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[RP] Oh, je ne me souvient plus...

Marco_castello
Hommage à Bourvil

Et puis... je ne me souvient plus du nom du tome perdu.

Ce ci étaient les paroles de l'Italien au bibliothécaire. Celui essayait de se rappeler avec insistance quel était le nom du tome perdu d'Aristote. Il se le demandait avec vraiment énormément insistance, si bien qu'il avait du demander aux visiteurs. Ceux ci ne lui étaient pas vraiment de beaucoup d'aide, après tout. Même s'il demanda à Marco, celui ci ne pu que lui répondre ce que les autres "rats" lui avaient répondu. Voilà donc le bibliothécaire s'en aller : l'homme pouvait donc continuer à lire le tome qu'il avait sous la main. "Il Canzoniere" di Petrarca, un de ses livres préférés : il connaissait par coeur. Par ailleurs, voilà sa canzone préféré : Solo e pensoso per i più deserti campi.

Solo et pensoso i piú deserti campi
vo mesurando a passi tardi et lenti,
et gli occhi porto per fuggire intenti
ove vestigio human l’arena stampi.

Ah, le sable... des souvenirs resurgissaient : le sable de la plage de Pise , où il allait souvent avec feu son père, et où il avait connu sa première femme. Enfin, vous comprenez ce que je vous dit. Mais oui, souvenirs, qui venaient, s'en allaient, arrivaient repartaient, comme les feuilles près d'un ouragan. Le ciel... oula, comme il se perdait dans des réflexions inutiles. Ah, donc, oui, oui : il devait en faire un commentaire. Pourquoi, après tout... nan, pas envie, en fait. Donc, simplement, il allait la lire. En relisant les premières lignes, encore des souvenirs lui virent à l’esprit. La solitude : ça lui rappelait un peu le monastère. Petit souvenir froid : sa cellule.

Altro schermo non trovo che mi scampi
dal manifesto accorger de le genti,
perché negli atti d’alegrezza spenti
di fuor si legge com’io dentro avampi:

Ah, la tristesse. Tristitia... un péché, non? Ah , non rien, il se trompait. Ca devait être un souvenir. Encore?
Il décida de fermer le livre : ça ne le conduisait nulle part. Il devait prendre un peu l'air. Et puis, pourquoi il était das cette bibliothèque? Soudain, l'idée vint : il était là car il attendait une lettre du nouveau recteur du Collège Saint Louis. Gérault... c'est cela? Ah ,oui, oui, ça devait bien être cela. Il fallait attendre : attendre la réponse, pour voir ce qui aurait fallu faire ensuite. Ensuite....

L'homme était visiblement confus : ses gestes, ses idées, les pensées... tout vaguait dans un doute et dans un monde sans ordre. Chaos... mais comment avait il pu perdre sa légendaire flegme. Doute...Il reprit à déambuler dans la bibliothèque, sans aucun but.

_________________
Felix_auguste
[Dans les appartements de l'Elégant.]

Dans la lassitude soutenue de cette journée qui allait surement s'annoncer définitivement monotone, le jeune Orléa-normand se plaisait, ou plutôt se lassait à bouquiner une œuvre littéraire qu'il n'affectionnait pas particulièrement, mais qui était assez saugrenu pour faire, pendant plusieurs dizaines de minutes, office de passe-temps à une matinée dont la suite ne se dessinait toujours pas. Depuis que Félix-Auguste avait établi un domicile à Paris, il, à vrai dire, s'ennuyait horriblement. Une capitale ne devrait point se résumer à des palais, des auberges ou des lieux amenant obligatoirement à la luxure. N'empêche qu'une éventuelle aventure prochaine à la cour des miracles lui ferait le plus bien, et le revigorerait pleinement. A vrai dire, cette lassitude certaine lui plaisait. L'on disait parfois que le plaisir à vivre dans le luxe & la richesse d'une capitale signifiait par conséquent ne s'adonner qu'à des pratiques bien douteuses, faisant des gens des... Bon stop.

Bon, je pense qu'on va arrêter de se leurrer. Félix-Auguste s'emmerde grave.

Et il avait clairement besoin de se changer les idées, même si un aucun soucis conséquent ne lui gênait l'esprit. Et le meilleur moyen de s'envoyer au ... sixième ciel... (Oui sixième ciel... car au septième... y'a autre chose... c'est connu...) était, soit de se droguer, mais il ne connaissait pas encore Naelhy pour pouvoir s'adonner à cette éventuelle et possible prochaine excitante expérience, soit de boire un bon coup. Chose qu'il appréciait clairement pratiquer, et qui se faisait de plus en plus rare, tellement le jeune Chéroy était toujours préoccupé par ses diverses occupations, tant politiques qu'inutiles. Mais ce qui était le plus excitant, la petite note de plus dans la mélodie, la cerise sur le gâteau, dans tout ça, c'est qu'il... ne résistait jamais aux vices causés par le péché de l'alcool, et dans les rares cas où il s'est permis de pouvoir s'adonner un réel vol vers le sixième ciel, il avait toujours terminé dans des situations des plus incongrues les unes que les autre. Et c'est aussi ce qui était le plus marrant. C'est clair que terminer à poil à coté d'un valet, ou encore de coucher avec une gueuse... c'est ce qui était bien intéressant. Heureusement, ses dérapages étaient toujours sous des appartements privés, et se faisaient de plus en plus rares.

