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[RP] L'avenir est un long passé *

--Le.vieux.corsaire
Il est là depuis plusieurs semaines, dans sa ville. D'abord il a cru que ce n'était pas elle. Un mioche, imaginez, un mioche, sa capitaine avait un mioche. Et le pire c'est qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eaux au de Trévières qu'il avait faillit occire. Oh comme il le regrette ce jour la le vieux corsaire.

Le vieux corsaire est donc la, il hante les rues de sa ville depuis qu'il s'est rendu compte que c'est bien elle et qu'il l'a enfin retrouvée. Il a éliminé le doc il y a longtemps. Maintenant il faut qu'il s'occupe du de Trévières et du mioche. Ca va pas être simple ça c'est sur. C'est pour ça qu'il a recruté le vieux Nick. Il est sur de pouvoir compter sur lui. Le vieux Nick. Est ce que son ancien capitaine se souvient encore de lui ? Sourire carnassier du vieux pirate qui se fait appeler le vieux corsaire pour éviter les ennuis.

Bref il est là, il attend dans la ruelle face à la taverne. Les mômes entrent l'un après l'autre. Ce serait l'occasion rêvée d'attraper le plus petit des deux mais le grand à toujours un oeil sur lui. Maudit !

De là où il est il voit tout, il l'a vue raccrocher son pavillon. Ca c'est un moment émouvant pour le vieux corsaire. Ca lui rappelle le bon temps au vieux Jack. Il la voit aller s'asseoir près des mômes et elle semble ne pas vouloir bouger c'est donc pour le vieux Jack le moment de faire son entrée.

Il se lève du tonneau sur lequel il était assis, attrape sa canne, simple canne en bois avec le pommeau en forme de tête de mort sculpté dans un fémur. C'est qu'il a une jambe en bois le vieux Jack, alors, claudicant, il s'approche de la taverne. Sourire carnassier aux lèvres, il pousse la porte et très vite il voit dans un coin un peu sombre, celui auquel il a donné rendez vous. Il n'est pas content le vieux Nick ... mais il fallait ménager le suspens.
--La_vieille.
Dans les bas-fonds de la ville.

Elle habite là, la Vieille, depuis des années. Quand elle était belle et jeune, au moins on lui donnait encore son prénom. Mais c'était terminé depuis bien longtemps. D'ailleurs elle n'avait plus d'âge la Vielle à qui l'on ne donnait plus de nom.

Elle habitait dans un des quartiers les plus pauvres de la ville, dans une vieille maison dont la façade ressemblait à toute autre façade. Les non initiés la prendraient pour une façade comme les autres qui abritait une vieille comme les autres et pourtant. Son surnom était prononcé avec crainte.

Depuis longtemps, la vieille ne sortait plus de chez elle. A chaque sorties, c'était quolibets, crachats et insultes en tout genre. Mais ce ne sont pas ces raisons qui gardaient la vieille chez elle. Si elle ne sortait pas c'est qu'à l'extérieur rien ne l'intéressait, et ceux qui s'intéressaient elle venaient à sa rencontre.

Dans sa propriété elle avait tout ce qu'il fallait pour vivre tranquillement ses vieux jours. Ce qui lui manquait, ses clients lui apportaient. Un matin, une blondasse était entrée chez elle. Un potion pour quitter ce monde qu'elle voulait la blonde. Seulement, la vieille avait décelé quelque chose de spécial chez la blonde. Avec la fiole de poison, elle lui proposa son savoir ... c'est ainsi que leur histoire avait commencé.

De jours en jours, l'une avait gagné la confiance de l'autre et la vieille avait révélé son nom à la jeune qui venait chercher la connaissance chez elle. La vieille vivait depuis des années, la vieille n'avait plus d'âge parce qu'elle cherchait la relève et ... la relève venait de passer la porte.



Caline
Toujours dans les bas-fonds de la ville.

Çela lui fait toujours aussi drôle de passer la porte de chez la Vieille, de sentir son regard sur elle, un regard qui vous transperce, comme si de ce simple regard elle décelait ce qu’il y avait au plus profond en vous. La Capitaine a beau s’y être habitué, cela lui fait toujours un peu bizarre, comme si Aglaé attendait quelque chose, un moment bien particulier. Ses sens bretons lui jouaient surement des tours, l’imagination débordante lié à l’ennuie qui lui pèse et à ses rêves mouvementés qui l’agitent ses derniers temps.

