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[RP][ouvert à qui veut ] La Grande Vadrouille *

Ectelion.


Le sombre la colla contre la vitre, et avec un sourire tout narquois, il prononça ces mots en un souffles et un murmure:

"A vostre avis Belle Dame."

Le sombre Baron fit un sourire a la noble héritière, et reculant d'un pas pour mieux la regarder, il soupira.

"Voila trois mois que vous hantez mes rêves, je n'ai pas oser envoyer de lettre de peur que le courroux de votre démoniaque de soeur ne vous retombe dessus." Le brun la regarda avec un air d'excuse, et ce n'était pas souvent qu'il faisait cette tête là!

Regardant autour de lui, le Sanglant prit la main tremblante de la belle, et murmura avec un sourire aussi mystérieux que possible:


"Que diriez vous de disparaître au détour d'une sombre ruelle?"

Iloa
Il semblait ému de la voir, comme s'il ne s'était pas attendu à rencontrer la cadette à Paris. Pourtant c'était lui qui l'avait suivit et lui aussi qui l'avait attiré à lui. Elle le regardait, tremblante d'émotion, les mois les ayant séparés ayant été un véritable supplice pour la rouquine aux emeraudes. Elle aurait voulu l'embrasser, le serrer dans ses bras et ne plus le quitter, comme à chacune de leurs rares entrevues. Mais le monde autour d'elle la gênait. Désormais, ils n'étaient plus seuls, la jeune fille revenue à la réalité. Le monde grouillait autour d'elle, les discussions allaient bon train, au moins autant que les disputes entre commerçants. Et au milieu de tout ce brouhaha, un jeune couple d'amoureux incestueux. Iloa plongea son regard dans les ébènes de son cousin, et dans un souffle lui dit.

Si vous saviez combien vous m'avez manqué Ectelion...

Elle soupira presque sa phrase, comme si on la délivrait d'un mal terrible. Son cousin lui proposa alors d'aller dans une ruelle sombre, surement pour être plus au calme. A cet instant plus rien ne comptait à part lui, et la demoiselle en oublia la robe et sa soeur. Elle lui prit la main et le suivit dans la ruelle que l'on aurait pu comparer à une déchetterie tant elle était souillée d'immondices. Trouvant un endroit plus... propre... la jeune fille s'adossa au mur. L'émotion était à son summum et dans une vague d'égoisterie, elle lui prit les lèvres avec passion. Trop longtemps elle avait attendu un signe de lui, un mot mais rien n'était venu. Elle l'embrassa donc avec passion afin de rattraper tout ce temps perdus.
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Xalta


Elle marchait donc aux cotés de sa cadette , s'arrêtant devant quelques étals, soudain Iloa bondit et disparut dans la foule bigarrée, elle la chercha du regard puis soupira, elle venait encore une fois de lui fausser compagnie, mais loin de s'énerver, Xal décida de contempler quelques fanfreluche, soudain son regard fut accroché par une ombre noire qui passa dans son dos, le regard de cette personne lui était familier, tant de colère dans ce regard, elle se retourna vivement mais l'encapuchonné avait également disparu.

Elle prit la même direction, celle de sa sœur et de l'homme, son instinct lui dictait sa conduite, une idée se formait dans son esprit, image qu'elle rejetait avec violence car elle espérait de tout son cœur qu'elle se trompait. Au bout de quelques minutes , elle se figea, elle venait de reconnaitre sa sœur blottie dans les bras de ... l'ignoble , non l'ignominie incarnée Ectelion, il ne pouvait s'agir que de lui: l'homme qu'elle haïssait, celui qui avait corrompu son Ilote, qu'elle avait chassé de chez elle, un remord l'a pris, elle n'aurait jamais du le laisser en vie et continuer la poursuite même hors de ses terres.

Son sang venait de quitter tout son être et les passants pouvaient la voir blêmir, son cœur cognait dans sa poitrine, ses mains se crispèrent pour ne former qu'un poing, elle se mit à avancer rapidement, impossible de courir avec sa robe, elle se fichait de bousculer les gens et de leur tirer des exclamations peu amènes, elle n'avait qu'une envie fondre sur le couple et arracher Iloa des bras de l'immonde pervers, tout en sachant que la Rousse protesterait surement et lui tiendrait encore des discours énamourés sur cet être répugnant, imbu de sa personne, arrogant !