Mais quand il était dans de ces sortes de situations de Je-m-emmerde-alors-ta-gueule, il était prêt généralement à faire n'importe quoi, preuve qu'il avait parfois, parfois hein, la tête dans les choux, dans la défection. L'esprit pas clair.

Ni une ni deux, il somma à un valet de lui apporter le plaisir qu'il s'autorisait de temps en temps, un spiritueux peu connu en France, originaire des contrées égyptiennes, mais dont nos personnages n'en connaissent nullement l'origine. "L'absinthe", était une boisson très peu connue en Europe au moyen âge, et quelques simples particuliers, ayant le nez fourré un peu partout, en connaissaient l'existence, et la vertu parfois hallucinogène. La fée bleue, comme on se plaisait à la nommer, était une Eau-de-vie, L'eau de Dieu, plus que le vin.

Félix-auguste avait ingurgité là son seul et dernier flacon, et ne mit pas de temps à avoir le tournis, et commencer à avoir des vapes.

Que c'est bon.
Que c'est excellent.
Que c'est relaxant, aphrodisiaque.

On ne le saura que bien plus tard, mais cette boisson contenait du THC, la même substance psychotrope que le Haschisch, le cannabis. Félix, bien heureusement, n'était pas fou, et allait simplement se contenter d'une petite dose, quelques petites hallucinations.

Cela ne se fit pas attendre, après quelques dizaines de minutes passées, feutré sur son fauteuil, Félix divaguait complètement, silencieux, jusqu'à ce qu'une ombre apparaisse subitement, et que Félix-Auguste se retrouve comme submergé, malgré lui, dans un autre monde.

Il commençait à halluciner, ou plutôt à tomber dans les vapes, à cauchemarder éveillé.


-« Bonjour, Félix-Auguste. »

Une voix grave surgit de la silhouette floue de l'homme que Félix ne distinguait pas exactement. Il ne prit pas peur tout de suite, encore sous le choc.

-« Où suis-je donc ? Qui êtes-vous ? »

-« Je suis celui. »

-« Qui ? »

-« Celui, je viens de te le dire. »

-« Celui qui ? Vous n’êtes pas clair. »

-« Bon ta gueule ! Dit moi ce que tu es venu faire ici. »

-« Si au moins je le savais... je n'avoue pas bien avoir saisi... on dirait que je suis dans un rêve, un mauvais rêve. »

-« On appelle cela un cauchemar. »

-« ... »

-« En effet, tu rêves, éveillé. Je suis en réalité ta conscience. »

-« Ah, je vois ! T'es une sorte de truc mystique venu pour me délivrer un message et répondre à d'éventuelles questions ? »

-« Pas vraiment, mais tu peux me poser des questions. »

-« Génial ! J'en ai quelques unes, t'as déjà vue ma feue mère, au paradis ? »

-« Non. »

-« Bah pourquoi donc ? »

-« Car je n'existe pas vraiment, et que je suis dans ta caboche, trou d'balle ! »

-« Et bien... pour une conscience, tu fais vachement l'affaire... pouah ! »

-« As-tu d'autres questionnements, que je puisse me casser ? »

-« Ouais, encore quelques unes. T'es calé, question thème religieux ? »

-« Je gère. »

-« Genre des questionnements qui m'ont toujours taraudé l'esprit sur l'église, mais auquel je n'ai jamais trouvé réponse ? »

-« On verra bien, aboule. »

-« Si Aristote était en fait Egyptiens, est-ce que la sodomie serait interdite sur les chats ? »

-« Je passe. »

-« T'es sensé répondre... »

-« Aristote était grec. »

-« Mince... j'aurais cru ma conscience avec un peu plus d'imagination ! J'suis tombé bien bas ! »

-« Désolé, mais la conscience se doit d'être à l'image de son possesseur ! »

-« ... »

-« Bon allez, une autre question, mais la dernière. Et moins foireuse. »

-« Sucer, c'est tromper ? »

-« Bon ta gueule, je me casse. »

-« Non mais at... »

C'est suffoquant que le jeune Chéroy revient à la réalité, un valet lui avait giclé une bassine d'eau sur la gueule. Comment avait-il osé, le bougre, le trou de gueux, la tête de... Alors Félix réfléchit, il réfléchit, et se calma, encore pensif.

Ce fut un de ses gardes, qui le ramena à la terre ferme.


-« Que se passe-il, Félix-Auguste ? »

-« J'ai eu un message du Très-Haut. »

-« Pour créer votre religion, dont vous me parliez tant, à chaque fois que vous buvez ? »

-« Non, les Félixiens, c'est pour une autre fois. En fait, je crois que je... que m'ennuyer me rend fou. Allons à la bibliothèque, j'ai quelques ouvrages à consulter. »

-« Je n'ai pas l'habitude de vous connaître si entreprenant envers le plaisir de la connaissance... »

-« ... »

Il ne se fit pas du tout attendre, et se prépara rapidement. Il prit rapidement la peine de se laver, de se parfumer et d'enfiler une tunique neuve, d'Or & d'Azur, cette fois. Les bouquins n'ont qu'à bien s'tenir.

[A la Grande Bibliothèque de la capitale.]

