Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Grands épisodes de la vie quotidienne ou pas...

Klesiange
Des mois et des mois... si ce n'est des mois, qu'il n'a pas traîné sa lourde carcasse sur les esplanades publiques. En plus il fait chaud. Un avant goût du printemps sans doute*... Il retire casque et mantel avant de retrousser manche droite et manche gauche. Quelle idée d'avoir fait comme les autres... comprenne qui pourra! La tâche effectuée, il relève les yeux. C'est somme toute un fait assez banal. Mais bien souvent le narrateur se saisit de la banalité pour dresser le banquet de l'inattendu, du spectacle, de la catastrophe même parfois. Pas encore cette fois ci que l'exception cessera de confirmer la règle... il n'y aura pas d'exception. Aussi, personne ne s'étonnera de savoir qu'une fois les yeux relevés, le géant blond aperçoit quelque chose qui s'agite là bas. Une masse informe. Alors il s'approche et puis... oui ce sont des gens. Ca fait bizarre de voir des gens rassemblés à l'extérieur quand on n'est plus habitué qu'à les côtoyer dans l'intimité d'une taverne. Une foule donc, s'était rassemblée au niveau du bâtiment de la mairie... que pouvait il bien se passer? Etait on allé chercher le membre d'un état major - champenois cette fois? - pour qu'il s'enferme à double tour dans le bureau du maire avant de s'enfourner la clef dans l'estomac ? Le fantôme de la Comtesse Léalie avait il obtenu suffisamment d'expérience pour atteindre le niveau suprême de la fantasmagorie à partir duquel des pommes ponctuellement atomiques peuvent traverser le bois des portes? Ou bien tout simplement ce taré de Nevgerel avait il organisé une de ses foires à la vinasse ou au manche à balais dont le but n'a jamais été autre que de fédérer les tournaisiens autour de l'absurde. D'ailleurs, ce Nevgerel, il aimerait bien savoir où il est passé. Non pas pour lui coller une baigne comme la dernière fois mais parce qu'il s'est toujours dit qu'à eux deux, ils avaient un potentiel de nuisance et de conspiration qu'il serait peut être intéressant de mettre en pratique à l'occasion. Enfin bref, rien de tout ça. Juste un débat sur les prix au marché. Autant dire que pour une première sortie, y'avait des choses plus émoustillantes à entendre. Aussi, rien d'étonnant à ce que son attention se porte davantage sur le support du discours. Le maire est vraiment bien conservé pour son âge. Même très bien... il fut une époque où il n'aurait sans doute pas tardé à lui offrir sa protection ainsi que la cohorte de vigilances qui l'accompagne. Mais les temps ont changé semble-t-il, dans sa tête en tout cas. Et puis elle a récemment perdu son mari. Le Kles il aime surtout quand il y'a du défi. Tiens, la petite brune en la personne de Melusine qui prend la parole maintenant. Grosse réflexion sur ce qu'elle dit... rien compris sauf le nom de ceux à qui elle lèche les bottes à la fin, ceux là il s’en souvient bien. Quant à l'intervention de l'ancien régent, même la fin il pige pas le colosse. Bon sang, déjà que CL on sait pas ce que c'est, mais anti-CL, ça en deviendrait presque de l'anticonstitutionnalisme caractérisé passible de quatre mois d'inéligibilité et d'une peine plancher d'au moins deux ans accompagné d’une mise à l'épreuve jusqu’à la mort des héritiers. Evidemment, le silence s'abat sur le peuple lorsque son "fils prodige" fraîchement recouvré exprime la sagesse forgée par l'expérience du purgatoire comtal. Et puis il y a toujours ce propriétaire de la taverne d'à côté qui n'en finira jamais de nouer le destin de chaque sujet à la condamnation à mort du BP/TBP. C'est son combat à lui... le combat de toute une vie qu'on dirait... Mais son combat à lui, à Kles je veux dire… ? Qui sait…


* voilà une bien jolie phrase en tout cas. Dommage qu'il n'y ait eu personne en face de lui pour qu'il ne puisse faire raisonner l'air de cette métaphore sucrée au miel.




1 - Ouvert à tous. Me laissez pas tout seul, pitié...
2- De l'humour, de l'autodérision, toutes ces choses.
3-ce topic a pour but d'utiliser la vie quotidienne (ou pas) de votre personnage comme pretexte à n'importe quel récit. Il peut donc s'agir de décrire ce que le contenu d'un autre RP présent sur le forum inspire à votre personnage comme je l'ai fait moi même en référence au RP de débat sur les prix du marché. Mais cela peut être bien d'autres choses. Je n'ai pas laissé de consignes précises justement pour que vous ayez la liberté d'écrire tout ce qui pourrait vous passer par la tête. De cette manière, il sera sans doute possible pour les autres de mieux cerner la psychologie du personnage que vous incarnez. Et puis ça diversifiera un peu le forum. Les jeux ou les débats politico-économiques ne mettent aucunement en scène les personnages (bien que cela soit possible...).
4- les posts peuvent effectivement n'avoir aucun rapport entre eux.
5- j'aime beaucoup les chocolatines/pains au chocolat aux amandes de mon boulanger. On les croit trop cuites en apparence mais le premier franchissement de lèvres vous fait comprendre qu'il n'en est rien, que le but est simplement de les rendre hautement croustillantes. Cela contraste évidemment avec la garniture d'amande qui se trouve à l'intérieur, toute douce et enroulant les deux barres fondues de chocolat. On relève bien souvent une petite touche citronnée, pas équivalente partout loin de là, juste ce qu'il faut pour que chaque bouchée soit différente. Sachant en plus que ce sont les moins chères de toute la ville, on aurait tort de s'en priver...

