[RP] Pages du registre du tribun volées !

Fraîchement arrivée à Saint-Aignan, la brunette n’avait pas hésité un instant et s’était décidé à passer directement par la taverne de Norm et Choose sachant pertinemment qu’elle tomberait sur leur fils.
Après tout si elle avait fait le déplacement c’était bien pour faire une visite de courtoisie… le travail qu’elle avait apporté avec elle ne passerait qu’en deuxième position sans compter que son collègue ne la rejoindrait que le lendemain. Elle avait donc un peu de temps devant elle avant de retourner à Bourges.
C’était un réel plaisir pour la jeune femme de revoir Zel et de venir à Saint-Aignan, le seul village berrichon en dehors du sien qui ne lui semblait pas hostile. C'est avec entrain qu'elle ouvrit la lourde porte de "à La Bretagne et au Berry réunis".
Elle trouva son ami, l’air très préoccupé par rapport à l’image qu’elle avait de lui d’habitude, qui lui apprit dès son entrée dans l’établissement que son bureau avait été cambriolé et que certains documents avaient été dérobés.
Elle quitta les lieux un peu plus tard, ennuyée par ce qui lui était arrivé et surtout de n’avoir rien pu dire qui puisse l’aider… après tout elle n’était pas du bourg et n’avait aucune idée quant à l’identité du malfaiteur.
Si elle ne pouvait rien dire, peut-être pourrait-elle faire quelque chose ? Après avoir abattu une petite partie de son travail dans sa chambre qu’elle avait pris à l’auberge, elle se rendit à la mairie… qu’elle ne trouva pas immédiatement.
Elle fit sûrement plusieurs fois le tour de la bourgade avant d’arriver.
La mairie apparût enfin au sombre regard qui balayait les façades, elle entra et chercha le bureau du Tribun. Elle se dit qu’à cette heure Zel serait sûrement encore présent…
Elle hésita devant quelques portes, une d’entre elles qui était entre-ouverte l’incita à frapper.

*TOC TOC*

Hého bonjour ! Puis-je entrer ?
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Elle n'eut pas à attendre longtemps sur le pas de la porte, un fonctionnaire vint à elle...

Hum hum ?
Demoiselle ?

Bonjour, je m'appelle Kateline de Sierck... je... euh..je cherche quelqu'un...

Vous cherchez le tribun peut être ?

Oui voilà c'est lui...Zelgius...

Elle chercha son ami du regard, ne réalisant pas qu'elle s'était trompé de porte...

Il n'est malheureusement pas là, et avait l'air pressé lorsqu'il s'en est allé, je crois l'avoir entendu dire qu'il allait voir son jeune frère.

La brunette cacha mal sa déception, une moue sur le visage elle acquiesça d'un signe de tête.

Revenez demain ou si vous avez le courage dans la nuit, il passe quelques fois.

Je verrais... en tout cas merci de m'avoir accueilli c'est bien aimable, si vous le voyez pouvez vous lui dire que je suis passée...

Un sourire poli au fonctionnaire et l'artiste fit demi-tour, direction l'auberge.
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Cette même nuit dans une ruelle proche de la mairie

Des ombres provenants de chaques cotés de Saint Aignan se réunissaient. Une fois encore elles allaient entrer à la mairie, mais cette fois, elles ne laisseraient aucun indices, l'une d'entre elles travaillant à la mairie, il leur était facile de savoir ce que faisaient les autoritées pour arrêter leurs actions. De la poudre... une épingle... autant dire absolument rien. Après quelques minutes de chuchotis ils se se dispersèrent dans l'ombre des ruelles.

10 minutes plus tard, à la mairie
Comme à leur habitude, le plus agile entra par la fenêtre, mais cette fois les autres ne le virent pas ouvrir la porte.

*BAM*

Ils se précipitèrent à l'intérieur en enfonçant la porte qui envoya au sol leur ami et son assaillant. Celui ci se releva la lèvre en sang, aucun d'eux n'arrivait à voir si s'était un simple garde ou alors un des travailleur de la mairie qui travaillait tard. Ils s'y mirent donc ensemble pour le neutraliser, après tout, à 1 contre 5 ils ne risquaient pas grand chose !

Au bout de 20 minutes, les mêmes ombres ressortirent de la mairie, les mains vides mais en vie.

Le matin arrivé, Louisane marcha droit vers le bureau à zel pour lui dire un coucou. Tout en marchant, elle pensa peut être que zel va enfin avoir la réponse à sa question à savoir qui avait bien pu entrer dans son bureau.

Arrivée à la porte, elle voulu frapper la porte pour savoir si quelqu'un était là , mais remarqua que la porte était enfoncée. Elle passa la porte enfoncée et fut pétrifiée de ce qu'elle vu alors: Zel était étendu a terre et semblait ne pas se réveiller tandis qu'une dame était à ses côtés. Mais qui est-ce et que s'est il passé ici ?, se dit -elle.

Qui êtes-vous? Et que s'est-il passé ici? Il va bien? Je vais chercher de l'eau et une serviette.

