de connivence en inclinant la tête.
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Dict l'Impétueux

Qu'avait t'elle fait au Très-Haut pour que tant de haine s'abatte sur elle, entre l'animation intempestive, les non joyeuses retrouvailles d'une comparse de guerre, un ex futur donneur de rose de taverne, la pluie de bisous qui s'abattait .....

Emportée par l'enthousiasme de Linoa, la ferveur candide du frère de son époux, elle suit le mouvement, un peu perdue au milieu des étreintes, sa main l'a lâchée, elle perd pied, son regard le cherche, il s'éloigne déjà emportée par des mains tendues, elle esquisse des sourires, alors qu'elle n'espère que ses lèvres, sa main l'a lâchée, que faut t'il faire maintenant, elle lance un regard a Rick, oui qui l'aurait cru...elle lui est reconnaissante, sa patience, sa tolérance ont fait de ce mariage un moment unique.

Marié, c'était fait...Elle qui rigolait d'antan de ce que l'église pouvait apporter de plus aux couples, ce jour se sentait très fière d'être marié a l'homme qu'elle aimait.
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Elle aurait tendance à penser.." allez un de plus..", mais ce mariage là, elle le ressent différemment.
C est celui de l espoir dans une vie à deux, malgré toutes les embûches d une vie, toutes les erreurs que l'on a pu commettre sans le savoir, tous ces moments ou il semble que vivre n a plus d importance..

Même si elle est heureuse du bonheur tellement évident du couple , elle n a pas le coeur à s'amuser.

La jeune femme laisse la liesse s' installer, en profite pour s'éclipser.
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C'est la ruée des mains tendues, l'avalanche des félicitations, la distribution des baisers... Morphey lui adresse un sourire juste avant d'être submergé par les la foule. Une envie de rire la saisi en voyant le visage de son amie, obligée de subir le contact de tous ces gens bien intentionnés qui, sans doute, ignore sa répulsion pour ces effusions.

Bah, se dit Ninon, en s'éloignant discrètement, un sourire amusé aux lèvres, elle n'aura qu'à passer par le bénitier, l'eau sacrée, quoi de mieux pour se débarrasser de toute cette bave collée aux joues ?

Laissant la cathédrale et les invités derrière elle, elle n'a plus qu'une idée en tête, se précipiter chez elle, se changer, remettre sa tenue préférée, légère, enlever cette masse de tissus inutiles et encombrants pour se rendre ensuite au domaine des époux.

Arrivée sur le parvis, dans un soleil éclatant qui lui vrille le prunelle après la pénombre de l'église, elle siffle... Pour aussitôt voir débouler ses deux petits compagnons, jamais bien loin, quoi qu'elle fasse, où qu'elle aille.


On rentre ! Un sourire, une caresse à chacun... Et ensuite, on va faire ripailles sur le compte du beau seigneur de Valmonte. Hop ! Hop ! On y va !
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Aujourd'hui c'était Lundi de Pâques, aujourd'hui elle voulait faire un tour en la Cathédrale de Clermont pour la première fois?! Surement... Elle espérait que le très haut et l'officiant ne lui en voudrait pas trop.

Pourquoi aujourd'hui?! C'était la question qui trottait dans sa tête depuis le matin.

La jeune femme depuis quelques semaines avaient l'esprit ailleurs, les critiques qu'elle entendait sur sa personne, commençait à la fatiguer... Elle commençait à ne plus trop sortir dans le village, de peur qu'on la suive encore partout où elle allait. Pourtant elle devait bien sortir pour travailler et emmener sa fille chez sa nourrice. Durant ses moments elle sentait un regard sur elle, oui il la suivait partout, guettait le moindre de ses gestes.

N'avait elle pas droit à une vie privée?! Apparemment non...

Une seule chose restait encore secrète, seulement quelques personnes savaient qu'ils étaient ensemble. Deux cœurs battant à l'unisson, deux personnes se connaissant depuis bien longtemps, mais n'ayant jamais ouvert les yeux... jusqu'à y'a quelques jours.

Le destin avait fait en sorte qu'ils se trouvent, mais avait aussi fait en sorte qu'ils se séparent... Non pas parce qu'ils s'aimaient pas, oh non ils s'aimaient. C'était la levée de ban... le départ pour Genève...

C'est pour tout ca et bien d'autre chose, qu'elle voulait entrer dans la cathédrale de Clermont pour pouvoir se recueillir.
Et pouvoir arrêter un instant de penser, qu'elle aimerait s'allonger dans un lit de pétales de rose, s'endormir avec l'odeur exquise des roses et ne jamais se réveiller...

