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[RP] Mascarade, mensonge, duplicité...

Ellya
... fourberie, tromperie. L'hypocrisie a de nombreux synonymes. Le couple qui était sur le point de se retrouver en était un.


Comme ces retrouvailles pourraient être poétiquement racontées! Elle, délicatement sculptée dans une robe pastelle; lui, l'allure fier et le pas décidé. La bouche avide de l'un sur la main fragile de l'autre. Les premiers mots depuis des mois. La vie à deux qui recommence.

Mais il ne faut guère s'y tromper. Il n'y a que dégoût dans le sourire de celle-ci. Il subsiste à peine de la tolérance dans le regard de cet homme. Les paroles sont hachées, presque vomies. Ils vont se haïr et s'abhorrer pour le reste de leur vie et ils vont le faire ensemble.


Un grand homme dira quelques centaines d'années plus tard la chose suivante: "Regretter ce que l'on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce que l'on hait". La jeune femme qui se tenait face à son époux, dans cette rue agitée, aurait pu penser cela. Elle se contenta d'un inaudible soupir.


Monsieur et Madame Watelse de la Duranxie étaient enfin réunis, pour le meilleur comme pour le pire.

Surtout le pire.

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Watelse
Georges Léonard Watelse, Maitre orfèvre reputé, venait s'établir en Guyenne. Plus que l'argent, le fier Gascon avait toujours souhaité belle descendance et grand renom. Epouser une noble en la faisant chanter était la manière la plus directe d'arriver à ses fins.

Marmande. Quelle belle ville pour voir grandir les bambins Watelse : car un Watelse ne saurait donner vie qu'à de jeunes mâles. Point de femelles chez les Watelse. Le misogyne abhorrait cette graine de scélérate, ces menteuses vicieuses.

Et devant lui, dans la dévote, trop naïve et sotte Ellya de La Duranxie, il croyait entrevoir toutes ces perversités. Pourtant, il avait cru un moment l'assujétir à sa volonté : lui faire porter ses enfants, la contraindre à renier son Dieu, lui donner main mise sur sa fortune.

Mais la jeune épousée s'était enfuie vers la Guyenne sitôt la messe nuptiale terminée.

La nuit de noce se devait d'être consommée cette nuit même.

Froidement, il prit la main de son épouse et lui dit sans un sourire:


Je vous espère en bonne santé et bien nourrie. Jamais vache n'a porté un veau en ne broutant pas assez d'herbe. Et si vous pouviez ne pas meugler cette nuit, mes oreilles vous en seraient grée.
Ellya
Moi aussi, je suis ravie de vous revoir très cher.

Le regard glacial, elle se laissa conduire devant le bâtiment récemment acheté qui leur servirait de foyer. A prendre dans les deux sens du terme, évidemment.

Les meubles sont arrivés il y a une dizaine de jours. Tout a bien été mis en place selon vos ordres. Mais il reste de nombreuses factures à payer. L'on réclame!


Et c'est non sans un sourire qu'Ellya prononça ces derniers mots. Cela refroidirait le vieillard, lui ruinerait l'humeur peut-être. Car il devenait urgent qu'il ne se sente plus en disposition de prendre le fruit qui lui était dû.


Bien. Je vous laisse visiter et vais me retirer. Je me lève à l'aube demain pour mes paroissiens.

Un mensonge. Le premier d'une longue série destiné à empêcher l'inéluctable: la nuit de noces.
Encore fallait-il obtenir son autorisation. Non sans espoir, elle scruta donc le visage du vieil homme.

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Watelse
Factures... Cling Ding... Les écus tombent et disparaissent dans la tête du vieil Arpagon. Maitre Watelse aime l'or, comme tout orfèvre... mais surtout dans sa bourse! Un moment passa avant qu'il ne réalise que sa femelle attitrée prenait la tangeante. Encore...

Halte là, Dame Watelse!

