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[RP ouvert] Le made in Prouty, ça fouette le talent !

Elvix
A quelques pas de là, le Pinson blond n'avait pas encore remarqué la présence des Prouty Chiasse. Il était bien trop occupé à fendre la foule en se pavanant comme un coq parmi ses poules. Il s'arrêtait de temps à autre pour signer un autographe ou prendre la pose, au cas où des Papa-Rassis seraient planqués derrière un étale ou coin d'une ruelle, guettant l'instant où ils pourraient faire un crobar de l'idole des jeunes.

Elvix tachait donc d'être le plus parfait possible, il offrait des sourires aux passants, saluant la foule de la main en tentant de mettre en valeur son meilleur profil - le droit - cachant le gauche par la silhouette de son impresario, qu'il écoutait d'une oreille distraite. Ses yeux s'écarquillèrent néanmoins lorsque le baron lui conseilla de se mettre à poil pour attirer la clientèle.


Mé... mé mettre tout nou ? Ma yé peux pas ! Les yens y vont voir qué y'ai souis pas commé sour la statouetté ! Y vont crier au scandalé.

Vous pensiez vraiment qu'Elvix avait posé nu ? La statuette n'était que le résultat d'un savant mélange entre la tête du blondinet et le corps musclé de Chat-Balle (un illustre jouteur).

Par contré, chanter ça yé peux faire...

Le blond glissa sa mandoline sous son bras et commença à l'accorder.

... mais arrêtés dé CRIEEER sinon les yens y vont pas m'entendré !

C'est vrai quoi ! Comment voulez vous qu'on apprécie sa voix si son impresario beuglait à ses cotés comme un goret qu'on égorge ? Non, rectification. Le goret qu'on égorge ressemblait plutôt à Claudia Chiffon.

Encôôôre heureux qué yé né rien dans lé froc. Y'aimérais pas qu'il soit commé lé tien, grouillant dé morpionnes qui pataugent dans les tracés dé freinagé !

Et biiiiim ! Le blond tourna le dos aux Prouty Chiasse et commença à se racler la gorge pour s'échauffer la voix, comme si de rien n'était.
Finn.
- « AHHHHHHHHHHHH ! »

Par tous les seins! La morte se réveillait toute sirène hurlante.

Les yeux ronds comme des culs de bouteille, l'Irlandais ne résista pas longtemps à l'assaut des deux femmes sur ses oreilles avant de succomber à la panique. Ses tifs se dressèrent sur son crâne. Raide comme un piquet, le teint livide, Finn faillit tourner de l'œil face à cette incarnation de la résurrection.

Au lieu de ça, et c'est là que tout dérapa, il eut le geste malheureux. Tétanisé et menacé par la fan, sa réaction ne se fit pas attendre. La seule qu'il connaissait en pareille situation.

Il lui colla un pain en pleine tronche.

Pas un nerveux le gaélique, mais faut pas pousser. Priant Aristote en espérant avoir réussi à lui renvoyer la donzelle dans les bras, il se félicita de s'être débarrassé du second problème qu'elle posait. Ainsi la réputation du duo était saine et sauve.

Allez bonhomme, c'est terminé. Faut se remettre maintenant.

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Griotte
Et vas-y que ça braillait de tous les cotés, comme si des poissonniers étaient entrain de se livrer bataille en essayant de prouver que leurs marchandises étaient moins pourrav' que celles du concurrent voisin. Si les statuettes d'Elvix avaient tout de la contrefaçon - suffisait de regarder le modèle et la réplique pour s'en rendre compte - à coté d'elles, les produits encrottés des Prouty Chiasse chlinguaient sa race. Difficile de choisir entre les deux camelotes proposées. Les clients ne semblaient pas vouloir se presser au portillon - étonnant ! - et la seule crétine qui s'était laissée prise au piège, était à présent étendue au sol, en prise avec un Finn à l'air désorienté.

