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[RP]Mises en bière-Amputations-Sutures-plaisirs Hospitaliers

--Robert_croix_rouge
Ils chômaient pas depuis deux jours !

ils sont fous ces helvètes ... Robert rouspétait, comme d'habitude, pendant qu'Adrianna guidait la mule entre les trous et les reliefs de combat.

Depuis deux jours, ils triaient : les irrécupérables balancés dans un puit abandonné de la mine, les plus ou moins morts entassés dans un coin en attendant de voir, et les réparables conduits à l'infirmerie ...

Et encore, aujourd'hui, ils avaient remplacé le brancard par une charette, ça économisait les forces !


Tiens Adrianna, en v'là deux qu'on doit pouvoir réparer ! Surtout oublies pas de relever le nom écrit sur les plaques, sinon, Hilde va encore hurler et p'être même frapper !

C'est qu'il avait le sens du commandement le Robert, de la délégation de travail aussi d'ailleurs ...

Et pendant qu'Adrianna chargeait sur la charrette un genre de yéti qui chantait en latin et une chose couverte de plumes de poule, Robert aperçu, un peu plus loin, un homme plus très frais qui veillait une dame encore moins fraiche !

Tss ! coup double, on charge deux fois et on pousse qu'une ! enfin, tu pousses qu'une ...

tu m'as dit quoi comme nom au fait ?

Krikevoud ... Grossmama ... Fr' mden et ah tiens, comme toi mais en mâle.. Adrinano !

Allez zou, on rapatrie !
Frimoden.
Niccccc! Nicccccc !

Lentement , Frimoden ouvrit les yeux . Elle fut très surprise de se retrouver allongée confortablement .

Que c'est il passé ? Pourquoi suis je la ?

Petit à petit , la mémoire lui revint , plus de chemin , plus de buisson , tout ceci était il un rêve ?
Elle commença à s'assoir pour mieux voir ou elle se trouvait .


AIE !!!

Un martellement dans la tète lui rappela que tout ceci n'était pas un rêve , ou plutôt un cauchemars , non , elle avait bien été frappée sur la tète .
Elle ne pouvait restait assise et se laissa retomber sur la couche , fatiguée , fourbue , et sa cheville qui n'allait guère mieux .
Elle se tourna et vit Camy juste un peu plus loin . Elle avait l'air mal en point elle aussi .


Camy ! Camy ?? T'es réveillée ?

Qui avait bien pu la ramener ici ? Quelques personnes étaient alités et des médicastres se promenaient de lits en lits ….......enfin médicastres étaient surement un bien grand mot . Frimoden se demandait si c'était un bien qu'elle se retrouve ici .
Elle se rassura toutefois en se disant que de toute façon , elle n'aurait jamais pu rentrer seule sur Geneve , il fallait qu'elle se renseigne pour savoir qui remercier . Sans cette bonne âme , elle serait restée seule sur le nœud , mourant de faim .

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Greenwarrior
Après un dur week-end de combats en forêt et en bord de lac, Un chevalier comtois se maintenait difficilement debout devant l'entrée. Son armure était cabossée, éventrée. La cotte de maille avait cédée par endroit et du sang ruisselait en petit filet un peu de partout sur son corps et son visage. Il se maintenait à la vie qui ne voulait pas le quitter.

Il tenait fermement sa lame et son foureau contre lui.


JE... JE... Pff... Avoir... Par... Par... Un cookie!

BLAAARFFFF


Il s'éfondra devant l'entrée. Son cheval hénit devant la porte pour interpeller quelqu'un qui viendrait en aide au Baron Rouge.
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--Hilde_gardavou


- Dites donc Robert !
La prochaine fois que vous faites du ramassage de protozoaires, disséquez mon vieux ! Enfin j’veux dire… découpez, faites des tranches. Des tranches horaires quoi !


Râle en soutenant un blessé coincé près de la porte d’entrée. Celui-là est allé direct du vert au rouge sans passer par l’orange.

- On n’a pas idée d’amener tout le monde d’un coup !
Tire le gaillard sanguignolant par les pieds, le hisse sur une paillasse.
J’ai pas quatre bras !... meerde !

Au bout de l’allée, près d'un stock de couvertures, les avant-postes s’époumonent encore.

- Et trouvez-moi vite l’ultra brite là ! Doc Marcel ! Pour ces dames !
Greenwarrior
Il sentait qu'on le tirait mais vers où?