Louisane ressortit en courant et alla checher de l'eau et une serviette comme elle l'avait annoncé à la dame et revient près de zel. Elle trempa sa serviette dans le bol à eau froide et l'essora un peu et le mit sur le front à zel. Elle attendit sa réaction mais rien. Elle se tourna vers la dame.

On ferai peut être mieux d'aller avertir sa mère et son père et de demander un policier.

LeBarbar avait entendu dire par Zelgius qu'il s'était fait volé la veille et qu'il s'apprêtait à piéger le ou les voleurs. Il lui avait proposé son aide mais il li avait répondu qu'il préférait se débrouiller seul. Tout de même curieux de voir coment il se débrouillait, il décida d'aller faire un tour à son bureau pour prendre des nouvelles ne l'ayant point vu ce matin. Il fut surpris en passant devant son bureau de trouver la porte enfoncée. Il voit sa soeur avec une jeune dame auprès de....

Hé bah y a du monde ici. Mais serait-ce Zelgius?

Il était difficile à reconnaitre au premier coup d'oeil, le visage couvert de sang et l'oeil au beurre noir.

Je me présente dame, sergent de police LeBarbar.

Une fois les présentation terminées, il demanda

Peut-on me raconter ce qui s'est passé ici?

[Quand Nathan sera plus là ? Comment Saint-Aignan va-t-elle vivre ?]

Le jeune maire s’était octroyé une journée de repos afin de se rendre à la capitale Berrichonne, Bourges. En effet, la mairie se portait bien, il n’y avait pas de problèmes, tout allait pour le mieux, et le jeune blond en était des plus ravi. Il se rendit donc à Bourges profitant enfin d’un peu de temps libre, gambadant de boutiques en boutiques d’auberges en tavernes pour finir sa promenade dans son appartement pour l’entretenir un tantinet soit peu. C’est ainsi que se déroula la journée reposante de Nathan, cependant celle-ci allait d’être de court repos, il ne s’imaginait pas ce qui se passait dans sa mairie !

Nathan en fin de soirée, quitta Bourges avec un petit pincement au cœur, mais il se dissipa rapidement lorsque celui-ci repensa à sa belle ville, il traversa la campagne du Berry, en fin d’après-midi, et en début de soirée il traversa la forêt. Lorsqu’il traversa cette dernière il fut surpris d’y voir au cœur un campement, il ne savait pas ce que cela voulait dire alors il poursuivit sa route tranquillement et arriva à Saint-Aignan tard dans la nuit. Etant arrivé tard, le jeune blond alla directement chez lui afin de se reposer un peu, ne se doutant nullement de ce qui se passer dans sa mairie, n’y dans la forêt, c’est alors qu’il s’endormit tranquillement, passa une nuit agréable, ce qui n’était pas le cas de tous …

Au petit matin Nathan se prépara afin de rejoindre son bureau qui lui avait manqué, il prenait goût au travail qu’il l’aurait cru ? Personne à l’évidence, il quitta donc le domaine familial et alla rejoindre la mairie. Une fois devant le calme apaisant de la mairie s’était dissipé une masse de badauds Saint-Aignanais s’étaient regroupés aux portes de la mairie. Le jeune maire descendit de son coche, regarda tout autour de lui, la foule étant en train de proliférer des rumeurs dans sa ville. Il était parti seulement un jour et voilà que tout déraillaient !

La cohue générale devenait insupportable entendant des idioties pire que celle de Zelgius pour dire où volait le niveau, autrement dit le niveau était bien bas !

« Il parait que le maire à démissionner » dit un Saint-Aignanais

« Norf non ! On m’a dit à moi on qu’il s’était fait enlever » rétorqua sa femme avec la plus grande conviction.

« Norf de norf c’est bien dommage il était tellement beau » poursuivit leur fille.

Nathan était rouge de colère pestant tant bien que mal mais personne ne l’écoutait, et aucun de ces Saint-Aignanais ne se bougeait pour le laisser passer ! Il dû alors faire le tour de la mairie pour passer par une porte dérobée. Il traversa la mairie d’un pas allègre et se rendit au bureau du tribun pour savoir ce qui se passait, même dans la mairie les gardes proliféraient des rumeurs, partout ! Il poussa violemment les portes du bureau du tribun et demanda en s’énervant :

« Pourrait-on m’expliquer ce qui se passe dans ma mairie ?! »

Et c’est à cet instant qu’il vit Zelgius recouvert de sang. Il attendait des explications et le plus rapidement possible.
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Tout le monde lui demandé ce qu'il s'était passé... Mais personne ne lui laissait vraiment le temps de reprendre complètement conscience. Prenant sur lui pour donner le plus de détails possible aux personnes présentes, il ouvrit difficilement son œil encore valide, se releva en se tenant le côté et alla s'appuyer sur ce qu'il restait encore de son bureau ne tenant pas encore complètement sur ses pieds. Avant de commencer à donner des explications sur les détails de la nuit précédente, il se surprit à regarder un petit carré de poussière dans lequel restait encore parfaitement apparente une trace de pas parfaite et deux incomplètes :



Ce qui le surprit encore plus dans ce fait c'est que, même si cela ne se voyait pas avec son visage tuméfié, il en souriait... il connaissait cette semelle...

