Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP] Tournoi des Fournisseurs du Louvre - C'est PARTI !

Ayena


Deux jours auparavant, Ayena avait tenu conseil avec les vassaux du Comté de Thérouanne Sur Lys. On la renseigna alors sur les dernières affaires, les querelles entre serfs, on la questionna sur les impôts, les loyers. Souriante, l'Intendante répondit de son mieux, gérant les menus soucis en un tour de mains et reléguant la question des impôts à plus tard : pour l'instant, ce qui importait, c'était de pouvoir mettre le Comté à l'honneur par le biais du concours des Fournisseurs pour la Bouche Royale.
Les Artisans avaient été prévenus depuis un moment. Aussi, lorsqu'on lui amena le chargement qu'elle devait emmené à Paris fut elle ravie : il y avait là bien plus que nécessaire. Elle pourrait même faire de la vente aux particuliers. Dans la joie et l’allégresse, la Demoiselle promit que si tout ce passait bien, elle verrait à réduire les loyers des artisans. Ils le méritaient bien.

Rapidement, deux valets furent désignés pour l'accompagner dans les Jardins du Louvre. Route faisant, D'Alquines se prit à espérer faire la fierté de son suzerain; Il fallait qu'elle lui écrive sous peu, pour le tenir au courant.

La petite troupe arriva à Paris tôt en ce jour du concours. La voiture fut laissé à l'entrée du Louvre. Les valets prirent chacun deux paniers des fameuses pâtes de fruit et Ayena se chargea du dernier. Une odeur sucrée s'approcha alors du Premier Maître d'Hotel Royal.

La jeune femme et ses pots de colle (comprenez, les deux valets) patientèrent derrière un jeune homme qui faisait presque la cour à Eilinn en tendant pittoresquement une branche fleurie dans sa direction.

_________________

>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Eilinn_melani
[hop, on balise]

Après la discussion avec Neyco


Juste après avoir guidé la baronne aux biscuits, ce fut un blond se présentant comme l'intendant de la Reyne pour ses terres du Lauragais.

Bonjorn messer, benveguts.

Après quelques années passées en Languedoc, Eilinn avait retenu quelques mots du patois local. Enfin si on pouvait nommer ainsi l'occitan... Décidément, le Sud de la France serait bien représenté.

Ainsi c'est cela le fameux bleu du Lauragais ? Je n'imaginais pas que c'était une fleur jaune. Je vous remercie pour ce présent.

Eilinn se saisit de la fleur avec tout autant de délicatesse qu'elle lui avait été tendue, avec un sourire courtois.

Je vous laisse vous installer ou vous le souhaitez, messer. N'hésitez pas si vous avez besoin d'aide, les commis du Louvre sont là pour vous aider.

Ensuite, ce fut l'une des dames de la Chambre. Eilinn appréciait bien Ayena, notamment sa fraicheur et sa semble-t-il perpétuelle bonne humeur.

Ayena, le bonjour ! Installez-vous donc ! J'ai hâte de goûter vos pâtes de fruits si vous saviez !

[Suite à la discussion avec Ayena]


Une fois l'artésienne guidée, Eilinn vérifia d'un coup d'oeil si tout allait pour le mieux, sa branche de pastel toujours à la main. Elle remarqua la fille du duc de Bourgogne, qui était de ces personnes qu'elle croisait assez régulièrement sans pour autant les connaitre. Ce fut les croassements de grenouilles qui l'étonnèrent le plus, et elle s'approcha du chargement de la bourguignonne, un sourcil haussé.

Et bien je n'aurai pas à m'inquiéter de la fraicheur de vos produits.

Un regard sur le vélin pour remettre le nom exact de la jeune fille aux grenouilles, et le Premier Maitre d'Hotel fit le tour de l'installation. Elle n'avait jamais pratiqué la cuisine en plein air, ainsi était-elle curieuse de voir comment Griotte allait la faire.

Auriez-vous besoin d'un brasero et de bois pour votre cuisine ?
_________________
Ayena


- Bonjour, bonjour, Eilinn.

Elle gratifia la femme qui accueillait tout le petit monde d'un sourire jovial et après mure réflexion ne s'essaya pas à une courbette : trop risqué. Et si toutes les pâtes de fruit tombait par terre alors qu'elle voulait faire un peu de zèle ? Ca serait une catastrophe sans précédent.
Laissant là son scénario catastrophe, la jeune femme se laissa guider jusqu'à un emplacement libre. Elle posa donc son panier sur la table et claqua des mains.