Le jeune garçon était venu consulter quelques ouvrages sur l'église, histoire de se documenter sur les questions auquel sa conscience n'avait pas daigné répondre. Et même s'il était bien CONSCIENT qu'il ne trouverait rien, il était sûr qu'une belle rencontre hasardeuse pourrait surgir.

Il vit soudain un messire, aux allures de ténor lombard.

Félix l'aborda.


-« Le bonjour messire ! »

Courte révérence.

-« Auriez-vous l'amabilité de me dire où se trouve les rayons des ouvrages religieux ? »

Sinon, complètement HS : Sucer, c'est tromper ?
_________________
Fils de sa grâce Alexandre de Chéroy.

Le RP dans "La ville de Paris", c'est une vue sur la belle vie !
Marco_castello
[Bibliotéque, Rayon Romans]

Oulah, qu'est ce que ça vaguait, ce jour là. Normalement, la bibliothèque était vide comme pouvait l’être un tonneau après une soirée bien arrosée, mais cette fois, elle était étrangement pleine. Les étudiants, qui passaient normalement le clair de leur temps à boire, avaient étrangement décidé de se remettre sur la physique d'Aristote. Qui, par ailleurs, convainquait que très peu l'italien. Autour de lui, ce rare manège se déroulait non sans une inquiétante rapidité : les étudiants courraient de tout cotés, la vitesse de déplacement était quasiment impossible. Et puis, après tout, était-ce vraiment la faute de ces étudiants?
L'homme se ressaisit un peu, et se rendit compte que la bibliothèque n'était plus remplie que d'habitude, et que les étudiants n'avaient plus plus envie d'étudier que les autres jours . Non, l'unique problème était clairement sa vision du monde : en étant complétement chamboulé, il percevait le monde d'une étrange façon. Mais était-ce vraiment lui qui percevait "mal", pour ainsi dire, le monde ce jour là, ou était un jour béni ou il était plus clairvoyant que d'habitude? Et encore : mais le monde qu'il voyait était vraiment le monde qui existait? Et le monde existait il? Cogiter.... cogiter... Tiens! Il aurait pu le sortir plus tard.

Mais voilà que soudain un homme s'approcha de lui , et lui demanda une chose, avec une coute révérence . D'ailleurs, pourquoi cette courte révérence? Son habit, peut être? Il était en effet habillé en séminariste. Bah! Il lui avait demandé quoi, déjà ? Les tomes religieux?


Euhh... j'ai bien peur ne pas pouvoir vous aider.


Minute, papillon! T'es séminariste, défection! Il faut pouvoir lui répondre ! Et puis que ça saute. L'homme, à demi dans son état comateux, le dévisagea de façon plus ou moins discrète. Non, en fait, pas discrète du tout. Il le dévisagea de façon complétement antinaturelle, comme il voulait percer le fond de du personnage. Mais! Que faisait il? Il en oubliait les règles de politesse les plus basilaires. Il allait donc falloir se remettre en marche! Oui! Tiens! Il venait de reprendre son entrain habituel. Tout à coup. Et le voilà réfléchir. Il fallait donc se faire pardonner... mais comment? Se démontrer totalement serviable? Oui, mais non. Il fallait se faire voir comme un "doctor catédratico!", comme aurait dit son professeur de Géométrie Juan de la Vera! Un air sérieux et puissant. Il était frère théologien de l'Abbaye de Clermont, après tout?

Mais, en fait si!

Ton cathédratique! Oui!


Je me présente, Messire : Dom Marco Castello, Frère Théologien à l'Abbaye Thomiste de Clermont.

Bien, bien, bien.


Je ne puis vous aider en vous indiquant la direction de la section de théologie, mais je peux, d'un autre cote, vous servir directement d'aide.

Ton paternel.

Comment puis-je vous aider à trouver la foi? Vous avez un problème?

Excellent, presque dans la poche.

N'ayant rien d'autre à faire, je serais fort heureux de pouvoir vous servir d'aide dans vos études. Ou recherches.


C'était bon?

_________________
Guy_de_dampierre
Guy était arrivé à Paris la veille. Diable, les hôtels étaient chers. Pour être confortablement logé pendant une nuit, il fallait presque débourser le prix d'un petit hôtel particulier à Bruges pendant un mois.

Non pas qu'il était près de ses sous, mais le Dampierre détestait payer trop cher pour un service qui, en plus, était médiocre. Dieu délivre la France des Parisiens! Depuis que Clovis avait désigné leur ville comme capitale, leur tête enflait, et la centralisation progressive du pouvoir royal n'arrangeait pas leur cas.

Il frissona à l'idée d'un pays totalement dirigé depuis Paris par des administrations géantes construites au bord et peut-être même en partie sur la Seine... La vision d'un grand paquebot blanc au bord du fleuve, à côté de l'auberge où il était passé la veille pour le déjeuner, non loin de la ville, à Bercy, l'horrifia. Il se chassa cette idée de la tête, une telle abomination ne se produirait jamais... ri-di-cu-le. Le jeune homme sourit pour lui des frasques de son imagination. Et dire qu'il était à jeûn.