Car ainsi, elle aurait moins mal... Ses larmes arrêteraient de couler... Sa vie s'arrêterait par la même occasion pour son plus grand bonheur en cette période, mais surement pour le grand malheur de quelques personnes...

Quand le cœur n'est plus là... Quand on as juste envie de s'échapper à cette vie, car elle à un gout amer... Qu'on as pleurer toutes les larmes de sont corps dans un endroit caché, qu'est ce qui reste?! A part s'allonger dans un lit avec des pétales de rose...

Le trajet entre Murat et Clermont se fit en quelques heures. Arrivée devant la cathédrale, elle s'arrêta quelques minutes. Le son de cloches claquaient dans ses oreilles, mais peu importe. A ce moment là, elle se demanda si elle devait vraiment entrer...

Respirant profondément, prenant par la même occasion son courage à deux mains, elle s'avança doucement pour entrer dans la Cathédrale...
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Conformément à ce qu'ils avaient décidé en chambre religieuse, Rick avait prêché une bonne partie de la matinée dans les rues de la capitale, avant d'entendre les cloches de la cathédrale. Il se rendit donc vers la Maison du Très-Haut, en compagnie d'Esteban et de Patience. Après avoir monté la rue des Gras, ils pénétrent dans le monument aux magnifiques pierres de Volvic par les quelques marches qui conduisaient au parvis.

Ils arrivèrent devant le bénitier et à tour de rôle, Rick fit signer ses enfants, avant de le faire lui-même. Puis, ils avancèrent tous les trois pour se mettre dans les premiers rangs pour participer activement à la cérémonie de son amie Sakura.
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[Mariage de Soso et Morphey]

L'imposante bâtisse se profila enfin au détour d'un virage, déversant de sa gueule toute une ribambelle d'invités. Tout espoir du Thiernois d'avoir une fois de plus pu défier les lois du temps et de l'espace s'évanouit. Il avait manqué la cérémonie.

La déception était grande. Il lui avait promis, à cette vieille bique. Et il aimait déjà son Morphey de mari, ils avaient collaboré lorsque le Phénix avait proposé son aide à la défense de la capitale et le courant était bien passé. Un gars solide, carré, intègre, du moins de ce qu'il avait pu en voir, le gars idéal pour supporter (dans tous les sens du terme ^^) l'Auvergnate et ses démons.
Leur amour semblait intense et profond, et Guy était heureux pour eux.

Il n'était pas trop tard pour le leur montrer. Il suffisait de se bouger le fondement et d'un peu de malice. Entrant à contre-courant, de celui qui a oublié un truc sur son banc, il se retrouva dans la cathédrale presque vide. Quelques proches, trois-quatre hommes d'allure martiale appartenant sûrement à l'ordre, entouraient encore le couple et le curé.

Le colosse prit une posture nonchalante, adossant sa grande carcasse à un pilier de fond de salle, comme s'il avait assisté à tout et attendait que les gens soient partis pour aller féliciter les mariés. En vérité, il ne souhaitait pas les déranger, juste croiser le regard de Sofio, qu'elle sache qu'il était là pour elle.

Ce qui arriva enfin. Le Mestre de Camp lui sourit, ajouta un petit clin d'oeil complice pour féliciter sa vielle amie, leva les mains en dessinant dans l'air quelques signes obscurs du genre "on se retrouve à votre domaine !", et prit le chemin de la porte.

Finalement, c'était peut-être une bonne chose que Guy n'eut pas été présent au moment de déclarer leurs voeux, on ne sait jamais, en le voyant Sofio aurait pu revenir sur sa décision...
Ba oui, je ne vous ai pas raconté comment elle l'avait un jour plaqué au sol par surprise et embrassé de force un jour en taverne des officiers de la COBA, après avoir discrètement soufflé la bougie ?!! Une histoire croustillante .
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Le blond était venu pour sa blonde, parce que elle avait insisté
Lui les mariages ça lui rappelait quelques mauvais souvenirs, mais surtout beaucoup de paperasse romaine

Un paquet de formulaire à compléter, enfin bref, il était là pour elle et c'était le plus important. Une cérémonie plutôt rapide en fait, a peine le temps de marmonner quand il fallait


Cérémonie qui finit, mais à peine c'est-il retourné que sa blonde a disparu
Filer dans une mare de personne, blond qui file pour tenter de la retrouver
Réussi à l'apercevoir, mettant sa main dans la sienne...


Tu aurais pu m'attendre

C'est sur ordre de son éminence Ivrel qu' Anselme alla afficher sur la porte de la cathédrale une copie de la lettre du camerlingue.

Aux badaux qui passaient il expliqua qu'il n'y aurai aucun baptème ou mariage avant un certain temps, le temps que que deuil prenne fin.