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[RP]"Quand une blonde chevauche un étalon."

Shaomye
Shaomye écouta avec interet la liste selon Alea de ce que faisait les garçons selon elle. Pour avoir grandi au milieu d'hommes et de garçons, elle remarqua qu'il manquait certaines caractéristisques essentielles. Chaparder par exemple, ou se comparer les uns aux autres... Ou encore...

N'oublie pas "comparer les mérites des jeunes filles du secteur et jouer aux coquelets, Al ^^. C'est un composante importante de la gent masculine, d'après moi.

Elle sourit. Toujours du fait qu'il n'y avait eu que peu de femmes et de filles dans son entourage durant son enfance, se comporter comme un garçon avait été toujours été naturel pour elle, avant qu'elle ne parte découvrir le monde et découvre qu'il y avait autre chose que des garçons dans le monde. IN - CROY - ABLE!
Peut etre la blondinette était elle dans le meme cas?


Pourquoi tu voudrais te comporter comme un garçon? C'est bien aussi d'etre une femme je trouve

Bon ya des inconvénients, aussi... Notamment les robes! Savez vous ce que c'est que d'etre emprisonnée dans un corset pendant des heures, en pouvant à peine respirer? Ou de porter tellement de jupons qu'on a l'impression de trainer un boulet? Ou d'avoir sur soi une masse telle de tissu qu'il n'y a pas moyen de bouger sans que tout le monde à 5 mètres à la ronde soit au courant? Rien que pour ca, il valait mieux etre un homme! Et elle savait de quoi elle parlait, ou plutot pensait, la Lutine! Bah oui, parce que les robes, elle les avait trainé, pendant une certaine période! Avant de décider que la tenue d'écuyere était plus adaptée et de l'adopter définitivement.

Remarquant le rattrapade in extremis, Shaomye haussa un sourcil à son tour. Elle ne mit pas longtemps à completer le "Thaaaa" commencé par la blonde, et sourit, amusée. Comme beaucoup de monde, elle avait entendu les rumeurs, mais contrairement à ce monde, elle se moquait bien des préférences d'Aléa. Tolérance était un de ses maitres mots, et les choix des autres ne la concernait aucunement.
Elle se contenta donc de changer de sujet, sans chercher à appronfondir. Et rit de bon coeur à la réponse qui fusa


Tu as raison. Peu importe ce que les gens pensent, que tu sois noble ou pas, d'ailleurs. Du moment que toi, tu sais qui tu es et ce que tu es.

Nouveau sourire, et elle entreprit d'apprendre à la jeune femme ce qu'elle lui demandait. Bon y restait du boulot, mais elles allaient bien y arriver ^^

Bah vi c'est dur. Mais une fois que tu y seras vraiment arrivée, ca restera.

Après un moment, entrecoupé de mini sifflements, d'éclats de rire, de bavardages, de brefs temps de trot ou de galop, elles arriverent enfin au point d'eau. La, Shaomye mit pied à terre, et observa les lieux avec curiosité

Joli coin. Tu viens souvent ici?

Elle deserra machinalement la sangle de la selle de son Zéphir, et l'attacha, à contre coeur, à une branche haute, pour éviter qu'il ne s'éloigne de trop, meme si elle savait bien qu'il la retrouverait toujours.
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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
Etre une fille, ce n’était pas seulement des problèmes d’habits. C’était aussi les périodes, le risque de se faire engrosser à la première relation sexuelle, se faire prendre pour moins que rien par les hommes, ne pas être aussi forte que ces derniers, ne pas pouvoir faire certains travaux parce que « c’est pour les mâles, les vrais ! ». Enfin, ce genre de choses qui agaçait la blondinette au plus haut point.
Appartenir à la gente masculine voulait dire ne plus avoir ses règles, ne pas se tordre de douleur au risque de crever au moment de l’accouchement, ne pas être dévalorisé et pouvoir tirer des coups à tout va sans se faire insulter par des abrutis. Pouvoir cracher et jurer sans que l’on vous fasse de reproches. C’était tout ça, être un homme et franchement, c’était la classe.


C’pas que j’voudrais être un homme mais des fois, j’trouve qu’ils ont la vie facile. T’sais, un homme qui court après tout c’qui a une grosse poitrine et qui a une robe, ben on lui dira rien. Pour une femme, c’différent.
Et puis y a pas l’problème qu’on a quelques jours tous les mois, ou les mômes, ou les r’gards.
Pis les femmes doivent bien s’comporter… pas avoir un langage cru et vulgaire. Ca peut pas boire parce que si on s’beurre la tronche, ben on est pitoyables.
Cétoussa, être une fille… Mais j’avoue qu’mes parents m’ont pas ratés hein et qu’malgré ça bah, j’aime bien appartenir à la gente féminine. ‘Fin bon, Aheum…


Quant à « qui était Aléa », la jolie blonde n’en était même pas sûre. Elle renaissait doucement, toujours entre deux… je ne saurais définir le terme. Enfin… elle ne savait plus qui elle était, ni celle qu’elle voulait devenir. Etre immature, faire sa gamine et tout prendre à la légère, s’attachant le moins possible pour éviter de souffrir, voilà ce qu’elle désirait vraiment mais elle était en train de devenir le parfait contraire. Ce qui l’ennuyait un peu, fallait le dire. Non parce que voyez vous, à la base, Aléa n’était pas un ange… elle pouvait être un véritable démon et aspirait à des activités pas très aristotéliciennes. Mais encore fallait-il qu’elle trouve un mentor, quelqu’un qui pourrait lui apprendre les ficelles d’un métier redoutable.
‘Fin, elle perdait espoir de trouver un  « maître » un jour.