Bon, c'est pas tout ça, mais il fallait trouver cette bibliothèque, rayon "religion". Les bibliothèques, ça allait, ça il connaissait. Les méandres sales de Paris, par contre... il connaissait moins. Et compter sur un Parisien pour donner une indication fiable, il valait mieux ne rien demander du tout si on ne voulait pas se retrouver en un instant dans les quartiers les plus mal famés de cette capitale qui n'en avait que le nom.

après quelques instants de recherches, et se fiant à la Seine elle-même, il finit par trouver le bâtiment, dans lequel il entra d'un pas décidé.

A peine entré, il se dit qu'il n'avait pas fini de chercher.

S'il vous plait mon brave, auriez vous l'oblig...

Merci Monsieur.


Dit-il alors qu'un homme fort pressé venait de lui passer devant sans lui preter la moindre attention.

il se souvint que les occupants des bibliothèques n'en étaient pas moins Parisiens... une voix chantante venue d'Italie et qu'il aurait reconnue entre mille se fit entendre. Il se guida au son et arriva en vue d'un clerc, de dos, en train de parler à un grand déguingandé qui ne manquait pas d'élégance, mais qui semblait manquer cruellement d'attention à ce qu'on lui disait. le Flamand décida de se manifester au frère thomiste.


Fra Marco? Vous ici?

En fait, c'est à la demande du bon frère qu'il se retrouvait à Paris, pour des recherches des plus amusantes (oui, c'est ironique) quant à des précédents concernant les reliques. Il ignorait parfaitement que Marco Castello viendrait chasser sur les mêmes terres que lui, mais il n'en était pas mécontent. Il trouvait l'homme d'une excellente compagnie.
Marco_castello
[ Toujours dans la Bibliotéque de Paris. ]

Il avait commencé à parler avec l'homme, quand soudain, de par derrière lui, une voie qu'il connaissait déjà vint l'interrompre. Au début, il ne se rendit pas vraiment compte de la personne qui s'adressait à lui. Puis, il se retourna tout d'un coup, et vit quelqu'un qui ne pensait pas voir dans ce lieu. Un Flamand, à Paris? Le chemin était très long, et rares étaient ceux qui osaient s'aventurer dans ces lieux : depuis Bruges, ou Gent ( ou Gand, selon la calligraphie), le chemin durait au moins quelques jours! Il était un peu étonné, quand même, de le voir ici. Soudain, il se rappela de sa vraie intention! Il devait lire ce manuscrite . Mais une chose à la fois.

Guy de Dampierre! Quel plaisir de vous voir ici. Mais que faites vous ici ?
( tout bas, pour ne pas se faire entendre pas Felix. )Par hasard vous cherchez quelque chose sur nous-savons quoi?

Il pensa remarquer dans les yeux de l'homme une expression qui confirmait ce qu'il pensait. Qu'elle y fusse ou moins, on ne le sait pas, mais ce qui est sur, c'est qu'il pensa qu'il fallait lui montrer ses découvertes. Il décida alors de saluer le nobliaux, du moins temporairement, et emmener le Flamand dans les archives privées de la Bibliothèque. Son ami bibliothécaire passait par là, et lui fit un signe. Celui ci s'approcha, et l'homme lui demanda à l'oreille de lui passer la clé des archives. Ce dernier regarda autour de lui de façon plus ou moins suspecte, et lui passa la clé, objet que le Vénitien s'empressa de mettre dans sa poche. Dés lors ( c'est à dire après avoir fini ce petit manège, qui dura tout au plus 7 ou 8 secondes), il se tourna vers le nobliaux et lui dit.

Ah, excusez moi, messire, j'ai une petite affaire fort urgente à devoir régler . Puis-je vous demander d'attendre quelques minutes mon retour? Je serais fort bref, nous devons juste chercher un livre.


L'homme s'éloigna alors, en faisant signe à Guy de le suivre. Il se dirigea ensuite vers une porte qui se trouvait au fond de l'allée, mais tourna vers la droite au dernier moment, et fit quelques mètres, avant de trouver une dernière porte, dans un recoin. Il pris la clé qu'il tenait dans sa poche, avant d'ouvrir la porte. S'ouvrait alors devant lui une librairie d'une ampleur moyenne, qui s'articulait sur trois étages, qui étaient reliés par un escalier en colimaçon à droite. La pièce était un peu froide,mais c'était normal, après tout. L'homme abandonna la clé sur la table qui se trouvait au centre, avant de voler jusqu'au deuxième étage,et commença à raconter une histoire en cherchant un livre. D'ailleurs, il ne regarda pas si l'homme l'avait suivi. .

Et bien... vous voyez, j'ai trouvé ce qui fait à notre affaire. En fait, quand j'étais très jeune, vers 12-13 ans, j'ai appris l'araméen pour me divertir. C'est le divertissement qui m'a été le plus utile dans ma vie. Mais soit, bon, je suis tombé sur ce livre par hasard. - Il prit un livre , avant de sauter de l'échelle qu'il avait pris pour l'attraper-Ce livre est fort fort intéressant. - Il regarda le livre - Vous connaissez surement l'épisode de la Vita de Christos qui regarde Pierre Ponce, n'est ce pas? Et bien, je pense avoir trouvé une découverte exceptionnelle. L'on raconte, dans légendes anciennes ( ou du moins c'était ce que je croyait), qu'un apôtre de Samoth, Mozzaderlis de Césarée ( ou Mozzarelis, selon certains), aurait écrit une série de récit qui racontent la vie de certains des personnage qui ont rencontré Christos. Notamment, il y a un récit sur Pierre Ponce...- Il descendit les escalier, pour poser le livre sur la table. - Toujours en lisant- Auriez vous l'amabilité de fermer la porte à clé, Guy?
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Guy_de_dampierre
En un instant, le frère thomiste avait lu l'approbation sur son visage lorsqu'il lui demandai la nature de sa recherche. Ce qu'ils savaient, une relique du sang de Christos, était en effet l'objet de ses recherches.