Il lui saisit le poignet. Vous omettez vos devoirs: me faire une visite complète de notre nouveau foyer ainsi qu'une présentation sommaire des meubles acquis. Le lit en particulier... Jamais ma Personne n'irait payer un objet qu'Elle n'aurait pas examiné attentivement et essayé.

Grand sourire froid.

Même une femelle à la cervelle aussi creuse que la vôtre peut comprendre cette allusion, n'est-ce pas?
Ellya
Elle le peut!

Ridicule élan de dignité. Avant même la fin de sa courte tirade, la nonnette virait au cramoisi et baissait les yeux.


Pourquoi attendre?

Oui. Pourquoi? L'échéance avait été reculée bien assez longtemps. Et si la question se posait toujours, c'est qu'il devait en être ainsi. Elle monta les marches comme l'on monte au gibet. Un peu moins rapide à chaque pas.

Arrivée dans la chambre, elle se retourna. Pâle.


Watelse. Pour notre bien à tous les deux... Ne commettons pas l'irréparable.
Je vous rendrais riche si c'est bien cela que vous souhaitez. Je serais votre plus fidèle amie. Je mentirais, tricherais, trahirais pour vous. Mais pas ça...


Elle secoua lentement la tête. Fille de Parjure.


Il ne vous arrivera que du mal si vous persistez. Admettez-le. Je vous en prie...
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Watelse
Pour votre argent et pour vos titres, j'aurais été capable de mille bassesses...

Le vieil homme s'assit sur le bord du lit et soupira comme si toutes ses vieilles années voulaient sortir de son corps.


Il me semblait avoir déjà eu cette discussion à Paris. Il me semblait que j'avais votre parole. Il me semblait que vous aviez compris.

Il glissa sa main pour en saisir la sienne.

Je souhaite plus que tout trésor, des enfants. Une descendance Watelse. Des petis mâles qui me survivront et me feront tenir la promesse faite à mes ancêtres... et à ma mère : que le nom des Watelse perdurent des siècles...


Sa voix, que cette faiblesse altérait, se fit plus douce :

Ma Dame Watelse... Plus qu'un anneau, c'est un enfant que vous devrez porter de moi. Un seul enfant mâle, et je vous dégage de vos liens. Je vous enjoindrai à prendre le voile de la religion si le coeur vous en dit.

Il serra la main de la pieuse jeune femme.

Besogne doit être faite... Et toute confession faite, cela me dégoûte autant que vous... Ôtez vos vêtements, voulez-vous bien et placez vous sous les draps.


Watelse ferma un moment les yeux, se souvenant de son dernier acte charnel : 34 ans. Feue sa femme. Ses yeux. Son corps. Tout le désir qu'il avait d'elle. La trahison qu'il avait encore du mal à avaler. Toute la haine qu'il avait conçu à son égard. Toute la haine qu'il éprouvait maintenant pour toute femme. Il rouvrit les yeux devant sa nouvelle épouse autant étonnée qu'inquiète. D'un ton résigné :


Il faut que devoir se fasse, n'est ce pas?
Ellya
Et Devoir s'était fait. Ainsi qu'Union mêlée de sanglots étouffés et de rêves brisés.


Un mois déjà qu'elle avait rendu sa vertu au bourreau. Le rituel s'était installé, perfide, et chaque lundi il partageait sa couche. Le soir qui approchait ne ferait pas exception.

Pelotonnée sur sa bergère, tournant le dos au lit conjugal, elle achevait de lire une courte missive reçue quelques heures plus tôt. Son cœur cessa de battre le temps d'une seconde avant de reprendre au grand galop. L'espoir d'un secret enfoui à tout jamais. La crainte d'un pacte dévoilé au grand jour.

Avant même d'avoir pu décider si elle devait ou non en avertir son écœurant époux, elle l'entendit gravir les degrés un à un et s'arrêter sur le palier de sa chambre. L'heure était-elle déjà venue? Elle se leva, laissant dégringoler à ses pieds la nouvelle.