_________________
Anna96
Bon je lance, j'espère que ça sera bon, peut être complètement en dehors mais si c'est ce que me passe par la tête...


Pour moi la vie est que de musique, c'est toujours avec des si, des la, des do, des mi, des ré, des fa et d'autres notes, des évènements qui rythme et qui la rende si belle. Il y a des notes graves, comme des notes aiguës, des hauts et des bas, des différence de sons, la vie est une mélodie, elle ne plaît pas à tout le monde. C'est un chansonnette, un sonnet, une longue valse comme un air joyeux. Certains s'y plaisent d'autres non, c'est comme ça et ce sera toujours ainsi alors mieux vaut voir le positif.
Pour voir le positif c'est simple, il faut faire l'inventaire de tout, regarder le bien et le mal et en classant tout, ne garder que le bien. Ainsi on est heureux et toujours content. Il y a en qui arrivent, d'autres non, généralement ce sont ceux qui n'ont pas d'ennuis, les autres broient du noir et essaye de s'en tirer. Quand on fait un fausse note, on arrive toujours à se rattraper, mais il faut du temps. Ne pas être trop pressé, sinon tout s'écroule. Continuer petit à petit, note par note, remonter la pente toute doucement en suivant la partition cette aide que certains vous propose. Prendre la main qui se tend vers soi c'est savoir que l'on va arriver à s'en tirer, d'une façon ou d'une autres. Il faut seulement faire attention et bien être sur de son choix. Sachant que ensuite on ne peut plus recommencer.
La vie est une musique, comme elle, elle mérité d'être entendu et vécue...
Thealie
Mais les différents posts n'ont aucun liens entre eux donc ? C'est bien ça ?
Je m'y essaye aussi voudrais pas vous laisser tout seul !


Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pour toute la vie... Même si ce n'était pas une pâquerette, Théalie jouait à ce petit jeu, à leur manière, avec l'une des premières fleurs croisée depuis un bon moment sur son passage.
Elle s'était disputé avec Théo récemment... Oh bien sur cela n'avait pas duré très longtemps comme à chaque fois. Mais n'empêche qu'ils s'étaient disputés.
Fleur bleue ? Pensées mielleuses ? Romantique ? Sensible ? Oui elle était tout cela et ne s'en cachait pas.

La colère n'était pas courant chez elle, cela lui était arrivé très peu souvent. Et voila que celle qui avait réussi à la mettre dans une colère noire avait trépassé. Mais au moins dans sa folie elle aura montré que non, Théalie n'avait pas menti et que oui, elle avait réussi à déceler la vérité sous la couche de mensonge.

L'amour ne rend pas aveugle bien au contraire. Sa force c'était Théo. A maintes reprises ils avaient bravé des tempêtes pour en ressortir toujours grandis.
Si ça ce n'était pas une preuve d'amour alors qu'est ce que c'était ?

Oui, décidément, Théalie était on ne peut plus une inconditionnelle des bonnes histoires qui se finissent bien, même si, avec le temps, elle s'était aguerrie.

_________________
Moonflower
La vie de Moonflower avait bien changé depuis qu'elle était arrivée à Tournai. Parfois, elle aimait à faire le point sur son parcours. Sa fuite de Lorraine, son arrivée ici, ses amis, ses coups de gueule, les portes qui claquent, son coup de foudre... son coeur qui fait clac...
Elle sourit.

Son départ pour Bertincourt, ses amis qui la rappellent, son baptême, sa Marraine, l'incendie de la grange, l'unité des tournaisiens.

Le retour de Yagar, le geste de Chti pour la sauver, sa convalescence...

Les mains d'Ica sur ses hanches à l'atelier, leur premier baiser, leur première nuit...

Sa demande en mariage...

Le visage de Mel lorsqu'elle lui avait annoncé sa grossesse, ses doutes d'alors, leur première dispute, leur voyage, la rebellion au château, les visions d'horreur qui en avaient découlé, la blessure d'Ica, leur retour à Tournai, leurs projets pour la taverne... Son ventre qui commençait à s'arrondir...

Oui, sa petite vie simple de fille de paysan dans le duché de Lorraine paraissait bien loin maintenant. Pourtant, elle y repensait parfois avec nostalgie.
Que devenaient-ils ? Il faudrait qu'elle leur écrive. Elle y avait souvent pensé sans jamais pouvoir s'y résoudre.
Ils allaient devenir grand-parents et ne le savaient même pas. Peut-être l'imaginaient-ils même morte maintenant...

Puis elle repense à sa mère, la vraie, celle qui l'a abandonnée... Comment a t'elle pu faire une chose pareille ?
Jamais elle n'abandonnerait son enfant, elle.
Décidemment, elle ne valait sans doute pas toute la peine que Moonflower s'était donnée pour la retrouver.