Dans cette incroyable pagaille, une morveuse qui sentait le contrôle de la situation lui glisser entre les mains. Suffisait de regarder la groupie malmenée pour se rendre compte qu'il y avait comme un couac. Pour ne pas dire plusieurs. Lequel était le plus urgent à régler ? Les cris de Claudia Chiffon remprenaient de plus belle, faisant échos à ceux poussés par la concurrence, quelques mètres plus loin. Concurrence vers laquelle Cistude incita la bâtarde à se diriger à coup de "Griotte la moche".


Pouffiasse !

Maudissant ses protégés à voix basse, la brune se dirigea à grands pas vers Elvix et son impresario. En cet instant, elle enviait le Vaisneau, d'avoir à sa charge un artiste aussi sage qu'une enluminure, en comparaison des deux énegumènes qu'elle avait pris sous son aile. La poisse ces Prouty ! Mais ils valaient de l'or, elle en restait persuadée. Elle continuerait donc à les aider en faisant dégerpir leur rival.

Dites donc, baron. Cessez un peu de beugler comme un veau mal dégrossi. Vous n'aurez plus de voix pour me conter fleurettes. J'en serais vraiment... navrée.

Oeillade aguicheuse. La brune glissa une main dans la sienne et lui fit tourner le dos à son artiste. Les yeux plantés dans ceux du blond, elle osa une caresse sur sa joue. Ses doigts s'attardèrent dans la nuque du jeune homme. Elle s'approcha un peu plus de lui et lui glissa à l'oreille :

Si vous enmenez Elvix loin d'ici, vous aurez droit à un baiser...
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Enguerranddevaisneau
ELVIX est monté comme un demi poney! Bouseuse!!

Ca s'était pour la tortue. Fallait pas charrier. Il était tout bonnement hors de question qu'elle détruise son plan Marc et Tingue en deux temps trois mouvements.
Certes il ne savait pas de quoi il parlait, mais son intervention eu pour don de faire hurler les groupies du barde.
Sourire pour ce dernier, il ne voulait plus qu'il hurle, il aviserait donc.
C'était sans compter sur l'intervention de la bâtarde Blanc Combaz.

La traitresse, la bougresse! Elle essayait de l'amadouer, et bigrement bien avec ca.
La première réaction du Vaisneau fut un haussement de sourcil des plus interrogateur. Il côtoyait la môme depuis un moment et ne l'avait dés lors jamais vu aussi aguicheuse. Sourire béa et intelligent qui se dessine sur sa trogne, humidification des n'oeils, et à lui de répondre, mielleux:


Un baiser? Plait il?

Et cette caresse, et cette oeillade, rien de tels pour arracher au blondin un frisson de bon aloi.
Il était tout simplement démuni face à la cerise et cet état de fait l'agacer au plus haut.


Fichtre, vous êtes merveilleuse, mielleuse à souhait, mais n'ayez aucune crainte, nous nous embrasserons en temps voulu, damoiselle Griotte.

Bing dans les dents de Griotte la moche.
Oui oui, il n'était pas un petit chaton docile.

Un main qui part donc se perdre sur la joue de la gamine, et à lui de répondre:


Retenez vous, vous m'embrasserez plus tard, bien que la tentation pour vous soit à son comble, mais évitons de nous afficher en public, nous ne sommes pas des animaux.

Et de poursuivre avec:

15 ecus la statuette!! 10 si vous en prenez deux! C'est fâche ione, c'est tendance, c'est frais, c'est Elvix!!!! Tout à dix balles sinon j'remballe!!
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Mon artiste est 8eme mondiale d'art graphique, siouplait!
Griotte
Un vent ! Elle s'était pris un vent ! Le Vaisneau ne voulait pas de son baiser. Il avait senti l'entourloupe, le bougre ! En même temps, l'attitude aguicheuse de la morveuse était aussi louche qu'un troupeau de sangliers en jupons roses. Mais tout de même ! Il lui avait envoyé un vent. Vexée, la brune hésita à se jeter sur lui pour le rouer de coups et laisser libre cours à sa frustration, mais elle se ravisa. Il voulait la jouer comme ça, hein ? Il allait voir ce qu'il allait voir !