Comme la première fois, elle se dénuda entièrement. Vaincue. Et ce geste ne faisait qu'accroître la haine qu'elle portait à Watelse. Et comme la première fois, mais sans l'ordre de son époux, elle se glissa dans sa couche. Elle ne fermerait pas non plus les yeux, désireuse de lui montrer à quel point, dès lors qu'il se collait contre elle, il ne lui inspirait que dégoût. Passive, elle se laisserait faire.

Évidemment, le temps lui avait permis d'élaborer maints stratagèmes pour échapper à ce contact charnel. Mais la Candide était vertueuse. Stupide. Elle pensait mériter ce qui lui arrivait ou qu'au moins, cela avait un sens. Elle s'était résignée, comme pour le reste. Mais le cœur n'est pas aussi brave que l'esprit. Et sa bonne conscience n'empêchait pas à son ventre d'élever une colère infatigable, des regrets inconsolables. Qui finiraient bien tôt ou tard par émerger. Et alors...


Je vous attendais, mon époux. Faites ce qui doit être fait et vite, je vous prie. Nous avons à parler.
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Watelse
Georges Léonard Watelse avait bu ce soir là. Pourquoi? Parce que le mariage n'était pas vécu comme une tendresse pour le vieil homme, et qu'il commençait à se résigner à finir sa vie aigrement. Une bonne rasade d'alcool de fruit avait appelé quelques pintes de bières. Puis un autre gobelet d'hydromel. Puis.. D'autres choses dont sa tête engourdie ne se souvenait déjà plus.

En gravissant l'escalier qui montait à la chambre de Dame Watelse, l'imbibé se demandait s'il avait bu plus de verres qu'il n'y avait de marche. Et de ceci, il ne trouvait aucune réponse claire.

Sa bouche était pâteuse. Son vieux corps le faisait souffrir de plus en plus. La tête le tapait affreusement. Mais il était Lundi. Et le Lundi était devenu le jour du "Grand Devoir".

Regard sur la jouvencelle qui tardait à devenir grosse. Tête qui lui tourne. Geste lasse envers Ellya qui lui dit... Que dit-elle en fait? Il n'en sait rien. Et il s'en fiche complètement. Son cerveau alcoolisé refuse obstinément de comprendre quoique ce soit.


Epouse, ... - elle était bien son épouse, n'est ce pas? ah oui. - Epouse, ce soir, vous ferez un bébé toute seule...

Et le pas chancelant, le quasi-sexagénaire s'étala comme une loque sur la couche. Soupirant:

Montez donc... Minaudez pas! Vous savez comment faire maintenant... Alors, faites besogne de femme.... Je ne vous obligerai même pas à apprécier...
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Watelse le Paon de Gascogne

" Je suis persuadé que si un Paon pouvait parler, il se vanterait d'avoir une âme, et il dirait que son âme est dans sa queue."

[Voltaire]
Ellya
S'il y avait bien une chose à laquelle la nonnette ne s'était pas attendue... c'était celle-la. Sans bouger, elle le laissa s'avachir près d'elle, la mine perplexe. Une odeur reconnaissable flottait autour de son époux. Ce n'était pas la première fois et, étrangement, cela l'inquiétait. Non pour la santé du vieil homme dont elle se fichait éperdument. Mais les hommes saouls sont de nature plus violente que les sobres et elle craignait les représailles. Les coups de verges surtout.

J'ai une nouvelle ... surprenante à vous apprendre. Vous ne désirez pas l'entendre plutôt?


Devant le grommellement de l'Infâme, la jeune épouse n'insista pas. Il fallait mieux finir cette besogne au plus vite bien que cela lui coûtait d'agir en ce sens. Lentement, elle se releva, cachant tant bien que mal sa ferme poitrine derrière ses bras croisés. Les yeux fixés sur le mur, elle se tourna, prête à enjamber Watelse bien maladroitement.