A son signe, il suivit le frère thomiste, sans manquer de s'incliner rapidement, mais respectueusement (il n'avait tout de même pas été élevé dans une étable), à l'adresse de Félix-Auguste.

Il suivit le Transalpin dans la bibliothèque jusqu'à la réserve. Dans celle-ci, il dut encore traverser divers étalages alors que le frère thomiste grimpait escaliers et échelles à la recherche d'un bouquin, une véritable découverte... en araméen. Araméen que le séminariste italien avait appris à l'âge de douze ans... seul. Guy réflechit un instant à la seule chose qu'il avait apprise seul à l'âge de douze ans et pensa au fesses rebondies des filles de peu de Dongelberg... Il sourit en chassant cette idée de sa tête (oui, ça lui arrive fréquemment.)

Le prieur de Clermont lui posait plein de questions auxquelles il n'avait pas le temps de répondre. Evidemment qu'il avait entendu parler de Pierre Ponce, le crucificateur. Les autres, par contre, lui paraissaient tout de suite plus nébuleux, même si leurs noms lui disaient bien quelques choses. Peut-être était-ce dû à la ville de Césarée dont il était question... Mais les questions n'appelaient pas de réponse. Il laissa donc le théologien poursuivre.

Enfin redescendu de son échelle avec son livre, il lui demanda de vérouiller. Saisissant la clé surr la table, il vérouilla la porte en un instant. La promptitude était l'une des qualités appréciées du jeune seigneur de Pibrac.

Guy de Dampierre revint ensuite auprès de Marco, laissant la clé sur la serrure.


Alors, mon Frère, montrez moi donc cette mystérieuse découverte.
Marco_castello
L'homme posa alors le livre sur la table. Des lettres étranges se dessinaient tout le long de la page, laissant le néophyte totalement déconcerté. Qu'étaient ces lettres aux courbes étranges, pourtant, si régulières, calmes et d'une saveur orientale? Toute personne ne connaissant aucune parole d'Araméen aurait été complétement désemparé devant cette page : ce n'était pas le cas de Marco Castello. Lentement, il pris une lentille qu'il tenait dans sa poche et il commença à observer la page. Il commença alors à lire, pour faire part à son ami(?) de la découverte qu'il avait fait. D'un ton grave, il commença à dire :

ܓܪܒܝܐ ...


L'homme s’arrêta une seconde. Quel étourdi! Rare étaient les personnes qui connaissaient l'Araméen. Chose logique, après tout. N'est ce pas? Il repris alors à lire en Français, traduisant peu à peu.


Pierre Ponce marchait le long des jardins de son palais. Sa rencontre avec Christos l'avait énormément marqué. Rares étaient ceux qui acceptaient d'aller à la mort avec tellement de volonté. Volonté, en effet. C'est l'unique chose qu'il avait vu dans ses yeux. TU l'as dit, bouffi.... la Solidarieté. Mais c'étaient quoi toutes ces conneries, se disait Pierre Ponce.
Il s’assit sur un banc qu'il tenait dans le palais, prit une pierre et se gratta les pieds avec. Quel moment de grand plaisir... de calme et de relaxation. Ce moment était néanmoins troublé par ce le souvenir qui n’arrêtait de faire surface. Il demanda à un soldat qui se trouvait là, qui avait assisté un procés.Il lui demanda ce qu'il en pensait.Mais m'sieu, vous s'vez, j'sais trop rien, mi!- lui répondit le soldat. Très peu pour lui, cela ne l'avait pas vraiment fait avancé. S'approcha alors de lui un homme , un certain Gino, dit communément le Pizzaiolo, pour son habitude de porter la "Pizza". ( qui était à l'époque un grand couvre chef plat qui couvrait toute la tête. )


L'homme s’arrêta une seconde. Sa gorge commençait à être sèche. Il ouvrit sa bourse, et en sorti une petite bouteille toute ronde. Un liquide orange s' trouvait dedans. Il en but un petit trait, avant de recommencer.


Cet homme, Gino, n'avait pas approuvé la décision de Pierre Ponce de faire crucifier Christos... attendez, c'est quoi ce mot là. asheset?... ah oui, oui. Avant tout, il demanda s'il pouvait assister à la mort de Christos, et s'il pouvait éventuellement nettoyer et enterrer le corps. Pierre Ponce accepta sans vraiment protester, trouvant la proposition amusante, et même, décida de se faire accompagner par Gino le Pizzaiolo. Il pris la tête du cortège, puis ensemble ils allèrent sur le mont. Pour montrer que ce n'était pas un gouverneur de pacotille, Pierre Ponce joua le grand jeu. Encore plus traumatisé par ce qu'il voyait, Gino le pizzaiolo pris un vase, s'approcha de la croix, et demandant pardon à Christos pour les pêchers de l'Humanité , il récolta un petit vase de sang. Ensuite, il s'en alla, ne pouvant plus supporter la vision d'horreur.