Très bien. Puisque vous n'voulez pas de mon baiser, je suis sure qu'Elvix fera moins le difficile !

Et bing toi-même ! La môme fit volte-face et alla se planter devant le barde qui s'échauffait la voix. Elle était tellement énervée, qu'elle en oublia de marchander avec lui avant de l'embrasser. Ses lèvres se collèrent sur celles de l'idole et lui clouèrent le bec de force. Regarde, Vaisneau ! Lui il me repousse pas ! - Peut-être parce qu'elle l'a eu par surprise aussi...
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Allice_
Dans quel merdier s'était elle fourrée ? Si seulement elle s'était perdue ailleurs, loin de ces dingues qui criaient tous plus fort les uns que les autres, avec une morte qui n'en était pas une et des statues hideuses. Le tout accompagné d'un pseudo chanteur Pie-Paul et d'un groupe pseudo prometteur, Pie-Paul lui aussi, s'il vous plait.
Quoiqu'il en soit elle devait répondre à la dingue, avant qu'on ne la tue, qu'on lui fasse les poches, et finalement qu'on lui mette un pain.. Sympathique ruelle à éviter à l'occasion, si elle en sortait vivante, et pas trop amochée. Ce serait fini les excursions dans Paris, sans avoir un guide et même une escorte complète. Elle tenait beaucoup trop à sa vie pour cela. Qu'avait elle donc fait de mal pour se retrouver là ?

Essayant de na pas trop regarder le cadavre qui n'en était pas un, elle concentra son attention sur la blondasse à la voix surpuissante. Pas étonnant qu'elle soit dans la musique celle là. Avec un tel potentiel de voix, on va loin, très loin. La Pendragon devait garder son calme, ne pas céder à la peur. Ils allaient finir par la tuer, la découper en morceaux et la jeter dans la Seine. Une fin tragique.

Elle devait feindre l'admiration face à la dingue, c'était sa seule chance de s'en sortir. Ou pas.


CLAUDIA CHIFFOOOOOOOON ! WWWWOAAAAH !!! J'SUIS OVER MEGA FAAAAAAAAAAAAAN DE VOUUUUUS !

N'exagère pas trop non plus Alice, ça va finir en anti-naturel.

Euuh m'Dame CHIIIIIIIIIIIIFOOOOOOOON ?!
C'pas que j'aime pas que j'aime pas vos FANTASTIQUES objets, mais disons que j'me vois mal avec..
Par contre l'Irlandais..

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Zoey.
[ Quoi ma gueule ? Qu'est ce qu'elle a ma gueule ? ]

Dire qu'elle l'avait cru sympa l'Irlandais !
Quand le poing de celui-ci vient s'abattre sur sa joue, la colision fait mal.
Pourquoi ? Parce qu'elle l'a menacé ?

La tête de la jeune femme vient s'échouer contre le bras de son agresseur, violement. Un gémissement s'échappe de sa bouche, tandis qu'une larme glisse le long de sa joue pour venir atterir sur le bras Irlandais.

Et elle reste quelques minutes, ainsi, dans le coma instantané.
Jusqu'à ce qu'un oeil se rouvre et se pose sur l'Irlandais qui se remettait de ses émotions.


- Aïeuhh...

Mais pas la force de bouger, juste une main qui se pose sur sa joue, et ses yeux qui observe l'agresseur. Va tu encore me frapper ? Dieu ne veut pas de moi, pas la peine de s'acharner...

Et pourtant, les pupilles ne distinguent pas grand chose, même si ça, il ne le sait pas.
Il ne sait pas aussi qu'elle ne peut plus bouger, et qu'elle est impuissante. Il ne faut pas lui montrer...


- Pourquoi... Pourquoi me frapper ?...

Voix faible, membres engourdis qui reprennent peu à peu consistance.
Méfie-toi, Irlandais, tu me le payeras !
Et à la blondasse & sa groupie :


- Vos gueules ! J'ai môôôl...

Même si elle risque un autre coup, elle ne peut s'empêcher la remarque.
Y en a qui souffrent, iiici euh !