Je ne sais si c'est à cause du silence qui plombait soudainement la pièce, ou l'espoir grandissant de la nonnette, mais toujours est-il qu'elle finit par regarder le visage de son époux et se mit à sourire.

Non! Pas d'amour entre eux. Ce sourire était pourtant fait de bonheur à l'état pur. Elle semblait radieuse. Soulagée. Lestement, elle descendit de la couche sans un bruit avant d'enfiler ce qui tomba sous la main.

Au moment le plus inattendu, Watelse venait de s'endormir.

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Watelse
Watelse se réveilla par son propre ronflements. Car il ronflait fort et aspirait les mouches qui volaient trop près de ses narines aspiratrices. Un vrai gobe-mouche notre Watelse!

Et c'est après s'être essuyé bruillamment le nez que notre ami ouvrit les yeux. Une main sur sa tête qui le faisait souffrir :

Au Diable l'alcool ...! marmonna t'il.

Puis une paupière ouverte sur sa femme qui le regardait, gentillement assise sur le bord du lit, il grommella :


.... et au Diable ces chiennes de femelles!

D'un geste du menton, il lui indiqua ses bottes, éparpillées dans la pièce et lança à Dame Watelse :

Rends toi donc utile, la Prude... Si tu ne sais me deshabiller... habille moi donc!

Et sur ce ton, il tendit son pied en l'air en l'attente d'être chaussé.
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Watelse le Paon de Gascogne

" Je suis persuadé que si un Paon pouvait parler, il se vanterait d'avoir une âme, et il dirait que son âme est dans sa queue."

[Voltaire]
Ellya
Assise sur le rebord du lit, les yeux rivés sur le visage strié de petites ridules de son époux, son esprit vagabondait vers des futurs tous aussi sombres les uns que les autres. Dans l'attente qu'il se réveille, elle imaginait ce qui pouvait lui arriver si certaines informations tombaient entre de mauvaises mains. Sans preuve, elle passerait pour complice de ce mariage mensonger. Hélas, la seule preuve qu'elle avait venait de rendre l'âme.

Le problème serait différent pour Watelse, la crainte légèrement différente mais le problème resterait le même. La nonnette espérait simplement que toute information relative à leur supercherie n'avait pas tout bonnement disparue. Sinon elle était finie tout autant...

Elle réalisa également qu'elle avait trop attendu. Qu'elle aurait dû agir pour faire tomber l'infâme qui dormait à poings fermés devant elle. Peut-être était-ce trop tard dorénavant. Elle en était venue à considérer la possibilité de fuir au-delà des flots, chez les Anglois, quand il se réveilla. Sans se lever, sans même sourciller devant son ordre, elle se pencha lentement vers le quinquagénaire.


Georges...

Jamais elle ne l'appelait ainsi, peut-être pour se rappeler que jamais ils ne seraient proches. Mais elle voulait lui faire comprendre qu'elle parlait sérieusement, qu'elle pesait ses mots et leur conséquence.

... vous devez m'écouter avec attention. Il est mort.

Les yeux pâles de la jeune femme venait soudainement de se voiler.

L'évêque Odoacre est mort il y a quelques jours.

Elle laissa quelques minutes de silence ajouter à la menace de ce qu'elle venait d'annoncer. Puis, mal-à-l'aise dans cette atmosphère, elle reprit,

Il serait peut-être judicieux d'envisager de se rendre à ses funérailles, ne croyez-vous pas?


Rien en elle ne montrait son désir de rendre hommage à l'homme de Dieu. Non, rien. Le but était tout autre et Watelse le savait.
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Watelse
Maux de crâne.

Georges...

