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[RP] A la poursuite de la hérauderie Mainoise

Arutha
Phylogène.

La gamin ouvrit la bouche, de telle sorte qu'on pût voir un O bien circulaire et régulier. Un instant, il avait oublié que les hérauts portaient des noms en fonction de leurs marches, dans le cadre du travail héraldique. Ainsi donc, s'il ne se trompait pas, Arutha avait, face à lui, une héraut en charge de... la généalogie. Oui, c'est ça, la généalogie. Sans aucun doute jugeait-il qu'il s'agissait là d'une marche compliquée, prenante, et surtout ingrate, au vu du travail qu'elle devait avoir, pour, souvent, peu de remerciements. Phylogène. Donc, elle lui avait donné son nom héraldique, et non son vrai nom. Un sourire naquit, et laissa place au précédent O.

Moi, c'est Bond. James Bond. Et oui, à lui aussi, c'était son nom d'emprunt quand il était en mission d'infiltration. Et là, il était en mission d'infiltration. En infiltration dans une alcôve héraldique, sa mission étant d'ennuyer au possible la rousse Giffard qui pue (ou qui sent la lavande, selon le point de vue). Phylogène saisirait-elle ce "nom de code" ? Peut-être, peut-être pas. Et le sourire précédemment évoqué s'étira un peu plus. Quand elle lui dirait son nom, le complet, le vrai, il en ferait de même. La malice n'a-t-elle pas une place en ce monde ?

La rousse chiante était toujours sur le dallage, sans doute prochainement tiraillée par une crampe. Bien fait pour sa gueule ! Un bruit de ventre se fit entendre. Discrète, en plus d'être rousse ! Et il enfourna, non sans la regarder avec un petit air enfantin de défi, un nouveau macaron dans sa bouche. Il n'en restait plus beaucoup.

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Ingeburge
Non, pas beaucoup, effectivement puisque la menotte enfantine du blond et la main blanche de la ténébreuse continuaient à faire des ravages dans la provision apportée par ledit bond. Au macaron rouge succéda un macaron violet sous les dents blanches de Phylogène qui, activement mais délicatement, broyaient le gâteau croustillant et moelleux pour en tirer la substantifique moelle, à savoir cette garniture qui faisait sa réputation et, disons-le tout net, entraînait extase et palpitations.

Palpitante Ingeburge, alors? Ouais, mais en toute intériorité, les macarons n'avaient pas non plus l'effet de la faire fondre au point de passer de l'état de glaçon à celui de flaque d'eau, faut pas déconner. Et ils n'avaient pas plus la possibilité de la rendre moins algide et moins franche. Elle avait vu la surprise se peindre sur les traits de James – hein, quoi, c'est pas ça? –, comme elle avait vu son petit sourire ponctuant sa courte présentation mais cela n'empêcha en rien la réaction qu'elle eut :

— Djèmse Bonde? Mais c'est particulièrement hideux.

Ce qu'elle tut en revanche, c'est que c'était presqu'aussi laid que Phylogène, qu'elle, elle aurait bien voulu Mnémosyne – aaaaaaaaaaaaah, la déesse de la Mémoire – qu'elle avait supplié Thomas de Clérel de lui créer un nom héraldique rien que pour elle puisque l'appellation divine était déjà prise et en toute modestie, elle avait suggéré Clio, la muse de l'histoire aimée de Zeus. Elle était donc prête à faire montre de la plus grande commisération possible. Ou pas. Donc pas.
— Et que faites-vous dans la vie, monsieur Bond?