A aucun moment il n'est entré dans ce bureau depuis que j'ai dispersé cette poudre !

Sur cette phrase, il partit sans un mot de plus en direction du couloir donnant sur chaque bureau, laissant les autres personnes présentent dans son bureau.

Revenant quelques minutes plus tard en poussant devant lui le fonctionnaire Gérard qui se tenait le ventre, il le projeta facilement contre son bureau, l'age et le fait d'être assis ne permettant pas au fonctionnaire de se défendre efficacement même contre un adversaire blessé. Zelgius le regarda droit dans les yeux est demanda simplement :

Où sont ils ?
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Il s'était fait trainer jusqu'au bureau du tribun par la seule personne qui était censé être hors course lui même : le tribun. Ce dernier l'avait poussé sur son bureau et l'avait regardé d'un regard qu'il ne lui avait jamais vu porter sur quiconque. De plus tous les autres étaient tourné vers lui interrogateur sur les raisons de sa présence, était présent : le maire, un policier, et deux femmes, l'une quelque peu caché, l'autre bien plus affirmée et surtout armée, apparemment ils cherchaient vraiment les voleurs. Au fur et à mesure qu'il comprenait cela, son visage devint de plus en plus livide et il bredouilla :

Dan...dans le...la ruelle à...à l'arr...arrière du dis...dispensaire, ils...ils se réu...réunissent là bas le...le soir

Parmi la foule regroupé devant la mairie, Logann était en train de voir si son équipe avait ou non complètement détruit ses plans en s'en prenant à la mauvaise personne... Le "Gamin" avait été retrouvé plus vite que prévu, selon ses plans il aurait du avoir le temps de le tuer et de faire disparaitre son corps. C'est à ce moment de sa réfléction qui son second vint vers lui et lui murmura :

Ils ont eu notre informateur, ils sont entrain de l'emmener d'ailleurs.

Voilà qui compliquait encore plus les choses pour lui... Plus d'informateur dans la mairie voulait dire plus de vol dans la mairie, ce qui signifiait moins d'écus et moins de bénéfices.

Combien de temps, demanda t il à son second.
Ce dernier le regarda ne sachant que répondre, juste ce qu'il ne fallait pas ! Un manque de réponse signifiant que la personne avait atteint sa limite, d'un signe discret de la main Logann fit tuer son second. Deux hommes arrivèrent derrière celui l'un lui planta un couteau dans l'aine, puis avant qu'il ne s'écroule sur le sol, ils l'emmenèrent dans une ruelle pour ne pas affoler la foule.

Lorsque Logann se retourna pour voir comment avancer les choses du coté de la mairie en elle même il vit le "Gamin" accompagné de plusieurs personnes sortant du bureau ravagé...

[Toujours dans le bureau...]

Kat ne comprenait pas ce qui se passait, de toute évidence le petit fonctionnaire n'était pas si gentil que ça puisqu'il semblait comprendre la question de Zel. L'homme complètement ratatiné sur lui même bredouilla une réponse.
Son ami esquissa un geste vers lui et ce dernier sans doute terrorisé par ce qui l'attendait fit dans son pantalon.
La brunette eut un mouvement de recul, le dégoût pouvait clairement se lire sur son visage.
Ensuite son regard émeraude se posa sur Zel, interrogateur. Elle attendit de voir sa réaction, allait-il se venger sur Gérard, allait-il directement courir jusqu'au dispensaire?... que nenni.

Dites moi ?! Vous ne vous voudriez pas aller à la taverne ? J'ai faim !

Un franc sourire se dessina au coin des lèvres de la jolie brune.

Norf, tu perds pas l'nord toi, ni ton estomac d'ailleurs.

Avant de suivre le groupe qui écoutait Zel faire le récit de sa nuit, Kat fit comprendre d'un geste au fonctionnaire qu'elle garderait les yeux sur lui.
Elle ne manquerait sûrement pas de le chopper plus tard, mais ça personne ne le saurait. Il s'était moqué d'elle en la renvoyant la veille, si elle était restée sur place pour l'attendre peut être que rien de tout cela ne serait arrivé.

[A l'extérieur...]

Elle rattrapa les autres à la sortie de la mairie, un tas de gens s'était attroupé devant l'édifice. Elle se dit qu'à SA les nouvelles allaient bien vite...
Elle écoutait son ami quand il s'arrêta net, ses yeux qu'elle cru un instant perdus dans la vague s'étaient en fait fixé sur quelqu'un dans la foule. Il murmura un nom, elle essaya de suivre son regard.
Elle posa la main sur le bras de Zel, une légère pression pour qu'il se rappelle à eux.