Voici un prénom qu'elle n'avait encore jamais prononcé. Et cela troubla un moment le vieil homme. Un bon moment. Comme un début de tendresse. Un commencement d'intérêt pour la délicate créature qui se trouvait être sa femme. Un semblant d'attention pour ses paroles et ses gestes qu'il ne trouvait soudainement plus autant abjectes.

Son esprit vola rapidement vers sa défunte épouse Blanche - grimace amère - mais revint très rapidement dans la pièce qu'Ellya. Son épouse. Sa Dame Watelse. Voilà comment une parole pouvait changer beaucoup de choses et réchauffer un coeur froid.

Les autres paroles qu'elle prononça, il les écouta dans un état second. Il est mort... Qui? Et peu importe, non? Puisqu'elle était bien vivante, Elle. Odoacre . Pourquoi lui parlait-elle d'un démon alors qu'il avait l'apparition d'un corps céleste devant lui? Funérailles. Oui, enterrons la hâche de guerre, chère Ellya.


Oui, enterrons la hâche de guerre, chère Ellya, prononça le Maitre. Une phrase à double sens. Mais le comprendrait-elle en fait?
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Watelse le Paon de Gascogne

" Je suis persuadé que si un Paon pouvait parler, il se vanterait d'avoir une âme, et il dirait que son âme est dans sa queue."

[Voltaire]
Ellya
Elle sourit.

Étrangement, cette épée de Damoclès semblait les rapprocher. Unis dans un même mensonge, ils l'étaient maintenant également dans un même espoir. Avec quelques nuances, bien évidemment. Ce semblant de complicité la fatigua. L'épuisa même. Attrapant la chausse du vieillard à bout de bras, elle se mit donc à le chausser tant bien que mal, faisant le vide dans ses pensées par la même occasion. Hélas, c'est bien quand on essaye de les chasser qu'elles arrivent en vous assiégeant. Et vous perdez car elles sont en acier brut. Vous n'êtes que chair et os.

Elle l'était, en tout cas. Chausse droite en place, elle éclata alors d'un grand rire nerveux d'où ne s'échappèrent que quelques mots.


Vous allez nous faire tuer, vous savez cela?!

Et ce n'est qu'après avoir repris une respiration normale qu'elle se leva enfin. Décidée. L'ordre serait donné dans la journée pour que Payen prépare leurs affaires. Ils partiraient sous peu.

Edit: Changement de nom entre Mathusin et Payen

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Watelse
Le Maitre se sentait bousculé. Bousculé par les événements et par les sentiments qui naissaient en lui.

Vous mettre en danger serait mettre en danger toute la lignée Watelse. Jamais je ne mettrai mon nom sous le coup de la mort et de l'extinction.

D'une voix décidée :


Nous irons prier pour le salut de ce vieil imbécile de pervers ecclésiastique. Faites préparer nos affaires pour Rome.

Et vivement -aussi vivement que son état alcoolisé le permettait-il partit se vider l'estomac par le haut, avant de commencer une bonne journée.

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Watelse le Paon de Gascogne

" Je suis persuadé que si un Paon pouvait parler, il se vanterait d'avoir une âme, et il dirait que son âme est dans sa queue."

[Voltaire]
Ellya
***

Depuis les funérailles, pas un seul mot n'avait été échangé dans le couple. Chacun perdu dans leurs pensées, ils s'ignoraient tout bonnement. Les lèvres pincées, la mine froncée, la jeune Watelse descendit de la voiture tirée par de beaux pur-sang. Il était temps de briser le silence ravageur.

Je ne vous appartiens plus.

Acerbe, elle toisait celui qui lui faisait office d'époux.

L'évêque mort, vous n'avez plus de contrôle sur moi. C'est fini, Watelse. Fini.

Comme un acide, ses mots vomissaient une réalité bien présomptueuse. La nonnette elle-même doutait de ses propres dires tout en voulant leur donner vie. Comme le noyé, elle essayait d'agripper chaque bouffée d'air pour tenir.

Facilitez-nous la tâche.
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