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Cistude
-Touches à l'Irlandais et j'te bouffe la jouvencelle. C'est 10 balles la rognure d'ongle, 40 balles le chiffon, et 80 balles les bâtons. En prime t'as une réduction sur les bas de laine. J'te dis, on est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la courge et qui ne sauraient faire pousser un maïs. Nous, on a b'soin d'bouffer et s'tu achètes rien, on t'butte. Compris ?

La voix se veut menaçante et claquante, roque comme un silex. Cette fois le ton était bas, malveillant, et le visage de la Cistude s'était rapprochée dangereusement de Allice lui soufflant une haleine à en faire débander un demi-poney. Rien de telle qu'une attaque parfumée pour convaincre à sa prochaine victime de mettre les mains à la poche. C'était ce que son nain de compagnie faisait à l'époque pour persuader aux ploucs d'ouvrir leurs bourses. Un œil sinistre posé sur le minois de sa seconde fan, Claudia en oublierait presque que la brune venait d'avouer aduler la Star des Sols.


-Dépêche d'ach'ter ou circule ! ... ahem non en fait, reste ici. Il y a quelques importuns blonds là bas qui pourraient te dépuceler plus rapidement qu'nous. Alors, que dites vous d'une mèche de cheveux et des poils d'croupions d'l'Irlandais, huuum ? A prendre ou à laisser, la d'mande est très importante.

La voix est maintenant mielleuse à souhait, d'un air tout à fait anti-naturel. La Blonde changeait de stratégie comme de chaussettes -non mauvais exemple, elle ne change jamais de chaussette-, bref, un tourniquet. Elle pouvait s'improviser tantôt boudine, tantôt commercial, tantôt charmante. Euh, on parle de Cistude là... Oh oui, pardon je remballe. Tantôt chiante, tantôt gentille, tantôt... cerise. Cerise ? Diantre. Que personne ne sourcille. C'est le drame.

Cistude resta figée, la mâchoire décrochée jusqu'aux chevilles. Comme un plan de courgettes irradié devant une lapin gourmand. Ce n'était pas une tenue à avoir devant des clients. Mais fais quelque chose Cistude ! Ne reste pas comme une gourde ! D'accord, Griotte la moche embrasse Elvix lé bouletas et alors ? Oh putain. La Cistude devient verdâtre, lentement elle donna un coup de pied à l'Irlandais pour le prévenir de ce qu'il se passait là, au milieu de la foule. En lançant un regard de biais à Zoey en train de clamser, la Sirène des Marais fit partager un existentiel commentaire :


-On va tous mûrir.

Une nuée d'électrochoc lui cisaillaient le crâne et puis s'appuyant ensuite outrageusement sur Allice pour éviter de défaillir, la Cistude lâcha dans un soupir :

-Achetez moi vite quelqu'chose ou j'vais gerber...

Autant profiter de la situation hein. Mais dans le fin fond de son crâne, la Cistude envoyait des menaces inter-sidéral à l'esprit de Griotte. Et j'vous dis, c'était pas du joli à entendre. La Bâtarde, certes moche et abrutie, qui avait pillé un bordel en la crasseuse compagnie de la Blonde. Cette même Bâtarde qui louangeait Cistude en privé. Trahison !
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Elvix
Délaissé par le Vaisneau, le blondinet continuait à s'échauffer la voix en gratouille sa mandoline. Il surveillait son impresario du coin de l'oeil. Le fourbe semblait tendre l'oreille aux propos tenus par la représentante du camp adverse. Le barde l'aurait directement envoyé bouler, lui. Enfin... facile à dire qu'on a pas à le faire. La chiffe molle n'en aurait surement pas eu le courage.

Peut-être que face à la Griotte, le baron était aussi intimidé que lui. Quoi qu'à la vue de la tronche qu'elle tirait, son ancienne mécène était contrariée. Le nobliot devait lui tenir tête. C'était mauvais signe... Très mauvais signe. Encore plus craignos quand l'attention de la brune se porta sur lui. Il rentra la tête dans les épaules en se cramponnant à son instrument avec l'énergie du désespoir, comme s'il s'agissait d'un bouclier qui aurait pu le protéger du courroux de la jeune fille. Qu'allait-elle encore lui reprocher ? Allait-elle le frapper ? La chieuse l'intimidait autant qu'une brute épaisse, si pas plus.