- Hop, hop, hop, installez moi tout ça, vous deux !

Levant les yeux au ciel, les deux pots de colle se déchargèrent et s'enfuirent bien vite, laissant D'Alquine s'installer son petit stand. On se serait cru au marché, pour un peu. "Elle sont belles mes pâtes de fruit, elles sont belles ! Deux écus le coffret de 5 !". Huhu. Pittoresque, encore une fois.
Les petites merveilles artésiennes furent découvertes, déballées, installées. Les petits ronds sucrés avaient plusieurs parfums, chacun constitués à partir de pulpe de fruit noble, comme on disait dans le jargon c'est à dire à base de pure pulpe de cassis, de myrtilles, d'abricots, sans jamais ajouter de pommes afin d'avoir un bien meilleur arôme. On en avait fourrés à la liqueurs : ça, c'était le péché mignon d'Ayena qui commençait à regretter de n'avoir point prit de petit déjeuner...

_________________

>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Griotte
La Blanc-Combaz supervisait le déchargement des deux charrettes à bras lorsque le Premier Maître d'Hôtel fit son apparition à ses côtés. Gardant un oeil sur ses commis, la bourguignonne se tourna vers l'organisatrice du tournoi, qu'elle salua d'un léger signe de tête. Elle acquiesça à sa proposition de mettre à leur disposition un brasero et du bois pour leur permettre d'allumer un feu :

Je vous en serais reconnaissante. Pourriez-nous également avoir un peu d'eau, je vous prie ?

Elément absolument nécessaire pour la cuisson des escargots, qui marineront dans une marmite bouillante tandis que les commis commenceraient à préparer les grenouilles ou à hacher les plantes aromatiques. Mais avant cela, il leur fallait déjà décharger les jarres contenant les amphibiens et les bigorneaux. Et de préférence, sans les faire tomber !

Mais faites attention, bon sang ! On va pas s'amuser à courir après le repas !

Vous imaginez une invasion de grenouilles dans les jardins du Louvres ? Hmm...
Ysabeau_desbois
[Quelque part dans les jardins, un peu paumée la brune]

Ah vraiment!! Il lui avait dit que tout serait simple, qu'elle n'avait qu'à suivre. Ben voyons, ils ont été séparés au moment de pénétrer dans les jardins royaux. Et pas moyen de les retrouver.
Sans compter que son aide cuisinière en chef, "la morue" comme elle l'appelait secrètement, s'amusait depuis le départ à lui mettre des bâtons dans les roues de charrette.

Rien qu'en arrivant à Castelnou d'Arri dans son sillage, la brune s'était vu toisée, encore pire que par le Castelmaure lui-même! Puis un reniflement sec signifiant qu'elle était à peine bonne à donner aux cochons, mais qu'elle était acceptée par ordre du patron, rien de plus!
Ysabeau s'était retenue de ne pas sauter à l'épaisse gorge de la morue pour lui signifier manu militari que Son Dieu, j'ai nommé Salvaire d'Irissarri, ne l'intéressait absolument pas, ni pour la fortune qu'il n'a pas, ni pour la couche qu'elle suppose ennuyeuse et sans attrait. Un jeunet sans personnalité, qui se préfère cuisinier à chevalier. Bon, ça, c'est l'idée un peu rapide qu'elle s'en est fait, et puis, il n'est pas sensé le savoir non plus.


Bon bref, foin des souvenirs, l'important, c'est de... de retrouver le blond, surement en train de faire les yeux doux à sa cousine, pour faire accepter son cassoulet!
Et d'éviter la morue, qui trouvera encore à lui faire faire quelque bassoterie!
Un sourire par ci, une répartie par là, quoi de mieux pour se cacher que de se fondre dans la foule et dans l'ambiance à la fois bon-enfant, et tendue de part les enjeux.

Là-bas, une silhouette reconnue, des accents chantants comme il n'y en a que dans l'oc. Soupir de soulagement, elle s'est retrouvée.
Un signe de tête pour saluer la petite troupe qui s'affaire autour du chef, ben non, il n'est pas en train de roucouler.
Prendre au passage un linge dans la carriole, et paraître affairée. Elle sait faire non?

