Afficher le menu
Information and comments (3)
<<   <   1, 2   >>

[RP fermé] Soirée à Léard.

--Lais_devergy
[ Peut mieux faire ]

J’lui ai dit que…j’allais t’apprendre les bonnes manières…mais euh..voilà


Sur le cul, la donzelle, tout du moins métaphoriquement. Diantre, il a trouvé LA parade, la botte secrète. Promettre à la vieille harpie de la dompter et de la rendre sage, voilà qui était particulièrement bien pensé. Sauf que... sauf que... il y a un mais... ça allait automatiquement passer par de la pratique, si la duègne aussi froissée qu'un vieux parchemin venait à l'interroger. Pourquoi pas, au fond... elle aurait d'autres cordes à son arc. Le mieux dans la vie, elle l'a compris très vite, c'est l'adaptation. Ilmarin l'avait seriné. On apprend pas seulement à se battre, on apprend aussi à lire, écrire, avoir des notions d'un peu de tout. Les milieux hostiles, la cour, elle ne l'a qu'entraperçue dans une cérémonie d'allégeance et elle en garde un souvenir crispé. Elle savait pas où poser sa mince carcasse, ni qui regarder, ni comment, ni pourquoi dans cette atmosphère lourde de regards qu'elle pensait tous sur elle soulignant toutes ses imperfections. Genre la fosse aux lions, avec des scorpions et des cafards mais tous avec la même forme.

Les yeux vert suivent les mouvements de son cousin qui s'amène là, près, vraiment près. Elle retient son souffle. La main vient effleurer sa joue en électrisant son épiderme. Pas un mot, rien d'autre qu'un océan bleu où elle a déjà plongé les prunelles devant et la raison derrière. Elle écarterai bien la tristesse de cette eau mais on ne sépare pas le grain de l'ivraie sans tamis et là... elle sèche sur les moyens. Attraper cette main et la serrer dans la sienne ? Lui sourire ? Approcher ses lèvres ? Elle sait maintenant... bon un peu... pas vraiment... mais c'est en forgeant qu'on d'vient forgeron ? Pas le temps de rien mettre en pratique, un soupir efface tout sur son passage et même sa silhouette qui marche pour se poser dans une chaise. Surprise, désappointement. Han. Rien que ça ? Sûr ? Pourquoi j'ai faim ? Elle se retourne lentement pour faire face à son professeur du jour. Il a une chemise aujourd'hui. Ça hypnotise moins... mais ça fait travailler l'imagination. Elle secoue la tête pour chasser les images de ce qu'elle a vu dessous et essuyer un frisson.

Bon…autant commencer de suite. Si tu veux bien te tenir, il faut commencer par assumer tes actes, on arrive pas à la Cour ou en noble lieu en cachant ses mains dans son dos…même si on a de bonnes raisons…

Ah... flûte... les mains lentement se portent devant elle et elle les croisent. Là, on peut dire que c'est dur de pas montrer le bandage... au moins l'intérieur de celle qui n'est pas bandée, ça passe. Mais elle comprend pas vraiment en quoi ses mains abimées font plus « bienséantes ». Passons...

Il te faut trouver une anecdote, une histoire drôle ou un fait honorifique, ce que tu veux, mais ça doit être crédible, et loin de la vérité trop…triste. Il faut que ce soit instinctif, et que tu tire ça à ton avantage… A toi de jouer..


Là ? Tout de suite ? Comme ça là au débotté ? Elle regarde son cousin avec un air paniqué. Mais elle connait rien de tout ça... et ses faits honorifiques sont pas genre du monde des Grands. Voir plutôt du monde des vauriens... le silence est pesant, les yeux bleus la regardent en attendant une réponse. Alors elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, la brunette, quand elle se sent mal à l'aise. Causer de ce qui lui passe par la tête.

Tiens tu sais qu'à l'âge de cinq ans j'ai été faire du patinage sans patins sur des douves, que la glace a craqué et que j'ai failli me noy... Non ! Oublie !

Elle fait un geste de la main comme pour effacer ce qu'elle vient de dire.

Attends, attends, je vais trouver...

Elle attend quelques secondes avant de demander d'une mine contrite.

J'imagine qu'raconter qu'on a vu passer sa mère à travers une verrière ça marche pas non plus... comme le fait d'avoir escorter un mercenaire... c'est lui d'ailleurs qu'à failli la tuer... et son épaule... et que de dire qu'on a déjà volé une calèche en forçant une serrure non plus...

Devant la mine du cousin, elle esquisse une grimace.


Oui, on oublie aussi.