Mais pour le moment, elle était en compagnie d’une brune plus que sympathique. Alors trouver l’homme (ou la femme) qui l’entraînerait à être une parfaite petite méchante, ce n’était pas pour maintenant. Autant se concentrer sur le moment.

Une fois à l’étang, la blondinette posa elle aussi pied à terre, attachant son cheval, pas sûre qu’il reste en place et qu’il ne disparaisse pour ne plus jamais revenir.


Nan j’viens pas souvent mais c’est agréable. C’mon meilleur ami qui y vient pour pêcher la grenouille qu’y dit mais en vrai, j’y viens pas tant qu’ça moi. Une fois d’temps en temps histoire d’être tranquille, d’faire la sieste ou faire genre que j’travaille quand j’suis à la milice. T’vois, Co’ça, ils pensent j’fais ma ronde itou alors qu’en fait, j’dors et j’me fais dorer la pilule.

Regardant aux alentours, elle remarqua qu’aujourd’hui, son rouquin, ben l’était pas venu s’adonner à l’une de ses activités favorites. Pas grave, elle le retrouverait plus tard en taverne. Et invitant d’un coup de tête Shao, la blondinette alla s’asseoir au bord de l’étang.

Pis après, t’vas où ? T’vas bientôt partir, nan ? Mais t’vas quand même rester quelques jours ici ? ‘Fin, j’t’ai connu qu’hier ‘lors j’aim’rais t’connaître encore plus itou. ‘Fin, t’vois quoi ? Comme t’es sympa, itou.
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Shaomye
En y réfléchissant bien, c'est vrai que les hommes ont la vie facile, elle avait raison la blondinette!

T'sais, on peut etre une femme et boire tout de meme, avoir un langage cru, ignorer les regards... Si tu te met à penser à tout ce que les gens peuvent penser de toi, tu ne vas plus avoir de vie à toi.

Une fois arrivées, elle écouta avec interet les précisions sur l'étang. De la peche à la grenouille? Quelle drole d'idée! Z'ont des activités particulieres les Poitevins!
Elle fronca les sourcils à l'idée d'abandonner son poste à la milice. Soldat dans l'âme, cela lui paraissait inimaginable, mais elle savait que ce n'était pas le cas de chacun. Et l'acceptait.
D'ailleurs, elle se mit à rire en l'imaginant en train de se dorer la pillule au bord de l'eau


Tu ne t'ai jamais fait attaquer par une grenouille? Ou pire, par un crapaud?

Et de rire de plus belle, en visualisant la scene.
Répondant à l'invitation, Shaomye alla rejoindre la jeune femme au bord de l'eau. Sans y réfléchir, elle s'étira comme un chat, tout en admirant les lieux.
Elle revint à la réalité quand la voix de la blonde s'éleva. Elle lui sourit tranquillement


Après... La où le vent m'enverra. Aux dernieres nouvelles, nous devrions remonter vers le nord, revenir sur nos pas en fait.
Vi j'vais bientot partir, mais pas avant quelques jours, t'en fais pas, j'aurais le temps de t'embeter avant.


Un éclat malicieux passa dans le gris acier de ses yeux, avant qu'elle ne reprenne

Vi j'vois. Et toi tu vas où? Tu vas rester à Poitiers? Ca fait longtemps que tu connais la ville?
Toi aussi, t'es sympa, tu sais.

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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
Avoir peur du regard des autres… Non, Aléa n’était pas vraiment du genre à se préoccuper de ça. La seule chose qui l’embêterait vraiment serait de se retrouver sans rien, ni personne, dans un village où on la détesterait. La crainte d’être rejetée de tous alors qu’elle adorait être entourée et aimée. Comme tout sociable qui se respecte en fait.

Pour l’histoire des crapauds et des grenouilles, Aléa rit visualisant elle-même son éventuelle attaque par des batraciens. ’Fin, si ça lui arrivait, autant vous dire qu’elle n’aurait pas ri et qu’elle aurait réveillé les morts avec ses hurlements. Surtout qu’elle ne lésinait pas sur ses cordes vocales et qu’au lieu d’en user, elle en abusait.


Nan, ça va, elles sont inoffensives ici, les grenouilles. Les crapauds aussi hein. ’Fin, j’espère…

Petite mine inquiète. C’est que maintenant, elle allait se méfier la blonde. Elle regarda autour d’elle, s’assurant qu’il n’y ait pas de grenouilles chasseresses à proximité.