Il ne sentait pas la douleur, celà faisait très longtemps qu'il avait appris à ne plus souffrir mais dans ces songes du moment, il se battait comme un lion comtois. Le champ de bataille était lugubre et composé des plus grands guerriers qui étaint morts sur le champ de bataille.

Quand il en reconnut certains comme Sirkis, Eldo, ses pioupious, il s'arrêta net tout combat. Sirkis vint à sa rencontre. Il n'avait pas peur même s'il voyait des morts.


-Sirkis, mon ami, je suis heureux de te retrouver.

-Moi pas!
Répondit Sirkis.

-Je suis mort? C'est le grand valhalla, c'est bien ça?

- OUI!!! C'est le paradis des guerriers, je ne sais pas pourquoi Aristote te le montre car ce n'est pas ton heure!

-Mais j'ai bien morflé en bas!

-Pas ton heure andouille, retourne chez les vivants. Les belles guerrières rien que pour toi, se sera pour plus tard!

-Mais...


Il n'eut pas le temps de répliquer qu'il sentit son esprit aspiré vers ailleurs, Adieu le valhalla, bonjour les odeurs de gangrènes et cris de douleurs. Il était là, tiré par cette dame qui sentait les plantes et entrouvit un oeil pour lui balbutier quelques mots.

Vous... Vous êtes... Un ange?
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Frimoden.
Frimoden pouvait s'estimer heureuse , par rapport à d'autre , elle était encore en très bon état . L'homme qu'on venait de transporter n'avait vraiment pas l'air en forme ….............
déjà , elle avait envie de fuir ce lieu , allez faire un tour en taverne , retrouver ses amis , retrouver son Amourissime !!!
C'est dans ces moments de solitude , que l'on s'aperçoit à quel point certaines personnes peuvent vous manquer .

Elle entendit l'homme murmurer bafouiller quelques mots : Vous êtes un ange ??

Sans réfléchir , elle lui répondit .


Oui , je suis l'ange Frimoden , tombée du ciel en même temps qu'une échelle , L'ange Gabriel ne voulait plus de moi la haut , il m'a renvoyé ici pour faire le bien .

Elle avait envie d'éclater de rire en disant cela , mais pourquoi mentir à ce pauvre homme qu'elle ne connaissait même pas ?
Surement une envie de se remettre rapidement sur pied , et quoi de mieux que de retrouver un peu d'humour , même si cela est au détriment d'un blessé . Il verrait rapidement que Fri n'était qu'une terrestre comme lui .


Dites moi Messire , si nous fuguions dans une taverne ?
Croyez vous que vous êtes en mesure de pouvoir marcher ? Ou ramper ?
Un bon verre pourrait nous faire que du bien , qu'en dites vous ?

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Cameliane
Les joies du dispensaire... Des cris, des pleurs, de la puanteur, des poux, de la peur qui transgoutte à grosses spires par tous les pores de la peau...

Mais là une voix amie.
Le visage se tourne, réussit à sourire un peu, puis ni une ni deux, elle s'extirpe du lit, touuuut en douceur, sans brusquerie et rejoint la voix à moitié en rampant, moitié se trainant.
S'assoit au bord du lit, lui sourit, puis l'effleure d'une bise pour ne pas la blesser.
Jetant quelques coups d'oeil alentours, murmure...


- Grand dieu ma Fri... toi aussi ici... fiou... tu as l'air mal en point... dis... il va falloir qu'on échappe à cette furie là bas, tu vois la Hilde ? Elle va nous faire crever... alors soit on fait le mur, heu... quoique non, ça va être dur d'escalader dans notre état... il faudrait trouver des souterrains qui rejoignent un point dans la ville... tu es partante ?


Puis elle remarqua un homme qu'elle avait déjà croisé en Comté lui semblait-il.

- Il faudrait l'emmener avec nous lui aussi... même si c'est un comtois, par charité Aristotélicienne nous n'avons pas le droit de le laisser mourir à petit feu... qu'en penses-tu ma Fri ?

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Frimoden.
Phrase à peine fini , qu'elle entend un murmure à son oreille .
Elle regarda vers le ciel , serait ce l'ange Gabriel qui lui parle ?
Puis sa tète se tourne ….....................