Qu'est-ce qui se passe? De qui tu parles?
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Logann sourit lorsque le "Gamin" appela au meurtre mais ne perdit pour autant aucune seconde à risquer l'arrestation, et parti donc en direction du dédale de ruelle qu'il avait appris à connaitre depuis son arrivé dans ce village.

Sachant que le "Gamin" viendrait à sa rencontre, il ne se pressa pas pour autant, il savait que sa diversion marcherait et qu'il se retrouverait seul face à son ancien élève, le voyant arrivé il s'adressa à lui :

Tu n'as pas vraiment changé mise à part tes quelques blessures dû à mes hommes.

La réponse ne se faisant point attendre :

Tu as pris un coup de vieux toi par contre ! Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu vas pouvoir quitter cette ville, tu as détruit trop de choses ici !

Logann avait cru mal entendre ce qui le fit sourire

Je n'ai pas encore détruit ce que je voulais Gamin, tu es toujours debout ! Je pense d'ailleurs m'installer ici

Le "Gamin" n'avait rien perdu de son sang-froid et lui répondit :

Alors tu la quitteras mort Logann !

Un bruit se faisant entendre dans l'entrée de la ruelle, Logann profita du léger détournement de regard du "Gamin" pour disparaitre

Un bruit l'avait fait se retourner juste une minute, et quand il regarda à nouveau Logann ce dernier était déjà au bout de la ruelle, il vit alors Kateline sortir de derrière une étale de pot de fleurs qui vint vers lui, le prit par la main et commencer à courir derrière Logann en lui disant :

Je crois que je vais devoir révéler certaines choses à plusieurs personnes, oui, dit il en se lançant à son tour dans la course poursuite.

Après plusieurs minutes de course à travers le dédale de ruelle, ils ne trouvèrent plus aucunes traces de celui qu'ils poursuivaient, se tournant vers son amie, Zelgius lui dit :

Kate, retournons sur la place centrale, maintenant !

Connaissant les méthodes de Logann, Zelgius savait parfaitement que s'ils continuaient plus avant ils allaient tomber dans un piège. Il ajouta alors simplement : Cours !
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[Bureau du maire]

Le jeune maire était complétement dépassé par les événements récents, on lui avait brièvement expliqué mais ce n’était pas suffisant pour lui, se disant que si son frère aurait voulu qu’il l’aide, il lui aurait demandé, il le laissa donc jouer au chat et à la sourit dans les rues et venelles Saint-Aignanaises, provoquant la crainte de certains villageois qui s’était réfugiés dans sa mairie. Il arriva donc dans son bureau réfléchit essayant de comprendre ! Cela lui étant impossible, il continua son travail de bourgmestre, chose assez ardu puisque la mairie était devenue une foire à bestiaux, un brouhaha monstrueux se faisait ouïr dans toutes les pièces du bâtiment !

Il entendit au loin « place place place ! Place ! Laissez passez ! Courrier pour le maire ! » Nathan après que le coursier est toqué à la porte de son bureau, lui dit d’entrer, Il lui remit une lettre cachetée. Le coursier resta dans le bureau pendant que le jeune blond commençait à desceller la lettre. Il le regarda et d’un ton blasé lui dit « ça sera tout ».C’est alors que l’homme quitta la pièce. Nathan poussa un léger soupire se demandant qui avait bien pu lui envoyer cette lettre. Il l’ouvrit et entama la lecture.

Après avoir terminé sa lecture le jeune maire se demandait comment se faisait-il que des personnes extérieures à la ville en savaient plus que lui ! Vraiment, il était totalement dépassé par les événements, or ce n’était pas en son habitude. Il prit une feuille de parchemin vierge, ouvrit un flacon d’encre et prit sa plume pour répondre à la lettre qu’il venait à l’instant de recevoir.

Le jeune maire cacheta sa lettre et la remit à son coursier afin qu’il la livre à Bourges dans les plus brefs délais. Il ne savait pas où se trouvait Zelgius, il devait le voir, il devait sortir … Impossible une masse de Saint-Aignanais bloquaient les sorties de la mairie... Que diable se passait-il encore ?
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Quand il entendit Leb crier au meurtrier et siffler, l'un des deux malfrat dit à l'autre :

Hé hé veut mieux filer en vitesse.

Il déguerpirent aussitôt les talons aux fesses, se faufilant dans les dédales de la ville quand tout à coup un marchand circulant avec sa charrette se pointa en plein milieu de leur route et leur barra le chemin. Celui qui était le plus en avant n'eut pas le temps de réagir et BANG, il culbuta par dessus la charrette. L'autre réussit à ralentir et contourner la charrette. Il continua sa route en abandonnant son compagnon qui était étendue au sol. Le marchand se retourna et s'apprêta à aider l'homme gisant au sol à demi-conscient quand il entendit le sergent arriver en criant et sifflant.

Zel avait couru un temps derrière Kate mais avait bifurqué sans qu'elle ne le voit trop préoccupé à courir vers la place centrale. Il avait donc emprunter la ruelle qui menait directement à la mairie, celle ci n'ayant pas qu'une entrée heureusement pour lui.