Haann mais c’est qu’tu m’as foutu la trouille là… et l’doute en plus. Pfeuh, t’imagines la prochaine fois j’viens et on m’attaque.
Pis ça a l’air vicieux ces p’tites bêtes là. Nan mais j’ferai attention maintenant, itou hein.


Baaah, c’est qu’elle y croyait maintenant, Blondie à un possible combat avec ces sales bestioles. Parano ? Naaaan !

Heureusement, la conversation tourna sur un autre sujet. Heureusement pour Shaomye qui, sinon, aurait dû se taper de longues heures de déblatération sur un sujet dont on se foutait totalement, à savoir : la grenouille et le crapaud.
A l’allusion d’un départ qui se ferait dans quelques jours, la jolie blonde lâcha un « oh » un peu triste. Ben ouais, c’est qu’Aléa, elle l’aimait bien la brune pis elle était gentille et rigolote. Mais voilà, elle devait se faire à l’idée que Poitiers était une capitale où nombreux étaient les voyageurs qui faisaient un bref passage avant de repartir vers une autre destination. Et c’était toujours pareil pour l’hypersensible qu’était Aléa… elle devenait un peu triste, se disant que le lendemain l’ambiance ne serait pas aussi bonne et qu’il n’y aurait plus autant de gens. Mais FAUX, il y en avait toujours autant qui affluaient, pour le plus grand bonheur de l’Ortie.


Quelques jours, ça va. On va encore pouvoir s’boire quelques chopines, itou.

Notez que « quelques chopines », dans la langue Aléenne voulait une vingtaine par jour… mais lorsqu’on entend jour, c’était du lever du soleil à son coucher. Et donc, ce qui faisait une dizaine dans la soirée. Oui je sais, Al est une alcoolique, ce n’est plus un secret. Ajoutez à cela la vodka qu’elle buvait à l’abri des regards pour ne pas qu’on vienne la taxer et vous saurez dans quel état, chaque soir, elle rejoint sa compagne.

A la malice dont fut empreint le regard de la brunette durant quelques secondes, Aléa répondit par un sourire, appuyé d’un clin d’œil avant de répondre à ses questions.


J’va à Castillon ’vec mon rouquin pis ma rouquine.

Notez qu’à ce moment là, Ryan n’avait pas balancé à Aléa tout ce qu’elle s’était pris dans les dents pour la seule et unique raison que « elle a pris pour les autres et on s’attaque souvent à l’une des personnes qui nous est chère dans ce cas là. »

Après, j’reviens c’que faut j’m’achète un moulin, pis qu’Thalie elle ait un champ aussi, ce s’rait pas mal, pis des fringues, pis une épée, toussa quoi.
J’l’aime bien c’te ville, j’voudrais y habiter officiellement. J’suis arrivée à poitiers le 21 février, pis walà. ‘Fin, si un jour tu r’cherches un endroit où t’réinstaller, j’te conseille not’ bonne capitale. Vivante, animée, avec une bonne ambiance. ‘Fin, c’parfait quoi.


Notez aussi qu’à ce moment là, elle venait de parler avec Alix, de se réconcilier avec et que son abruti de compagnon ne lui avait pas encore dit qu’elle allait rameutait tous ses amants ou dit aussi ainsi : « le tas de mec avec qui elle faisait l’amour. »
Donc, en ce beau jour printanier, tout allait bien dans la vie de notre blondinette et dans sa tête, rien ne pourrait entacher sa joie d’être ici, à Poitiers et d’y rester, ce coup-ci, à long terme.

Et pour répondre à la dernière remarque :


Vi, merci, j’sais j’suis sympa. C’fait toujours du bien d’l’entendre…
Merci beaucoup au fait, d'avoir accepté d'm'entraîner un peu au niveau d'l'équitation. J'tais pas très calée mais ça ira maint'nant. 'Fin bon, merci quoi, aheum.

Pis sinan, des projets pour cet après-midi ?

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Shaomye
Et bah voila le résultat de deux imaginations fertiles: une blonde et une brune hilares au bord d'un étang!
Enfin elles retrouverent tout de meme leur calme, apparent tout du moins, au bout de quelques instants. Sauf que le coup d'oeil méfiant d'Alea autour d'elle était très drole, et que Shaomye repartit à rire de plus belle!


Rhooo j'voulais pas te faire peur, m'enfin! Pi les grenouilles, c'est inoffensif, elles font juste très peur quand elles te prennent par surprise. Au pire si yen a une qui t'attaque, tu tapes dedans, ca doit voler loin ces bestiaux là!

Sourire tandis qu'elle imaginait une grenouille volante, un rire dansant toujours dans son regard.