Pierre Ponce, en attendant, était descendu du Mont, pour... mmmm.. ah, oui, s'en aller au bordel, quand soudain, un grand vent l'emporta et le fit s'écraser contre un mur. Il s'y cassa le nez, et quand un légionnaire s'approcha de lui pour lui expliquer l'évènement incroyable qui venait de se passer, Pierre Ponce ne dit alors qu'un. Et il continua son chemin vers son palais.

A ge vaire voude!

Mozzardelis de Césarée, suiveur de Paulos .

Ainsi le récit fini. Bon évidemment, la traduction est approximative, mais voilà, le sens est plus ou moins celui là. Il y a énorment d'autres textes dans ce livre, mais je doute qu'on puisse y trouver d'autres passages de Mozzardelis.

L'homme se tourna vers Guy, pour voir sa réaction.


________

Au passage, merci à Wikipedia pour son alphabet Araméen.
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Guy_de_dampierre
Guy écouta Marco avec attention, mais l'attention fit bientôt place à la surprise. Il avait déjà lu quelques traductions de textes anciens, et ils n'étaient pas aussi... colorés que celui-là. Le prose de Mozzardelis de Césarée ne manquait pas de le dérouter, tant elle était directe et sans fard.

Et l'air sérieux qu'avait le frère thomiste en lisant le texte ne le déroutait pas moins. Il ne semblait, pour sa part, pas le moins du monde étonné par la forme de l'auteur araméen.

Il n'était pas sûr du tout qu'il n'assistait pas là à une plaisanterie de mauvais goût. Mais, s'il savait le clerc italien truculent, il ne lui connaissait pas une réputation de mauvais blagueur. Et c'était heureux.

D'un autre côté, l'importance du fond de ce qu'exprimait le texte valait son pesant d'or. S'il avait bien été écrit par un contemporain des faits et que l'auteur ne délirait pas, la découverte de Marco Castello était primordiale en ce qui concernait l'authenticité de la présumée sainte relique.

Lorsque le bon frère termina son récit. Guy ne parvint pas à faire sortir tout de suite un mot de sa bouche, qu'il avait béé
.

...

Mais il se reprit assez vite (bien que pas assez pour que ça ne se soit pas remarqué.)

Fra Marco? C'est courant, cette façon d'écrire à cette époque? Je n'ai pas l'impression d'avoir lu un style de ce genre dans les traductions latines ou françaises des contemporains de ce sire Mozzardelis.
Marco_castello
L'homme regardait le Flamand avec énormément d’intérêt scientifique. Son visage s'était, pendant un moment, comme bloqué, écrasé par le poids des révélations que le texte lui avait apporté. C'était, à la limite, compréhensible : Mozzardelis (à lire Mozart Délice)était un auteur quasiment légendaire, connu pour sa franchise typique des premiers temps de l'église, et surtout compatible avec l’esprit qui régnait avant l'ère du Renouveau de la Foi. Néanmoins, l'Italien fut assez surpris du fait que son état de surprise profonde ne cessait, si bien qu'il pris un air quelque peu soucieux. Mais soudain l'homme revint dans une condition naturelle, et celui ci lui posa une question, très étrange par ailleurs. L'homme y répondit avec énormément de naturel.

Eh bien, en lisant le livre des vertus vous trouverez des choses encore plus étonnante. Certe, le livre des Vertus était avant l'Ere du Renouveau de la Foi quelque chose de très sobre et religieux, mais désormais on peut y trouver des choses quelque peu étranges. Un exemple typique est surement lors de la mise à mort de Christos : celui dit " vous l'avez dit, bouffi" et encore d'autres niaiseries, qui viennent du fait de la nouvelle traduction recommandé par l'Office des Traductions, et part Bernard Henri Levan en premier. De façon divertissante et pour ne pas ennuyer le lecteur.

Ainsi, il disait.

L'homme comprit que le Flamand était quelque peu perplexe devant ces propos, il étoffa donc, en expliquant et en clarifiant l'état du texte.


Oui, oui, ça peut sembler étranger, pourtant, la traduction doit se faire ainsi. J'ajouterais même en faveur de la traduction , que Mozzardelis est un auteur plutôt vivace, à ce que je viens de voir. Le "va te faire f..! "est en effet plutôt peu commun : peut être ces mots sont dus à l'énervement de Pierre Ponce. Ce qui est compréhensible.

Son âme n'allait pas être damné éternellement pour rien.


L'homme en profita pour sortir une étoile de son sac.


Au fait, j'ai une question à vous poser : voulez vous devenir frère laic thomiste?


Petite surprise!

_________________
Guy_de_dampierre
la réponse l'avait satisfait. Il est vrai que le Livre des Vertus lui-même regorgeait de ce vocabulaire haut en couleur.

Il opinait du chef à chaque élément de la réponse du clerc thomiste.

Ce dernier sortit une petite étoile de son sac.

S'il voulait être frère laïc thomiste? Il ne le savait trop. Il n 'avait certes rien contre la doctrine des disciples de Saint Thomas d'Aquin, mais la rapidité de le proposition le surprit un peu.