« Soy... soy inocente !* C'est pas môôôaaa ! », balbutia-t-il d'un air pitoyable.
Tendant un bout d'index en direction de son impresario :
C'est louiii lé coupa...

Le bredouillement intimidé se perdit dans une déglutition difficile. La morveuse fonçait droit sur lui. Terrorisé, Elvix ferma les yeux et serra les dents en attendant que la tornade s'abatte sur lui, mais contre toute attente, sa tête bascula en arrière lorsque des lèvres se posèrent brutalement sur les siennes. Le barde s'en mordit la langue de surprise. Une vraie barbare c'te bâtarde ! Pas une once de douceur dans le baiser échangé. Il en avait la larmiche à l'oeil, et ce n'était pas l'émotion qui lui embuait le regard, mais bien la douleur qui enflammait sa saliveuse.

Lástimaaaa* ! Né mé fais pas dé maaalééé !
Le blond se recula en refilant maladroitement des coups de mandoline dans les cotes de la brune.
Yé sais qué yé souis la perfectiônne incarnée et qué toutés les femmés mé désiréééé, mais mé violer sérait oune trééés mauvaisé idea ! Siiii ! Siii ! Oune trés mauvaisé idea.
Jetant des coups d'oeil inquiets à droite à gauche, en ayant l'air de chercher de l'aide parmis les badauds :
Mes groupies vont té péter les dents ! Elles sont trééés yalousés !

A môôôôôaaaaa ! A l'aaaaaidéééé ! On mé vioooooolééé. Au sécoooours !



______________
*Soy inocente = Je suis innocent.
*Lástima = Pitié
Allice_
L'Irlandais. Qu'est-ce qu'elle était encore allée dire ? C'est pas possible d'être aussi gourdasse que ça. Ça se voyait comme un nez au milieu de la figure que la fameuse Claudia Chiffon tenait à son blond, et que pour le coup, elle n'était pas partageuse. Une odeur pestilentielle vint subitement assaillir les fines narines d'Alice, qui se retint de justesse de pousser un autre braillement en voyant la tête blonde à deux doigts de son visage. Respirer lentement, déglutir rapidement. Et le plus important, paraître sûre de soit.
Mon dieu, qu'aurait-elle donné pour savoir boucher ses narines discrètement ?!


Je te le laisse l'Irlandais, c'est pas comme si j'en avais besoin en fait. Et puis je ne suis pas sûre d'avoir bon goût, enfin, j'dis ça j'dis rien. Donc rien que pour ta survie, évites de m'faire cuire. Et personne n'a jamais pensé à butter ceux qui fixent les prix, au lieu de butter les honnêtes fans ? Parce que comme ça, tu pourras décider de tes prix toi même, et tu pourras vendre encore plus cher, donc bouffer plus. Compris ?

Sauf que.. La blonde ouvre de nouveau le gosier, à la limite de postillonner sur la pauvre fan. A la limite ? Que dis-je..

Patience ! Laissez moi me décider quand même.. C'est qu'un achat d'une telle importance ne doit pas être décidé comme ça, à la va vite. Ce serait même un manque de respect pour vous ! Que dis-je, une aberration ! Ça s'garde longtemps les poils irlandais ? Parce que les françois, ils se gardent bof bof.
Me dépuceler ? Non mais tu m'prends pour qui ?


Et là, tout s’emballe. Si si, j'vous promet. Un Pie-Paul tendance qui se fait soit disant violer et qui appelle ses fans à l'aide. La Claudia qui se décompose à vu d'oeuil, la soit disante morte qui donne des ordres. Non mais j'vous jure ! Elle lança un regard hautain à la pas morte, avant que la Cistude s'appuie sur elle. Jackpot.