Au "oh" triste de la blonde, la Lutine se sentit bien triste à son tour. Elle savait bien que son destin et sa vie étaient sur les routes, à aller où on lui disait d'aller, pourtant, il lui arrivait parfois de regretter de ne pas mener une vie plus "normale", où elle pourrait voyager de temps à autre et rester dans une ville qu'elle appréciait autant qu'elle le souhaitait. Et à ces regrets répondait invariablement une petite voix qui disait que cette vie elle ne serait pas capable de l'abandonner pour une autre, quelle qu'elle soit, parce que son destin était de servir son royaume et d'aller où on avait besoin d'elle. Elle savait tout cela. Et meme si elle ralait parfois (souvent ^^), elle aimait sa vie.
Tout cela, elle ne le dit pas à la blonde, se contentant d'un "sois pas triste, je reviendrais tu sais"


Oui, quelques jours, ca fait beaucoup de choppes! Assez pour voir Sainte Boulasse passer, peut etre!

Quelques jours, oui, le temps que son amie se remette de sa blessure au ventre, et elle que son épaule la fasse moins souffrir. Parce que, malgré ce qu'elle en disait, cette blessure continuait de la lancer régulierement, meme après qu'Andaine ait eu remis tout en place, meme après plusieurs jours, meme après avoir suivi les conseils de Cécilia et d'avoir bandé l'épaule en question. Mais, à la maniere d'un loup lechant ses plaies dans le secret puis rejoignant la meute, elle avait fait de son mieux pour soulager son bras, et maintenant n'en parlait plus, ayant retrouvé "la meute", autant dire les gens qu'elle aimait.

Castillon? C'pas la porte d'à coté ca! En plus avec des roux, 'vont pas te perdre en route?

Non non, aucune aversion contre les roux, c'est promis!

Sacré programme tout ca!
Mais je crois comprendre pourquoi tu aimes tant cette ville. Elle est vivante, les gens sont gentils, la biere est très bonne... que des points positifs!


Instant de reflexion de la brune

T'sais, j'ai une maison, moi aussi, en Gascogne. Elle est juste au bord de l'océan, et je l'adore. Mais meme sans m'y installer, je ne manquerais pas de repasser par Poitiers, juste pour vous faire un coucou.

Elle partit d'un grand rire devant la visible modestie d'Alea

Très très sympa! Mais meme si tu le sais déja, comme tu dis, ca ne fait pas de mal de le redire. Fais juste gaffe à tes chevilles hein, pas qu'elles enflent trop ^^

Tout cela dit sur un ton gentiment moqueur. Bah oui, c'était dans son caractere, à la brune, d'etre ainsi. Pas pour autant qu'elle était méchante, elle était juste taquine. Aux gens de comprendre qu'elle n'était pas sérieuse quand elle se moquait de cette maniere

De rien, c'est toujours un plaisir de rendre service!

Nouvel instant de reflexion, son regard allant d'Alea à l'étang, de l'étang au ciel, du ciel à Alea, etc...

Il aurait fait plus chaud, je t'aurais proposé un plongeon, mais la euh fait un trop frais ^^. Alors comme projet... Ne rien faire tout l'après midi? ^^

Elle se leva tout de meme, alla farfouiller dans ses sacoches de selle, revint avec du pain du fromage et du saucisson, et se rassit, tendant un morceau de pain et de saucisson à la blonde

Un tit bout? L'heure du repas doit pas etre très loin
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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
Bah pour me faire peur, c’réussit oui… Se disait la blondinette jetant toujours des regards alentours…
Et puis elle revint au sujet de conversation, histoire de se changer les idées et ne plus penser aux batraciens.


Ouais, t’vas rev’nir, j’espère hein.

Ca, c’était un problème chez Aléa. Elle s’attachait vite et était toujours déçue au moment des départs. Mais elle était sensible, un truc qu’elle ne contrôlait pas. Et dieu seul sait à quel point elle aurait voulu ne pas avoir de cœur et n’avoir aucune attache pour faire ce qu’elle voulait et ne pas être contrainte à tous ces sentiments qui faisaient qu’elle souffrait ou non. Ouais’fin, elle n’allait pas se plaindre d’avoir des amis et une compagne, tout de même. Mais ma foi, elle craignait de souffrir, trahie par l’un d’eux. Quoi que, lorsque l’on était sincère dans une relation, il n’y avait aucun risque… n’est-ce pas ?
La jolie blonde pourrait profiter encore quelques jours de sa nouvelle connaissance. Alors autant ne pas penser à son proche départ et se dire que les routes feront qu’elles se recroiseront très certainement un jour. Et puis peut-être allait-elle lui porter chance pour la sainte boulasse. Des cadeaux, elle en avait eu. Une échelle qu’elle avait perdu le jour de son enlévement, des planches qu’elle avait pu reprendre, des viandes, légumes mais jamais de barque. Et ça, ça l’énervait grave. La pêche, elle adorait ça et comme en ce moment, n’ayant ni moulin, ni champs, elle faisait sa radine, ben elle espérait que le Barbu lui envoi ça. ‘Fin, apparemment, il était trop occupé pour entendre sa demande.
Bref. La jolie blonde fit un clin d’œil à la brunette genre « t’inquiète, on va l’implorer et bien se beurrer, ç’va êt’ bien. »

N’empêche, elle allait devoir partir à Castillon, s’arrêter en cours de route pour travailler parce que les érudits, ça bouffe comme deux et ça…


Ouep, et c’pas d’gaieté d’cœur qu’j’y vais à Castillon mais j’suis obligée si j’veux pouvoir emménagé officiellement à Poitiers, ouvrir mon moulin, itou. Et pis j’va avoir une bonne escorte. Mes deux rouquins, c’des balèzes et puis ils ont l’sens d’l’orientation EUX. J’serais capable d’pas r’trouver mon ch’mins dans une auberge hein.