Elle ferme les yeux et essaie de ne pas piétiner sur place en triturant ses doigts. Réfléchis, crétine, réfléchis. Allez... imagine qu'il te présente à quelqu'un. Voyons... genre... sa mère ! Non ! Non... pas sa mère... parce que là tu n'auras qu'une envie, c'est te cacher vu ta mine, le fait que tu sois à peine coiffée et que tu lui ferais honte. Un parent... lointain... avec un titre aussi long que la rallonge de la table du salon.
Faudrait que tu te présentes, que tu omettes bien comme il faut que tu n'as pas de père et que tu dises que tu t'occupes du Manoir pendant que ta mère tue des méchants. Vala... ça. Elle rouvre les yeux et prend une grande inspiration. Elle esquisse un mouvement de tête, main gauche et bandée posée sur la poitrine, le salut de sa mère, avant de se présenter. Elle essaie de ne pas mâcher ses mots et de se tenir droite, mains toujours jointes devant elle.


Je suis Laïs de Vergy.... j'administre en ce moment les terres d'une seigneurie, Léard, pendant que ma mère, chevalier au service de sa Majesté, se bat contre les ennemis de la Couronne.

On a fait mieux... elle a sûrement fait pire. En tout cas, pêcher par omission, elle a déjà plus ou moins la compétence...
Les yeux verts interrogent son tuteur du jour en essayant de ne pas regarder les bras qui l'appellent.
Gauwyn_de_vergy
[Tenir de tant aimer]

Tenir, tenir là face à elle qui récite sa leçon mal apprise pour la premières fois.
Tenir, là face à elle, la laissant devenir ce qu’elle n’est pas.

Il la regarde, elle, droite dans ses bottes, mal à l’aise et un peu gênée, tout ce qu’il a toujours aimé quoi. Elle n’essaie plus de cacher ses menottes abîmé, ne refrogne plus un sourire désappointé, et se prête au jeu qui les sépares comme il le souhaité.
Sa position est une imposture tout comme une torture, qu’il s’inflige pour ne pas être tenté, tenté de l’aimer plus qu’il ne devrait, plus qu’il ne le faudrait. Mais pourtant c’est bien elle, celle de la nuit passé, celle qu’il a embrassé, celle qui l’a animé le temps d’une soirée.

Accoudé sur le fauteuil, il repose sa tête sur sa paume ouverte…attitude tout sauf adéquate, mais si agréable pour laisser vagabonder les idées, dans un tourbillon de pensées.
Elle hésite, puis se lance, dans cette aventure de représentativité qu’il a voulu créer, dans ce chemin de représentation qui dompte leurs passions. Le bras de fer est lancé, à toi de ne pas craquer.

Tiens tu sais qu'à l'âge de cinq ans j'ai été faire du patinage sans patins sur des douves, que la glace a craqué et que j'ai failli me noy... Non ! Oublie ! …Attends, attends, je vais trouver...

Autant dire que ce n’est vraiment pas gagné…ni la leçon, ni le bras de fer. Car à ce moment précis, Laïs faisait exactement du Laïs, soit exactement ce pourquoi Gauwyn craqué pour elle, même si l’épisode de la noyade qu’elle sous entendais, ne l’enchantais guère, et lui était jusqu’à présent inconnu. Il cache de son mieux un sourire, calme à sa manière le tempo qui fait circuler le sang de ses émotions. Essaye de mimer une moue histoire qu’elle trouve mieux, et s’éloigne de ce sujet périlleux qui le mène à sa fin.

J'imagine qu'raconter qu'on a vu passer sa mère à travers une verrière ça marche pas non plus... comme le fait d'avoir escorter un mercenaire... c'est lui d'ailleurs qu'à failli la tuer... et son épaule... et que de dire qu'on a déjà volé une calèche en forçant une serrure non plus... Oui, on oublie aussi.

Maladresse et manque de ton, sujet inadapté ou encore hors sujet…les remarques d’un professeur irait bon train, un tel discours en lieu donné, provoquerai surement les hilarités…ou au contraire la peur. Mais le rouquin lui ne dis rien, car par delà le sujet il voit la jeune fille pleine de contrariété, qui ne sait plus quel sujet abordé, essayant par tout moyen d’éviter la noyade…sans l’assistance du maitre nageur complètement absorbé. Elle mettait en exergue ses imperfections, mettait en avant tout ce qui la démarqué, tout ce qui le marqué…et il lui avait dit la veille, dans sa langue à lui, à quel point il aimé tout ça, à quel point il l’aimer elle pour ça, pour ce qu’elle est, ou plutôt ce qu’elle n’est pas, mais ça…elle l’ignore.
En quelques sorte, le jeune adolescent était en train de façonner à grand regret, tout ce qu’il avait fuit, tout ce qu’il rejetait, se replongeant à souhait, sur les traces de son passé, ses cours de bonne posture, de liberté réprimé ou encore d’étiquette. Il revoit ses sœurs ne pas être autorisé à descendre les escaliers sans être accompagné… Il se revoit forcer d’apprendre les passions et honneurs de ses interlocuteurs, il se souvient manger pendant des heures, autour de grabataire plus titrés que leurs enfants. C’est la boucle qui se perpétue.