Elle arrivait à leur hauteur quand ils disparurent dans la ruelle la plus proche, elle les suivit, grimaçant devant l'insalubrité de celle-ci et sa soeur comme hypnotisée qui embrassait son cousin à pleine bouche, elle eut un haut-le-cœur, puis dans un grondement sourd

Iloa !

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Ectelion.


Sa bouche si douce contre la sienne, ses lèvres pulpeuse lui promettant plus qu'elles ne semblaient vouloir le faire croire, le Baron se sentit tout estourbit par ces retrouvailles en grande pompe dans un des endroit les plus vaseux de la ville lumière.

Il enroula son bras autour de la belle, l'enserrant par la taille l’amenant un peu plus contre lui, le Sanglant voulait profiter jusqu'à plus soif de ce corps de jouvencelle qu'il n'avait pas vu depuis des lustres !

Soudain il entendit un grondement sourd, une voix lui murmura que ça ne pouvait qu'être cette foutue dragonne, loin de s'attacher a elle, il aurait aimer s'en défaire justement !

Il se retourna, sa charmante cousine collée contre son torse musculeux, et regarda son "autre" cousine avec son arrogance habituelle
.

"Tiens donc... En voila une surprise ! Aurais-je du m'attendre a voir votre charmant minois dans un lieu si sombre, un lieu de stuc et de luxure, chose que vous ne semblez jamais avoir connu."

Ectelion lui fit un sourire narquois, a la fois mauvais et moqueur, presque a la limite du sadisme.
Mettant bien en évidence sa main sur la garde de son épée, il fronça les sourcils, et regarda le rousse aussi folle que furieuse, ses doigts se crispèrent sur le pommeau, les jointures en blanchirent.


"Savez vous Froide Dame, que de nostre dernière rencontre, je garde quelques cicatrices fort peu sayante, il me faudra un jour optenir vengeance de ces maudites morsures de chiens, vous en eussiez été capable de me mordre vous même si je vous en avait donner l'occasion, j'en suis certain.
Que faites vous ici, je croyais que les femmes de vostre genre restez loin de ces villes folles et vivantes."


Le jeune baron ne lui épargnait aucunes provocations, il voulait absolument la mettre hors d'elle et lui faire payer ces minutes d'humiliation totale.

Xalta


Il se retourne et la regarde d'un oeil narquois, mauvais, ses paroles sont acides tout comme il l'est, mais elle ne réagit pas avec violence à ses propos, elle reste toujours d'un calme froid, voire glacial, sa voix gronde mais jamais ne crie et pourtant en elle c'est un véritable tumulte de sentiments haineux, colériques, mais rien ne peut transparaître si ce n'est peut-être dans l'étincelle qui brule dans ses pupilles. Si on pouvait tuer d'un simple regard, pour sur cet homme serait mort de mille façons différentes . Et c'est d'un ton sourd et acerbe qu'elle lui répond:

Il est vrai que c'est un lieu qui vous correspond mieux, une rue aux odeurs fétides pour un être nauséabond ! Vous vous intégrez parfaitement dans cette fange, l'étant vous-même!

Dommage que mes chiens n'aient mordu que le bras, je devrais leur apprendre à mordre plus bas, les pervers tels que vous! Quoique l'émasculation serait bien trop douce encore, vous trouveriez toujours un moyen de satisfaire vos instincts dénaturés!

Quant à vous mordre moi-même, j'aurai bien trop peur de m'empoisonner, et puis ce serait vous gratifier d'un peu trop d'honneur !

Quant à vous rendre votre honneur, vous l'avez vous même bafoué en couchant avec votre cousine! Vous auriez eu la bonne idée de mourir , son honneur et le sien auraient pu être sauf ! Ou du moins nous en aurions sauvé une partie !

Ce serait plutôt à moi de vous demander réparation, et d'ailleurs auriez vous assez de cran pour m'affronter au cours d'un duel....l'enjeu serait Iloa...celui qui perd disparait à jamais de sa vie.