Camy !!! Oups !! Camy …....Tu m'a fichu une de ces frousse ! J'ai cru un instant que les anges me parlaient ! C'est malin !

OUIIIIIIIIIIIIII Pour la taverne !! j'attends que cela !


Un regard vers la grosse mégère désignée .

T'as raison ! Va falloir la jouer fine ! Elle a pas l'air très …..........fine , je dirais .

Petit éclat de rire puis elle rajouta .

Tu connais cet homme ? Un Franc Comtois dis tu ? …...............Quelques secondes de réflexions................J'y ai encore beaucoup d'amis la bas , tu sais , c'est bizarre comme son visage ne m'est pas inconnu . Oui , on l'emmene , faut sortir de la , je suis en train de déprimer la …..............Un regard tristounet et inquiet ….............T'as des nouvelles de Nic ? Tu sais si il va bien ? Aucune nouvelle , je ne sais pas si il est blessé ou non , j'ai peur Camy , faut que je sorte .
T'as un plan ?

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Cameliane
Une Fri qui crie,
ça ne passe pas inaperci.

Une Fri qui parle de taverne,
ça n'est que naturerne.

Oui, la joueuse est complètement nulle en rimes, s'il vous plait, pardonnez-la.


Toujours à voix basse...



- Bon.. alors... non pas de plan encore mais je vais nous trouver ça. Quant à Nicbur, aucune nouvelle... s'il est amené ici avec les autres cada... blessés... on l'emmènera avec nous bien sûr, ne t'inquiète pas ma Fri... courage... tiens bon...


Encore un coup d'oeil vers le Comtois...

- Voui, je l'ai déjà aperçu en Franche Comté, donc c'est un Comtois. Il me semble que son nom en Françoys c'est Guerrier Vert mais on le nomme aussi le Baron Rouge... je n'ai pas à chercher à comprendre, les mystères des surnoms...


Elle se releva, sourit tendrement à son amie en espérant lui redonner espoir, zieuta à droite puis à gauche, en haut et en bas, sur les côtés, derrière le rideau derrière elle, derrière le paravent devant elle, par la lucarne.

- Bien... la voie est libre il me semble, je vais en éclaireur, il faut trouver une manière de filer de ce dispensaire Delamorkitu Essafèmal. Tu bouges pas ma Fri, attend-moi... si on cherche après moi, tu réponds que... ben que je suis allée aux latrines au fond du jardin. J'reviens vite....

Une autre bise, un dernier sourire, la voilà partie, avec sa canne en main, fureter ici et là.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Greenwarrior
Il attrapa le bras de Cameliane dans un grand effort. Il était là, par terre sur une paillasse couverte d'un sang qui n'était pas le sin mas qui ne saurait tarder.

Paille... Sous draps... Faire corps de paille.... Fuir... Keuf keuf...

Puis étrangement, il essaya de lui expliquer autre chose. Un noble n'était pas forcément un nobliau et un nobliau n'était qu'un gros bourgeois au pouvoir et plein d'argent.

Baron de guerre... Aider ... les... démunis... Garglll. Petits pioupious... Monifred... m'ont surnommés... Baron Rouge... Pas sang... Pouvoir au peuple... richesses pour tous...

Qui comprendrait que ses idées seraient reprises par un certain Jean des siècles plus tard? Que le dit Jean mourrait assassiné devant une taverne tout comme Erneste, assassiné dans les bois aux pieds d'une école.Greenwarrior était avant gardiste dans ses idées. Un meneur sans argent, Qui ne lachait jamais les siens.

J'veux... Pas creuver ici... Aidez un... un... un comtois! Taverne... désinfectant...
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Cameliane
Oups le comtois mort-vivant parlait.
Du moins essayait.
Pauvre homme, la fièvre et le délire le prenait.
Elle posa sa main sur la sienne, appuya doucement pour le réconforter.


- On vous laissera pas moisir ici, je vous en fait la promesse et vous pourrez vite revoir vos pioupiou et votre épouse Monifed.

Incroyable comme tout le monde trouvait qu'une taverne soignait mieux les maux qu'un dispensaire.

Vilaine Hilde Gardavou, et si vous vous faisiez tavernière... votre auberge serait-elle désertée ?


Elle trempa un linge dans une bassinette, lui nettoya le visage et les mains, écarta de son esprit la pause de sangsues, et remit à plus tard les soins, l'urgence était de s'échapper de Delamorkitu.


