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[RP] Le dispensaire indispensable

Arthus
Arthus lui sourit.

C'est très gentil à vous Dame et je vous en remercie, je vous tiendrais au courant bien entendu ! Sur ce, je vous souhaite la bonne journée !

Arthus les salua puis retourna faire son petit tour dans le village...
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Reinerachel
Après des heures de bagarre dans la taverne, des scènes horribles... du sang...des coups...
Rachel marmonna le long du trajet Maudit soit ce Lucas.
déambulait dans les ruelles

Arriva au dispensaire, poussant une charette. Barth amoché, bouche pleine de sang, installé dans la charette.



Toc Toc


Bonjour dame Mimi, mon ami
le montrant dans la charette
s'est fait agressé, vous pouvez le soigner svp




La regarda avec douceur,
svp Mimi
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Barthelemy
Tard dans la soirée. Du moins tôt pour les couches tard. Mais tard pour les couches tôt et pas mal de gens normaux. Voilà qui rime, mais qui ne fait pas avancer notre histoire. Il est donc aux alentours de 23 heures, quand une carriole, tirée avec difficultés par Rachel, s'approche du dispensaire par les rues de Blois. Pourquoi avec difficultés ? Parce que Barthélémy est étalé de tout son poids dans la charrette, mal, très mal en point et en poing.

En effet, en cette soirée du 03 juin 1459, le barbu fut prit de l'envie soudaine de défier le Sir Lucas, puis de répondre à ces coups. D'abord par jalousie, par amour pour sa compagne Iloa, ensuite par fierté. Cette fierté de coq propre à tout homme. Seulement voilà, la bagarre s'était bien passé. Trop bien passé même pour Lucas, qui avait flanqué une rouste phénoménale au jeune homme, sans même une égratignure. Barthélémy, de son côté, avait perdu quatre de ses dents, cassé son nez et sa main gauche, ainsi qu'une de ses côtes droites. Autant vous dire qu'il avait morflé, et énormément en plus, sous les coups de Lucas. Ainsi, il était affalé dans la charrette, regardant les étoiles sans boucher, une épaisse croûte de sang à la hauteur de son nez jusqu'à sa lèvre supérieure, et crachant du sang à intervalle régulier.

Malgré son état, de nombreuses pensées se bousculaient dans la tête de Barthélémy. La Honte, d'abord, encore et toujours, de l'acte de chair qu'il avait prodigué hier avec Iloa. La Crainte, ensuite, car sa Mère ne répondait plus à sa missive. La Crainte, encore, car il ne savait si il pouvait partir lundi. La Jalousie, d'avoir vu Iloa plus se préoccuper de son adversaire que de lui durant le combat. La Peur, toujours de la perdre. Obnubilé par ce flot de pensées continues, le jeune barbu ne se rendit même pas compte que son regard avait quitté les étoiles pour le plafond du dispensaire.
Iloa
La bagarre avait désemparé Iloa, elle qui ne s'attendait pas à ce que Barth soit capable d'un tel acte. Lui qui était si doux, si pacifiste, si gentil, il s'était jeté sur Lucas, un homme de deux fois sa taille et de trois fois sa carrure. Elle lui avait dit d'arreter pourtant, de ne pas se frotter au borgne mais rien n'avait eu d'impact sur lui. Il s'était battu, ou plutot s'était fait battre, par lucas en quelques minutes qui parurent des heures.

Iloa avait bien essayé de les séparer, mais elle connaissait Lucas par coeur et lorsqu'il était dans ses états de rage, il n'écoutait plus rien ni personne. Elle avait bien réussi à le faire lacher Barth une fois, mais ce dernier s'était roué une nouvelle fois sur le colosse, au grand damne de la jeune fille. Elle les avait laisser se battre, impuissante face à la situation. Lucas maitrisé par les autres hommes présents en taverne, Iloa avait tenté de soigner le jeune au sol. Mais elle lui en voulait de s'être battu, d'avoir laisser son égo parler plutôt que sa raison. Aryan avait prit la relève, heureusement qu'elle avait été membre de l'Ost et qu'elle savait quoi faire. Sa presque marraine avait emmené Barthélémy au dispensaire et Iloa avait mit quelques heures à le rejoindre. Elle était terriblement inquiète, mais aussi fachée comme jamais.