Ma foi... comme cela? Sans autre forme de procès? Je suis déjà pris par de nombreux engagements et j'ai peur de faire preuve d'une fraternité bien ingrate.

Si vous m'expliquez ce que vous attendez de vos frères, je serai ravi de considérer plus que sérieusement la question.


C'était une façon comme une autre de ne pas dire "oui" tout de suite. Il fallait savoir se faire prier...
Marco_castello
L'encore Prieur de l'Ordre Thomiste fut un peu étonné par la réaction du Flamand. Il ne lui tombait pas dans les bras, acceptant sans hésitations? Zut! Il aurait fallu jouer le grand orateur, et ce qu'il allait faire, sans hésitations, mais avant...

Mmmm, il fait froid, ici. Attendez moi une seconde

En effet, la piéce était vraiment très froide. Les grosses piérres et les livres en papier et en parchemin ne permettaient pas vraiment à l'air de circuler : résultat, dans cette pièce il faisait froid durant toutes les saisons, du fait qu'elle était semi-enterée. L'homme regarda au deuxième étage, et vit une fenetre. En sautillant rapidement puis ne montant les éscalier, il arriva très vite au deuxième étage. Les Bibliotéques étaient généralement pas très riches, et donc s'offrir des fenetres en verre était quelque chose d'assez rare. Néanmoins, pour les pièces majeures, rien n'était assez beau. Il entrebailla alors la fenetre, en laissant la petite chaine qui fermait celle ci pendre comme un mort en air.Une bouffe de chaleur entra dans la pièce. Il redescendit aussitot.

De fait, ce petit passage à l'étage supérieur n'avait rien d'adonin : non, vraiment. L'italien avait voulu laisser décanter tranquillement le petit noble, pour mieux le convaincre plus tard. Chose, qu'il expérait etre aisée. Il esperait simplement que ça ne serait pas trop dur. Il commença.


Eh bien, le thomisme comporte exactement 5 valeures principales, comme nous l'a enseigné Saint Trufaldini et notre ancien Recteur Henri de la Rochejacquelein:
-Charité : Car tendre la main au plus faible ne l'enrichit pas seul mais nous enrichit également.Car la charité n'est pas uniquement matérielle mais elle commence également là où commence l'écoute de l'autre.
-Abnégation : Car le dévouement à la communauté aristotélicienne est le seul intérêt de l'individuet le temporel ne saurait ne pas se soumettre au spirituel.
-Exemplarité: Car la Vertu est la seule attitude possible.
- Mystique : Car la Foi est considérée par les thomistes comme prévalant sur la Raison,les thomistes vouant un culte pariculier à Christos le Sage.
-Tradition: Car les thomistes ont un net penchant pour le respect des habitudes millénaires de l''église.

Ceux ci sont les 5 buts à joindre dans l'absolu. Néanmoins, les prémiers deux sont des préceptes qui ne sont pas simplement thomistes, mais aussi de l'Eglise. De fait, les trois derniers sont les caractéristiques purement thomistes. Plus précisement, une leçon du séminaire thomiste régle chaqu'une.


Petit moment de silence, puis.


Il est sur néanmoins que le thomiste est aujourd'hui une doctrine bien peu appréciée par le peuple en général, du fait qu'elle est très compliquée . Ce n'est pas pour rien que Saint Trufaldini et Saint Thomas sont nos Saints Patrons. Néanmoins il est sur que c'est ( à mon avis ), l'unique qui peut libérer l'homme de ses contraintes morales en lui donnant des préceptes pour sauver son ame, tout en vivant dans la Cité de Dieu.
Ce que nous vous demandons, en somme, c'est apporter le message de Saint Thomas partout, et nous aider à apporter le rayonnement du thomisme dans tout le royaume. Vous acceptez?

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Guy_de_dampierre
Guy n'aurait pas qualifié la chose de compliquée. Les principes de base paraissaient au jeune homme assez limpides. Par ailleurs, cela semblait entièrement compatible avec son mode de vie habituel. Sa devise ne proclamait pas "Coluero Virtus" pour rien.

Et bien, oui, mon Frère. J'accepte de soutenir votre action.

D'ailleurs, n'est-ce pas indirectement ce que nous sommes occuppés à faire en ce moment, alors que vous me faites lecture de ce curieux texte?


Revenant ainsi sans aucun fard à leurs moutons, il poursuivit.

Ce texte est-il certainement authentique et point apocryphes. Je veux dire: serait-il reçu à Rome?

D'ailleurs, en sera-t-il de même des textes que j'exhumai des bibliothèques et archives.

J'ai découvert un document de 1302 qui fait commande d'un reliquaire: un cylindre ouvragé de crystal destiné à accueillir une "très sainte relique". Le commanditaire en étaait alors la Ville et les Bourgeois de Bruges.

L'autre me vient de Jean le Long d'Ypres, abbé de Saint-Bertin qui, en 1380, en faisant les chroniques de son abbaye décrit la translation, par Thierry d'Alsace, comte de Flandres, du Saint Sang de Christos. Selon lui, cela s'est déroulé en 1146.