Je suis Laïs de Vergy.... j'administre en ce moment les terres d'une seigneurie, Léard, pendant que ma mère, chevalier au service de sa Majesté, se bat contre les ennemis de la Couronne.

Ces paroles, droites et franches à souhait, le sortir de l’émotivité, elle remplissait les pré-requis de base à merveille, ce serait d’ailleurs toujours ça de moins à enseigner. Bien sur, il pourrait titiller, demander des détails sur Léard, ou encore l’envoyé sur les ennemies de la couronne… Mais ce serait pour plus tard, pour le moment, la base est lancé.
Elle se prête au jeu, et même plutôt bien, ce qui bloque complètement le jeune anglois dans la toile qu’il avait essayé de tisser, à vouloir jouer, il a finit par se faire attraper. Plus question de s’approcher, de s’entretenir avec plus d’intimité, comme il l’avait projeté. Non, il faut continuer, et au moins, sa parole sera respecté…mais à quel prix ? il se redresse, levant ses yeux dans les siens, laissant courir les étoiles le long de leur conversation, telle de maigre félicitation et preuves de satisfaction.


Excellent, maintenant, faisons comme si j’étais Comte, et que tu ne m’as jamais vu…

Il voudrait en dire plus, ou mettre un peu plus d’enthousiasme dans sa voix, mais il essaye de se plier au jeu, et pourquoi pas le tirer à son avantage… Mais pour cela, il fallait rentré dans la peau d’un autre.

Enchanté Laïs De vergy, ravis de faire votre connaissance…prenez place je vous en prie

D’un geste de la main il lui indique le fauteuil face à lui.

Vous êtes ravissante dites moi, vos yeux de sinople cachent bien du charme…mais que vous est il arrivé à la main qu’elle soit ainsi bandé ?

Épargner pour mieux régner, les compliments glissés était bien de lui, mais tout bonnement placé. Il avait pris soin de ne pas aborder le sujet de sa lèvre, de peur de concentrer son intention…et ses passions, sur ses douceurs abîmées. Il se contentait alors de faire glisser ses yeux d’azur dans les siens, histoire d’observer jusqu’où elle pourrait allez, et surtout, observer sa réaction vis-à-vis des compliments… Après tout il ne savait même pas si elle assume la veille, ou si elle en avait ne serait ce qu’une once de souvenir… C’était peut être une folie comme une autre, ou un autre coup de grâce de sa part...
Wait & See

_________________
--Lais_devergy
[ Play the game, baby ]

Excellent, maintenant, faisons comme si j’étais Comte, et que tu ne m’as jamais vu…


Hum... ouais... c'pas gagné... mais elle a mis le pied dans l'engrenage alors difficile de dire non et se foutre de sa gueule. Surtout qu'il a l'air très sérieux, très absorbé par la leçon. Avec un peu plus de cicatrice, une tête droite, un regard en biais vert et un poil plus d'autorité, on aurait presque dit sa mère. Et c'est foutrement déstabilisant cette histoire... comme un peu prise au piège elle cogite. Ça ressemble un peu à un cap ou pas cap, si on le voit sous un autre angle. Cap ou pas cap de passer pour la parfaite petite nobliaute sans faute de goût ? Mouais... l'enjeu elle aimerait bien le suggérer mais devant la retenue toute britannique, elle n'a pas osé. Rien que d'y penser, elle s'en triture un ongle.

Enchanté Laïs De vergy, ravis de faire votre connaissance…prenez place je vous en prie.

Transformation plus qu'amorcée... elle s'avance un peu précipitamment pour s'assoir sur le fauteuil face à lui. Elle se tortille pour trouver une position acceptable, finit par croiser les jambes et croiser ses mains sur ses cuisses, coudes appuyés sur les bras du fauteuil, dos bien calé contre le dossier. Elle attend le début des « hostilités ». Finalement ça sera p'être pas plus différent d'un duel d'insultes...