Si vous devez gerber, je vous prie d'aller un peu plus loin, histoire d'épargner mes pauvres pieds, et puis le reste aussi.

C'est dingue cette manière de détourner sans arrêt cette histoire d'acheter quelque chose. Allez savoir pourquoi..
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Zoey.
[ Mort à l'Irlandaise ]

N'y a-t-il pas de pire mort que celle humiliée ? Rassurez vous, chers lecteurs, notre héroïne va s'en sortir. Si, si, vraiment.
Replaçons nous dans l'histoire...

Il est muet. Il ne dit rien, ne fait rien. Visiblement, il n'a pas entendu le discours digne d'une politique de la Corleone. Celle-ci commence à s'impatienter, ses forces étant revenues. La douleur sur sa joue était encore présente.
Comment s'en sortir ? Il le fallait, sans l'aide de personne. Une idée vînt alors titillé l'esprit de la brunette.

Tandis que l'Irlandais se reprend, la main Corleonniène vient se faufiler sur sa ceinture, et retire son poignard.
Elle devrait pensé à dire merci à Requin, c'est lui qui lui a offert l'arme.
Et c'est à cause de lui que l'Irlandais va risquer sa poire.


- Bouge de là, l'Irlandais ! J'suis armée.

Et de serrer le poignard, pour le pointer vers lui.

- Aller !

Et de se tourner quelques instants vers Claudia Chiffon et sa groupie.

- Dites, ça vous dérangerais de venir m'aider ?

Et d'ajouter, en entendant un blond gueuler...

- Oui bah moi aussi on me viole ! Hellllllp !
Naelhy
Na' était là. Parce qu'une réunion de Pie-Paul sans ex-muse et ex-rescapée de chasse aux blonds par des agents ne peut être.
Na' c'était la boîte à gros dossiers, Na' c'était la boîte à scoops qui peuvent détruire les stars les plus en vu du moment: Claudia Chiffon & David Gros Tas. On reviendra pas sur le mauvais choix des noms de scènes.

Je sens que vous avez besoin d'un petit topo.
La Tartine, star de son état, mannequin en devenir, dealeuse reconnue était l'ex-muse de El'vix Presse-Lait qu'elle avait très heureusement fuit (ce qui lui avait évité une surdité précoce) après avoir été vendue par Claudia Chiffon alors qu'elle était dans ses jeunes années et encore méconnue du grand public au cours d'un briandage, sûrement le plus pathétique de l'histoire de l'humanité selon la narratrice.
La Tartine avait aussi été victime des prémices du génocide de blond organisé par une certaine Griotte de Blanc-Combaz, une bâtarde à ses heures qui après avoir lâchement abandonné la Tartine et El'vix dans une chasse aux blonds avait pris le Presse-Lait sous son aile pour, après une prestation étonnante aux victoires de la musique décidé que Claudia-Chiffon rapporterait sûrement bien plus de thunes qu'un blond qui jouait aussi bien de la mandoline que Na' savait faire de la poésie.
Et Griotte avait tellement raison!

Mais les vieilles rancoeurs prennent alors le dessus quand elle voit la félonne embrasser SON artiste (qu'elle avait abandonné mais on verra ça plus tard) comme si elle n'avait pas prit SON souffre-douleur, alias Claudia Chiffond, sous son aile.

Alors Naelhy, qui se trouvait là comme de par hasard, car enfaite ce genre d'histoire commence toujours comme cela, la blonde avait amené ses orteils jusqu'à ce lieu, fumant la pipe bourrée d'herbe en tout genre, et Naelhy qui se trouvait donc là comme de par hasard, fût outrée par la scène.
Parce que sinon la Tartine ne servirait à rien dans le drame qui allait se jouer.