Arrivée au dispensaire, elle demanda à ce qu'on lui indique où était installé son compagnon, se dirigea dans la direction qu'on lui avait désigné et se planta devant son lit. Barth semblait être terriblement mal, souffrant des côtes, de sa main et de la mâchoire. Soupirant, elle s'assit à coté de lui, et d'un ton presque glacial, elle lui demanda.


Mais qu'est ce qui t'as pris? Tu es inconscient? Tu ne faisais pas le poids, pourquoi t'es tu battus Barth?
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Barthelemy
On s'était finalement occupé de lui, après plusieurs heures d'attentes et de souffrances interminables. Les médicastres et infirmières venaient juste de le lâcher, le raccommodant comme ils pouvaient. Barthélémy avait donc une attelle de bois pour lui immobiliser la main gauche, et son visage était enfin à peu près propre. Il n'avait par contre rien pu faire pour ses dents, son nez, et ses côtes. Le jeune homme avait donc un mal de chien à respirer, et tentait de se reposer, les yeux à demi clos. Seulement, la douleur, lancinante, qu'il avait dans tout le corps, lui empêchait de passer dans les bras de Morphée.

Les médecins lui avaient préconiser une bonne semaine de repos, sans boucher, pour sa côte, mais Barthélémy avait déjà décidé de braver cette interdiction. Il devait partir lundi pour Saintes, y voir sa mère, sa famille , son beau père et son parrain. S'y faire baptiser, et confesser ses pêchés aussi. Il savait qu'il aurait du mal et que le trajet serait compliqué, mais il avait décidé de le faire. De toutes façons, il partait avec Iseult, et était sûr que cette dernière ne le laisserait pas tomber.

Enfin, dans la froideur morbide du dispensaire, un ange se présenta. Un ange , certes marqué du signe du Malin, mais un ange tout de même. Iloa, en personne,se présenta entre les mourants, les lépreux et les blessées geignant dans le bâtiment. Le visage pâle et fermé, elle s'installa sur le lit de Barthélémy, en s'adressant à lui d'un ton à faire geler un volcan.

"Mais qu'est ce qui t'as pris? Tu es inconscient? Tu ne faisais pas le poids, pourquoi t'es tu battus Barth? "

Barthélémy n'essaya même pas de sourire, et répondit d'une voix faible :

"Pour... pour toi Iloa..."
Iloa
Le regard de Barthélémy témoignait d'une tristesse mal dissimulée, surement d'une part de honte, mais surtout d'une douleur vive. Elle le regarda avec compassion, espérant ne jamais avoir à souffrir autant. Mais après tout, Barth l'avait un peu cherché aussi, à chercher des poux au borne le plus violent du royaume, ou presque. Lorsqu'il ouvrit la bouche, Iloa grimaça, le voyant partiellement édenté. Mais vraiment, qu'est ce qui lui avait prit de se battre contre ce molosse?!

Pour... pour toi... Iloa

Arquant un sourcil, elle posa son regard impassible sur l'alité. Elle se mit à reflechir, se pourrait il qu'un ancien amant soit jaloux de Barth? Ou l'inverse, que Barth soit jaloux de l'ivresse qu'avait eut la rouquine de nombreux mois plus tôt? Elle soupira longuement, ouvrit la bouche s'appretant à hurler, puis la referma. Le lieu n'était pas propice à une dispute, pas plus que le moment. Il était affaiblit, ils ne combattaient pas à armes égales. Elle préfera ne pas faire d'esclandre et de dire calmement sur un ton monotone.

On en reparlera plus tard. Bon qu'on dit les medicastres? Tu te rend compte que tu ne vas pas pouvoir partir de Blois de si tôt?

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Barthelemy
La jeune rousse arqua un sourcil, et lança un regard impassible au blessé, dont le sang se glaça par tant de froideur. Iloa semblait complètement indifférente au sort de Barthélémy. Angoissé de nature, légèrement paranoïaque, possessif et jaloux, ce dernier se demande si elle n'avait pas toujours préféré Lucas à lui. Après tout, il était plus expérimenté, plus fort, plus ténébreux. Et surtout, il l'avait déjà eu dans son lit et avait décidé de s'installer à Blois pour "tirer son coup", selon Rachel. Tant de choses eurent raison de l'état déjà faible de Barthélémy qui fut pris d'une violente quinte de toux et qui en profita pour cracher un peu de sang.