Tout en entrant et en refermant la porte sur elle, la blonde songe qu’elle se sent autant à l’aise ici, qu’au milieu de la Famille de Trevière…elle passe d’un extrême à l’autre, de la noblesse au bas fonds, et le passage de l’un à l’autre ne lui pose aucun soucis…le hic de la chose car forcément il y a hic, c’est qu’elle ne se sent à sa place vraiment nulle part, l’impression d’être en perpétuel décalage. C’est pour cela qu’elle était venu voir la vieille il y a de cela quelques semaines, la solitude et cette impression de n’avoir sa place vraiment nulle part, l’avaient conduit à vouloir commettre l’irréparable, à vouloir trahir la promesse qu’elle avait faite de vivre.
Et pourtant la blonde est toujours là, la fiole contenant son passage direct vers le Sans Nom est dans sa besace, avec d’autres ingrédients et nécessaires d’infirmière. Un soir chez elle, elle a ouvert la potion, ses lèvres s’en sont approchées, se sont posées sur son goulot…le temps suspendu pendant un battement de cœur ou moults choses passent par la tête…le lendemain la bretonne retournait voir la Vieille, et depuis elle y retourne tous les jours.

La porte refermée, la bretonne pose sa traditionnelle question dans un sourire, même si elle sait qu’elle n’aura pas de réponse, ou qu’à sa question elle en aura une autre.


Penaos 'mañ kont Aglaé?*

Cela lui plait de venir apprendre, de savoir, la soif de connaissance, le savoir pour le savoir, le savoir pour pouvoir être utile. Distraction à son ennuie, distraction à sa solitude, et ce sentiment qu’elle sera à sa place un jour ...peut être même bien un peu grâce à la Vieille.



*comment va Aglaé?

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P_tit_sam
P'tit sam buvait les paroles d'Enored sur la condition de chevalier, quand elle se mit à parler avec Sean dans une langue inconnue à son oreille.

Dis Sean, tu m'apprends à parler comme toi ?
c'est rigolo.
Moi z't'apprendras à zouer aux Zosselets.
Z'vais essayer de rester sans bouzer comme toi pour regarder le zérisson boire son lait car moi z'aussi z'veux être un grand guerrier comme Pôooopa.
Mais tu sais, si tu sais rester sans bouzer c'est parce que t'es pas encore une sazitaire car eux ils sont sazités.
Il est bizarre, le laid mossieur qui manze en faisant des grimaces et pourquoi il part pas?
On dirait qu'il nous aime pas et ta môman elle le regarde drôlement.
Brrrrr, z'aime pas ça, z'vais rentrer tout seul zez moi!

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--Joe_la_main_froide
Dans la rue face à la taverne.

Posté derrière un muret le masquant presque dans son entiereté, Joe la main froide observait ce qui se passait dans la salle de l'auberge.
Un rictus amer se dessina aux commissures des lèvres lorsque la belle rousse entra dans la salle, un festin dans les mains destiné aux 2 marmots assis près de l'alcove du fond.
Tous les sens en alerte, afin de ne pas se faire débusquer de sa cachette, il laissait juste dépasser le haut de son visage à partir des yeux.
La jeune femme s'attabla, un instant avec les enfants et il eut tout loisir de la dévisager.
Oh, ce n'était pas qu'elle avait vieilli mais elle avait un air plus mur et un rien désabusé que contrecarrait une nouvelle assurance et détermination.
Il ne savait pas s'il la préférait ainsi ou plutôt comme avant quand elle était encore presqu'une enfant et qu'ils se cotoyaient.
Ses pensées et souvenirs s'entrechoquaient dans sa tête et il passa sa main dans ses cheveux comme pour s'en débarrasser.
Cette main ravagée par d'affreuses cicatrices retomba mollement le long de son poignet sans aucune vie.
Souvenir de guerre!!!
Il reprit son observation, elle parlait avec enjouement aux 2 garnements qui s'agitaient en tous sens, faisaient surement beaucoup de bruit car leur bouche était rarement fermée.


Il marmonna pour lui seul :

Cause toujours ma petite, bientôt tu me mangeras dans la main comme auparavant.