_________________
Neyco
Mini biscuit VS sa faim horreur, la Vicomtesse qui s'avance on se rentient de hurler j'ai faim l'odeur des biscuits ma tirailler.

Bonjorn à vous Maitre, oh oui j'ai enfin réussit mon nouveau je dirai mélange.

Vu la cuisson ce fut un véritable tour de force.

Regardant les tonneaux.

Hum je vous avais parler du Minervois un vin rouge typique de Hautpoul. Je ne sais si je puis le faire concourir du coup. Au pire nous aurons à boire en supplément.


Faisant un sourire la mini se laissa guider doucement.

Un geste vers James avec le précieux fardeau afin de tout poser et laisser en boite jusqu'au dernier moment.

_________________
Un Rp en retard ou autre? Un mp et zou.
Fin de la période semi tama.
[img*]http://i68.servimg.com/u/f68/12/68/83/20/newban12.jpg[/img]
Eilinn_melani
Le Premier Maitre d'Hotel fut contrit de constater qu'il avait fait une erreur. Cela était humain, mais il tenait à tout ce que soit fait au mieux.

J'ai hâte de goûter votre création baronne ! Et vous pourrez faire concourir votre vin, c'est ma faute si il n'est pas indiqué sur la liste ! Plus il y a de choix, mieux c'est. Je vais aller rajouter votre cru à la liste.

Installez-vous sur un étal de votre choix, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.


Eilinn quitta alors la baronne pour se consacrer aux autres arrivants.

[Avec Miss Grenouille]

Regardant la préparation du frichti avec curiosité, Eilinn écouta la bourguignonne.


Je vous fais amener de l'eau tout de suite également.

Sans plus de protocole, l'officier des cuisines abandonna Griotte pour aller réquisitionner le matériel nécéssaire. De par sa charge, il gérait aussi la "fourrière", c'est à dire la fourniture du bois et des ustensiles liés à la Bouche du Roy, et ce fut quelques commis qui amènerent quelques minutes plus tard brasero, bois, et eau fraiche tout juste tirée d'un des nombreux puits du Louvre.
_________________
Salvaire_d_irissarri
[A l'accueil... au pastel]

Eilinn_melani a écrit:
Juste après avoir guidé la baronne aux biscuits, ce fut un blond se présentant comme l'intendant de la Reyne pour ses terres du Lauragais.
Bonjorn messer, benveguts.

Après quelques années passées en Languedoc, Eilinn avait retenu quelques mots du patois local. Enfin si on pouvait nommer ainsi l'occitan... Décidément, le Sud de la France serait bien représenté.
Ainsi c'est cela le fameux bleu du Lauragais ? Je n'imaginais pas que c'était une fleur jaune. Je vous remercie pour ce présent.

Eilinn se saisit de la fleur avec tout autant de délicatesse qu'elle lui avait été tendue, avec un sourire courtois.
Je vous laisse vous installer ou vous le souhaitez, messer. N'hésitez pas si vous avez besoin d'aide, les commis du Louvre sont là pour vous aider.



Grand Mercé dona comtessa.

Justement, j'ai besoin d'aide. Voici qu'il sera nécessaire, figurez-vous, que je puisse m''installer près d'un four à bois. Mais ne vous en faites point, j'ai apporté de quoi faire la chauffe.

Il récita, pontifiant comme un prélat de Rome : Le véritable cassoulet ne se peut cuire qu'en utilisant les ajoncs de la Montagne Noire et l'eau de source de Castelnou d'Arri.

Et poursuivit plus posément : J'ai fait voyage avec ce char là-bas qui contient plusieurs fagots mais à présent, il me faut poursuivre la préparation. Encore une bonne heure de cuisson à mon plat qui se doit d'être servi bouillonnant, comme chacun le sait.

Puis, tourna vers elle un oeil attentif autant que quelque peu inquiet :

Té, au fait ? Savez-vous justement à quel moment se fera la dégustation ? C'est qu'il faut être pile à l'heure, n'est-ce pas ?
"Avant l'heure, c'est pas l'heure ; après l'heure c'est trop tard" comme dit mon aide de cuisine, la vieille Maïté.


Il se tourna pour la montrer : Té, voyez donc, c'est la grosse bonne femme là-bas ! Celle qui regarde l'autre, la plus jeune à ses côtés, avé l'air de vouloir la plonger dans le *pairol. Tsss ! Quina vergonha !