Ecoutant Shaomye faire la liste des points positifs de Poitiers, Aléa ne put que confirmer pas des hochements de tête, esquissant un sourire. Et puis il y avait ses amis ici, une nouvelle taverne ouverte où la joie et la bonne humeur régnait, sans compter tous les souvenirs qu’elle avait ici et que c’est grâce à cette ville que notre blonde avait pu se reconstruire et commencer une nouvelle vie. Le seul point négatif : Ses blondes ! Ouais, elles étaient plus là et ça lui manquait à Aléa. Les moments taverne avec elles, les moments dans la roulotte, dans leur campement. ‘Fin, ses fleurs lui manquaient…

Ouais, Poitiers… c’pas qu’la bonne bière et la bonne ambiance, c’t’aussi c’qui m’a aidé et où j’ai rencontré tous mes amis, itou.

Soupir de la jolie blonde qui, l’espace de quelques secondes, fut nostalgique de cette courte période désormais révolu. Mais ce qui dissipa cette nostalgie fut le pain et le saucisson donné par Shao. Aléa le prit, sentant son ventre gargouiller.

Oh la bonne idée. Merci bien jolie brune.

Et tout en mangeant, se foutant de parler la bouche pleine ou non :

Ouais, on s’fait après midi détente. Pas d’mine, pas d’champs, que dalle. ‘Fin, si t’es d’accord. Quoi que, même si t’es pas d’accord, tant pis hein, j’resterai toute seule, itou mais comme t’as l’air d’le vouloir bah ma foi, allons pour ça.

Une fois le pain et le saucisson fini, la blondinette s’allongea dans l’herbe, s’étendant de tout son long, laissant ses mains caresser l’herbe.

mh si j’étais toi, j’me risquerais pas à m’baigner là-d’dans… ça doit être dégueulasse…

Allez savoir pourquoi mais la blonde était dégoutée des étang et ne se baignait jamais dedans. Alors que les lacs ne devaient pas être plus propres. ‘Fin, ne cherchons pas à comprendre. Tout le monde savait qu’Aléa était plus qu’étrange.

Pis la fraîcheur m’empêche pas d’piquer une tête quand j’suis vers un lac. ‘Fin, sauf en hiver c’que fait visiblement très froid et qu’j’ai pas envie d’me transformer en glaçon vivant. Pis ça va faire des crevasses dans ma magnifique peau, itou
Pis pourquoi tu disais d’faire attention à mes ch’villes ? J’fais po d’la rétention d’eau ‘lors pas d’risque que ça enfle hein. ‘Fin, j’te dis ça c’que j’viens d’me rappeler qu’j’avais po répondu à cette dernière remarque, Aheum…


Et après quelques secondes de silence :

Bon, on s’dore la pilule ?

Et pas pudique pour un sous, la jolie blonde se redressa pour enlever sa chemise et ses braies, cachant tout de même le minimum hein… sauf la poitrine bien entendu et s‘allongea de nouveau dans l‘herbe, fermant les yeux.
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Shaomye
Et un sourire, un de plus, en entendant gargouiller le ventre de la blonde. Oui oui vous l'avez compris, Shaomye a le sourire facile.

De rien, belle blonde!

Tout en dévorant son bout de pain, accompagné de son indétournable saucisson gascon, elle hocha la tete en réponse à Alea. Un instant elle pensa à son compagnon et à ses enfants, s'en voulant un peu de les laisser toute une journée. Cependant elle avait une confiance totale en l'un, et connaissait bien les deux autres, et devinait que son abscence ne serait pas un souci.
Sans doute en rentrant, Eben se précipiterait sur elle, Altan sur les talons, et ils lui raconteraient tous les deux qu'ils avaient été se promener avec Eym, qu'ils avaient vu des chevaux, des chiens, plein de choses, dans leur langage encore souvent difficilement compréhensible. Elle ne saisirait pas tout, mais hocherait gravement la tete, genre "ouaahhhh tout ca!!". Et tout en écoutant les jumeaux, peut etre aurait elle droit à ce regard qu'elle aimait tant chez son Vicom, et qui augurait tellement de bonnes choses... Ahem non, pas penser à ca!! Sinon elle va rentrer directement!