Il aurait voulu entrer se réchauffer mais ce n'était évidement pas possible il devait rester dans l'ombre et observer l'irlandaise et son petit rouquin jusqu'au bon moment pour frapper un grand coup.
Enored
Les enfants avaient toute son attention lorsqu'un nouveau client entra. Elle voulu faire signe à Philippe de s'en occuper, mais le pas du nouvel arrivant la figea et elle fit signe au gamin d'approcher.

Pipo, tout à l'heure tu ira au domaine des Trévières et tu donneras à l'intendant le message que je vais te confier. Avant je veux que tu me trouves Caline. J'ai un message pour elle je veux que tu le retiennes d'accord ?

L'Irlandaise baissa d'un ton et délivra son message en gaélique au gamin. Elle savait qu'il comprenait. Le môme n'était pas bête il ferait la traduction à son amie. Les émeraudes croisèrent un instant les noisettes inquiètes qui les fixaient et l'Irlandaise sourit

Tout ira bien gamin, sert une bouteille de Poitin au nouveau venu et fais ce que je t'ai dit ! allez va maintenant


Elle se tourna vers les enfants et planta son regard dans celui de p'tit Sam.

T'en fais pas mini Samuel, tu ne rentreras pas seul chez toi, je vais te faire raccompagner. Caline va venir te chercher.

Le regard appuyé elle tenta de faire comprendre au môme qu'il n'avait pas le choix. En l'absence des parents, les Sagittaires présents à Muret veillaient sur l'héritier même si celui-ci ne s'en rendait pas vraiment compte. Peut être se faisait-elle des idées, mais le vieux Jack en ville n'était pas signe de tranquillité.

Allez donc voir le hérisson dans le jardin les enfants attendant l'arrivée de Caline

Tentative pour détendre l'atmosphère ...
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--_pipo_
Au premier loufoque un deuxième lui succède. Ils sont étranges les clients en ce moment, j'ai failli me diriger vers lui mais elle m'appelle alors je vais la voir.

Aller au domaine ... après d'accord, aller voir Caline d'abord très bien lui dire que ... oh mon dieu ! la prévenir que le passé d'Enored l'a rattrapée et que les enfants sont en danger. Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu. Je hoche la tête. C'est dur de faire comme si de rien n'était comme elle m'a dit. Oh mon dieu apporter du Poitin au vieux débris qui vient de rentrer et de s'asseoir près de l'autre. Voilà c'est fait je pose la bouteille j'les regarde à peine et je file remplir ma mission.

[Dans les rues de la ville]

Je me rend à la boulangerie, mais personne, là où les Sagittaires s'entrainent, pas de Caline non plus mais où peut-elle être ? Je me souviens de l'avoir suivie un matin alors que ... oh non elle ne peut pas encore être chez ... ELLE ! Peut importe, je file dans les rues de la ville pour accomplir ma mission : trouver Caline et la prévenir.
--La_vieille.
Et ma blonde préférée n'a toujours pas gouté à ma décoction ? Il semblerait que non alors viens prendre ta leçon !

Quand son élève est là, elle n'est là pour personne d'autre la vielle, alors une fois de plus elle barricade la porte. Comme ça pas de gêneur.

Avant de commencer la leçon il faut que tu saches ce que j'ai vu dans les astres. Un grand danger menace les tiens. Un vieux danger qui rode. Un danger lointain qui est à présent proche. Ne pose pas de question je ne t'en dirais pas plus.

A parler ainsi, la vieille sait qu'elle force le destin. Mais elle l'aime bien la blonde et voudrait pas qu'elle perde la raison au point de se servir de la fameuse fiole. Leçon du jour : comment guérir plus vite une plaie ouverte. Oh la jeune est une bonne infirmière, mais il y a certaines potions, certains cataplasme qu'elle ignore. Et il est urgent qu'elle apprenne.



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Sean_alsender
Le hérisson ? ho sic alors ! Tu viens 'tit Sam, z'vais te montrer où qu'il se casse, tout au fond du zardin !

Tiens ! Prends la crusse de lait, ze prends les briosses !


Puis tout bas,
t'inquètes pas 'tit Sam, môman nous portèze, ze les aime pas non plus ceux-là, ils sont trop mosses et ils sentent mauvais zusqu'ici. En plus, z'ai une cassette dans le zardin.