Il attendit les réactions du frère thomiste.
Marco_castello
L'homme se gratta un peu la barbichette, tant par plaisir que pas habitude, et regarda Guy, en attendant qu'il faisait sa tirade, en pensant à la femme qu'il... enfin, vous avez compris, la nuit d'avant. Ses hanches....mmmm... ses lèvres... arg, il ne devait pas penser à ça. Il revint mentalement sur le discours de Guy, et celui ci lui posa une question... à laquelle il ne saurait bien trop répondre. L'aurait il accepté... probable. Mais pas sur. Néanmoins, ce qui était sur, c'est qu'il devait répondre à sa question. Mais il n'y arriva pas : le Flamand enchaina avec des considérations. Après que celui ai terminé, il répondit.

Mmmmmmm.


Moment de silence.

Vous m'aviez parlé de ça déjà dans une lettre précédente, avec moins de précisions, par contre. J'ai réfléchi à la chose, et voilà ce qu'il en est sorti.
A ) Le Cénacle des Théologien contient un de nos membres, le Père Jerem . Il pourra pousser pour faire passer mon texte.
B) Je serais bientôt nommé préfet, et donc, je vais gagner une certaine notoriété à Rome. On ne pourra que difficilement refuser un de me textes.
C) Si les textes que vous avez dit sont vrai et originaux, tout bon scribe pourra le reconnaitre. Elle implique en plus des nobles....
D) J'ai parlé à votre Évêque... ce que je vous conseille, c'est de courir en Flandres et cacher quelque part la relique, dans un endroit sur. Si vous avez besoin, nous mettrons à votre disposition l'Abbaye.
F) Si vous avez des amis, il est l'heure de vous en entourer... Baronsengir et les Aristodoxes nous préparent quelque chose.

Il se peut bien... qu'il veuille vous tuer. C'est même fort possible.


Autre moment de silence. L'homme se leva alors et se mit à marcher dans toute la pièce, en rond. Lentement, il regarda la fenêtre qu'il venait d'ouvrir, et d'un ton solennel,il annonça:


Pour ce qui me regarde, il n'osera rien. Mais contre vous... j'ai peur qu'il essaye de vous tuer. Récemment, j'ai remarqué qu'on me suivait, et hier, on m'a volé du courrier. Tout mes courrier que j'avais adresse à une pieuse femme ont disparu. Cela ne peut pas me compromettre, mais...


Oups, il avait dit une bourde. Dans le doute, changer de sujet.


.... et, voilà, voilà. Faite attention à vous.

Et si...

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Guy_de_dampierre

Alors que le frère Marco égrenait ses préventions, l'autre hochait de la tête assez machinalement commentant mentalement les différents points abordés par le thomiste.

a) D'accord, avoir des amis bien placés, c'est important
b) Ca, c'est pratique.
c) Il suppose que oui, en même temps, là où il les a trouvé, il faudrait vraiment l'avoir voulu pour qu'ils soient faux...
d) Ca, c'est fait.
e) En même temps, on s'y attendait.

..."Et ils pourraient vous tuer." Ah, oui, quand même. Mais arrêtant l'in petto, il fit partager cette dernière réflexion.


Me tuer?!

Le pire, c'est que dans ce coupe-gorge qu'était Paris, la chose paraissait même aisée. Guy savait se servir d'une arme, il y mettait même un certain talent et était en mesure de se défendre, mais ses compétences avaient des limites. Par exemple le poison, ça le poison, il était assez incapable de le déceler.

La menace était-elle aussi sérieuse que cela? Et ce Baronsegir un si mauvais garçon? Et puis l'assassinat, c'est d'un vulgaire...

Et en plus c'était fort possible.

Qui plus est, ce courrier volé ne manquait pas de l'inquièter. Il ne prit pas le temps de considérer de la véritable piété de la dame en question ou ce qu'elle pouvait bien faire avec le Frère Marco. Pour paraphraser, il n'en pensait pas plus que ce qu'il en disait.

Alors qu'il était plongé dans ces pensées. Il capta le "Et si..." de Marco, et le répéta sur le ton interrogatif.


Et si...? Mon Frère?

Alors qu'il commençait déjà à surveiller ses arrières. Mais la porte était bien fermée, il s'en était assuré lui-même.
Marco_castello
Et si... et si...

Marco savait que ce qu'il allait proposer n'allait vraiment pas plaire à son interlocuteur. Mais vraiment... vraiment pas. C'était quelque chose de non seulement insolite, mais aussi d'étrange. Surtout dans la bouche d'un clerc. L'homme se savait que faire. Finalement, comme il ne savait pas quoi faire, il cracha le morceaux.


Et si vous vous offriez comme hameçon pour piéger BaronSengir?


L'homme savait que cette étrange proposition n'allait pas plaire à Guy. Néanmoins, pour éviter de recevoir une réponse négative tout de suite, il enchaina tout de suite pour expliquer pourquoi il avait eu cette idée farfelue. En commençant à tourner autour de la table, il expliqua.


Vous voyez, je suis convaincu que avec un peu de finesse, on peut capturer les sicaires de BaronSengir et leur faire avouer l'implication de leurs maitres... Ça ne sera pas facile, malheureusement pour lui, ou heureusement pour nous, on l'attrapera sans problème. Néanmoins...

L'homme revint sur son argument principal.


Pourriez vous me faire avoir la copie ou l'original de ces deux textes? J'aimerais les faire examiner par un ami scribe.

Non?

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