Elle pose ensuite son regard sur sa cadette, et là la colère disparaît pour ne laisser place qu'à un immense chagrin, elle porte involontairement sa main sur son cœur, cœur qui vient de voler en éclat sous le coup de cette nouvelle trahison. Trahie par deux fois par sa chair et son sang. Ses yeux brillent d'une tristesse sans aucune mesure, Iloa sans le savoir vient de tuer une partie de son aînée. Là ce voyage de réconciliation qu'elle avait souhaité, vient de tomber au fond d'un gouffre, elle se rend compte qu'elle était seule à vouloir cela. Sans un regard pour son cousin , elle murmure simplement mais de façon audible par lui et elle

Demain matin, 9h, portes sud de la ville, amenez vos témoins !


Puis elle tourne les talons, sans dire autre chose, elle sort de la ruelle et disparaît dans la foule parisienne, elle marche vite, le cœur lourd s'éloignant de ce cauchemar, les larmes lui brulent les yeux, mais elle ne pleure pas, elle ne sait où elle va, juste l'envie d'aller le plus loin possible.

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Iloa
Sa soeur fustigea et l'ilote fut comme prise de panique. Se resserant plus contre Ectelion, comme pour etre protégée, elle n'osa pas affronter sa soeur. Ce petit séjour parisien avait pour but d'effacer leur dispute a propos de ses rapports incesteux et Ilote était a nouveau dans les bras de son cousin. Elle ferma les yeux, comme pour se convaincre que ce n'était pas la réalité, que ca soeur ne l'avait pas vu, qu'elle n'était pas là. Mais Xalta était face à elle, d'un calme olympien, cachant surement sa rage. Entre ses dents, elle souffla à Ectelion qu'ils s'affronteraient dès le lendemain en duel et la récompense serait... Elle!!!

Iloa regarda sa soeur, stupéfaite. Comment pouvait on mettre Iloa comme enjeu? Elle était bouché bée, ne comprenant pas comment sa soeur était prête à la perdre. Elle soupira, son coeur battant la chamade dans sa poitrine, puis dit:


Non mais... mais ca va pas! Je suis pas un lot que l'on peut gagner dans un duel! Pourquoi est ce que je devrais me priver de ma soeur que j'aime?! Et pourquoi devrais je ne plus voir mon cousin?! Je ne veux pas avoir à choisir entre vous deux!!!

Sa soeur ne lui donna pas de réponse, tournant des talons pour partir d'ou elle était venue. Iloa regarda Ectelion folle d'inquiètude, plongeant ses emeraudes dans ses ébènes, puis l'embrassa avec tendresse. Elle ne voulait pas le perdre, pas plus que sa soeur. Dans un souffle elle lui sussura.

Ne la tuer pas mon amour, je vous en conjure. Aussi mauvaise qu'elle soit envers notre amour, elle n'en reste pas moins ma soeur.

Elle le regardait, presque implorante. Elle les aimait tout les deux et ne voulait pas se passer de l'un ou de l'autre. A nouveau elle embrassa son beau, le serrant fort contre elle, sa langue se melant au machiavélique Ectelion. Elle ne pouvait pas aller contre...l'amour!
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Ectelion.


Ectelion grogna sa rage froide a la face de la dragonne, lui-même portant sa main a la garde de son épée. Sa belle se serra contre lui, offrant son corps pour le protéger, ou est-ce pour protéger sa soeur...?

Il la laissa aller contre son torse, ne disant rien aux menaces de la rousse qui tourna les talons dans l'instant. Malgré son semblant de contenance, il repoussa la douce enfant qui se tenait contre son sein, et frappa violemment le mur de son poing.


"Ce n'est point là une manière de me traiter! Vostre soeur, je ne tuerais point, mais elle va en pâtir ! J'en fait le serment !"

S'appuyant au mur, il regarda sa cousine, délicieuse friandise qu'elle était. Il se battrait a mort pour elle, il le savait bien, il ne supporterait pas de la perdre a nouveau, et il savait que son autre cousine, ladict dragonne, savait parfaitement qu'il y laisserait la vie plutôt que de laisser filer la belle en jeu.

Reprenant un semblant d'esprit, il lui ouvrit les bras, et l'attrapa par le corset, sa taille fine semblant prête a se briser.


"Ces histoires nous laisse toute la fin de journée, et toute la nuit... Que pensez vous de cela ma douce?"

Le nez du sombre se glissa contre la peau si pâle et a l'odeur si enivrante de la belle dame qui se tenait là.