Sa vie était ici, à Tournai. Avec Ica et leur enfant. Leurs enfants peut-être même. Elle lui en donnerait autant qu'il en voudrait. Pour peu qu'il ne les fasse pas boire...
Icarionnoste
Assit et bien encré au fond de son fauteuil mœlleux, confortable … Tenu d’un héritage et bien rembourré, sert à accueillir le séant du type.
Il l’a pas énorme, plutôt bien proportionné en fait. Rien de parfait c’est clair, mais qui passe bien dans l’œil des dames. Les dames, vague sujet de discussion dans lequel il s’est souvent perdu (et pas que dans le sujet), souvenirs de Béarnaises, souvenirs de Flamandes, et puis. Vous n’aurez pas l’Alsace, ça il s’en tapait, il avait la Lorraine, et désormais c’était tout ce qui pouvait compter dans le pan sentimentale, Flamoccitanesque.
Quelques bonnes pensées politiques désormais pour quelques « adversaires » qui se distinguent dans l’adversité par leur mode d’attaque toujours aussi bas.
« toujours plus bas » fera sans doute un slogan à la mode dans certaines situations cocasses.

Regard vers la cheminée, déjà 4 mois … 4 mois ici bas, la sensation de plus en plus présente d’être de plus en plus Flam’ et l’Oc qui se barre et glisse lentement vers la zone des oublis.
Ne veut pas perdre racines, racines il a, racines il gardera, fait passé ça par l’alcool, se débouche une bouteille d’Hypocras qu’il déguste avec délicatesse, du bout des lèvres en souriant, un goût, des souvenirs.

Pose la bouteille à côté de sa nouvelle bouteille de Genièvre (oui … un gros alcoolo le type).

Deux bouteilles.
Deux régions.
Deux identités.
Deux parties de son être.
Deux parties de son histoire propre.
Deux parties de ses souvenirs.

Regarde les bouteilles, sévèrement bien alignées.
Un regard vers le Genièvre. Un mot.


-« Flam’

Un regard vers l’Hypocras. Un mot.

Oc

Et une idée (à la con bien entendue) gustative traverse l’esprit hasardeux et désastreusement imaginatif de l’individu assit présentement …
Pose un verre vide entre les deux bouteilles.
Saisit le Genièvre, en verse jusqu’à moitié.
Saisit l’Hypocras, finit de remplir le verre avec.
Un nouveau liquide naquit. Drôle de couleur … Un liquide Flamoc’, l’individu éponyme se saisit du verre, porte la substance à ses lèvres …


… PPPOUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF

Et d’en cracher le contenu par terre.

J’dois vraiment avoir un goût dégueulasse !! »
Wall_e
Assis sur une pierre sortant de terre comme un menhir, Wall regardait pousser le maïs, activité peu lucrative il est vrai, mais au combien agréable.
Il faisait frais en cette fin de journée, le soleil teintait d'orangé de ciel de Tournai donnant au paysage des airs de peintures.
Du bout du pied, Wall dessina dans la terre un coeur, à croire qu'il ne savait faire que ça si l'on en croit les murs d'un palais*.
Un bruit de feuille froissée le tira de son chef d'oeuvre, l'oeil vif (et le poil soyeux) il scruta les tiges pour tenter de voir qui allait là, une petite tête surmontait de deux grandes oreilles apparue.
Attendrit, Wall poussa un" oh comme il est mignon" puis jetta une pierre au rongeur qui fut le plus rapide.

Fichtre, j'aurai bien mangé du lapin ce soir.

Il se leva et se frotta le fessar engourdit puis porta à sa bouche sa gourdasse, l'absinth coula, la fée verte le reveilla un peu, il s'essuya la bouche d'un revers de main puis s'en alla rentrer chez lui, ou une fée blonde cette fois le reveillerai d'une autre façon, et surement de la meilleure qu'il soit.

*Pour le palais seule Mariote peut comprendre^^
Wall_e
Il pleut il pleut.
Le temps n'était pas au beaux fixe malgres le printemps qui arrivait, l'eau devalait les toits et rues tournaisiennes detrempant les habitants qui couraient comme des poulets sans têtes pour trouver un p'tit coin d'abris.

Wall était partit chercher son pain quotidien à Theo , lui aussi courant comme un poulet sans tête pour ne pas tremper ses miches, toutes ses miches.
Ca sentait bon le mouillé, le bois surtout degageait une bonne odeur.
D'habitude il aimait trainer sous la pluie, ou la neige, mais la il était pas trop habillé pour les circonstances aussi se depecha t'il de se rentrer pour retrouver Mariote, sa belle et se secher devant un bon feu.

Il retira ses bottes crottées et les posa (jetta^^) dans un petit meuble, il se secoua les cheveux comme l'aurai fait un chien, puis il posa la miche sur la table et rejoignit Mariote au premier.
Thealie
Fatiguée, elle ne tenait plus debout. A peine si elle avait grignoté un morceau de pain qui restait de la veille.

