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[RP]Mises en bière-Amputations-Sutures-plaisirs Hospitaliers

Aelig
-Il y a quelqu'un ?

Où l'on déambulait dans les allées, la tête bandée comme une coiffe turque, le teint blême, les traits hagards et les yeux dans le vague.

-Tous cannés ici...

-Oh hé ! Il y a quelqu'un ?

...

Les salles aux murs aveugles étaient lugubres, éclairées uniquement par la faible lueur que laissaient filtrer une rangée de hautes lucarnes. Des rideaux dressés comme un voile pudique pour masquer la souffrance calfeutraient des râles et des toux étouffés. Le mélange de sang et de crasse imprégnait l'air d'une odeur pestilentielle. Un jambe sectionnée, trônant sur un petit chariot, semblait avoir été abandonnée.

Flûte, me v'la encore dans le Mal Résident*

-Camyyyyyyyy !! BMMMMMM!!!! venez vite , faut pas qu'on traine maintenant , regardez autour de vous , tous se réveillent , si on part pas , on est fichu !!

-Qu'entends- je ? Des voix qui viennent de loin.

[...]

-Ça v'nait de par là.

[...]

-Plutôt dans cette direction alors ?

[...]

- C'qu'il est grand ce manoir quand même...

[...]

-On en voit pas le bout.

[...]

-Ah! je vois des gens.

[...]

Là-bas.

[...]

-Ils pourront peut-être m'aider

S'approche vers ce qui ressemble (vu de loin) à une belle nymphe, le genre Diane chasseresse affairée sur un cerf ligoté. (Faut dire aussi qu'il faisait dans ce dispensaire grand brouillard, pour une raison qui échappait complétement à notre protagoniste)

- Pardon Madame, excusez-moi de vous déranger, je vois que vous êtes très occupés.
Mais voyez vous, je suis à la recherche d'une poule.
...
Vous ne l'auriez pas vu par hasard ?


*Resident evil

_________________
Maria_paz
Clac !

Rencardée par le brancardier, La Paz énervée vient de pousser la porte du dispensaire et agite ses coquards dans toutes les directions.
Tout le long du mur, une rangée de lits à rideaux vers lesquels elle se précipite, le visage blême et dévoré par l’inquiétude. D’un geste vif, elle écarte chaque toile pour trouver celui qu’elle cherche.


- Aëlig ?...Pas là !
Ziiip
- Pas là !
Ziiip
- Pas là non plus !
Ziiip
- Ho ! Pardon !
stupeur et confusion. Excusez-moi m'sieurs dames !
Se mord un lèvre
- Pas là !
Ziiip
- Toujours pas...
Soupir lourd de désespoir.

Au fond, pas de rideau. Mais une ouverture sur une petite pièce entièrement recouverte de boiseries, faiblement éclairée par des bougies maigrichonnes et dans laquelle elle s’engouffre, heurtant au passage un sieur jaune cirrhose qui se jette dans ses bras en chialant.
Derrière lui un troupeau. Les femmes font hahuuuu hahuuuu, et les messieurs font hegrmmmm hegrmmmm. Ils se tombent dans les bras les uns des autres. Se mélangent le chagrin. Chacun trinque avec sa peine, on se boit les larmes, on se renifle la morve à bout portant, on s’entre-déguste la détresse.

Maria sent ses veines se vider et le sang dégouliner dans ses chausses. Brutalement elle repousse le sieur qui sent le suppo. Mais aussitôt, comme une avalanche, d’autres bras l’enlacent, d’autres lèvres la compostent.
Son cœur soudain trop gonflé vaporise du clapoir.


- Aëliiiig !?! C’est pas possible ! Nannnnnn !!!

_________________
Cameliane
Ouf... Bm lui répondait, de manière lucide...
et sans mémoire défaillante, du moins lui semblait-il qu'elle la reconnaissait...
Par contre, que de gestes étranges...
et muette avec ça.
Une Bm muette... ce n'est plus une Bm.


- Ma Bm ? Que veux-tu me dire... tu ne peux plus parler ?

Puis elle suivit son regard et compris... non loin de là se trouvait l'homme de son coeur.
De celui de Bm bien entendu.
Elle retint Bm qui vacillait, l'aida à s 'assoir en douceur sur le lit...