Vi vi 'suis d'accord. Pi j'vais pas te laisser toute seule hein, ca se fait pas! Tu risquerais de pas retrouver la route ^^

Sourire malicieux, et elle acheva d'engloutir son bout de pain, grignottant un morceau de fromage partagé également avec la blondinette.
Puis elle se leva de nouveau, desella totalement Zéphir, fit de meme avec le second alezan. Habituée des bivouacs, elle ne mit pas longtemps à accrocher entre deux hautes branches la longe dont elle s'était servie plus tot pour permettre à Alea de s'habituer au galop, et à attacher les deux chevaux à cette barriere de fortune, leur laissant assez de mou pour qu'ils puissent se déplacer en broutant, mais pas qu'ils puissent s'éloigner de trop.
Elle revint s'asseoir aux cotés de la jeune femme et s'étira de nouveau


Tu as surement raison. Et puis je ne voudrais pas assomer une grenouille au passage!

Arfff effectivement ta maginifique peau, ce serait dommage de l'abimer... et en plus Thalie ne me le pardonnerait pas.


Clin d'oeil espiegle, et elle se perdit dans ses pensées, le regard perdu sur l'étang.
Après quelques secondes, la blonde reprit la parole, et la brune acquiesca.
Elle haussa un sourcil en la voyant se déhabiller, puis secoua legerement la tete, rieuse. La quasi nudité de la jeune femme ne la dérangeait pas, elle savait ce qu'était une femme, tout de meme! Mais imaginer quelqu'un débouler à cet instant précis était très drole. Heureusement Kazan ne laisserait pas approcher quelqu'un d'aussi près.
En revanche faire de meme serait problématique... Pas en raison de la pudeur, non, elles étaient entre filles, mais plutot en raison de ce qu'elle dissimulait sous sa chemise et à moindre niveau sous ses braies.
De larges cicatrices couraient le long de son ventre, jusqu'au dessus de sa poitrine, et des plus fines, mais plus nombreuses, dans son dos, tellement nombreuses au niveau des épaules qu'elles formaient comme un quadrillage complexe. Quelques unes, en partie effacées par le temps, sur ses bras, presque invisibles en raison de la peau halée par la vie sur les routes., et pouvant facilement passer pour le résultat d'un dur entrainement de soldat.
Ses jambes étaient moins atteintes, la marque la plus frappante étant une brulure s'enroulant tout autour d'une cuisse et une longue ligne blanche derriere un mollet. Et de telles cicatrices entrainaient toujours son lot de questions, et de réponses génantes.
Shaomye réfléchit très vite: ne pas faire de meme qu'Alea entrainerait des questions. Elle pouvait garder sa chemise sous pretexte du bandage entourant son épaule. Tant pis pour les jambes.
Elle enleva donc ses bottes de feutres, ses bas et ses braies, remonta les manches de sa chemise, et s'allongea à son tour de tout son long (pas grand chose) dans l'herbe fraiche

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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
La pudeur n’était pas un problème chez Aléa. Devant un homme ou une femme, elle se déshabillait facilement. Et non, ce n’était pas forcément pour coucher avec. Par exemple, à l’AdB, elle avait pris un bain, soigneusement préparé par le tavernier et pour ne pas lui faire remonter le baquet à l’étage, elle l’avait pris dans la salle commune, se déshabillant devant les autres. Chacun savait l’anatomie féminine. A part peut-être les puceaux. Mais ça, c’est une autre histoire.
‘Fin, tout ça pour dire que ça ne dérangeait pas notre jolie blonde de se dénuder devant les gens. Cependant, elle ne se baladerait pas à poil en plein Poitiers. Faut pas abuser non plus hein… et je vous vois venir alors je précise.

Une fois la brunette revenue, Blondie ouvrit les yeux et jeta un œil dans sa direction alors qu’elle virait bottes, bas et braies. Elle ne remarqua aucune de ses blessures physiques et ne s’amusa pas à détailler le corps de celle-ci. A part Thalie, Aléa ne reluquait personne et ça ne lui faisait ni chaud, ni froid d’avoir une jolie fille, à côté d’elle, qui était dans une tenue qui aurait excitée la blondinette quelques mois en arrière. Ouais mais là, non ! Elle était folle amoureuse notre blonde, alors forcément, elle n’avait d’yeux que pour son amoureuse et pour personne d’autre.

Refermant les yeux et repliant son bras pour le mettre devant ses yeux, Aléa soupira doucement, un sourire naissant au coin des lèvres. Vous devinez qu’à ce moment précis, sentant la brise caresser sa peau, elle ne pensait plus qu’à Thalie et ses pensées étaient tout sauf aristotélicienne. Ouais, là, ça tombait vraiment dans l’érotisme et… la blondinette ouvrit les yeux, tentant de faire abstraction de tout cela. Ben ouais, c’est qu’elle était en compagnie de quelqu’un alors peut-être serait-il plus judicieux de ne pas s’enfermer dans son petit monde et rêver à des moments d’intimité que les deux amoureuses passaient souvent ensemble et… j’ai dit qu’on arrêtait là !


Mais tu voyages par plaisir ou pour ton travail ? Peut-être tu l’as dit en taverne hier mais j’ai pas dû tout bien entendre… ou alors, seulement des bribes.