Devant ce baisé avec aussi peu de passion que la Blonde a de poitrine notre Brindille préférée s'empressa de se jeter sur la bâtarde comme le boulet qu'elle était sans se soucier encore de Claudia & David en criant un onomatopée des plus banal:


« AHHHH! ponctué d'une suite soigneusement choisit Bâtarde! »

Le résultat attendu fût très satisfaisant, la blonde buta sévère dans la Cerise qu'elle envoya valser avant de se retrouver elle-même le cul à terre, trop frêle pour résister à la baston, envoyant toute la cendre de la pipe sur Griotte la moche.
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    « A côté de ma pensée la lumière se traine comme une cul-de-jatte dans du poix frais. »
    Naeva-Lisbeth Hyacinthe Wolback
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Griotte
Aaaaah ! On va tous mouriiiiiir ! La guerre est déclarée. Le barde vient de lancer son attaque tonitruante spéciale "vrillage de tympans". C'est de la folie furieuse ! Un vrai carnage. Au secooours ! Bâillonnez-le ! Arrachez-lui la langue. Tranchez-lui les cordes vocales. N'importe quoi mais faites-le taire !

Ta gueule Elvix ! MAIS TA GUEEEEULE !

Les mains plaquées sur ses oreilles, la môme fit machine arrière. Elle battait en retraite pour essayer d'échapper aux hurlements stridents que poussait le barde écervelé. Un baiser et le puceau en était tout tourneboulé. Sa réaction était à vous dresser les cheveux sur la tête. De victime, il venait de passer à agresseur. La bâtarde n'avait plus qu'une idée en tête : assommer Elvix, le trucider et le maudire jusqu'à la fin des temps. Obnubilée par ses pensées assassines, elle ne vit pas approcher la Tartine, qui se jeta soudain sur elle et l'envoya bouler au sol. Emportée par son élan, la blondasse s'écrasa violement sur la Griotte qui mordait la poussière et les cendres de pipe.

Ayaaaa !

Ca fait mal.

Vire de là ! Sale traitreeeeesse !

La morveuse se débattait violement pour essayer de se dépêtrer de l'enchevêtrement de bras et de jambes. Elle balançait des coups de poings et de pieds à l'aveuglette, essuyant des griffures et des tentatives de morsures. Ses phalanges recourbées s'écrasèrent sur la pommette de son agresseuse. Sonnée la camée ? Aussi vive qu'une morsure de serpent, la morveuse agrippa brusquement la tignasse de la blonde et commença à se relever, obligeant l'autre à en faire de même si elle ne voulait pas perdre une touffe de sa magnifique crinière.

Tu vas morfler, troufionne !

Hé ouais, quelle idée de s'en prendre à une vilaine en culottes courtes, aussi !
Surtout quand on est un poid plume et qu'on a pas de cervelle...

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Naelhy
La narratrice, franchement outrée qu'on insulte sa blonde notera même pas qu'on a dit qu'elle a pas d'cervelle, et puis le poids plume c't'obligatoire pour le mannequinat!

La camée donc, la meilleure, celle franchement chouette, la canon, bah c't'une nana, une nenette sans un pet' de graisse, de neurones alors lui demandé pas d'avoir du muscle.
Et que fait une femme avec la carrure d'une fillette?

Suspence.
Déjà la Cerise ose ne pas s'en arrêter à l'attaque de la Tartine, se débattre, et la Tartine n'est pas contente, mais alors pas contente du tout.
Outrance de plus elle s'en prend à son visage de porcelaine! Son visage! Comment percer dans le mannequinat lorsqu'on se retrouve avec une grosse cicatrice? non! Impossible!
L'infime griffure était faite, le mal était maintenant marqué dans sa peau, à peine déposée qu'elle s'en prenait à sa chevelure de blé platine!

Le cri aigüe était une fine stratégie utilisé comme défense super pratique contre ce genre d'attaque franchement mesquine. La blondasse agite les bras dans tous les sens. I-NU-TI-LE-EUH !
Et vas-y que j'brasse l'air comme une demeurée, elle lui a volé son du! Son artiste! Elle était sa muse! Et même si il chante vraiment mal inspirer quelqu'un ce n'était pas donné.

Mordre. Voilà la solution que toute femme sans défense a pour elle, ses canines, et elle les plante sans demander son reste dans l'avant bras de la mini-brune qui commençait à être plus formée qu'elle, ce qui n'est qu'une excuse pour mordre bien fort enfaite. Oh my god! Qu'elle est vil notre Tartine que vous préféré!