Vous êtes ravissante dites moi, vos yeux de sinople cachent bien du charme…

Ouch... il attaque à la bombarde ! Le rouge est monté d'un trait aux joues et les yeux ont fui immédiatement pour se planquer en fixant le bout de ses bottes. De l'application de l'expression « Ne pas savoir où se mettre ». Elle s'enfonce dans le fauteuil en souhaitant être toute petite, mais vraiment toute petite. C'est convenable ce genre de coup ? On a le droit de prendre un joker ? Surtout qu'elle ne sait pas qui parle. Le cousin ? Le comte ? Les deux ? Si c'est le premier, elle en rosit encore plus parce que la soirée vient s'insinuer dans ses veines. Si c'est le deuxième, c'est hyper cavalier. Et si c'est les deux, c'est que son tuteur est foutrement doué au jeu de « je t'emberlificote ». Et puis il s'arrête pas là, cet enfoiré...

…mais que vous est il arrivé à la main qu’elle soit ainsi bandé ?

Han ! Fourbe ! Cuistre ! Traitre ! Là il vient de lancer la cavalerie... elle reste un instant bouche béais en le regardant un peu assommée. On peut dire qu'il la met dans le feu de l'action. Ah ouais ? Bon d'accord... Lentement elle se cale de nouveau comme il faut, s'éclaircit la voix et tente de gagner du temps.

Oh une broutille, votre grandeur, une broutille...

Elle bénit d'avoir des têtes couronnées dans sa famille et d'en avoir un comte pour savoir comment on l'appelle en société. La caboche tricote plein tube pour trouver quelque chose qui tient la route. C'est un peu comme réussir à monter un alibi pour ne pas se faire pincer par Ilmarin, qui est quand même un dragon sur le sujet... autant dire que de ce côté là, elle a de l'entrainement, même si souvent c'était Luthi et sa gouille qui sauvait leurs postérieurs. Elle entreprend donc de se sortir du guêpier, en cherchant tout de même un peu ses mots, accrochant une ou deux syllabes et réfrénant son accent courien.

J'ai eu maille à partir avec un cheval. J'étais passée lui rendre visite et il a eu un comportement un peu emporté. Ma seule échappatoire, c'était de m'accrocher aux rennes. Et dans ma bétise, je ne portais pas de gants, d'où quelques blessures superficielles, fort heureusement, mais qui me serviront de leçon. Sachez que je ne compte pas en rester là avec cet animal...

Un petit silence s'installe. On a dit quoi en escrime ? On attend pas l'attaque, jamais ?


Je vous remercie de vous soucier de ma santé. Cependant votre grandeur, je me demande ce qui vous amène dans notre modeste demeure...

Normalement, après ça, elle devrait un peu respirer et essayer de trouver quoi faire de ses mains qui continuent à se tordre.
Gauwyn_de_vergy
[Un pas de trop]

Un pas de trop, et c’est le tango qui dérape, emportant avec lui les passions et sentiments les plus ultimes.
Le rythme de leur jeu bat au contretemps, se réclamant d’insinuation et de spectacle, laissant le corps parler autant que les cordes vocales.

Il se tient là, face à elle, se cachant derrière se rôle qu’il ne maitrise pas, il y cherche refuge, bouclier, contre les sentiments qui cours sous sa peau. Il réprime des frissons, des pensées, et des battements de passion, arrivant à contretemps de la soirée de la veille.

Battre la mesure, se fier à la partition, et toujours garder la mène, mettre le pas en premier, imposer le rythme, tel un danseur d’école, il ressort sa leçon, et la danse de salon, et ma foi beaucoup plus simple que la valse des passions.
Cette éducation de bonne tenu, il l’a reçut, le plaçant à la tête de cette improvisation dont il pourrait bénéficier, tout semble réussir, il est prêt à s’éblouir d’information.
La jeune brune face à lui, s’enfonce progressivement dans sa fauteuil, le laissant saisir à souhait tout les indices qu’elle pourrait laisser. Le rouge viens et s’efface, le noir quitte ses yeux pour laisser place à l’émeraude, les transitions colorées laisse entendre la gêne d’un pareil compliment, mais était ce en bien ou en mal ? Joué ou subit ? Un chef d’orchestre se trouve toujours dos au public, autant dire qu’il est difficile d’en déduire les réactions.
Peu importe, elle réagit, cela laisserai place à des questions futures, quitte à posséder la main sur le jeu, autant faire durer le plaisir, on en aura que plus de main mise.

Oh une broutille, votre grandeur, une broutille...