Elle accumulait les dossiers, courrait à droite à gauche, planifiait des sorties et des rencontres. Sa vie était rythmée, elle utilisait beaucoup de chandelles pour veiller tard.
Théo lui tenait compagnie mais ils avaient bien besoin de se retrouver un peu tous les deux comme au bon vieux temps.
Elle aurait bien sorti le grand jeu, elle aurait bien mis les petits plats dans les grands, mais c'est à peine si elle s'alimentait en ce moment, alors cuisiner devrait attendre.

Elle le regarda tendrement, il s'était endormi sur son fauteuil alors qu'elle écrivait une lettre urgente. Elle déposa une couverture craignant qu'il n'attrape froid et continua d'écrire et de lire les dépêches qu'on lui avait envoyé.

Une petite fringale vint tordre ses boyaux. Voila que les gargouillis se faisaient entendre, alors doucement elle se leva et alla chercher un bol de soupe qui chauffait doucement.
Elle dégustait, savourait, tout en regardant amoureusement son Théo. Il n'aimait pas qu'elle l'observe et pourtant il était si beau...

La soupe finie, elle se remit à travailler, encore un petit effort et bientôt elle pourrait souffler un peu. Encore un petit effort et elle pourrait s'occuper un peu de lui, un peu d'elle, un peu d'eux...

_________________
Klesiange
Juché au dessus de son promontoire, le cavalier attend patiemment que son complice daigne le rejoindre. Il plie délicatement une lettre, la range sous son mantel, puis il observe la ville… longuement…. mais indifférent… déjà ailleurs… pas de futur sans histoire...

Une Maeve. en miniature, voilà la première des impressions qu’il a eu en voyant cette petite chose de trois ans que Melusine et Saian ont eu la gentillesse de ramener dans leurs paquets. Sauf que son manque cruel d’expérience dans le domaine de la puériculture ne lui permet pas de comprendre tout de suite qu’il n’apprendra jamais à tirer à l’arc à une gosse de cet âge… Les histoires de mariage ça va un temps, la mise en scène de l’horreur, c’est beaucoup plus amusant. Ca les avait bien fait rire de voir la petite partir en hurlant. Et puis que ça lui serve de leçon, encore heureux qu’elle soit tombé sur deux anges comme Icar et Kles. Non pas que les tavernes ne soient plus peuplées de princes charmants et les forêts de poneys tressés. Mais admettons que ces espèces se font en ces lieux de plus en plus rares...

Et puis il y avait eu cet individu qui avait déclenché un truc dans tout son bras. Comme si le membre était soudainement devenu incontrôlable, prêt à en coller une belle sans en avertir le tronc. Le menacer… chez lui en plus… quel…… duel refusé. Pancarte de la lice arrachée.


" Vous-n’êtes-pas-du-même-niveau ! " lui avait répété le maréchal de camp de cent manières différentes.

Incompréhensible. En tout cas, le vieil homme avait dû finir par le prendre pour un débile parce qu'au fur et à mesure que le géant blond le harcelait de ses « Comment ça ? », son visage avait progressivement glissé du rictus d’énervement à la mine de compassion.

" Et je vous prie de bien vouloir remettre cette pancarte là où … ouch! Lachez moi messire arghl…… "

Béni soit Skal ! La raison pour laquelle l’ancien Comte le provoqua en duel demeurera inconnue, du moins dans l'absolu. Elle tombait à pique, c’est tout ce qu’il pourra jamais dire. Quelques hypothèses ont fusé dans son esprit. Peut être y’avait il un rapport avec l’acte de terrorisme perpétré sur la mioche… elle avait sous entendu un lien de proximité avec le jeune soldat. Mais un FSF a d’autres chats à fouetter, un ancien Comte d’autres causes à plaider. Ses interventions en faveur de Blacky lors des dernières municipales ? Ca datait et puis il n’avait fait que ressortir les leçons de droit que son maître lui avait autrefois dispensées. Du positivisme juridique avant l’heure. Incontestable. On ne peut en vouloir qu’à la logique, pas à son héraut. L’hypothèse la plus probable est que Skal se constituait un palmarès et que le molosse –comme il l’appelle- constituait un trophée de choix. Le retour à la lice lui donnera un semblant de vérification. Sur la pierre des victoires, était plusieurs fois gravé son nom.

Un combat intéressant. Un combat perdu. Trop lent… Il revoit encore son bras lourd se déployer pour ficher un violent uppercut. Esquivé… ce coup manqué le perdra. La riposte est immédiate, l’adversaire est plus agile. Ainsi le molosse redevint simple géant.

La convalescence fut longue mais parfois amusante et surtout ponctuée de rencontres surprenantes… Il ne pensait pas être capable d’éprouver un jour ne serait ce qu’une once de regret à la suite de ses choix.

Retour à la réalité. Sur la route du dessous, il aperçoit une jeune femme accompagnée d’un autre blond. Le géant de Tournai les suit du regard... Nevgerel ! Les signes sont brouillés. Kles guette son retour depuis des semaines et en voilà un qui part quand l’autre revient… Il les laisse s’éloigner sans rien dire

Il est midi, toujours personne. Le cavalier écarte les rênes, ses talons enjoignent le pas. Son acolyte est en retard, qu’il le rejoigne sur la route de Cambrai.