- Ne bouge pas ma belle, attend-moi... et ne fais pas de folie... s'il te plait... si je te vois te lever, je te religote au lit.

Puis répondit à Frimoden...

- Non... elle n'est pas encore en état.. regarde ces centaines de plaies qui commencent à suinter sous les bandages. Oui, rejoins Green, il ne doit pas rester seul, imagine s'il veut se lever, comme une tortue...

Greenwarrior à tirer sur son brancard, Bm qui allait avoir un mal fou à mettre un pied devant l'autre et Adri encore évanouit... Ô grand dieu... au secours Seigneur.


Et Fri qui criait........... Réponse à voix basse..............


- chuuuutt.... j'arrive... une minute...

Elle se précipita sur Adriano, lui mouilla le visage de quelques larmes d'eau, ainsi que le cou mais rien n'y fit.
Mais pourquoi les lits à roulettes n'existaient pas encore...

Alors une idée soudaine...
le bac à linge que les employées poussaient dans les salles au fur et à mesure qu'elles le remplissaient des draps...

Cameliane parti à la recherche de ce genre de charriot,
en dégota un dans le couloir,
revint aussi vite que possible en baissant la tête devant Hilde Gardavou,
prenant l'air affairé de celle qui fouille dans ledit charriot à la recherche de quelque chose d'extrême importance mais imaginaire.

Une fois aux côtés d'Adriano, fit basculer le charriot à terre,
prit l'homme sous les bras et le traina doucement au sol,
réussit à l'enfoncer dans l'habitacle,
bras après bras,
jambe après jambe,
l'installa du mieux qu'elle pu,
tira de toutes ses forces pour relever le caisson,
vérifia qu'il était bien installé et jeta le drap sur son corps.
S'il se levait d'un coup cela ferait un joli diable qui sort de sa boite.

Epuisée, affaiblie, le corps tremblant, de faim, d'épuisement,
elle poussa le chariot à linge plein de Adriano,
revint vers Bm et l'invita à se lever, lui donnant sa propre canne.


- Ma Bm.... pas le choix, il faut y aller maintenant, ton homme va bien, nous allons le sortir de là. Regarde, il dort comme un poupon ! Bon oui... il est un peu recroquevillé... mais il ne s'en rend même compte.

Poussant le bac, elle surveilla que la Hilde ne venait pas vers elle puis elles purent rejoindre Frimoden et Greenwarrior.

- On peut y aller... le passage secret, il est par là...

L'échappée des éclopés.

Puis un homme s'approcha d'eux... Aelig !!


- Une... une poule ?? C'est comme ça que tu appelles Maria ?

Alors, après tant de tension accumulée... rien d'autre à faire que de rire, rire à en pleurer.
Puis la douce Maria qu'on entendait à son tour...
On essuie d'abord les larmes de rire avant de la biser...






Edit : petite rectification sur la fin pour l'adéquation avec le RP ^^

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Bigmamma_de_c.
aaah ! Elle avait compris ...

Big savait qu'elle pouvait compter sur sa Camy, mais en voyant Fri s'agiter autours du géant, pas très fringante elle-même, et Camy qui revenait avec son chariot à linge, elle eut un doute sur la réussite de l'expédition"sortie furtive" !

En plus, les vapeurs des fioles écrasées commençaient à lui monter sérieusement à la tête, les corps se tordaient bizarrement, un drôle de brouillard coloré flottait devant ses yeux et une comptine idiote tournait en boucle dans son cerveau en vadrouille :


Un Adri sur un mur
Qui picorait un oeuf dur
Caminou, rigoles pas,
Prends la poule
et sors nous d'là .....

Un Adri ...
...... dur ...
.....

Sors nous d'là ...


Nan ... fallait se secouer et aider Camy, fallait essayer de se lever, arrêter les bisous à la poule, et en plus, il était plié en quatre Adri, il allait se casser comme ça ....

A défaut d'un équilibre assuré, Big réussit à poser des deux pieds par terre et s'appuyant sur le bac à linge, elle suivit son Trésor endormi comme une zombie ...

_________________
De la discussion nait la lumière.

Frimoden.
Dîtes, on s'en va, j'ai un peu envie de... Enfin vous comprenez. Non?