Le jeune rouquin ne manqua pas de relever son attention, oubliant cependant de noté l’excellente utilisation de l’étiquette, point sur lequel il était semblé s’inquiéter. Non, à ce moment précis, c’est la raison qui l’inquiète, l’explication ou l’invention, qu’importe il en tirera quelque chose, forcément, une idée même ! Serait-elle franche ou su subversive ?
Ses quelques secondes de réaction ne firent qu’éveiller un peu plus d’attention chez l’interlocuteur supposé éducateur, se dernier resserrant ses mains devenant moites.

J'ai eu maille à partir avec un cheval. J'étais passée lui rendre visite et il a eu un comportement un peu emporté. Ma seule échappatoire, c'était de m'accrocher aux rennes. Et dans ma bêtise, je ne portais pas de gants, d'où quelques blessures superficielles, fort heureusement, mais qui me serviront de leçon. Sachez que je ne compte pas en rester là avec cet animal...

Renversement, mauvaise atterrissage, ou étonnement…si le tango n’était pas une danse nordique, on fini par comprendre…il est imprévisible et bien souvent non maitrisé…or sa cavalière était doué en acrobatie, et en l’occurrence, semblait faire du cabaceo à un autre cavalier.
Les joues du rouquin tournèrent au vif, ainsi, au fur et à mesure qu’il buvait les paroles de sa chère et tendre cousine il analysait avec peur cette métaphore dont il prendrait le contrepied… Car dans la caboche d’un jeune ados bourré d’hormones, on ne passe pas à coté de ça.

Son regard s’électrisa, qui était cet « étalon » fougueux qui plus est…que lui avait il fait ? Comment avait elle fuit ? Et surtout…pourquoi voulait-elle le revoir…l’appréciait elle ?

Dans ses pensées équestres le palpitant s’était déjà lancé au galop, lancé l’épiderme et le corps du rouquin s'enflammé, et autant dire que les hommes de puits ne semblait pas décider à l’éteindre.
Tout s’enchaine et le porte en ébullition, il veut hurler, crier….s’inquiéter… mais il ne dis rien, il reste là s’accrochant à lui-même comme pour la laisser finir son récital qu’il ne saurait approuver.
Il respire fort, se retiens de son mieux, apaise ses pensées de son mieux sachant qu’elles n’obtiendraient réponse, il ne quittera pas la danse maintenant, il existes des moteurs qui n’ont pas de limites, de ces sentiments qu’on ne savoure que sur le long terme…Gauwyn, lui , en découvrait un beau.

Il reprend un minimum de calme, se terrant dans son personnage à la limite de l’implosion, jouant de son mieux les âmes dépourvu d’ombres. Il se surprend même à esquisser un léger sourire, hypocrite de la plus noble des manières. Après tout, on lui avait appris ça aussi…

Je vous remercie de vous soucier de ma santé. Cependant votre grandeur, je me demande ce qui vous amène dans notre modeste demeure...

Ses mains se resserrent face à son nez, réfléchissant de son mieux à ce qu’il venait de subir. Dans le jargon, on appellerait ça une jolie figure subversive, à souhait. Ses idées se percutent mais ne s’accordent pas, comme si la corde sensible tirée il y a quelques instants, désaccorder tout l’instrument. Fermant les yeux un instant, il prit une large inspiration avant de les replonger dans les émeraudes aux dégâts impitoyables. Autant il ne maitrisait plus rien à ce jeu de rôles virant à la parano, autant ce qu’il mâchait pouvoir avoir du mal à sortir, mais s’annoncer tout en accord avec la dernière remarque de sa cousine.


Ô, je me doutais que l’écurie d’un manoir de chevalier, était remplis de nombreux canassons… Ma visite n’est que de courtoisie, je possède des terres voisines, et vous savez…il parait que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, donc on va vérifier…

Le ton du rouquin se durcissait à chaque mot, comme si les paroles s’échappait d’un claquement de dent qu’il tentait de maitriser

Ce qui est fortuit, c’est que la bête s’en soit pris à vos lèvres, il est regrettable de faire de l’ombre à votre sourire, mais tout acte représente un risque n’est ce pas ?