BouDiù ! Il faut que j'y aille mettre bon ordre. Al plaser donà comtessa ! J'attends vos commis pour aider les miennes qui sont sur le pet de se mournifler en public ! Pfff !


Et partit au pas de course vers son équipage.


*pairol=chaudron en cuivre



[Au chaudron... aux ajoncs]

Essoufflé de la course, il criait pourtant en même temps en direction de sa troupe affairée près de l'étal.

Chut ! pas tant de bruch ! Qu'es aquò ? Voulez-vous nous remplir de honte en vous donnant en spectacle de telle sorte ?

Arrivé devant les deux femmes et le jeune gafet, il aperçut les regards étonnés, yeux ronds, menton en avant et mains sur les tabliers. Se reprit alors, voyant qu'il ne se passait rien de ce qu'il avait imaginé

Antchoubi ! Eh bé, il ne s'est encore ren passé ! J'avais cru voir... je pensais que... Ba plan ! Me voila rendu tout barjo tellement j'ai l'envie de bien faire et la crainte de manquer. Bien ! Allons-y, avançons, avançons. Nous voici à nous montrer au Louvre et tout ce que nous devons faire, c'est faire honneur au Laouraguès pour la plus grande fierté de Sa Majesté.

Il décida donc d'avancer. L'heure tournait et il fallait que son plat soit prêt pour la dégustation finale.

Affairez-vous donc ! Maïté, demande la cassole au ptichoun et mets tout ton coeur à la briquer de ton mieux. Ysabeau, regarde donc pour sortir les ajoncs et prends soin de ne pas les briser, je te prie. Je vais moi-même verser au mieux avant la toute dernière cuisson.

Il s'approcha pour humer de son nez délicat la délicieuse odeur.
Hmmmm....Vaquí de bona cosina !

(*Qu'es aquò ? - Qu’est-ce que c’est ?
Chut ! pas tant de bruch ! - Chut ! pas tant de bruit !
Ba plan - ca va bien
Vaquí de bona cosina - Voici de la bonne cuisine
Antchoubi - est une expression de surprise )

_________________
"NOSCE TE IPSUM"

- LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits." -
Della
Il y avait du monde partout !
Ca grouillait dans les jardins.
Comme c'était agréable de voir tous ces gens qui arrivaient avec leurs cargaisons remplies de leurs productions.
On voyait là combien les Royaumes pouvaient receler de merveilles peut-être encore inconnues mais qui allaient devenir célèbres et peut-être même se retrouver sur la table de la Reyne.
Vraiment, ça valait le détour, ce Tournoi !

Della était ravie, pas encore angoissée par l'organisation.
D'ailleurs tout semblait très bien se passer.

Bien le bonjour ! Lançait-elle aux personnes qu'elles croisaient tout en cherchant Maud...elle avait envie de le goûter, ce boudin !
Et puis aussi, toutes les autres préparations...cette journée allait être belle !

_________________

Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Cristòl
[Languedoc, des Pyrénées à la Vaunage]

Le Chevalier des Pyrénées avait eu bien des échanges épistolaires avec la préceptrice de ses filles - la sienne et celle de son épouse - , Eirwen de Vergèze, de noble extraction et vassale de la Vicomtesse de Cauvisson, tout d'abord pour l'encourager à présenter son eau miraculeuse au concours des fournisseurs royaux, ensuite pour régler les contingences matérielles de leur voyage. Cela, le lecteur peut en avoir connaissance s'il cherche du coté de Saint-Paul de Fenouillet, où le Chevalier archive sa correspondance.

Retenons simplement qu'après avoir résolu par la tonte précoce d'une dizaine de moutons la question d'un voyage sans heurts pour les jarres d'eau scellées avec grand soin, car soumises à la pression du gaz contenu dans l'eau, une autre question s'était posée qui les préoccupa vite l'un et l'autre, d'autant plus qu'il leur fut impossible d'avoir réponse avant de prendre la route.

Et la question était : y avait-il au Louvre une glacière pour fournir de quoi rafraichir l'eau miraculeuse avant sa consommation ? Tous leurs vœux étaient tournés en ce sens, tandis qu'ils cheminaient, lui à cheval, accompagné d'un pays habile au maniement des armes, elle au coté du cocher de la charrette couverte, à l'ombre de laquelle jarres d'eau, tonneau de vin des Fenouillèdes, paniers de croquants de Saint-Paul enveloppés, pour leur conservation, dans des torchons propres, côtoyaient malles, vivres de route et quelques menus documents que le Héraut devait porter à Paris.
Pluie, vent et soleil rythmèrent un voyage qui toucha à sa fin lorsqu'ils virent, de loin, un grand gibet aux abords de la ville... Nul n'y était suspendu, preuve d'un Royaume apaisé, d'une capitale à la criminalité de peu d'activité, pour laquelle Montfaucon suffisait.