"On en reparlera plus tard. Bon qu'on dit les médicastres? Tu te rend compte que tu ne vas pas pouvoir partir de Blois de si tôt? "

Avant que le barbu puisse ouvrir la bouche pour répondre, une infirmière, alertée par la toux du jeune homme, vint leur rendre visite, demandant si tout allait bien. Barthélémy, sans répondre, la congédia d'un geste de la main et attendit qu'elle fut loin pour répondre à Iloa, toujours aussi faible que tout à l'heure.

"Que je devrais prendre une semaine de repos... Qu'importe, je pars lundi pour Saintes..."

Barthélémy ferma les yeux, trop faible pour les garder ouvert, et chercha de la main celle d'Iloa.
Iloa
Une fois de plus la rouquine du se contrôler pour ne pas exploser. Décidément ces dernières heures, elle avait eut à se contenir plus que jamais jusqu'alors, à part peut être quand elle s'engueulait avec l'ancien fiancé de sa soeur. Elle ferma les yeux, les plissa même, et respira longuement et profondément en se disant intérieurement "calme toi Ilote, calme toi!". Son cœur battait la chamade, frappant ses tempes et empourprant ses joues. Sa patience était mise à rude épreuve, comment ne pas hurler quand de telles absurdités étaient prononcées? Elle l'avait connu calme pourtant, doux et prévenant, bien loin de ces castagneurs qui ne plaisait plus à Ilote depuis bien longtemps, exception faite d'Ectelion. Mais ce dernier était hors catégorie, leur relation dépassant toute morale et le géant au coeur de glace s’avérant être extrêmement doux à ses moments. Elle remua la tête pour ne pas penser à son cousin, se disant que ce n'était pas le moment, la situation étant bien assez complexe. Les caïds en général ne plaisait plus à la rouquine, celle-ci cherchant davantage la stabilité à l'adrénaline. Et puis son attirence pour ces bruts avait surement pour unique but de défier l'autorité de sa soeur, de lui en faire voir de toutes les couleurs, plus qu'une véritable affection pour les brutes.

Pourquoi Barth se sentait il si inférieur à des hommes au cerveau anémié, lui qui était cent mille fois plus intéressant et plus intelligent? C'était un jeune homme avec la tête sur les épaules, parfait sur tout tableau ou presque, pieu et cultivé. Certes il avait ce coté tactile et envahissant qui exaspérait de plus en plus la rousse, mais c'était bien la preuve qu'il n'avait pas l'âme d'un bagarreur. Dans l'incompréhension total, la jeune fille perdait pied dans cette relation qui était, semblait il, à bout de souffle avant d'avoir débutée réellement.


Heureusement que je n'ai pas encore rencontré sa mère - pensa la jeune fille. Ouvrant à nouveau les yeux, elle le vit tenter de se saisir de sa main, alors qu'Iloa n'avait pas encore réagit à la phrase du jeune homme. Elle avança son avant bras afin que ce dernier puisse enlacer les doigts de la belle, Barth ayant surement besoin d'un peu de réconfort. Après tout, il venait de prendre une raclée magistrale, Lucas ne l'ayant pas épargné pour un sous. Elle lui caressa le haut de la main, tentant de le rassurer un peu, tout en le regardant de sorte à ce qu'il sache que malgré tout, elle restait fâchée. Les minutes défilaient dans un silence religieux, leurs paroles étouffées se traduisant par un jeu de regards. Puis la nobliaute se décida enfin à parler, rompant le calme ambiant.

Part si tu veux, après tout tu n'es plus un enfant... Tu viens bien de me prouver que tu es loin d'être raisonnable et raisonné, aussi te dissuader de partir ne servirait à rien.