Les dès son jetés, plus question de mesures, les paroles sifflent et se surprennent, laissant la joute prendre ses formes.
_________________
--Lais_devergy
[ Ambiance... ]

Ô, je me doutais que l’écurie d’un manoir de chevalier, était remplis de nombreux canassons… Ma visite n’est que de courtoisie, je possède des terres voisines, et vous savez…il parait que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, donc on va vérifier…


Y a quelqu'chose qui cloche... dramatiquement... genre un souffle glacial qui vient de s'insinuer entre les deux sièges et qui vient de faire de la rencontre un affrontement. Laïs est pas douée en communication détournée. Mais y a un truc à laquelle elle est sensible... les signaux physiques d'alerte oui... quand on a été planqué toute petite habillée en garçon parce qu'on en voulait à sa tête, ça laisse deux trois petites marques, bien présentes au fer rouge dans un esprit. Et là toute la silhouette de son cousin vient de se raidir d'un coup. Ce sourire déformé, elle le connait bien. Chez sa mère, c'est le signe que les crocs sont en train de s'aiguiser et que la lame va sortir... la claque verbale ou non arrive généralement juste après. Elle a donc loupé une marche, glissé, et elle ne sait pas pourquoi... pourquoi qu'il cause de voisin ? Les voisins proches, il y en a peu voir pas du tout. Ou alors beaucoup trop si on prend large... que de courtoisie... ça se secoue dans la caboche comme une tombola de campagne... tourne, tourne la roue et...

Ce qui est fortuit, c’est que la bête s’en soit pris à vos lèvres, il est regrettable de faire de l’ombre à votre sourire, mais tout acte représente un risque n’est ce pas ?

La voilà la gifle, qui remet les idées en place. Il croit que ce n'est pas lui. La brunette pâlit... les précieuses auraient été vexées d'avoir été traitée d'aussi petite vertu, aussi directement. Elle a s'en carre, elle ne sait même pas réellement ce que cela veut dire. Parce qu'elle n'envisage rien d'autre pour elle même que la perspective d'un avenir absolument pas radieux. Elle sait que les filles de noble, on les marie et sans demander leur avis. Sa mère a juste eu de la chance. Sa cousine beaucoup moins. Elle sait qu'elle n'a rien à espérer. Sauf en face des yeux bleus. Et elle est en train de se dire qu'à ce jeu, on a vraiment beaucoup à perdre.

Non...

Les mains crispées répriment un tremblement alors que les traits sont tirés.

Jamais... jamais tu, vous m'entendez ?


Le jeu change, se mélange, elle ne sait pas très bien si elle est ou non, ce qu'elle est ou non.

Ça, c'est un mufle.

Elle pointe sa lèvre avant de se reprendre la main pour la serrer dans l'autre et le ton se durcit un instant.

Un co.nnard de mufle à qui je ferai passer un mauvais quart d'heure. Et ça ne sera pas comment on dit déjà du …. fair play ?

Un démon passe pour souffler de nouveau de la glace sur le moment de silence. La voix essaie de ne pas trébucher, tremblante.

Votre Grandeur, je n'ai pas grand chose pour moi. Je n'ai pas votre stature, votre éducation, ni vos biens... je n'ai rien d'autre que moi, une barre de bâtardise et des défauts à la pelle. Je peux mentir, c'est vrai... mais jamais je ne trompe. C'est ce qui me perdra dans ton, votre monde...

Elle serait capable à ce moment de se jeter à ses pieds, de l'implorer, elle qui n'a jamais plié devant personne, parce que bien trop arrogante et rebelle pour ça.


Apprends moi... je veux savoir... pour pas tomber dans les pièges que je ne connais pas.... je sais pas faire... apprends moi... tout... le bon comme le mauvais... je ne sais rien et je sais qu'un jour, je vais devoir compter que sur moi-même... ma mère ne peut pas m'apprendre ça... et toute la famille a des titres longs comme les guerres de Bretagne... j'pourrai pas rester une courienne, je le sais bien...

Elle le regarde avec toute la tristesse du monde, accrochée à sa chaise.

Mais il faut que tu me fasses confiance... S'il te plait...
Gauwyn_de_vergy
[Like a bull in a China shop]

Non …Jamais... jamais tu, vous m'entendez ?

Le premier mot de sa cousine était chargé de sens, portant les yeux d’azur sur le visage de celle qu’il aime malgré la jalousie. Elle tremble, se méprend à le surprendre, renverse ses jugements, et le descend sur terre.
Un seul mot, une négation abjecte, qui fait tomber le masque de plomb, qui fait tombé les idées d’aciers, et crisser la lame sur leur jeu d’incompréhension.
Un seul mot, le premier, qui frappe l’anglois comme si c’était le premier qu’il comprenait. Pas de sous entendu dans l’attitude qu’elle exprime, juste une flèche qui le perce, et réduit ses idées à leur base de fond : elle, la veille, eux.
Le masque s’efface, réveillant le garçon, réveillant les peurs et passions qui se déchainent dans son corps. Il n’y a plus de faux semblant, et si elle continue de respecter la forme, le fond du jeu touche à son contre-sens. Ce qu’elle dit, c’est pour lui.
De son index elle indique sa blessure, son regard perçant indiquant la sincérité de se qui s’apprêter à écrouler l’armure qui les protèges.