Extraordinaire, la blonde s’intéressait à quelqu’un d’autre qu’à elle-même. Pour certains, c’était quelque chose d’improbable tant elle était égoïste, nombriliste, égocentrique et ne semblait s’intéresser qu’à sa petite personne.
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Shaomye
Une main passée derriere sa tete, paupieres fermées sur l'acier de ses yeux, la Lutine était perdue dans ses pensées.
Pensées qui rejoignaient son Vicom, sautaient sans aucun rapport à ses amis éparpillés dans le royaume, revenaient au premier, repartaient vers les jumeaux, pour revenir encore à son compagnon, et ainsi de suite. Elle n'entendit pas le soupir de la blondinette, étant partie trop loin pour preter autre chose qu'une attention machinale à ce qui l'entourait. La caresse du soleil et de la legere brise étaient tellement agréables... pour un peu elle se serait endormie!
Mais plutot que de s'endormir, elle ouvrit un oeil en entendant Al lui parler, et réfléchit une seconde à sa réponse


Je voyage un peu par plaisir, beaucoup pour mon travail. La pour exemple, je reviens de la Champagne, où la Reyne avait besoin d'hommes. Et c'est mon Ordre, avec d'autres personnes comme les Gardes Royaux qui avons accompli la mission.

Petite pensée amicale pour ses compagnons, Stephandra et Dandolo qui venaient d'etre parents, Fallgor, Alex, Anthoyne... Et Cécilia bien sur, qui l'avait accompagnée jusqu'à Poitiers. Il était nombreux, les freres et soeurs, d'Ordre ou d'armes, à avoir partagé leur quotidien pendant une longue période. Si elle ne partageait pas les memes relations avec chacun, elle les estimait tous, et était prete à donner beaucoup pour n'importe lequel.

Et toi? Tu voyages pour le plaisir, non? Tu es originaire de Castillon?

Castillon... elle y était passée, parfois. Le plus souvent ville morne ou ville désagréable à ses yeux, il lui était arrivé pourtant d'y passer de très bons moments. Mais elle se sentait mieux à Marmande, ville proche, où ses enfants étaient nés et où elle trouvait toujours un bon accueil.
Yeux clos à nouveau, elle écoutait pourtant Alea avec attention.

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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
Voyager pour le travail. Aléa l’avait fait avec ses blondes mais dans un tout autre but que celui de Shaomye. Ce fut pour des activités pas très aristotélicienne. Allégement des bourses et des coffres forts, comme disait Tutu. Mais voilà, chaque ville avait son lot de sorciers, sachant les intentions des uns et des autres sans même les avoir connus avant et n’ignorant pas leurs antécédents. D’ailleurs, cela avait valu à Blondie d’hurler à la sorcellerie et à très sérieusement penser à faire un feu de joie pour se débarasser de toutes ces créatures tout droit venus de l’antre du Malin.
La blonde en fait trop ? Très certainement, oui !

Pour Castillon, comme dit et redit, la blonde n’y allait pas de gaieté de cœur. Ce village éveillerait très certainement des souvenirs encore bien douloureux qu’Aléa tentait tant bien que mal d’enterrer. Le Périgord l’avait vu grandir. Elle avait été habituée à la cambrousse et non à la ville. Elle avait eu une maison éloignée de la petite bourgade. Et puis avec l’âge, elle avait voulu sortir, faire comme ses aînées et squatter les tavernes, rencontrer des gens. Et des gens, elle en avait croisé ! Surtout une qui avait marqué sa vie et son âme. Deux ans intense passée à ses côtés et deux ans de malheureusement perdu à souffrir, à pleurer, à saigner à cause d’un conn**d qui avait jugé bon de maltraiter la défunte compagne d’Aléa et de la diriger comme une vulgaire marionnette. Et il avait eu raison d’elles…


Originaire du Périgord-Angoumois, oui. Mais Castillon, c’t’un village maudit. J’ai horreur de c’te ville. Alors j’prends mes affaires et j’reviens là.
Après, P’têtre j’ferai un tit voyage, tranquillou ‘vec mon am……… ie, Thalie. ‘Fin v’là quoi…


Un peu gênée, la blonde, d’avoir failli se vendre pour la deuxième fois.

Et euh… sinan ?

Gros coup de barre de la blondinette qui aurait bien suggéré une petite sieste à la brunette.
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Shaomye
Yeux toujours clos, oreilles toujours attentives, Shaomye écoutait Alea

Je comprend que tu veuilles partir... l'ambiance n'est pas vraiment la meme entre Poitiers et Castillon...
Oh, vous voudriez aller dans quelle direction?


Pour la seconde fois, rattrapage in extremis, pour la seconde fois la brune qui avait ouvert les yeux fit mine de ne s'apercevoir de rien

Avec Thalie? Vous etes bien assorties toutes les deux, c'en est presque mignon.

Elle sourit, amusée. Une blonde et une brune, ca se remarquait toujours sur les routes. Surtout une brune espagnole et une blonde se comportant comme un garçon. Qui sait, peut etre la Lutine entendrait elle bientot parler des deux jeunes femmes? Ou meme les retrouverait dans une taverne?
Remarquant son air géné, elle choisit de l'aider, et murmura d'un ton doux


Je suis au courant, tu sais. Et ca ne me fait rien, vous etes libres de vos choix, et je respecte ce choix. Pas besoin de surveiller ce que tu dis tu vois.