Sean se leva et emmena son grand frère avec lui, depuis qu'il était tout petit, il était préparé à se sauver "au cas où". Dans le jardin, il se glissa derrière le gros tas de bois et fit signe à p'tit Sam de le suivre dans un genre de petit terrier qu'Enored avait confectionné, des couvertures, de la paille en faisaient un nid douillet.
Il chuchota à son frère qui découvrait le repère.

C'est ma cassette à moi, on peut pas nous trouver, sauf monsieur le hérisson, il connait le semin.

Ils s'installèrent en n'oubliant pas de finir leur gouter.
P_tit_sam
Wouaaaaaah c'est super zez toi, p'tit frère, z'vais d'mander à ma nourrice de m'en faire une zaussi dans mon zardin.
Elle va encore grogner mais elle finira par le faire autrement z'l' dirai à pôpaaaaa.
On disait qu'on était en guerre avec les deux mézants qui sont dans ta taverne, y vont zamais nous trouver ici, en plus ils ont pas l'air très malin mais mézants ça oui.
Et puis z'm'amuse bien avec toi alors quand Caline viendra me zerzer ben, z'irai pas, Naaaaaaaa!
C'est dézà bien on a d'la brioze et du lait mais on a oublié de prendre des bonnes zoses à manzer et à boire, tu sais tout ce que on ne peut pas mais que Nored caze dans son armoire.
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--Vieux_nick
Ses yeux passent de l’étendard à la rousse, un simple aller retour, une idée, un sourire, le vieux Jack était plein de surprises … Il est pas bien intelligent mais il ne faut pas l’être pour comprendre que la rousse à avoir dans l’histoire, il n’empêche, ce n’est pas une raison pour arriver en retard ! Que Diable !
La porte s’ouvre et son regard se pose sur celui qui entre. Enfin ! Il le laisse s’approcher, sent la tension qui envahie dans la salle à son entrée, lui ça le laisse de marbre. Il laisse le vieux Jack s’installer devant lui, il a la tête des mauvais jours il déteste attendre mais vraiment.

T’en a mis du temps ! J’deteste ça ! T’as du bol, j’ai pas avaler la pitance que j’t’ai commandé en même temps …

Il désigne le pichet que l’petit vient de poser et pousse vers lui l’assiette qu’il n’a pas mangé, bon il ne lui a rien commandé mais ça le Jack n’en sait rien.

Alors ?

Il avale la fin de son verre, se sert le suivant, il veut savoir pourquoi il est là, et il a intérêt à être convainquant et intéressant le vieux Jack.
Caline
La blonde sourit, hausse les épaules en penchant légèrement la tête, l’air de dire, « hé oui toujours pas, un quelque chose m’arrête à chaque fois ». Elle s’approche pour sa leçon, la vieille barricade son chez elle comme à son habitude quand elle est là. Au début, ça lui a mis quelques peu les pétoches à la blonde, c’est que la vieille, bien que petite est sacrément impressionnante quand elle s’y met. Mais maintenant, elle s’est habituée et ça l’arrange aussi, il ne manquerait plus qu’elle doive se justifier du pourquoi du comment elle est là. Elle n’a pas envie, c’est une part d’elle, une part d’ombre qu’elle a et qu’elle ne veut pas dévoiler. Ceux qui la croise, ne voit que sa douceur, la tendresse qu’elle peut avoir pour les siens, au second regard, ils découvrent un caractère bien plus fort, une volonté tenace, une femme qui sait se battre. Mais derrière personne ne sait ni la fragilité ni…

Hein comment ? Un grand danger menace les miens ? Son visage traduit la palette d’émotion qui passe, la stupeur, la peur pour les siens, la volonté de savoir tout ce que sait Aglaé.


Dis m’…

Ne pose pas de question je ne t'en dirais pas plus.