- En attendant, reposez-vous, ce ne sera pas long...

Plein de portes, partout, des couloirs, partout, des escaliers, tout partout.
Elle fouilla les recoins, longeait les corridors, ouvrait des battants, croisait quelques brancardiers portant des blessés plutôt en bon état.

L'histoire de l'existence du souterrain menant à une bonne centaine de pieds de là lui donnait du courage,
et malgré les douleurs de ses quelques blessures, elle continuait à fureter.
Nombreux avaient été les malades à s'enfuir du dispensaire,
dont certains se trouvaient être des aliénés qui racontaient à qui voulait l'entendre qu'ils avaient trouvé la voie de la poudre d'escampette en passant par la cheminée.
Tout le monde pensait qu'ils avaient escalader les conduits, comme des ramoneurs. Mais l'un d'eux, un bonhomme un peu sorcier, avait laissé une sorte d'énigme qui se contait les soirs de beuveries en taverne.
Elle tenta de se souvenir des mots entendus...



Trouve le coqueron,
Et de là, sans suie, pose tes mains,
Sur la lumière éclatante,
En tire la chaleur à toi, bienveillante.
Alors l'huis tintera de ses gongs,
Et l'escampette tu prendras.


Vers le Nord. Le souterrain menait au Nord, de cela elle en était certaine. Oui mais... son sens de l'orientation bien piètre ne l'aidait guère.
Et puis l'entrée pouvait être tout aussi bien au Sud, qu'à l'Ouest ou à l'Est. Ou encore au Sud Ouest, ou Sud Est ou Nord Est ou... on pouvait continuer longtemps ainsi.

Un siège où poser son fondement fut accueillit avec joie.
Elle réfléchit un instant.
Le coqueron, mot qui venait de l'anglois, un peu déformé, qui signifiait... fichtre... sa mémoire s'échappait... coq... couq... cook...
Les cuisines peut-être... Elle s'y rendit, retenant une grimace de douleur.
L'âtre, flamboyant, la chaleur... sans la suie... ne pas y mettre les mains mais... l'attirer à soi... elle fureta à droite et à gauche du foyer, touchait les pierres, déplaçait quelques objets. Et elle trouva...
Elle trouva le passage après quelques instants.
Il fallait tirer sur un porte-torche située sur le côté gauche de la cheminée, ce qui ouvrait une très étroite porte qui se confondait dans le mur, menant derrière le foyer.
En poussant le support pour le remettre en place, la porte se refermait dans un grincement fort désagréable.



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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
--Looch
bonsoir !



- Entrez mon p'tit, avancez !

L’homme en blouse sort le nez de ses tubes, jette un coup d'oeil distrait à le jeune femme,

- Je ne vous attendais pas si vite ! Installez-vous là. Je suis à vous dans cinq minutes.

Gribouille quelques notes

- Vous n'avez croisé personne ?
..........Vous les avez ?
Greenwarrior
On ne soignait pas bien dans cet Hospice... Ca faisait quoi?? Hein??? Oulah au moins tout ça qu'il attendait qu'on preste attention aux blessures des gens et personne.

D'ailleurs, il se demandait même pourquoi ils éffectuaient des interventions médicastres qui n'avaient rien à voir avec les blessures.

A moins que... Non ce n'était pas possible, il était en helvétie, il aurait dû s'en douter... C'était comme un vol au dessus d'un nid de coucou mêlé à il ne savait plus quoi. Les fous avaient pris le pouvoir et ils n'aimaient pas les comtois...


Garglll....

Il rampa de sa paillasse et s'appuya sur Frimoden comme si c'était une canne. Une fois debout, il inventoria les lieux à proximité et s'emparra d'alcool et de bandages. Il en donna à l'Helvête qui ne lui semblait pas hostile. Tout ça bien évidement dans des gestes incongrus car rappelons-le, Green 'en était prit une bonne par Macricri...

Met... Sur toi... pfff... Fais croire... Que tu... Soignée!

Il ne lui restait que ses braies, son épée et sa dague. Même les soignants l'avaient dépouillés de ses frusques ensanglantées. Il nettoya lesplaies comme il pu. Buvant quelques rasades au passage pour oublier les douleurs puis plaça des bandages. Un peu nimporte comment. Frimoden l'aiderait peut-être...