[Abords du Louvre]

Ayant passé le guet de la ville, le Chevalier alla aux devants du Palais pour s'enquérir de la façon dont on pouvait y entrer et s'y installer. Plus la charrette pouvait s'approcher des jardins, mieux cela serait pour le déplacement de sa cargaison.

Il chercha donc quelqu'un pour l'informer, garde, palefrenier, Grand Echanson ou Maitre d'Hotel :


-"Adissiatz. Cristol de Siarr, je concours et ma protégée, Eirwen de Vergèze, également. Pouvez-vous me dire où il convient de faire avancer une charrette et son chargement ?"
_________________
Eilinn_melani
[Avec Salvaire d'Irissari]

Un feu à bois, pas de souci, nous avons cela en réserve, je vous en fais amener un. Pour la dégustation par la Reyne, prévoyez-cela pour le déjeuner.

La Reyne allait faire bombance pour ce repas. Les commis du Louvre, même si ils n'auraient de repas à préparer pour sa Majesté, seraient bien occupés à aider les candidats à présenter leurs plats.

D'un signe des doigts à Germain, son second, toujours non loin, Eilinn lui demanda de dépecher quelques commis pour aider le toulousain, et abandonna ce dernier pour accueillir de nouveaux arrivants.

Ce furet Cristol de Siarr et Eirwen de Vergèze que l'officier reçut ensuite.


Le bonjour Chevalier, Damoiselle. Vous pouvez faire avancer votre chargement jusqu'à côté de la Vicomtesse de Cauvisson qui a expressement requis que vous soyez à côté d'elle. Les commis du Louvre se chargeront de vous aider et de déplacer ensuite la charrette pour ne pas gêner la visite de Sa Majesté.

D'un geste de la main, Eilinn désigna la rouquine maraichère installée.
_________________
Ysabeau_desbois
[Là où on se mord les doigts d'avoir accepté, la mort si les ajoncs sont abîmés!]

Elle cherchait donc à éviter toute brimade de la part de l'enclume qui sert d'aide-cuisinière, lorsque le blond leur tombe dessus, l'air mi-sévère, mi-affolé.
Elle le regarde, abasourdie, réconfortée de voir que les autres le sont aussi.
Déjà qu'il faut qu'elle se concentre pour comprendre tout ce qu'il dit! Une chose de sûre, elle n'est pas née au même endroit que lui, vu le mal qu'elle a à traduire leur phraser chantant.


Citation:
Antchoubi ! Eh bé, il ne s'est encore ren passé ! J'avais cru voir... je pensais que... Ba plan ! Me voila rendu tout barjo tellement j'ai l'envie de bien faire et la crainte de manquer


Ysa se force à regarder ailleurs, pour qu'il ne lise pas dans ses yeux à quel point elle le trouve... évaporé, tout excité...
Tout ça pour un cassoulet! Elle retient un petit sourire ironique en coin, baissant la tête, ne souhaitant pas perturber l'artiste à l'oeuvre!
Lequel sourire se termine en grimace, en l'entendant donner ses ordres.


Citation:
Ysabeau, regarde donc pour sortir les ajoncs et prends soin de ne pas les briser, je te prie.


Ne pas briser les ajoncs?? Mais comment elle va faire pour les sortir sans les briser?
Ahh pour sûr, il va regretter lui aussi de lui avoir fait cette proposition. Ça risque d'être la guerre déclarée si elle fait louper la cuisson, il serait capable de la laisser seule à Paris, de la vendre à un bordel, à la fois pour la punir, et pour récupérer des écus...

Nous remarquerons quand même le "je te prie", qui a dû sortir sans qu'il s'en rende compte, à la fois le tutoiement, et la gentillesse. Non pas qu'il ne soit pas agréable avec elle, bien au contraire, mais donner des ordres en rajoutant "je te prie" a quelque-chose de savoureux!
Elle râle intérieurement, mais ça ne l'empêche pas de prendre son travail à coeur, ne serait-ce que pour le remercier de l'invitation.