Comment ça, erreur de scenar'?
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Arutha
Y'en a presque plus. C'est... bête ? Nous ne pourrons même pas partager. Phrase jetée, là, au milieu de la situation, devant le nombre désormais faible de macarons encore entiers. Cette phrase de défi, combinée à cette lueur malicieuse qui s'était allumée dans les yeux d'Arutha, lancée, implicitement, à la rousse Giffard, n'avait pour but premier que de la provoquer un peu plus encore. Un regard qui en disait long sur ce que le blond pensait. Elle ne se lèverait pas. Elle ne viendrait pas en prendre. Elle resterait là, genou plié, quitte à risquer un accident vasculaire cérébral. Etre rousse n'était pas considéré comme facteur de risque ? C'était fort dommage. Tout au plus, donc, une tendinite, ou bien encore une mort lente de vieillesse, car le temps passait, sans aucun doute, furent envisagées par le Gisors. Dans tous les cas, les perspectives étaient alléchantes. Pis, réjouissantes. A la vitesse où ça va, nous aurons le temps de manger des dizaines de macarons, avant la fin ! Il n'en restait que quelques uns ; ultime provocation pour la poursuivante qui ne manquerait pas, il n'en doutait pas, de lui faire payer cher cette affront. Un jour ou l'autre. Aujourd'hui, ou pas. Sauf si, certainement, elle se fondait dans le sol propre. Il ne resterait plus d'elle, alors, qu'un vague souvenir. Mhh, qu'ils sont bons. Coup de grâce. Navré.
Fourbe ? Si peu.

Il reporta son attention sur Phylogène, au nom si moche et si laid, mais néanmoins bien plus délicieuse. Mais il n'était qu'enfant, n'est-ce pas ? Cette femme, si froide, et si délicieuse, donc ne pouvait être qu'une amie. Une camarade de jeu. La perspective qu'elle puisse l'attacher, à un poteau quelconque, dans un lieu quelconque, sous un temps quelconque, avec pour seule personne à des lieux à la ronde... Elle. Un être bien moins quelconque que les éléments sus-cités... Cette perspective, donc, effraya au possible le James improvisé. Non, elle n'était pas effrayante. Juste... froide ? La prononciation du "James" fut des plus hasardeuses et maladroites, soit dit en passant. Les palpitations, provoquées par les macarons, ou non, y étaient probablement pour beaucoup. Il ne pouvait en être autrement.
C'est hideux, nous sommes d'accord. Mais c'est un nom d'emprunt. Comme Phylogène, quoi. Il avouait, d'une part, qu'il avait saisi le fait que ce n'était pas le vrai nom de la Froide, et d'autre part, que le cas du sien était tout à fait identique. Mais l'inspiration n'était pas un élément à prendre à la légère, et ce prénom anglophone fut le seul qu'il trouva adéquat en une pareille situation.

Je suis...
Agent du MI5 ? Agent infiltré ? Playboy ? Les trois à la fois ? ... sans emploi. Comment ça, c'est bien moins sexy ? Officiellement. Et ça, c'est nettement plus sexy ! Ces dames auront alors libre loisir d'imaginer la profession du môme. Emmerdeur ne figurait, pour sûr, pas dans la liste.

Huit ans, et déjà pleins de rêves et d'ambitions.

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Perrinne
Leha a écrit:


Moi, Leha Giffard, jure solennellement en ce douzième jour du mois de juin de l'an mil quatre cent cinquante neuf, devant vous, Tsampa d'Eusébius, Maréchal d'Armes Royal dicte Alençon, et devant vous, Eragon de Lisaran, Maréchal d'Armes Royal dict Poitou, de remplir fidèlement mon rôle de Poursuivante d'Armes du Maine.
Je jure de me montrer droite et assidue, d'être fidèle à Sa Majesté et à la Couronne du Royaume de France, et de veiller au respect des droits de la noblesse française, ainsi que ses devoirs. Je jure de respecter le huis clos des lieux que ma charge m'ouvrira, en cette chapelle ou ailleurs.


Pour peu, on se serait cru à un serment de héraut. Pour peu.
En fait, si elle était passée par là c'est plutot parce qu'une voix bien plus reconnaissable pour elle semblait poindre du lieu. Une voix que son sonard personnel ne connaissait que trop bien.... que trop bien.

Avec discrétion, elle s'était donc présentée par derrière un certain protagoniste qui semblait là tel un poisson dans l'eau, sans pour autant avoir une quelconque charge héraldique.

Bras croisés, elle envoya un petit hochement de tete approbateur à la fille de Julien. Faudrait qu'elle lui parle à lui aussi, d'ailleurs. Puis une moue désabusée, elle écouta son frere débiter ses provocations. Elle était à un petit metre de lui, ayant fait signe à phylogene de ne pas trahir sa présence. Mais c'était difficile de ne pas retenir un éclat de rire...

"je suis ... sans emploi.... officiellement".

tiens donc. Et "recureur des écuries de la hérauderie", ca n'en était pas un d'emploi tentant ?