Elle le regarda avec des yeux exorbitants . De quoi avait il envie ??? Est ce parce qu'elle avait osé lui faire un baiser sur le front qu'il se méprenait ainsi ?

Mais... Pourquoi vous me regardez comme ça?

Euh …..........

Fri devint rouge écarlate , puis se ravisa , dans l'état ou il était , son …..............envie …........ne devait surement pas être très importante .

Pour rien ....................voilà Camy qui arrive , on file !

Rapidement , elle le détacha de la civière espérant qu'il arriverait à se tenir debout . De toute façon pas le choix , elle voyait très mal comment elles pourraient porter deux hommes en même temps .
Adri n'avait pas l'air très en forme , c'est le moins qu'on pouvait dire .


On peut y aller... le passage secret, il est par là...

Passage secret ??? Décidément Fri n'était pas au bout de ces surprises …............Mais qu'est ce que je fais dans cette galère ??? Elle regarda Camy .

Dis Camy ….............ton passage …..............secret , il est …...........grand ? Parce que si jamais faut ramper , ou se contorsionner pour s'infiltrer dedans , on va être mal la .
Entre un grand gaillard qui tient pas debout et Adri dans un bac à linge , on est mal barré !!!
Mais je te fais confiance , Camy , tu as toujours su nous sortir des situations les plus compliqués , alors pourquoi pas ici ??
Allez go , on te suit ! On y croit !

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Aelig
Puis la douce Maria qui arrivait à son tour...

Effectivement, régnait grand brouillard dans cette scène, ou Maria, à force de travail et de persévérance, avait réussi à atteindre l'état d'ubiquité. Ceci-dit, mieux vaut être partout que nulle part au même instant.

- Une... une poule ?? C'est comme ça que tu appelles Maria ?

Il n'y avait pas de doute, quelqu'une le connaissant, l'apostrophait.

-Cap'taine ! Toi ici ?

-Maria, une poule !? Par quel coquin de sortilège?

Remarques, elle ne m'a pas donné son nom. C'est une petite poule, toute blanche...

Ceci dit, Maria, il y a longtemps qu'elle n'est plus toute blanche...

...J'ai des doutes.


-Dis Camy ….............ton passage …..............secret , il est …...........grand ? Parce que si jamais faut ramper , ou se contorsionner pour s'infiltrer dedans , on va être mal la .
Entre un grand gaillard qui tient pas debout et Adri dans un bac à linge , on est mal barré !!!
Mais je te fais confiance , Camy , tu as toujours su nous sortir des situations les plus compliqués , alors pourquoi pas ici ??
Allez go , on te suit ! On y croit !


-Et qu'est-ce que vous faites, compagnons ?

-Aëliiiig !?! C'est pas possible ! Nannnnnn !!!"

-As tu entendu cette voix? Quelqu'un vient de m'appeler! Je pourrais le jurer.

De loin encore, pour pas arranger les choses. Mais le plus curieux dans l'histoire, c'est qu'en temps normal, les poules, ça ne cause pas.
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Maria_paz
Il était une fois une gallinacée beuglant au milieu de nulle part, assaillie par un troupeau de pleureuses dans une chambre funéraire où un gisant gisait, tandis qu’elle faisait ricaner la 7è compagnie de bras cassés.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Tout le monde l’étreint, la pétrit, la malaxe. Des pleurs qui la détrempent, des soupirs qui la défrisent.


ça y’est ! Se dit-elle, son rossignol est cané !


Aëliiiig !?! C’est pas possible ! Nannnnnn !!!

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Aelig
Ben, si !

Vocifera Aëlig, les mains en porte-voix.

Se retourne vers Cameliane

- Quand j'te disais que quelqu'un m'appelait.
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Maria_paz
- Tu fus toujours le plus généreux et le plus serviable des hommes, Robert-Florimon. Le plus brave des soldats de la Cardabelle. Le plus sûr des amis. Le plus honnête des commerçants enfarinés qui sévissent au bord de la pataugeoire.

Le sieur jaune cirrhose renifle, les moustaches tremblottent.

On pleure bruyamment, on refile le mouchoir à ceux qui ont oublié le leur.
Et l’orateur de conclure sa péroraison sur un ton pathétique.