Oui oui, M'sieur l'Duc, j'en prends grand soin de vos joncs (au pluriel hein!).

Elle prend le temps de l'observer en coin, tout occupé qu'il est à humer son ouvrage, les yeux brillants, les cheveux quelque peu décoiffés. Il ne semblerait pas plus concentré et amoureux aux pieds d'une damoiselle. Enfin, ce ne sont que suppositions, elle ne l'a pas vu affublé d'une présence féminine, mis à part la morue.
Sans doute qu'on l'attend là-bas, chez lui. A condition que ladite demoiselle soit prête à le partager avec un chaudron et une poignée de haricots!

_________________
Elisabeth_stilton
[Valtordu - Lusigny - Louvre]

Le trajet avait été long pour les fromages de la blonde, certains avaient été préparé au dernier moment, d'autres étaient affinés depuis des mois, il y en aurait de toutes sortes, aromatisés ou pas, à tartiné ou pas ... non vraiment elle allait présenter un panel de fromage à en faire pâlir ... ba elle savait pas trop qui mais on va dire tout amateur de formage de chèvre.

Et là le miracle se produisit ... charrette en vu ! Lucette à son bord avec la surprise que la blonde voulait avec elle. Elisabeth s'approcha du convoi et envoya les métayers se divertir à la taverne, pas question qu'ils soient avec elle dans les jardins. Lucette allait décharger la charrette pendant qu'elle installerait tout. La blonde se dirigea alors vers les organisatrices avec deux longes à la main, elle avait fait amener deux exemplaires de ses fournisseuses de lait et de laine.


Bonjour, me voilà avec mes deux invitées et ma gouvernante. Elle va m'aider parce que là ça commence à être difficile surtout pour le dos.

Son ventre malgré tout s'était arrondi même si elle avait peu prit de poids pour une femme enceinte.

Ca serait possible d'avoir un piquet et de l'eau pour les chèvres ? Ah oui j'avais oublié de mentionner dans ma lettre le miel, il est produit à Cosne dans les ruches que feue ma mère avait créée derrière son auberge le Valtordu, est il possible de le rajouter ?
_________________

Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Rosa
La Triple Vicomtesse s'était inscrite un peu tardivement mais néanmoins fut acceptée. Cela tombait bien, d'une part, elle adorait le produit de ses brasseries et les présenter, et également était présente au Louvre afin de présenter sa pupille. Seule flamande sur les lieux, c'était également l'opportunité de faire connaître son beau Comté. Elle se présenta aux organisateurs avec son chargement de diverses bières de sa production.

Me voici arrivée, grand merci de m'accueillir, où puis-je me placer?
_________________
Rahziel

Il Barone di Fontaniva aveva lasciato Venezia alcuni giorni dietro per partecipare al grande evento del Louvre. Due settimane di viaggio con la carrozza che portava le sue insegne. Era la seconda volta che metteva piede in Francia. Aveva preso alloggio in uno dei magnifici alberghi parigini.

Dopo aver messo piede in quel bellissimo posto, sospirò nel vedere la sua bellezza che gli ricordava la cara Venezia. Incontrò la Viscontessa e fece a lei un inchino. Poi lesse la lista delle pietanze e si accorse che mancava una cosa.


- Viscontessa gentilissima, anche io ho portato un vino da Padova, prodotto nel mio Castello, si tratta del "Rosso dei Colli Euganei", potete aggiungerlo alla lista?

Chiese sorridendo...


Je m'excuse pour les erreurs.


Citation:
Le Baron de Fontaniva avait quitté Venise il ya quelques jours pour assister à la grande manifestation du Louvre. Deux semaines de Voyage dans la voiture qui a effectué ses bannières. C'était la deuxième fois il a mis le pied en France. Il prit un logement dans des hôtels magnifiques parisienne. Après la marche dans ce lieu magnifique, elle soupirait de voir la beauté que cela lui rappelait de l'être aimé Venise.

Rencontré la Vicomtesse et lui fit une révérence. Puis il a lu la liste des plats et j'ai réalisé que quelque chose manquait.


- Célèbre Vicomtesse, donc j'ai mis un vin de Padoue, produit dans mon château, il est le "Rosso dei Colli Euganei", vous pouvez ajouter à la liste?

Il a demandé en souriant ...

_________________

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)