Une fois arrivé à l'entrée dérobé de la mairie, il essaya d'ouvrir la porte qu'il ne réussit même pas à faire bouger... Apparemment quelqu'un ou quelque chose la bloquait. Il du donc longer la mairie pour aller à l'entrée principale de celle ci.

Ce qu'il vit ne le surprit pas vraiment, il y avait eu des vols, il avait été agressé dans son propre bureau, et plus que tout il y avait eu un mort... Donc voir des dizaines de villageois prendre d'assaut la mairie était normal... Malheureusement, il se retrouva coincé à seulement quelques mètres de la personne à qui il voulait parler... son frère.

Essayant de se frayer un chemin, il ne réussit qu'à attiser la colère des Saint Aignanais. Décidant de ne pas se risquer à se faire lyncher par les villageois il alla s'assoir sur un banc et attendit une occasion pour entrer dans la mairie.
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[Saint-Aignan, au bord de l’émeute, Acte I]
Le jeune maire, travaillait dans son bureau, en pensant que la foule finirait par se lasser, or ce n’était pas le cas, des hurlements se faisaient entendre dans toutes la mairie, il osa regarder par sa fenêtre et vit avec horrification une foule de Saint-Aignanais, le réclamant au balcon. A ce même instant un de ses assistants arriva dans son bureau et dit :

« Monsieur le maire, ils vous réclament, ils vont détruire les portes de la mairie à ce rythme-là ! »

Nathan le regarda et répliqua :
« Je sais, je les entends, un peu trop même, pourquoi ne les vous faites pas taire ? »

« Mais monsieur le maire il vous réclame … »

« Oui je sais, ça sera tout. »

Nathan commençait à le raccompagner à la sortie de son bureau, oui il avait peur et cela était tout à fait compréhensible, il n’avait pas l’habitude qu’on se révolte après lui.

« Monsieur le maire, c’est de la folie vous devez les calmer ! »

« Je vous ais dis de sortir de mon bureau ! »

« Norf mais monsieur ! »

«J'ai dis dehors! »

L’assistant sorti et referma la porte, le jeune blond regarda de nouveau par la fenêtre et voyait la foule encore plus déchainait. Il était temps qu’il agisse. Il sortit de son bureau son assistant toujours là le regarda d’un air confus.

« Quoi encore ? »

« Non rien monsieur »

« Parfait alors »

Nathan ordonna qu’on lui ouvre les portes qui menaient au balcon. Il prit son souffle et alla sur le balcon. Il vit la masse de Saint-Aignanais, brandissant des fourches. L’un de se mit à crier :
« Le maire ! Le maire est là ! »

Les autres reprirent « Vive le maire ! »

Le jeune maire attendit qu’un des orateurs prenne la parole.
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La propre soeur du maire ne savait pas ce qu'il se passait à Saint Aignan, le maire mettait trop de temps à dévoiler ce qu'il savait à ses concitoyens.

Les Saints-Aignanais commençaient à s'impatienter du manque d'implication du maire concernant des vols et un meurtre, lorsque ce dernier sorti sur le balcon pour les renseigner certains se mirent à crier
"Le maire ! Le maire est là !"
"Vive le maire!"
"Norf ! Mais taisez vous donc qu'il parle !"
"Des détails ! On veut des détails !"

La foule commença alors à s'agiter et certains scandèrent

Défonçons les portes ! Comme ça il sera obligé de nous dire ce qu'il va faire !!

Se faisant emporter par le mouvement de groupe et le colère des plus téméraires les portes se firent enfoncées par la foule de villageois en colère !! Les villageois étaient dans la mairie, où ils se répandirent comme de la poudre sur le sol... Ils voulaient des informations et ils les voulaient vite !

quand sannya vit la porte de la mairie craquait elle essaya de calmer les villageois. elle cria

stop arreter calmez vous

elle coura entre les gens pour les aréter de poursuivre son frére mais un villageoi la poussa part terre et quand sannya tomba elle se foula la cheville. Elle se retrouva seule assie

Louisane qui était rester a la mairie, entendit un bruit sec tout a coup. Elle se dirigea vers l'escalier et comprit enfin ce qui venait de s passer. La foule avait défoncée les portes de la mairie et réclamait haut et fort Nathan. Sans perdre de temps elle courut vers les portes du maire et sans avertir elle poussa les personnes aux portes du maire et entra.

Nathan, faut se cacher la foule vient vers vous ils ont défoncé la porte!!

C'est là qu'elle vit que zel était a ses cotés.

Bon vous deux vous devez vous mettre en sécurité dans une cachette. Voilà là jai une énorme et importante question. Où se trouve toutes les cachettes ici ?

sannya regardant lebarbar calmais les villageois, sannya se leva sur un pied et attend de partir avec lui et elle lui repondit fort pour qu'il l'entendent qu'elle était dacord pour tout


quand sannya c'était levée elle a entendut un drole de bruit dans la mairie

GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR PRRRRRRRRRRRRRR!!!

sannya espere que rien n'est arriver a ses frére et elle se demande mais qu'est ce qu'est ce bruit

Norm revenait du chateau de bourges, il était content de retrouver toute sa famille.
Il arrivait a peine a l'entrée de la ville qu'il entendait des cris.
Il s'approcha au plus vite sur son coursier.
Il entendit la foule hurler contre Nathan.Son propre fils.
Qu'avait il fait pour que le ville soit sur le bord de l'émeute.
Il s'arreta juste au bord de la foule.
Il entendit.