Ça, c'est un mufle. Un co.nnard de mufle à qui je ferai passer un mauvais quart d'heure. Et ça ne sera pas comment on dit déjà du …. fair play ?

Apprendre à se taire, voilà la leçon que le rouquin a du oublier à la cours, la leçon qu’elle lui apprend de la plus fracassante des manières…Non elle n’est pas allez voir ailleurs, elle a subi les foudres hormonales d’un autre, et c’est débattu.
Si cupidon daigner exister, on serait en train d’expliquer qu’il a utilisé un trop gros calibre pour viser le cœur du De Vergy, sans se soucier des dommages collatéraux. Son regard avait depuis longtemps abandonné le rouge volcanique, pour retrouver l’océan qui les anime, en l’occurrence, ces pupilles se chargés de vagues, qu’il peine à retenir.
Vagues de haine et d’amour qui écument sa culpabilité.
Il partage ainsi son cœur entre le désir de bondir, de foncer au galop histoire de s’assurer qu’ils mangent de la viande fraiche le soir… et… de se morfondre en excuse, avec toute la douceur et le cœur qu’il peut avoir.
L’hésitation est marquée, le temps de ses paroles qu’il répercute dans son esprit, paroles qu’il n’analyse plus mais accueille comme la solution à leurs problèmes, la raison à leurs passions.
Son regard le perce, la tristesse de ses yeux l’envahit, et scelle de droit son attitude, la vengeance est un plat qui se mange froid, l’amour un vin qui se consomme frais.
Il se chargera de l’autre plus tard, il se chargera de réparer chaque abîme dans leur temps, du mieux qu’il pourra, mais pour l’instant, pour l’instant il répare celle qu’il vient de massacrer, de ces paroles abruptes et ses compréhensions

Mais il faut que tu me fasses confiance... S'il te plait...

Les expressions, la compréhension de la langue de Molière n’était peut être pas son fort, mais la corde sensible, pouvait accorder bien des violons. Vivre en remord ou peine ne lui était pas imaginable. Ne pas s’offrir à elle non plus.
Alors instinctivement, il se lève et s’approche et s’agenouille face à elle, apposant son doigt sur les lèvres abimés de sa cousine, cherchant à mettre au moins une étoile dans son océan de remord. Il s’en veut oui, mais il l’a elle.
Passant une caresse sur la joue de douceur qui subissait des martyrs depuis son arrivée, il finit par lui offrir un baiser qu’il ne pourrait regretter… Humide souvenir de leur soirée passée, marquant la résolution présentes et les compréhensions futures…
Il savoure, la passion qu’elle lui incombe, l’apaisement qu’elle lui procure, le relâchement de ses tensions. Une perle de pluie s’en va même à s’échapper d’une de ses prunelles, défilant sur sa joue comme preuve de son humanités.
Son cœur bat, en accord avec ses idées, il ne veut pas qu’ils se blessent, se massacre respectivement sous prétextes de leurs passions, alors il plonge son regard dans le siens, et s’essaye à établir une communication compréhensible pour chaque partie.


Laïs…pardonne moi de mes idées, pardonne moi de ces actes à blâmer, ne m’en veux pas pour ce que j’ai fais. Je n’ai pas compris comme je le devais…

Sa voix est faible, mais surtout à nue, à nue face à elle à qui il veut tout avouer, à qui il veut faire comprendre à quel point il peut l’aimer, sans lui réciter miracles dans la langue d’outre manche… Alors il s’essaye, se jette, aux risques des vagues, et des aléas de leurs vies.

Je veux…Je veux te comprendre, que nos cœurs puissent se parler, échanger leurs ressentis et pressentis. Je…je veux que tu puisses entendre à quel point je tiens à toi…et je veux te protéger…de ces ignobles qui osent t’agresser…de ces coutumes que la Cours fait subir…et ceux quelque soit ton titre, tes habitudes…ou tes envies.

Son dernier mot avait retenti dans son esprit, il se tenait là, face à elle, la voix aussi chevrotante que rassurante dans l’espoir d’accorder leur idées paradoxales...Se laissant glisser au sol le long du fauteuil, il se risque à saisir sa mains bandés, lui offrant une caresse au milieu des brulures qu’il avait indirectement occasionné…Fermant les yeux il se mit à souffler.