"Vous me manquez ma douce." Dit-il simplement la voix enrouée par tant de soucis, d'émoi et colère de devoir subir le manque d'une belle comme celle-ci.

Iloa
Le couperet était tombé, demain cousins cousines se battraient à mort pour les beaux yeux de la rouquine. Iloa soupira, la peur la prenant aux tripes. Elle aurait aimé tout arrêter, dire stop à cette bataille inutile, mais l'honneur de la famille était en jeu et Xalta ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour laver l'affront de la jeune d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt. Son cousin quant à lui bataillerait pour l'amour qu'il éprouvait pour la belle rouquine. Autant dire que l'histoire n'était pas simple et que les deux personnages se ficheraient une belle raclée mutuelle.

Ectelion la repoussa avec délicatesse, lui qui était l'un des hommes les plus craint du royaume, était avec un elle aussi doux qu'un agneaux. Puis il sorti la fureur qui s'accumulait en lui par un coup de poing magistrale dans le mur. Iloa poussa un petit cri de stupeur, de douleur aussi, comme si elle avait ressenti la pression du mur contre son propre poing. Puis comme si de rien n'était, le brun au regard si profond la saisi par le corset, la plaqua avec douceur contre lui et susurra quelques mots. Quelques mots à peine qui firent chavirer la jeune demoiselle comme à chaque fois qu'il lui parlait.
Une heure plus tôt, elle le rêvait encore, comme depuis ces trois derniers mois, et voila qu'il lui faisait face désormais. Elle ne réalisait pas tout à fait ce qu'il se passait, bien qu'elle avait conscience de la gravité de la situation, une fois de plus. Elle sourit à son cousin, se saisit de ses lèvres comme seules réponses à ses paroles puis se saisi de sa main. Iloa prit la route avec vivacité en direction d'une auberge, proche de celle où elle avait élu "domicile" quelques heures plus tot avec Xalta. L'auberge était au coin de la ruelle, faisant face à tout un tas de vieille battisses puantes et immondes, mais qu'importe il leur fallait un gîte pour la nuit. Iloa poussa la porte avec force, bien loin de la délicatesse qui incombe à une demoiselle de son rang puis elle se dirigea vers le maitre d’hôtel. D'une voix presque autoritaire, Ilote demanda les clés d'une chambre qu'Ectelion paya sur le champs, galanterie oblige. Puis elle demanda au palefrenier d'aller récupérer ses malles dans l'auberge à coté, prenant soin de lui indiquer le nom de ladite auberge et le numéro de sa chambre. Ne s'était pas désaisit de la main de son bel âtre, la rouquinette monta les escaliers qui la menèrent jusqu'à leur cocon improvisé, ouvrit la porte et la referma sitot les amants entrés. Seuls, livrés à eux même, elle lui vola un baiser plus passionné qu'elle ne l'aurait voulu, puis lui dit à son tour:


Vous me manquez aussi Ectelion.

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Ectelion.


Le Baron Sanglant se laissa entraîner a travers les sombres rues de la ville, uniquement guider par la main d'Iloa qui lui semblait plus que jamais aussi frêle qu'un oisillon a la sortie de l'oeuf. Il lui faudrait se battre pour elle, ne serait-ce que pour l'avoir totalement, et puis un peu pour son coeur aussi...
Glissant entre les bâtisses avec sa belle, il perdit peu a peu le sens des réalités. Il se laissa entraîner par sa fougueuse amante comme un vif courant peut entraîner le corps d'un naufragé, car c'est un naufragé, un naufragé de la vie qui depuis quelques temps le ballote en tout sens.

Soudain il retrouva un peu le sens du présent, voyant les douces lèvres de sa belle prenant les siennes sans vergogne. Il la serra contre lui, puis s'enfla, l’étouffant presque, ne voulant pas la perdre, plus jamais.


"Ma douce, vostre soeur perd l'esprit... Demain je mourrais surement, mais au moins je mourrais heureux."

Le sombre aux ébènes qui jouait les douces, fit un sourire a la tendre, et lui caressant la joue, il respira doucement son odeur.