Si elle aurait pu, elle aurait hurlé un truc du genre:
Et c'est qui la troufionne maintenant?
Elle ne manque pas d'inspiration notre petite!
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--Thy_riz
Le bruit de leurs bottes lustrées claquaient sévèrement sur les pavés des Galeries, et même si leur allure peu commode conseillait quiconque de s'élever plus haut que le nombril du Sergent en Chef, chacun des maréchaux ne se privaient pas à flâner sur les étals marchandes. Un périmètre de sécurité s'était formé autour du groupe et ils disposaient ainsi d'un espace d'autorité très prestigieuse. Les caisses grasses du Royaume de France permettaient de sponsoriser un corps de maréchaux suffisant pour faire régner la paix dans le quartier des Halles. Et ils n'étaient pas des ploucs, la prison de St-Lazare était généreusement remplie grâce aux interventions des maréchaux d'ici-haut. Alors, les Halles étaient devenues un endroit de charme en proies aux riches bourgeois et nobles qui avaient besoin d'étancher leur folie du luxe, de la beauté. On s'y pavanait.

Et pourtant en ce jour particulièrement lourd, un groupe de saltimbanque avait décidé de faire la guerre à la paix. Le sergent en chef Thyri posa sa dextre sur la garde de son épée en ajustant de la main gauche une mèche de cheveux blonds qui lui tombait en travers du front, car dans toutes situations il fallait être bien coiffé -question de goût-, en ordonnant à ses hommes de se tenir prêt à emboîter.


-Mais dites donc, vous allez arrêter de rêver sur des tissus que jamais vous ne pourrez vous offrir, et enfourchez votre épée !
-Mais...
-Est qu'ça saute ! on va pas laisser une bande de traine savate polluer le champs auditif des acteurs de l'économie ! Suivez-moi.

Au galop la maréchaussée rappliqua aussi sec vers les agitateurs. C'était une scène assez éprouvante à vrai dire... Un cercle de badauds s'était formé autour des malandrins et sans avoir le temps de se toucher les couilles, ils furent aussitôt dispersés par quelques gardes sous les ordres cinglants du Chef.

-Armant, t'occupes des deux gigolos avec leur sac à patates ! En plus ils empestent, c'est affreux !
Anthelme, sur le blond à la mandoline. Ne les laissez pas s'enfuir, bordel !
Les autres, chopez moi celui avec ses beaux fringues.
-Y'a rien à voir ici, dégagez la voie !
-Chef, il vient de me donner un coup de mandoline !
-Ils s'enfuiiiiiiient !
-Vous avez une autorisation pour chanter sur la voie publique ?
-Mais bougez vous le fion putain !
-Oh, j'ai perdu mon pire-sing...
-Ta gueule !


En quelques secondes les rangs s'étaient déformés et la majeur partie des agitateurs avaient glissés dans les mailles du filet, à vrai dire le Sergent avait été pris de cours. Pourtant deux femmelettes ne cessaient de se crêper le chignon malgré les maréchaux, et à vrai dire il était impossible de ne pas les avoir remarqué : elles se battaient comme des gorets, les bruits avec. L'objectif principal ne se réduit qu'à ses deux gourgandines et les yeux de Thyri se transformèrent en deux fentes vicieuse. Le torse bombé, dans un geste brutal il sépara les deux timbrées en poussant d'un coup d'épaule la blonde au sol tandis qu'il tonitruait à ses maréchaux :

-EMBARQUEZ MOI CES DEUX FÊLÉES ET LAISSEZ LES AUTRES !! Mesdemoiselles, calmez vous ou je serais obligé de vous faire taire par la force !

Deux gardes fondirent sur les deux excitées du bulbe et Thyri balança un violent coup de botte dans le tibia de la brune pour la faire cesser de brailler.

-Allez, on embarque tout ça à St-Lazare. Bâillonnez les et empêchez les de bouger le moindre petit doigt !

Direction case prison.
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