Je ne mérite peut être pas ta confiance…mais je t’accorde la mienne…For Better or For Worst.
_________________
--Lais_devergy
[ Guimauve power chez les enfants maudits]

Mais pourquoi, pourquoi c'est si compliqué ? Normalement, elle se serait foutu de sa gueule. Boys don't cry, d'abord et même qu'elle non plus normalement. Enfin pas devant les gens. Mais c'est pas les gens là, c'est lui, Gauwyn, celui qui a réussi à effacer le courien, celui qui est toujours là quand ça va pas, celui qui l'a récupérée dans sa solitude de môme perdue. Celui qu'elle a sauvé au début juste pour faire chier le Fauconnier et qui en fait petit à petit est devenu indispensable. Parce qu'il a un autre univers dans la tête, parce qu'il est beau, parce qu'il la fait rire, et parce qu'il n'a jamais failli à sa parole... jamais... ça la rend toute chose ça, la morveuse... alors quand il murmure au milieu de son regard de merlan frit..

Je ne mérite peut être pas ta confiance…mais je t’accorde la mienne…For Better or For Worst.

Que voulez vous qu'elle fasse ?

Crétin d'anglais...

Après ce fabuleux trait d'esprit, elle a presque sauté du fauteuil pour atterrir sur ses genoux, enserrer sa taille avec ses jambes et se lover dans ses bras. Bouche ouverte sur la sienne pour endiguer le flot de conneries plus grosses les unes que les autres et surtout sécher les larmes qu'elle ne peut pas voir. Sa lèvre s'est rouverte tiens... pas grave... dans le sang et les larmes, le sel, ça donne du piment et ça pique doucement. Le baiser est aussi fougueux qu'indiscipliné. Mais elle s'en fout. Là elle a plus la frousse, elle a plus envie de jouer, elle a juste envie de goûter. A ce qu'il vient de lui dire et qu'il lui a déjà suggérer la nuit précédente.

Puis elle cause doucement, près de son oreille, dans ses bras, protégée. Elle lui raconte tout. En riant et en pleurant en même temps parfois. Elle lui raconte tout en détail. Sa vie avec le monsieur qui était son papa, qu'elle a si peu connu et qui abandonnait sa mère quand elle était encore dans son ventre. Elle lui raconte les quelques souvenirs de la Guyenne, les jardins et l'été, le bruit sourd des vagues qu'elle n'a jamais oublié. Elle lui raconte le jour où, quand sa mère l'avait confié à son père à Toulouse, elle a vu débarquer son cousin qui lui a dit qu'ils allaient devoir jouer à un jeu. Un jeu avec des méchants, qui ne devait pas la trouver. Un cache cache qui a duré... elle lui raconte la rencontre avec Ilmarin, habillé en petit garçon, après qu'on lui ai coupé les cheveux et mis des braies. Les années à Delle, à apprendre tout et surtout beaucoup de n'importe quoi avec Luthi. L'escalade des murs, des créneaux. Les coups en douce, pour aller se balader partout même dans les endroits interdits. L'escorte d'Eikorc de Nerra. Sa mère qui l'a reprise y a quelques années. Le silence de Luthi. Les promesses qu'il n'a pas tenu. Ilmarin malade. Guilhem au couvent. Sa mère qui part trop souvent. La peur de ne jamais la revoir. Et puis la peur de se retrouver toute seule, avec un avenir qu'elle ne connait pas et qui a pas l'air glop quand même quand on a une barre de bâtardise et que des cousins couronnés.

Elle lui dit qu'elle veut tout savoir, de lui, de ce dont il a peur, de ce qu'il adore, qu'elle a des petits bras, mais qu'elle se défend bien et qu'elle cassera la gueule à tout(es) ceux (celles !) qui l'approcheront ou lui chercheront des noises, qu'elle a même pas peur et qu'elle a même pas mal, qu'elle s'en fout, enfin pas vraiment en tout cas, qu'elle sait que la vie est une p.ute et qu'on lui a appris à affronter ça. Qu'elle se démerdera pour qu'il ait sa place...

Et puis qu'elle sait, qu'elle a la frousse, qu'ils vont devoir faire gaffe, qu'il faut lui apprendre l'anglais pour qu'ils parlent sans être compris, qu'elle veut rester là et qu'elle ne veut pas qu'il parte, elle s'agrippe encore plus avec ces derniers mots. Qu'elle sera sage s'il faut, qu'elle se foutra en l'air pourquoi pas, qu'elle lui apprendra tout ce qu'elle sait. Qu'elle portera des robes même si ça la fait chier, qu'elle ira à la Cour pour se faire bien voir, qu'elle traversera la France ou qu'elle traversera la Manche si elle le doit mais qu'elle pourra pas le laisser aller sans elle... parce qu'elle a besoin, mais vraiment besoin... les mirettes vertes regardent les bleues...


De toi...
Gauwyn_de_vergy
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)