Il eu pas le temps de faire un mouvement que les portes de la mairie volèrent en éclats.

Il se mit debout sur son cheval et cria.

je suis Normandie, votre ancien Maire, est ce quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe et surtout que tout le monde garde son calme.

il attendit un réponse.
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une lorraine voyageuse .. sombre , silencieuse .. entre dans les murs de St Aignan . duché inconnu ... fatigue d'une nuit de voyage .. courbature de la chevauchée .. vêtements poussiéreux et cheveux emmêlés .. elle avance doucement dans les rues et les ruelles .. l'air du matin la tient éveillée ..

elle visite tout d'abord, avant de se trouver une taverne où se reposer .. envie d'un endroit chaud et confortable .. envie d'étendre ses jambes .. envie de calme .. elle descend brides et marche aux cotés de sa monture .. rues vides .. volets clos .. seul le vent semble vivre en ces lieux ..

un murmure .. léger .. porté par un souffle .. elle se fixe .. tend l'oreille .. sa monture semble s'agiter .. elle l'attache à un anneau sertit dans un moellon .. puis se dirige vers le murmure grandissant à chacun de ses pas .. des éclats de voix .. une foule .. prudente , elle avance encore , silencieuse .. bruit se propageant , se répercutant .. les murs font leur office et canalisent le son .. un coin de rue .. une place .. et devant elle se dresse le bâtiment administratif propre à toutes villes .. la mairie .. devant la bâtisse un cavalier parlant fort .. avec assurance .. aux personnes regroupés à l'exterieur .. une marée humaine semblait ne pouvoir être contenue à l'interieur .. un homme apparu , sortant d'entre les personnes .. s'approche du cavalier lui dit quelques mots puis part en courant par une ruelle ..

ses yeux noirs enregistrent tout .. elle reste à l'écart .. voulant tout d'abord évaluer la situation avant de prendre une décision .. serait elle arrivée en pleine révolte ? elle sait , par expérience, que les étrangers sont assez mal venue en des temps troublés .. toujours rencoignée elle observe .. écoute .. sa longue chevelure noire lui masquant le visage par moment , au gré des mouvements d'air ..
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sannya était assise et attendais de savoir des nouvelles de ses frères. Elle entendu par un policier que les villageois se sont calmer et que saint aignan retrouvera sont calme. Alors quand sannya entendut ces paroles elle se sentit soulager et pour étre sur que ses frères ont rien elle va a l'infirmerie pour vérifier qu'ils ne sont pas bléssés

quand sannya arriva a l'infirmerie il n'y avais pas ses frère donc elle était soulagés mais comme sa cheville n'était pas encore guérit elle ne pouvais pas aller a la mairie pour revoir ses frères donc elle retourna au comissaria en espérent que c'est frères passeront par là!!!
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Quelques heures plus tard, en dehors de Saint Aignan
Crépuscule

Zelgius était devant le corps de Logann à quelques kilomètres de Saint Aignan, il avait réussi à transporter son fardeau discrètement, personne ne l'ayant vu ou suivi. Il le poussa du pied dans le trou qu'il avait creusé pour lui, bien plus que ce tueur ne méritait à son goût, mais il ne devait laisser aucune trace... Il sortit une petite fiole d'huile dont il déversa le contenu sur le mort. Il jeta ensuite dans la tombe les dernières affaires de Logann, sans même regarder ce qu'il pourrait récupérer. Enfin il sortit son briquet à silex l'alluma et le jeta dans le trou, le feu prit tout de suite grâce à l'huile qu'il avait répandu sur le corps.

Alors lui revinrent les paroles que Logann avait prononcé lorsque son épée l'avait transpercé...

Tu ne changeras jamais... tu es un tueur dans l'âme, quoique tu fasses tu ne changeras jamais ce que tu es...

Et c'était vrai...Quoi qu'il fasse, il était prêt à tuer n'importe qui pour la survit de ses proches...

Il ne savait plus quoi faire...retourner à Saint Aignan ? Fuir, disparaitre à nouveau ? Une nouvelle fois dans sa vie, un feu qu'il avait allumé le mettait dans une situation dont il ne savait comment sortir...

Il regarda quelques temps les plaines berrichonnes et sut ce qu'il devait faire, pour la première fois, il savait quoi faire. Il ensevelit le corps calciné de Logann ainsi que son passé et parti vers l'avenir... Vers Saint Aignan !