Mais surtout... La fiche... Il inscrivit dessus, laissant ses empreintes ensanglantées dessus, que les soin avaient été éffectués. Les blessures n'étaient pas profonde mais dan des zones qui pissait le sang comme le coup de casque de Fernand qu'il s'était prit dans la tronch pour le fameux cookie.

Dès lors, il espérait que la guerrière helvète ne l'oublie pas. Son avenir était entre ses mains...

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Frimoden.
Camy était parti en reconnaissance , Frimoden avait une entière confiance en elle , son amie était la meilleure de toutes , elle le savait , du moins essayait elle en ce moment de s'en convaincre elle même .

Camy !! fait vite , je t'en prie ….....

Quand elle sentit l'homme s'appuyer contre elle pour se relever , elle crut être écrasée par un éléphant . Du haut de son mètre cinquante huit et de ces quarante cinq kilos toute mouillé , elle devait soutenir un gaillard d'au moins un mètre quatre vingt dix !!!! Elle n'osait imaginer son poids tant il était musclé . Sa cheville lui faisant encore très mal , elle fit de son mieux pour le soutenir .
Mais lorsqu'il prit davantage appuis sur elle pour signer un papier qui trainait , elle ne put résister davantage et flancha !!

L'homme bascula en même temps qu'elle , se retrouvant allongé sur elle avec pour tout vêtement ce que la décence accepte . Frimoden
devint rouge écarlate , elle commençait sérieusement à étouffer !

Me …......messi...........re ! Re …......levez ….....vous ! J'é..........tou...........ffe
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Cameliane
Elle avait à nouveau actionné le mécanisme,
posé au sol une brique ramassée sur la poutre de la cheminée pour bloquer la porte au cas où celle ci se refermerait,
pris un chandelier et s'était un peu engagée dans le corridor.
L'air respirable la rassura, la flamme vacillait, montrant un petit courant d'air.
Un anneau dans le mur à hauteur de son nez lui fit penser qu'il s'agissait du dispositif pour fermer ou ouvrir la portière. Mais elle retint l'envie d'essayer.

Remettant tout en ordre, elle se hâta de sortir des cuisines, il était plus que temps de revenir dans la grand'salle, taraudée par son inquiétude pour son amie et le Comtois.
Oui mais au Sud ? Au Nord ?
Et pas de mousse sur les murs ici pour lui indiquer le Nord...

Hop on arrête gentiment un gars qui courrait presque dans le couloir.


- Pardon monsieur, la grande salle où sont mis les blessés des joutes, c'est par où ?

- Ha ben faut r'monter ma p'tite donzelle, là voyez l'escalier, vous l'prenez pi vous tourner à vot' gauche ch'crois puis d'là vous allez dans l'grand corridor, pi l'aut' corridor sur vot' droite pi vous continuer sur bien vingt pieds, pi d'façon on met les trépassés 'vec les vivants, ça salit moins les aut' salles, pouvez pas vous tromper, suffit d'suivre l'odeur.

Un bras ballant le long du corps, l'autre qui serrait fort le pommeau de la canne un peu tordue.


- Bien... je vous remercie monsieur, c'est bien aimable à vous, je vous en suis infiniment reconnaissante... vous ne pouvez imaginer ma joie d'être tomber sur vous, merci encore monsieur. Déos vous le rendra.


Une vilaine envie de pleurer monta en elle alors que le bonhomme repartait déjà.
Il avait dit escalier, puis à droite.. puis à gauche, puis...
Ses vêtements déchirés empestait la bouse de vache lancée par Sorenza, sa peau et ses cheveux aussi.
Les plaies sanguinolentes la faisait souffrir. Le combat contre Gaia et Giulio avait été plus que rude.
Une pensée pour Frimoden, pour Greenwarrior lui fit tout oublier.
Elle pria de toutes les forces qu'il lui restait pour qu'ils aillent bien...
Elle se dépêcha de chercher le bon chemin, courant presque,
se trompa de corridor, atterrit devant un médicastre d'air louche, s'excusa,
reparti en sens inverse et enfin suivit des brancardiers et arriva dans la salle.


- Fri ! Sieur Greenwarrior ! Me voi......


Elle vit une petit chose coincée sous une grande chose. Bouche bée elle s'arrêta net...

- Ha ben c'est comme ça que vous vous soignez ?!
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