Iloa
[Le lendemain]

Le jour tant redouté était arrivé, trop vite, bien trop vite. L'amante incestueuse n'avait pas dormir de la nuit, la tête posée sur le torse de son ange, les pensées vagabondant dans des endroits bien sombres. Iloa avait joué et rejoué la scène du combat, imaginant tantôt Ectelion mort, tantôt Xalta au sol dans une marre de sang. Plus d'une fois elle avait étouffé un cri d’effroi, de peur, de souffrance. La tristesse la prenait jusqu'au plus profond de ses tripes, s’agrippant à Ectelion, lui serrant la main pour se rassurer. Pour l'instant, il était contre elle, en vie, respirant doucement, son torse se soulevant de façon régulière. Iloa avait déposé de nombreux baisers dans le cou de son amant au fil de la nuit, profitant de lui comme si elle ne le reverrait pas. Elle avait suivi la course de la lune à travers la fenêtre et avait vu le soleil se lever. Ectelion s'était à son tour réveillé et la belle s'était lové plus fort encore contre lui, pressant ses lèvres contre celles de son cousin. Après lui avoir dit bonjour, la jeune fille approcha sa bouche de l'oreille du sanglant et lui murmura:

Ne m'abandonnez pas Ectelion... je vous aime tant...

Des paroles qui prirent un ton de prière, ses yeux accentuant son imploration. Elle qui avait été séparée de lui si longtemps, eux qui avaient du faire face à l'adversité chacun de leur coté, faute de leurs idiots de pères, Ilote savait qu'elle ne survivrait pas à une seconde séparation. Mais sa soeur comptait tout autant dans le coeur de la rouquine et elle ne supporterait pas plus sa perte. La belle était tiraillée entre la soeur et le cousin. Soupirant elle se leva à contre coeur et aida Ectelion à se préparer, s'assurant qu'il ne prendrait rien qui ne soit à destination d'un combat déloyal. Puis, une fois prêt, tout deux prirent le chemin de la salle à manger, afin de rasasier le mal qui s'apprétait à combattre. Le tout fait, tout deux prirent le chemin du rendez vous fixé par l'ainée, en silence, main dans la main. Seul le regard plein de larmes de la belle témoignait de son angoisse...

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Xalta
Un duel au soleil levant dans les jardins



Elle n'avait quasiment pas dormi de la nuit, après avoir abandonné sa sœur et son cousin dans une des rues parisiennes, elle avait longtemps marcher à l'aveugle, les larmes lui brulaient les yeux mais elle ne pleurait pas. Il s'agissait surtout de larme de rage et de déception, elle était retournée à l'auberge où elles étaient descendues, elle s'était jetée sur son lit et avait massacré l'oreiller à coup de poings rageurs.

Elle avait fait les cent pas une partie de la nuit maudissant l'homme qui entrainait sa sœur dans uns spirale de perversion. Plusieurs fois elle avait implore le Très-Haut de faire entendre raison à sa cadette. Puis abattue par la fatigue et l'énervement elle avait sombré dans un sommeil agité où elle se voyait pourfendre Ectelion...ou alors de le castrer , de l'émasculer...Le soleil se levait à peine quand elle fut éveillée par un rayon qui vint lui caresser la joue, elle bondit alors de son lit, s'habilla rapidement optant pour une tenue masculine bien plus pratique pour se battre que les fanfreluches féminines. Elle vérifia son épée, attacha le ceinturon à sa taille, puis descendit dans la salle commune de l'auberge , grignota rapidement un morceau de pain puis pris le chemin vers le lieu du rendez vous .

Elle marchait à grand pas, enfin autant que sa stature lui permettait, elle était remontée à bloc, elle maugrée tout en marchant à vive allure, sa longue tresse lui balayait les reins, ses bottes claquaient sur le sol, les gens qu'elle croisait la regarder un peu de travers. Puis sans qu'elle ne sache pourquoi ses pas la menèrent devant les jardins du Châtelet, elle regarde le soleil encore bien bas, elle a encore beaucoup de temps devant elle, elle décide donc d'y pénétrer; peut-être qu'elle trouvera en déambulant le calme , dont elle aura besoin tout à l'heure pour affronter Ectelion.

Elle erre entre les allées, appréciant le calme des lieux pas encore fréquentés vu l'heure plus que matinale, on entend quelques oiseaux qui s'éveillent, des bruissements dans les buissons, elle ferme les yeux tout en marchant, cherchant à retrouver une certaine sérénité elle sait que si elle est trop tendue, elle brettera moins bien.




Suite au Châtelet
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