Haussant les épaules, elle détourna le regard. Un rayon de soleil venait illuminer l'endroit pourtant sinistre. Les quintes de toux des lits d'a coté lui donnait la chair de poule. Pire encore, les gémissements des hommes blessés dans divers combats, surement à l'image de Barthélémy. L'endroit ne la rassurait pas, et son âme tendre lui dictait d'aider les autres personnes. Mais sa raison elle, l'en dissuadait, les infirmières étant présentes pour le faire. Le regard vide, elle se mit à réflechir à tout ca, se demandant si tenter d'oublier un amour mort dans l'oeuf, en se mettant avec Barth, aussi doux et tendre fut il, était une bonne idée? Car après tout, elle ne se voilait pas la face, elle n'était pas amoureuse. Elle lui portait bien sur une affection énorme, bien plus forte qu'elle n'en portait aux autres hommes, mais elle n'avait pas ces papillons au fond de l'estomac, ses mains n'étaient pas moites quand il était vers elle. Rien ne se passait, elle était juste contente de le voir. Elle lui avait dit qu'il faudrait du temps, qu'elle venait de vivre une épreuve plus que difficile et la jeune fille compris qu'elle ne s'était pas trompé. Son coeur pleurait encore Arthus, l'amour ne s'effaçant pas d'un revers de la main. Iloa ne savait plus quoi faire, l'attitude de Barthélémy l'ayant totalement déboussolée.
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Barthelemy
Pourquoi la jeune femme mettait autant de temps à réagir ? Pourquoi ne voulait elle pas prendre cette main que le barbu lui tendait ? Il agitait pourtant les doigts dans tout les sens pour qu'elle est une réaction, même infime. Et il ne fut pas déçu. Iloa ferma les yeux, et rougit. Pas de gêne, pas de honte, non. Plus de colère, ou, comme si elle tentait de se contrôler. Barthélémy se demandait ce qu'il avait pu faire de mal, alors que, dans sa tête, c'était elle la fautive.

Enfin, elle ré-ouvrit les yeux. Enfin, elle croisa ses doigts à ceux de Barthélémy. Mais sans encore parler. Elle garda le silence, un silence d'église, un silence d'abyssal. Certes, les bruits d'un hôpital sur les côtés du lit du barbu, mais la non-réponse d'Iloa lui faisait l'effet d'une chape de plomb sur la tête. Les minutes s'écoulaient lentement, pratiquement des heures, presque des années de silence. Le jeune blessé s'apprêtait à la stimuler pour qu'elle réponde, mais elle le devança.

"Part si tu veux, après tout tu n'es plus un enfant... Tu viens bien de me prouver que tu es loin d'être raisonnable et raisonné, aussi te dissuader de partir ne servirait à rien. "


La rousse détourna le regard sitôt sa phrase fini. Barthélémy en profita pour piquer un fard sous le poids des reproches qu'on lui faisait. Jamais, ô grand jamais, dans sa courte vie, il ne s'était sentie aussi mal. Lui qui était certain qu'Iloa était la bonne. La vrai. Lui qui était certain qu'il l'aimait, et que tout cela était réciproque. Lui qui se voyait déjà marié avec elle, avec des troupes d'enfants courant dans une grande maison qu'il aurait construit lui même. Pourquoi Iloa lui en voulait elle autant ? Il voulait lui prouver son courage et son amour, en s'attaquant à cet imbécile de Lucas. Idiot du village qui passait son temps à contrarier les amis en communs qu'avaient le jeune couple. Barthélémy avait senti que c'était son devoir d'agir. Il savait ce qu'il avait à faire, et il l'avait fait.

"Mon amour... Si tu veux que je reste, je le ferais... Pour toi... Même si..."

Barthélémy parlait à mi-voix, et rosit, mais lui aussi avait des reproches à faire à Iloa, inconscient du degré d’énervement dans laquelle la jeune femme se trouvait.

"Même si tes préférences vont à Lucas... Je.. Je l'ai vu durant... L'altercation..."

Le brun ne voulait se résigner à employer le terme de combat, car cela avait été en fait une magnifique rouste que lui avait mis Lucas.
Iloa
Son esprit vagabondait, la jeune fille tentant de se raisonner à son tour. Etre avec un homme doux et tendre et surtout amoureux était surement mieux que rien, même si elle n'était pas amoureuse. Au moins elle ne souffrait pas, elle ne pleurait pas. Au contraire, être avec celui qu'elle aimait, était impossible, lui n'éprouvant absolument rien pour elle, lui qui était reparti à Guéret accompagné d'Exael et de son ex compagne surement plus vraiment ex au jour où elle vivait cet étrange drame. La raison devait prendre le dessus sur les sentiments. Elle commençait peu à peu à se calmer, se convainquant que les élans trop importants de tendresse de Barth étaient un cadeau d'Aristote et elle tourna la tête afin de le voir à nouveau. Elle s’apprêtait à lui présenter ces excuses pour sa froideur mais le jeune homme ouvrit la bouche et ses paroles claquèrent dans l'air. Stupéfaite, bouché bée, elle fut comme figée dans le temps, totalement prise au dépourvu. Il ne cessait de l'étonner en cette soirée, même si elle aurait préféré qu'il ne la surprenne différemment. Son sang ne fit qu'un tour et malgré l'endroit qui nécessitait un silence parfait, Ilote explosa.