Les mots se meurent, l’inquiétude se fait plus grande, savoir sans savoir, elle trouve cela terrible. Elle aimerait poser toutes les questions qui lui passent par là tête, mais elle sait, Aglaé n’en dira pas plus, Vieille têtue qu’elle est.
La leçon du jour, mais elle s’en moque, elle veut savoir, elle veut pouvoir protéger les siens, elle veut… la leçon : guérir une plaie ouverte. Pas le choix, elle va devoir la suivre et bien la suivre, si danger il y a, elle aura surement besoin du savoir appris de la Vieille. La blonde enferme son inquiétude pour ceux qu’elle aime dans le coffre de son cœur et concentre son esprit sur son apprentisage…

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--Le.vieux.corsaire
Il s'installe tranquillement regarde le gamin apporter la cruche, il a l'air cruche le gamin. Comme s'il avait grandit trop vite, un peu comme tout c'qui croise SA capitaine. On change en sa présence, elle ne laisse personne indifférent. Vaguement il écoute son compagnon d'infortune râler et renifle l'assiette qu'il pousse vers lui. Il croque dans le pain noir, une bouchée, puis une autre encore une autre et vide un verre de la liqueur que le gamin a apporté.


Alors ?

Alors quoi ? il suit le regard de son camarade et ... ahhhh !

Bah c'pas trop mauvais ! j'vu pire.

Au regard noir il comprend que ce n'est pas ça que son camarade de jeu lui demande. Il baisse le ton pour être entendu de lui seul.

C'simple. Faut r'donner au cap'taine le gout d'naviguer et ça peut importe l'prix, l'victimes, rien à faire

Un sourire carnassier se dessine sur le visage du vieux débris
--La_vieille.
Sa blonde a prit peur juste ce qu'il faut. Parfait. Elle sent cette peur qui au départ la paralyse puis la rend efficace. Parfait parfait. La Vieille peut donc passer aux choses sérieuses la leçon. Elle lui apprend les plantes à mélanger pour soulager, celles pour cicatriser, celle pour endormir, celle pour aider à partir parce que des fois il n'y a rien d'autre à faire et elle sent la blonde qui frémit à cette idée. Bien bien ! parfait !

Revoir les bandages, même si ça semble idiot, il y a façon et façon de bander. Façon de bander pour tuer et façon de bander pour sauver selon ... elle vient de donner le pouvoir de vie et de mort à son apprentie à elle d'en faire bon usage. La leçon est terminée. La vieille sursaute.

On te cherche ! un mioche ! Avant de partir j'ai quelque chose pour toi.


Elle ne fait jamais ça d'habitude la vieille, mais cette fois elle confie plusieurs pots à la blonde.

C'est ce qu'on vient de voir. Comme je te l'ais dit il faut plusieurs jours pour que les onguents soient bons. Peut-être n'auras tu pas le temps de les laisser prendre correctement. Maintenant disparait et reviens moi demain !

La formule d'usage est donnée, déjà la vieille déverrouille la porte.


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Caline
"On me cherche, on me cherche… " les mots tournent dans sa tête, et un mioche en plus, houla elle n’aime pas ça la blonde…. "un mioche , un mioche… " elle en connaît quelques uns maintenant, aucun n’est à elle, mais il n’empêche, c’est presque le cas, vu le temps passé avec eux…"Sean""P’tit Sam"…aie aie aie elle n’aime pas ça du tout, elle sent le danger qui s’approche, pressant, l’échine de ses bras se dressent, mauvais pressentiment qui rejoint celui d’Aglaé.

Merci Aglaé.

Ce merci, c’est merci pour les pots, merci de lui apprendre, merci de lui avoir dit. Elle prend ce que la Vieille lui donne, les pots contenant ce qu’elles viennent de voir, elle espère bien ne pas en avoir besoin, oui elle espère mais elle sent qu’il n’en sera pas le cas, que les pots qu’elle met dans sa besace et qui s’en vont rejoindre son nécessaire d’infirmière va lui être utile…Non ! Il faut qu’elle se dépêche, elle doit faire vite, le petit qui la cherche quel qu’il soit, ne pensera jamais à venir jusqu’ici, personne ne sait qu’elle vient là.

Maintenant disparait et reviens moi demain !

Déjà la porte s’ouvre sur la fameuse phrase, à son tour, elle prononce les mots du rituel qui s’est installé entre elles deux.

Demain, si mon cœur bat toujours.

Et la blonde sort, le regard alerte, les pas rapides en direction de…elle verra plus tard, le tout est déjà de sortir vivante des bas fonds, c’est souvent lorsque l’on est pressé qu’un imprévu vous tombe dessus ! Si imprévu il y a, il n’aura qu’à bien se tenir, la bretonne ne ferra pas de quartier, elle est pressée, pressée de ne pas avoir à se servir de ses potions…
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