_________________
--_idiotamariota
Juste pour vous dire que zai une zolie robe auzourd'hui ! Zespère rencontrer le Comte et me faire remarquer quand même, bientôt ze serai grande du haut de ma hauteur.

Wall_e
C'est le petit jour, il n'y a pas ou peu de bruits à cette heure matinale, seul les marchants, les boulangers animent les rues de Tournai.
Je rejoind mon champs pour voir si tout ce passe bien, j'explore les sillons ou pousse tranquilou le maïs, il n'y a rien à faire vraiment sur le champs.
A l'horizon le soleil commence à poindre, teintant le ciel d'une lueur orangée, encore une belle journée qui s'annonce.
En rentrant vers la maison je fais un petit détours vers les pièges, la patte prisonnière un lièvre tente de s'échapper, en vain, je lui brise le cou et le ramène avec moi, il fera un bon repas ce soir, ou plutot nous ferons un bon repas.

Je retourne chez nous en sifflotant, où je dèpose notre futur repas, je bois un peu d'eau et file dans la ville qui deja est reveillée, les tournaisiens sont deja affairés à leur taches, les echoppes et tavernes sont ouvertes.
Je passe au marché m'acheter un bon morceau de viande, puis je rejoind les remparts,.

La vue est imprenable sur la campagne flamande, l'épaisse et profonde foret s'etend par dela l'horizon, tout au loin on peut deviner Bruges et les tours de sa cathedrale.
Puis au sommet d'une coline il y a ce vieux manoir delabré, sources de racontards et ragots, il se dit que des fantomes hanteraient les lieux....
Adelinda.
Un vent de folie souffle sur Tournai..

Et elle se retourne la brune, une mèche de cheveux ébène enfournée dans la bouche par le vent, elle la recrache aussitôt avec une élégance certaine entre ses lèvres charnues qui la boudent cette mèche de cheveu intruse, naturel d'un geste répété maintes foi.

Une envie d'arpenter une ruelle à cloche pied, une miche de pain à la main avant de rentrer chez elle, et les mots s'entrechoquent dans sa tête pour que se révèle sa folie.

Personne ne la voit, les fenêtres sont closes, puis le soir il fait sombre, elle n'a qu'à attendre la première lueur de chandelle quelque part pour laisser imploser en elle toute la déraison qui la harcèle.

Elle se fera ombre farfelue, elle a envie de crier des mots insensés sans qu'on l'écoute, une envie de courir, de balancer sa miche qu'elle serre finalement un peu trop à son goût. Les mots perdent leur sens, et dans sa tête elle chantonne déjà un meli-mélo de chansons triste, gaie, grivoise parfois à souhait, elle sifflote pour faire taire cette hirondelle qui cherche une fenêtre pour faire son nid et qui vole bas, très bas, trop bas dans un cri strident..une tempête en vue?
Aucune importance..

En elle se déchaine déjà un vent affolé

En elle il pleut des larmes qui ne coulent pas, comme une source bouillonnante qui refuse de déborder, des larmes de joie d'être tout bêtement, elle l'inconnue qui hante discrètement les rue de Tournai.
Une goutte de pluie tiède tombe sur son visage, elle relève la tête, nuage trop avare il se contente d'en délivrer quelques unes, puis la lutte acharnée, entre cette masse grise et le vent tourbillonnant qui danse et affole les idée d'Adel

Elle finit par 'dés-ancrer" son regard de cette masse grise et cotonneuse peu porteuse d'eau qui cède et s'éloigne en grognant doucement : petit coup de tonnerre et elle s'en va, le vent est maitre..il règne dans la ruelle et dans sa tête et les idées se soulèvent..

Libérée cette masse de chevelure soyeuse ébène qui s'élance aux vents,d'un geste de la main, libérée sa folie puisqu'enfin le soir est là, et ce soir a des allures gaies.

Petit cri de joie avant de partir en courant, ses jambes tricotant l'espace avec célérité comme pour échapper à ses démons : La beauté de quelques visages la hante, la nourrit de flammèche qui apparaissent gourmandes derrière la vitre cristalline de ses pupilles.

Et voilà ses yeux mordorés qui lancent des éclairs, elle déploie ses bras, en fait tomber sa miche, une envie d'escalader les murs, elle se contente de les langer en riant.
Folle l'Adelinda, elle l'était manifestement, jusqu'au bout de chaque boucle qui longe son dos, jusqu'au bout de chaque cil qui bat, de chaque ongle qui rattrape la miche de pain pour la resserrer contre elle.

Une groupe de maréchaux s'approche elle entend leurs pas résonner contre le sol, elle coince la miche entre ses cuisses frêles et noue ses cheveux sagement les laissant peser sur sa nuque, une mèche rebelle refuse de retrouver la torsion, le carcan d'une coiffure sage.

Elle ramasse sa folie, ses idées insensées éparpillés au vent, éteint les petites flammèches qui pourraient la trahir, réajuste pudiquement sa robe un peu trop collée contre son corps et lève la tête fière, le sourire, le regard anodin levés au ciel comme une prière qu'il pleuve.

La brune délurée croise les maréchaux en pleine ronde, les salue d'un sourire, le regard absent, et s'engouffre dans une ruelle qui mènerait droit chez elle, son antre de folie..
Junon, incarné par Adelinda.