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sannya était en taverne mais personne ne venais, des heures s'écoula et toujours personnes, sannya s'inquiéta. elle se dit

Mais où sont ils tous passées

Tous un coup elle entendit la porte de la taverne s'ouvrir, elle alla voir si quelqu'un était là!!! mais ce n'était que le vent qui avait fait claquer la porte. Elle sortit pour voir ce qui se passa, tous les fenétres et les portes était vérouiller Elle alla à la mairie mais personne, elle pensa

Mais où sont passées tous les villageaois?

Où sont mes fréres?

Où est toutes ma famille?

sannya despérer retourna en taverne et attendit le moindre signe de vie
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[Jody sort de retraite âpre un long moment cher les nonnes]


j'avançais vers la ville le sourire au lèvres pensent vite retrouvé mon amour mais en m'approchant de plus en plus de la place j'entendis des cries me demandant ce qui se passais j'accélèra le pas arrivé sur la place je vis les villageois défoncée la porte de la mairie cherchant du regard des personnes familière je vis Nathan partir a cheval puis jette un coup d’œil vers ma gauche je vis mon beau père je m’avança vers lui et vis Zel devant lui je m’arrêta voyant qu'il était en train de parle tourna la tête de tout les cotés regardant les villageois courir dans tous les sens me demandant ce qu'il se passais ici.
mon regard vains sur mon beau père je m'apprecue que Zel était plus la et le vis de dos un peu plus loin je couru pour le rattrapé mais celui-ci avançais d'un pas bien sur de lui

ZEL ZEL ATTEND MOI!!!

les villageois me bousculais mais je gardai Zel bien en vue âpre avoir réussi a sortir de cet meutent je me senti mal étouffent je repris mon esprit tout en gardent Zel dans ma ligne de mir qui continuais a marcher le pas sur puis je repris la route.
Zel se faufila dans une ruelle ou je tentai de lui suivre puis j’entendis une vois inconnu

je fronça les yeux et m’arrêtas me colla contre le mur écoutant ce qu'il allais ce dire.
leur dialogue était froid et me donnais la cher de poule ce que disais cet homme sur mon futur mari me donna des frissons. puis je vis Zel le tuer je resta figé sans savoir quoi faire.
je tremblais car je ne connaissais pas ce coté la de mon Zel pourquoi fessait il ça je ne comprenais pas âpre quelque instant dans se moment de peur suivi de question les minutes refile. Zel emmenas le corps inerte hors de la ville le mis dans un trou le brula et l'enterra ou je le suivi tout en restant cacher âpre quelque instant j'appercue Nathan mon beau frère qui pris peur en voyant ce qu'il venais de ce passer il pris son cheval et disparue dans le noir Zel l'appela et tenta de le rattrapé en voyant Zel courir âpre son frère je fit pareil tentent de le rattrape

Zel attend moi!!!!c'est moi jody

je couru le plus vite possible
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Place de Saint-Aignan





Zelgius tenait son frère inanimé en bras, il l'avait porté depuis la forêt, le cheval de ce dernier ayant disparu... mort, blessé, ou en fuite, le brun n'avait pas prit le temps d'y prêter attention. Les deux frères étaient couverts de sang et ouverts de par et d'autres par des coups d'épées, de couteaux ou de haches, certaines plaies superficielles, d'autres plus profondes; heureusement l'adrénaline et la fougue des combats avaient tenu Zelgius alerte et insensible à la douleur de ses blessures... C'est donc une fois arrivé devant les étales du marché que le tribun commença à scander haut et fort :

Au secours !! Nathan Baranowski est blessé !!! Le maire est blessé ! Aidez moi, vite !

Voyant les villageois arriver dont parmi eux des têtes plus où moins connue, il déposa son frère sur l'une des étales inutilisée et se recula juste à temps pour ne pas être renversé par la foule. Sentant les effets positifs qui lui avait permis de rester debout et de ramener son frère là où il pourrait être soigné, Zel se releva pour aller vers un endroit plus calme...

Le seul calme qu'il trouva fut celui de l'évanouissement lorsqu'il se sentit partir à la renverse essayant tant bien que mal de s'accrocher à quelque chose, il ne fit que détruire une étale de tissu. Le bruit de sa chute cachaient par les voix des villageois et de ceux qui essayait de connaitre l'état de son frère.
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Louisane qui se promenait entendit une voix crier à l'aide. Aussitôt, elle reconnu la voix. Zel!!!! Elle courut vers l'endroit où elle croyait que la voix venait. Elle arriva devant un regroupement de villageois. Elle se fraya un chemin d'abord avec patience mais voyant qu'ils ne la laissaient pas passer, elle commenca a pousser un peu le monde. Lorsquelle arriva enfin à zel, elle eut juste le temps de le voir tomber et elle essaya d'atténuer la chute en essayant de le ralentir.

Zel! Zel! tu mentends?

Elle essaya d'écouter si son coeur battait mais elle n'entendit rien vu que les villageois qui les entouraient ne cessait de parler. Louisane mis une petite couverture sous la tête de zel.

Elle pointa un villageois.

Vous, vous devez aller chercher un médecin je vous pris et vous devez revenir avec le médecin le plus rapidement possible.