Quoiiiii?! Tu oses dire que je suis attirée par Lucas?! Non mais je rêve là! C'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi! Tu me prend pour qui là hein, tu peux me dire, tu me prend pour qui? Pour une femme qui court deux lièvres à la fois histoire d'être sure de ne pas finir seule? Tu me crois vraiment capable de retourner avec ce gros crétin de Lucas qui à une lame à la place du coeur, qui ne pense qu'à lui et qui manie mieux la dague que le verbe?!

Elle s'était levée sans même s'en rendre compte, s'agitant en même temps qu'elle parlait, agitée par une émotion vive. Iloa ne se contrôlait plus, elle était dans un autre monde, coupé de la réalité et des règles que la bienséance lui imposait. Elle s'était emparée du verre de Barth, apporté plus tôt par l'une des infirmières et l'explosa au sol sous l'effet de la colère. Où était passé l'homme si respectueux et introverti qu'était Barthélémy? Par quel mystère avait il pu changer en deux ou trois heures à peine, passant d'un extrême à l'autre sans que la rousse n'y comprenne quoi que ce soit. Elle sentait son ventre s'enflammer, non pas de plaisir, mais de rage. Ses poumons étaient en feu eux aussi, son souffle court, ses joues rouges pivoines et ses yeux papillonnaient. Elle n'arrivait plus à retenir ses paroles, les mots plus fort que sa bouche.

Je ne suis pas amoureuse de Lucas, barth! Tu l'as bien regardé franchement, qu'est ce qui pourrait me plaire en lui, c'est une brute sanguinaire qui n'a rien dans la caboche! Mais tu n'en à guère plus à ce que je constate, sinon l'idée ne t'aurais même pas effleuré l'esprit!!!! Je ne l'aime pas! Je ne l'ai jamais aimé!!! Si je me suis mise avec lui, c'est pour mettre ma soeur dans une colère noire et ca n'a même pas fonctionné! J'aurais du commencer avec Ectelion directement, quoi que la situation une fois de plus m'a dépassée... comme avec Arthus...

Une pause de quelques instants, ses pensées à nouveau consacré à ce brun qui avait fait éruption dans sa vie sans qu'elle ne s'y attende. Il l'avait fait sombrer dans les méandres de ce qu'on nomme vulgairement "amour" sans savoir réellement les conséquences que ces quelques lettres peuvent avoir sur une vie. Il ne la quittait jamais, elle ne se remettait pas de sa déception, de sa tristesse, de sa peine, de l'avoir perdu. Elle l'avait aimé très vite, trop vite, et elle l'aimait encore. Sa rage s'intensifia, déversant le flot de sa haine sur Barth sans que le pauvre ne soit réellement responsable de toute cette frustration. Malheureusement, ce fut lui qui la poussa à bout et par conséquent lui qui prit les reproches à la pelle. Plus dure encore, elle reprit.

Je ne l'aime pas! Pas plus que je t'aime barth!

Ces mots, elle les avait lancé s'en même s'en rendre compte. Elle n'aurait pas voulu lui faire du mal, pourtant au moment même ou elle prononça la phrase, elle sut que l'homme en souffrirait. Grimaçant, elle se tue, les larmes au bord des yeux, sanglotant presque. Son corps entier tremblait, ses muscles semblaient vouloir se dérober et elle s'assit avant qu'elle ne s'écroule. Puis d'une voix frèle, elle murmura.

Je suis désolée... Je n'aurais pas du te dire ca comme ca... Je deteste Lucas par moment et toi... toi je ne te deteste pas du tout, tu es adorable. Mais je ne t'aime pas, en tout cas pas comme tu m'aimes. Je tiens énormément à toi et tu le sais, tu me réconforte et tu me rend mon sourire, mais je t'avais dis que j'avais besoin de temps... Je crois que tu devrais aller voir ta mère, histoire que je mette les choses au clair dans mon esprit.

Plus discrètement encore, elle souffla.

Je suis désolée...
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