[HRP¨: selon les besoins, considérez ma donzelle comme toujours Normandie ou déjà comme Roy d'Armes]
Tsampa
La brune n'avait pas prévu les visites pour cette cérémonie.
A noter pour la prochaine fois :
  • S'installer dans une alcôve plus grande
  • Mettre une nappe devant les stalles des hérauts pour les spectateurs affamés.
  • Eventuellement, prévoir un pique-nique.


Lorgnant tant sur les macarons que sur la poursuivante en devenir, Alençon écouta le serment avec gravité, et hocha la tête, impressionnée. Voilà un beau serment de prononcé! Digne, vraiment d'un futur héraut.

Léha Giffard, je vous reçois aujourd'hui comme poursuivante de la marche du Maine. Veuillez recevoir en vertu de cela ce tabard confectionné pour vous. Soyez toujours droite et impartiale, telle que vous l'avez juré devant nous ce jour.
Et n'oubliez jamais, si vous êtes au service de la noblesse de la Marche que vous servez, vous n'en êtes pas pour autant le larbin, ce à quoi nous sommes, vous allez vite le constater, souvent assimilés.


Pas de vin, pas de caducées. Pas encore de caducées, mais cette poursuivante là avait tout pour les porter un jour. Avec douceur, elle passa le tabard par dessus la tenue de la jeune femme, et lui sourit.

Poitou?
Si vous voulez ajouter quelques mots?


Mille excuses pour cette longue pause, mais j'avais pu de connexion!

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Arutha
Poitou?
Si vous voulez ajouter quelques mots?


Le petit blond n'était pas Poitou, il était Arutha, ou James Bond. Selon les occasions, ou les personnes. Ou les deux. La héraut se chargeant de la cérémonie semblait avoir terminé son travail, aussi, le Gisors s'écria-t-il :
Moi, par contre, je veux ajouter quelque chose. D'abord, faudrait mettre des panneaux, à l'héraudérie, pas facile de se retrouver. Ah, et le plus important, j'ai laissé un macaron...Un signe de tête, accompagné d'un large sourire, mi-chieur, mi-chieur, désigna une petite boîte, posée à ses côtés, sur l'une des stalles.... dans la boîte, là, qui se trouve juste à-côté de moi.

La ton s'était fait volontairement fort, car se trouvaient dans la salle Alençon, le dénommé Poitou, Philogène, Leha, et... Perrinne. Car, en effet, Arutha put remarquer sa sœur qui se trouvait là, au fond de l'alcôve, lorsqu'il s'était retourné, quelques secondes auparavant. Cinq personnes, dont quatre supposées femmes, pour un seul et unique macaron.
Je suis désolé, mais je me dois de rejoindre le centre d'entraînement. Des espions, bien sûr ! Tss. Je vous laisse donc ce magnifiqueuh macaron. Avait-on déjà vu des gens se battre pour un macaron ? Non. Mais ça va venir ! Le jeune Gisors se leva, après un petit "Ravi de vous avoir rencontré" à la dénommée Phylogène, et un sourire à sa sœur, il prit la direction de la sortie. Il avait hâte de savoir comment cela se terminerait.




[Navré d'abréger ce RP, mais les vacances approchent et je ne souhaite pas bloquer la suite. Arutha s’éclipse donc. Merci pour le plaisir, en tous cas !]
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Leha
Non non, il n'a rien à ajouter, et moi je vais bouffer !

Bon, elle aurait bien dit ça. Mais un peu de tenue. Elle ne s'appelle pas Aruthaaaaaa - j'vais te bouffer ! - mais Leha Giffard, la rousse, belle, grandiose, sage et surtout affamée.

Elle prend un peu de temps pour graver dans sa mémoire les quelques mots d'Alençon, qui lui seront bien utiles ... Oui, elle n'est pas un larbin. Et le premier qui cherchera à la larbiniser (comprenez par là, en faire son larbin), il comprendra ce que signifie le courroux de Leha.

Puis tout son esprit se tourne vers LE macaron. Exit les hérauts, exit le tabard -qui n'est pas vraiment dans les tendances actuelles, mais ça, passons- exit le serment, exit la réponse de Poitou. Le seul qui compte, c'est le macaron. Ensuite, elle ira se venger, puis elle pourra travailler.


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Héraldique Leha
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