Rp "orphelin" (un seul post) fait à la demande de Paul (rp à la zola) et avec la gentille collaboration d'ljd Klesiange.




Junon, jeune femmes au charme quelconque, deux macarons ornant chaque côté de sa tête, accentuant la largeur de celle ci, les traits frais dénotaient pour autant une candeur remarquable. Ses boucles dorées, sa gorge en satin et ses épaules en mûrissant ont pris la rondeur d'un fruit soyeux, elle qui était si maigre.

Éduquée dans une famille sévère froide et guindée, de parents qui ont servi de grandes familles du pays.
Un père décédé, Une mère prenant de l'âge, les manies sont venues. Elle est devenue avare, compte les morceaux de sucre, serre elle les bouteilles de vin entamées, donne linge et vaisselle au fur et à mesure du service.
En proie à des inquiétudes sourdes quant à manquer de vivres, elle envoie Junon malgré qu'elle soit malvoyante au champs travailler.

-Ma fille je t'envoie chez sieur klesiange, je m'en souviens de cet homme il a assez bon coeur pour bien te rémunérer. Qui sait, s'il est toujours UN coeur à prendre, succombera-t-il à tes charmes, ce qui nous assurerait quelques bons jours à vivre.

Sa mère lui faisait le récit des splendeurs des décors lors des bals bourgeois et des costumes aux violentes combinaisons de couleurs vives et dorures, bal qu'il avait organisé et où elle avait servi.
Junon imaginait dans sa tête ces couleurs orgiaques sans pouvoir se les représenter réellement. Sa vue floue ne le lui permettait pas. Elle pouvait à peine étudier ombres et silhouettes et elles étaient toutes au final aussi grises que sa robe.
Mais dans ces récits, ce qui l'intéressait par dessus tout, c'est la description que lui faisait sa mère de cet homme obscur, mystérieux.
Sa curiosité piquée au vif elle s'est laissée prendre au jeu, et trainant auprès de sa demeure, elle ne manquait pas de se renseigner sur les qualités de coeur de celui qu'elle désirait dans un premier temps comme employeur.

Les jours s'égrènent et une annonce apparait. Récolte de légumes au potager pendant un certain temps. Elle demeure muette sur l'handicap de ses mirettes, et mit en avant ses mains aux doigts fins capable de cueillir les légumes avec grande délicatesse, sachant qu'un légume, dont la chair subit une éraflure exposée à l'air, pourrit et propage la pourriture dans tout le cageot en osier.

Citation:
13-05-2010 12:23 : Vous avez été embauché chez Klesiange .


Embauchée, elle était à chaque aube la première à se manifester, la robe grise et large nouée autour de sa taille faisait office de panier. Chaque matin, immuable rituel : Les ouvriers se découvrent, s'inclinent légèrement et gardent une politesse muette tout en cueillant fruits aux vergers et légumes du potager.

Elle avait hérité de son père la face rasée pendant son service. Elle ne se permettait même pas un sentiment d'ennui. Que d'entrain! que de zèle dans la besogne, dans un silence solennel.

Une ombre fraiche tombe des arbres et les gaités du soleil chantent dans la verdure. La jeune femme dont le dos parfois la lançait s'octroyait des pauses, guettant les fenêtres sans réellement les fixer.
Était ce son imagination ou cette silhouette agréable qui apparait aux fenêtres était réellement celle de son employeur. Elle désirât y croire, et elle y crut ardemment.
Puis ses yeux mats laissent transparaitre à travers la vitre des pupilles une infime flamme quand elle prenait une quelconque voix autoritaire pour celle de son supposé employeur.
Junon rêvait en secret de bénéficier de l'ultime honneur: le voir si par miracle il se rapprochait, lui parler, lui réserver un sourire sincère dont elle était elle même avare et qui aurait trahit pour ceux qui la connaissaient le très vif intérêt qu'elle portait presque sans raison à son égard.

Il ne restait plus que deux jours, ce qui devait être une corvée, était un plaisir. La jeune femme demeurait dans le champs assez tardivement chaque soir dans l'espoir de se faire remarquer. Quand les autres employés quittaient les champs, elle elle fredonnait des chansons de lavandières, chantant les hommes, et parfois l'amour courtois d'une jeune jouvencelle éprise d'un employeur fantôme.
Les transports amoureux que cette histoire lui faisaient vivre étaient démesurés, exagérés, nourris par une sensibilité à fleur de peau, des sens aiguisés pour être privé de la clarté de vue.

Et ce soir là, après un dernier regard jeté en direction de la demeure, elle entreprit de rejoindre son foyer, mais un contremaitre vint vers elle et lui tendit un parchemin scellé, accompagné d'une bague.

-De la part de messire Klesiange, bon travail fillette!

Les doigts tremblant elle put desceller le parchemin et le dérouler, mais n'arrivait guère à lire, elle dut courir les jambes à son cou, le coeur battant à tout rompre, tam tam effréné qui menaçait de transpercer ses côtes, mais était ce l'effort de la course, ou alors le bonheur d'avoir attiré l'attention, l'espoir fou et aveugle que ses émois soient ne serait ce qu'un peu partagés, remarqués.