Ensuite, Louisane regarda une dame.

S'il vous plait dame, j'aurais besoin d'eau fraiche dans un seau et d'une serviette.

Le messire et la dame partit, elle cria aux autres villageois:

Éloignez vous je vous pris. Il a besoin d'air. Vous messire j'aurais besoin que vous restiez avec moi au cas où besoin il y a.

Les villageois qui restaient partirent. Alors, Louisane pu enfin entendre que le coeur de zel battait, quils avaient seulement perdu connaissance. Alors, la dame revint avec les deux serviettes et le seau deau fraiches et lou pu enfin épongez le sang de zel en attendant le médecin.

Quelques jours plus tard, Louisane se dirigea au bureau de zel afin d'avoir enfin les explications au sujet de tout cette histoire et pour savoir aussi ce qui s'était passé avec lui et nathan, car depuis que zel s'était
réveillé, il l'évitait toujours. Elle se dit en même temps jevais aller afficher les nouveaux naissants. Elle se dirigea vers le bureau de zel d'un pas décidé et ne prit même pas la peine de frapper à sa porte. Elle entra et elle vit zel derrière son bureau qui regardait par la fenêtre.

Bon, on a à discuté toi et moi. De toute cette histoire. Je veux tout savoir du début à la fin. Et je veux le savoir maintenant.


Louisane alla s'asseoir et attendit les explications de zel.

Deux à trois jours après l'examen de la jeune Brianna.

La jambe le tirait, Brianna lui avait dit que ce n'était point une blessure grave, cela avait juste touché le muscle, quelques jours sans trop bouger et cela irait mieux...

Au bout du second jour de repos, il n'avait pu rester plus longtemps dans son lit, et était parti à son bureau, au moins en allant là bas, il pourrait voir si la ville se remettait de ce qu'elle n'avait compris et aussi comment avançait les rumeurs de la guerre...

Arrivé à son bureau, il poussa la porte et vit qu'il n'avait point été délaissé durant les quelques temps de ses mésaventures avec Logann. Il eu a peine le temps de se mettre devant la fenêtre qu'il entendit la nouvelle porte de son bureau s'ouvrir et son amie Louisane lui demander :

Une esquisse de sourire au coin des lèvres, il se tourna vers elle et commença à parler, il lui relaya d'abord son passé le plus lointain concernant son avant 13 ans, la nuit où tout avait changé, son mensonge devenu habituel sur les 7 ans écoulés entre cette nuit là et son arrivé à Saint-Aignan, et enfin avec un habile accord le retour de Logann qui lui avait valu la disparition de notes sur les naissants. Il inventa ensuite la poursuite de Logann dans les bois, sa disparition et revint sur les faits réels de l'affrontement contre les brigands dont il avait sorti son frère. Il conclut par :

Voilà, tu sais tout... Des questions ?

Attendant une éventuelle réaction, il la regarda dans les yeux et s'appuya contre la poutre qui joutait la fenêtre.
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Toujours en regardant Louisane encaissé l'histoire qu'il venait de lui raconter, il entendit frapper à la porte et une voix féminine se faire entendre.

Se levant de son siège en faisant signe à Lou qu'il s'en occupait, il ouvrit la porte et vit une jeune souillon tenant des papiers, surement ce qu'elle avait trouvé, il l'a fit entrer et s'installer dans le fauteuil non occupé devant son bureau. Prenant les papiers il reconnu son écriture, il s'agissait des feuilles qui avaient été volé selon lui plus pour attirer son attention que pour le vol en lui même. Regardant rapidement si tous y figuraient, il s'arrêta au milieu de son examen rapide, et, lâchant toutes les autres pages, se mit à lire celle qu'il tenait encore, ses sourcils se fronçant à la mesure de sa lecture.

Il fixa alors son regard sur celle qui lui avait apporté tout cela, notant chaque détails, cherchant à savoir s'il l'avait déjà vu quelque part.

Où as tu trouvé cela ? Est ce quelqu'un qui te les as donné ? Répond !

Sa voix c'était faites dure sur le dernier mot, son regard fixé dans ceux de la fille, il attendait une réponse lui aussi, et surtout, il espérait que la réponse fut celle qu'il voudrait... que personne ne lui ai donné cela.
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C'est tout ce qu'il voulait savoir... Elle n'était pas avec eux. Un bon point pour lui, comme ça personne ne savait qu'il était à son tour au courant. Regardant une nouvelle fois la lettre qu'il tenait, il esquissa un sourire. Il avait un tour d'avance maintenant.

Reprenant un air plus "gentil" il regarda la souillon, gribouilla quelque chose sur un papier et le lui tendit.

Prends ça, à cette adresse tu pourras manger à ta faim et y travailler si tu veux.

Il déposa le papier devant la jeune fille, rangea les notes sur les naissants qu'elle lui avait rapporté, et plia celle qui l'avait interpelé dans une poche de son gilet.

Sa tête était mise à prix mais maintenant il le savait...
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