Puis, reprenant un ton normal

Sinan? Nous serions en Gasconah, je dirais que c'est l'heure de la sieste! Mais nous sommes en Poitou, et j'ignore si les Poitevins font la sieste. Qu'en pense tu?

Elle rit doucement, jetta un coup d'oeil aux chevaux qui eux somnolaient déja, et reprit sa position initiale, allongée sur le dos et une main derriere la tete
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Ne reveillez pas le chat qui dort!

Alea...
Le murmure de Shaomye fit monter le feu aux joues de la blondinette qui devint aussi rouge qu’une écrevisse ébouillantée.
Ah ouais, merci la discrétion…


Ben… c’pas que j’veuille m’cacher hein… ou qu’j’ai honte, c’que c’pas ça du tout… Mais c’est qu’tu vois, si tout l’monde sait on est en couple, ben ceux qui veulent nous blesser s’attaqueront forcément à l’autre… pis c’t’aussi pour pas gêner les gens qui sont ’vec nous et qu’ils pensent qu’ils sont pas les bienvenus ou qu’ils dérangent. T’vois, j’aime Thalie, j’en suis follement amoureuse mais quand on est en taverne, itou, j’pas non plus envie d’êt’ collée, ‘fin t’vois quoi ?

A ne pas prendre mal ou de travers. Aléa aimait garder certaines distances en publics. Et non pas parce qu’être avec une femme était une honte pour elle et qu’elle ne pouvait assumer. Non, loin de là. C’est juste qu’elle préférait ne pas être collée à son amoureuse H24... ‘fin, quand elles étaient entourées de leurs semblables quoi. Non parce qu’en privé, une fois qu’elles rejoignaient leur chambre, c’était tout autre chose. Et à cette pensée, un sourire se dessina sur les lèvres de la blondinette alors qu’elle prenait un air complètement niais pour sortir son « iiiiiiih » aussi doucement que possible.
Et se reprenant, histoire de ne pas passer pour l’abrutie de service :


Euh… ben on va dire qu’j’va essayer un coutume de ton pays au drôle de nom et on fait une tite sieste ?

Aussitôt dit, aussitôt fait. Et Blondie s’endormit presque instantanément épuisée par tous les efforts qu’elle n’avait pas fournis.
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Shaomye
Arfff Blondie qui devient rouge écrevisse! Remarquez, c'est pas que ca lui allait mal. Mais à etre aussi rouge, quelques décennies plus tard, on crierait à l'Indien!

T'en fais pas, si je suis au courant, c'est pas pour autant que je le crierais sur tous les toits.

Hochement de tete pour dire que oui elle voyait. En revanche, elle haussa un sourcil en entendant le pourtant discret "iiiiiih". Késako?
Mais déja Al change de sujet.


Tu trouve que Gasconah est un drole de nom? T'sais c'est pas qu'une coutume de chez moi. Tu demanderas à Thalie, en Espagne aussi ils font la sieste à cette heure, parce que ce sont les heures les plus chaudes de la journée.

Et tandis que Alea s'endormit presque aussitot, Shaomye resta longtemps à regarder passer les nuages. Ses pensées partirent à nouveau vers son compagnon, avec qui elle aurait aimé partager aussi cet après midi de détente.
Lentement, très lentement, elle sombra à son tour dans le sommeil...

Elle fut reveillée en sursaut par une grosse léchouille sur son visage. Gromellant, elle repoussa Kazan sans ouvrir les yeux. Mais le chien revint à la charge.Cette fois elle ouvrit les yeux, et promena un regard endormi sur l'étang et ses alentours. L'après midi était bien avancé, mais leur coin était toujours aussi calme... les arbres, la longe qu'elle avait installée pour les chevaux, les chevaux broutant à l'opposé, à plusieurs metres de la, Alea dormant toujours... les chevaux broutant à l'opposé, à plusieurs metres de la??!! Lachant un juron, elle se releva vivement, et s'approcha avec précaution des betes, pour ne pas effrayer l'alezan de la blondinette. Pas à pas, elle les rejoignit, et s'empara vivement de la longe du cheval d'Al, puis de celle de Zéphir, gromellant après ce dernier


Andouille va, t'pouvais pas avoir de meilleure idée que de défaire vos longes? C'est malin!

Gromellant toujours, elle les ramena sous le couvert des arbres, et cette fois éloigna son hongre. Elle revint ensuite vers le bord de l'eau et se rassit, grignottant un morceau de saucisson pris dans une sachoche.
Elle attendit un moment encore, perdue dans ses pensées, avant de reveiller en douceur Alea


Reveille toi blondinette, il va etre l'heure de rentrer.

Une fois réussi à la sortir des bras de Morphée, elles sellerent les chevaux, et reprirent tranquillement le chemin de la ville, bavardant de tout et de rien.

Finalement, quand une blonde chevauche un étalon, ca donne un beau résultat, non?

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