Ouvrant la porte en bois d'un coup sec lui faisant faire le grand écart violemment, elle vit sursauter sa mère, mais pas le temps de sortir un son, elle était déjà sur elle, le rire cristallin, la faisant tournoyer avec elle à bout de bras.

-Maman! Maman! il m'a remarquée! pour messire Klesiange j'existe maman! il m'a écrit un parchemin..

Junon s'interrompit soudain dans son élan, craignant le pire, la pâleur succéda au rose du plaisir, et c'est blême qu'elle tendit le parchemin à sa génitrice, comme si sa vie, son sort en dépendait.

-Lis le moi à haute voix maman..

La mère, curieuse quoique déboussolée par une telle effusion à laquelle elle n'était que peu habituée de la part de sa fille, déroule la missive soigneusement et d'un regard ballant se mit à la déchiffrer


Citation:

Expéditeur : Klesiange
Date d'envoi : 2010-05-14 02:09:44
Jeune fille,

Je laisse généralement à mon mandataire le soin de se charger de la gestion de mon champ ; mais je lui demande également de me mentionner toute chose inhabituelle qui pourrait s'y dérouler.

Or, il semblerait que vous ayez travaillé par deux fois sur mon champ avec une énergie et une efficacité hors pair. Il est donc de mon devoir - et c'est un devoir naturel - de prendre la plume pour vous en remercier.

Vous trouverez accroché à ce pigeon une fine bague en argent dont vous pourrez sans doute tirer un prix honnête et à la hauteur de vos efforts, du moins l'espérai-je.

Bien cordialement,

Klesiange

Citation:
12-05-2010 23:06 : Klesiange vous a accordé sa confiance.

Quand elle eut finit la lecture, les deux femmes sans se concerter se laissèrent s'affaisser toutes deux sur le même divan de stupéfaction.
Ainsi il tentait une approche.
Quel tact, quel retenue, tout entre les lignes, suggérant à peine qu'elle se démarque. Junon n'avait plus de doute quand à la nature de ses sentiments à présent.
Ces vagues de frissons qui submergent son corps, cette moiteur qui s'emparait de ses mains, et ce sourire béat qui éclairait son visage anodin. Et cette bague, symbolique sans équivoque pour la jeune femme. Un conte de fée commençait.

Elle n'en dormit guère de la nuit, rêves édulcorés de baisers volés de cette silhouette grise qui l'envoûte et l'ensorcèle, son coeur ne savait plus arrêter sa cavalcade et se calmer, et dans la tête de la jeune fille un refrain fleurissait, entêtant, entêté : Je l'aime, je l'aime, je l'aime..

La récolte finie. Elle n'avait en tête qu'un retour ses ces terres, mais la vue guérie. Elle garda ses écus précieusement et se résolut enfin à consulter un médicastre reconnu pour ses méthodes peu conventionnelle, mais rapide. Et elle, elle n'avait guère de temps, elle se consumait d'impatience que de voir enfin le visage de celui qui régnait en maitre absolu sur ses pensées et les envols saccadés de son coeur.

Quelques semaines plus tard, le traitement entamé, des gouttes grasses à l'odeur infecte, à la couleur verte oxydée, étaient administrées dans le coin de l'oeil régulièrement. Traitement qui n'était guère miraculeux en soit, mais elle pouvait distinguer à présent les couleurs les unes des autres même si les formes floues s'imbriquaient, comme si la réalité était vue à travers un kaléidoscope.
Tant pis elle s'en contentera, c'était suffisant pour apercevoir la forme d'un visage, ses courbes, un regard brillant, brûlant, transperçant, c'était suffisant pour lui donner des ailes et l'espoir d'en voir d'avantage plus au fur et à mesure que son traitement avançait.

Un soir elle s'enhardit, et ses pas la mènent autour de la demeure de Klesiange, un grésillement sourd s'élevait dans l'air, sifflement d'une résine enflammée, l'air ambiant était chargé du parfum résineux d'un feu, et se raréfiait au fur et à mesure qu'elle approchait, le feu crépitait élançant des langues de flammes engloutir l'oxygène. Ses sens s'affolent, elle ne pensait plus qu'à son amour, et s'il était dedans, s'il était dans ce feu. le rouleau de parchemin qu'elle trainait partout, jusque entre les bras de Morphée, serré, elle se mit à courir en criant de toutes ses forces

"Au feuuuuuuuuu, Au feuuuuuuuuuuu"

Si sa vue l'empêchait de distinguer le sentier, elle traçait tel un bélier mû par une force considérable que seuls les gens épris connaissent quand il s'agit de sauver l'élu de leur coeur.
Ses jambes saignaient tailladées par les ronces et autres buissons à la griffure sanglante, et qu'elle tentait plus au moins adroitement de sauter dans un état de panique.
Aucune voix, aucun secours, l'incendie déclaré dévorait goulument l'inflammable qui osait barrait son chemin, et dans son désespoir, elle ne put que sauter dans les flammes en expulsant dans un appel sorti droit de son coeur tout l'air qui était dans ses poumons

"Monsieur Klesiaange Venez vers moi si vous m'entendez! Vous m'entendez!! Manifestez vous je vous en conjure!'

Tout ce qui vint vers elle, ce fut une poutre enflammée, d'une grange légèrement éloignée de la dite demeure, d'un propriétaire absent en voyage.
Un baiser de feu, et le corps de la jeune femme qui s'embrase, qu'un manteau de velours cendré recouvrira jusqu'à ce que le vent le sème, semant par la même le secret d'un amour.
Thealie
Ce matin, Théalie ouvrit doucement les yeux et réalisa que le jour était arrivé. Voila tout juste deux ans qu’elle était avec son tendre promis.
Elle le regarde encore endormi et se met à songer à leur rencontre, à leur coup de foudre. Lui déjà pris, elle faisant tout pour le rendre jaloux. Et puis tout s’était emballé, les aveux réciproques sous l’emprise de l’alcool, la nuit de débauche passée, et l’amour fou entre eux visible aux yeux de tous et toujours aussi intense.

Oh certes, tout n’a pas toujours été rose, il y eut des disputes, il y eut un petit moment de séparation, mais cela les avait rendus plus fort. A tel point que les périodes de crises étaient dorénavant beaucoup mieux gérées et surtout, la confiance de l’un envers l’autre était inaltérable. Elle songea à cette nuit ou après une violente dispute elle avait pris une cuite mémorable, il était venu la ramener chez eux et avait été aux petits soins pour elle le temps qu’elle récupère de sa gueule de bois et qu’elle puisse à nouveau s’alimenter et travailler.

Peu de monde le connaissait comme elle-même pouvait le connaître. Il n’aimait pas qu’elle parle de lui comme quelqu’un de bon et généreux même s’il n’était jamais contre des flatteries. Leur joutes verbales, leur petites cajoleries, leur complicité, leur regard qui en dit long, tout indique à quel point ces deux la se connaissent bien et sont tout l’un pour l’autre.

L’envie lui prend de relire les lettres d’amour de Théo gardées précieusement dans un coffret. Elle se lève doucement sans le réveiller, va sur la pointe des pieds chercher le coffret et revient vite bien au chaud dans le lit. Apposés sur plusieurs parchemins s’échappent des mots d’amour, des mots coquins, des poèmes… Divers écrits qui délivrent tous les mêmes sentiments : l’amour, le désir, la passion.

Elle sourit amusée en relisant le très long parchemin ou il avait fait la liste de tout ce qu’il aimait en elle, et encore, avait-il précisé, liste non exhaustive.

Mais petit à petit les larmes lui viennent aux yeux. Elle sait bien qu’il l’aime plus que tout mais relire tout ça, fait ressortir ses émotions. Elle a un cœur d’artichaut, elle le sait bien, romantique et romanesque voila ce qu’elle est. C’est même pour cela qu’une fois, elle avait volé un des poèmes écrit par Théo dans l’ancienne grange. Mais il l’aime également pour cette facette de sa personnalité, même si cette émotivité la rendait faible. Mais grâce à lui, sa tendresse, sa patience et son amour elle est devenue plus forte.

Voila qu’il bouge un peu et se réveille doucement. Son premier mouvement est de se coller à elle comme tous les matins, la sentant assise et non pas allongée, il ouvre ses splendides yeux bleus et la regarde. Ses larmes lui font froncer les sourcils et d’un geste de la main il les efface. Elle lui sourit amoureusement et lui montre les lettres et le coffret. Il comprend que son émotion lui a encore joué des tours cela sans même avoir eu besoin de dire un mot. Après avoir déposé tout le fatras au pied du lit elle le prend dans ses bras, l’embrasse doucement et chacun leur tour ils renouvellent leur promesse d’amour. Enlacés tendrement elle se sent la plus heureuse au monde et savoure cette délicieuse matinée en sa compagnie.

_________________
Idiotemariote
Derrière ce masque en porcelaine, je fais rire et sourire les gens en laissant quelque peu dévoiler les sombres souvenirs qui me hantent à jamais. J'enfouis mes maux, ma haine montrant une autre image devant la ritournelle. Mais la porcelaine se fissure devant sa simple figure. Je me relève en enterrant ce qui m'entraîne vers les douleurs et les souffrances, son esprit s'en va en errance. Et voici bien des jours que je ressasse des questions sans retour emplissant mes tourments. Elles m'enferment me laissant des traces face à sa menace, ses mensonges. Les regards moqueurs n'imaginent pas son mal. Et lutte après lutte, j'achèverai cet être malhonnête qui veut tuer ma pauvre vie. Mon ignorance affolante s'effondre face à l'espoir, mon âme se veut battante et fuit la faiblesse. Tant de réflexion à me réveiller la nuit, sursauts, possessions, sueurs, l'abandon se prononce au coeur de ce sombre décor. D'une balafre de ma fine lame, je voudrais entailler son être aussi profondément que mes cicatrices ancrées au fond de mon coeur. A travers ces faux-semblants, à travers ma confiance, je me suis noyée mais je refais surface tel un condor en plein envol. Je me souviens d'une amnésie, je souris à l'idée que cet affront serait l'un des plus ardus supplices que je pourrai lui infliger. Je ne me veux pas vindicative mais dans sa force de m'écraser, dans l'idée de ses faux-dits, je trouve le courage de l'affronter, mes sentiments deviennent malsains et violents. Je me relève...
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)