- Toute ta vie fut un modèle, Robert-Florimon, ta mort restera à jamais un exemple !

- Dame voui ! On r’trouvera jamais l’même ! prophétise une vieille qui sent l’abattoir.

[ ?]

Son audition perturbée par la douleur ne lui jouerait-elle pas un vilain tour ?

- Robert-Florimon ?


La castagnette cesse de trembler comme le feuillage d’automne, se pétrifie et précipite son museau avide vers le défunt.

- C’est pas Aëlig ?

Retenue aussitôt par une dame barbue aux yeux qui pendent comme ceux d’un basset ett qui dodeline de la citrouille de gauche à droite.

- Ha non non, c’est pas Aëilg ma p’tite dame ! On en a bien cinq ou six dans la famille, mais c’ui-là c’est pas l’vôtre !

A force de se prendre des coups dans l’émotion, elle oscille et ne va pas tarder à s’avachir sur le tabouret à poils courts.

Ben, si !

[?] ouais, encore.

Cette voix, elle en est presque certaine, c’est celle de son héros sans sombrero.
Pas le temps de bouger un cil, là voilà avec bassine et linges sur les bras.

- Ben vous en avez mis du temps ! Dépêchez-vous d'faire la toilette de not' cousin qu’à fait couic !

- Hein ? Aëliiiig !!! Nannnnnn !!!

Envoie soudain valdinguer le matériel et détale comme un garenne dans les allées de la grande salle.
Aelig
Encore loin, voir pas près du tout et à la même seconde pour être exact, la voix se fit entendre de nouveau.

-Ben, pourquoi elle me répète encore la même chose ?

Elle n'a pas dû comprendre.

P't'être qu'en castillan, elle entendra mieux.

- ¡ Si !

On notait tout de suite la différence. Si, si, les deux points d'exclamations font les castagnettes
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Maria_paz
Cette fois c’est certain, ce Si là n’est pas un Si qui simule et elle sirote le son du sifflet.

La Paz rapplique, coudes aux corps, ventre à terre et stoppe sa course, sidérée.
Elle reconnait des visages familiers. Mais tuméfiés... Mais familiers. Comprends vite que ça sent la grande évasion.

Essoufflée, passe la paluche sur la cascade de sueur qui lui dégringole de chaque côté des arcades. File un coup de périscope dans toutes les directions.
La grande jument à coquilles suit son rituel, inspecte, suspecte, désinfecte. Un stagiaire maigrichon lui emboîte le pas.

Près du troupeau effervescent, un enturbanné qu’elle n’est pas sûre de reconnaitre.
Ses quinquets s'arrondissent en points d’interrogation.


Aëlig ? C’est toi ? Naaannnnnnn !
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Aelig
-J'crois bien qu'elle soit sourde.
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Maria_paz
La castillane s'approche dans un lent déhanché, mains dans le dos, un pli au coin de l'oeil.
S'immobilise devant la momie, élève un pouce qui se faufile sous le bord du bandeau, penche la tête.

- Vous n'êtes pas Aëlig ? naaaannn...
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Greenwarrior
green, bourré comme un coin suivait comme il pouvait mais comme l'alcool était, le silence eut du mal à se faire. Il s'arrêta une première fois contre une planche sur lequel tronait une jambe amputée et se soulagea de son envie.

Une bonne grosse pisse comme dirait certains. Mais le pire était à venir.
Le silence...

green se mit à chanter.


C'essssttt la grosse cascadeuh de Polign'HIPS youppppiiiiiiii!!!!!!!

Fallait le faire, hein? Et puis un autre souci se présenta. Manger... A croire qu'il y avait du laudanum dans les breuvages ingurgités.

J'veux du paté croute moi aussi!

Dit-il en s'emparrant de la guibole.
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Aelig
Puis la douce Maria qui arrivait à son tour...

- Vous n'êtes pas Aëlig ? naaaannn...

Ça moulinait sec dans la tête d'Aelig à mesure que la voix s'approchait pour s'amplifier.

Cette voix qui, comme un fluide mystérieux était manifestement douée d'ubiquité (on y revient) ou philtre magique que ses oreilles absorbaient pour raisonner dans toutes les partie de son corps comme un seul mot :


-! Mi poule ¡ Si !

C'était à y perdre son castillan.
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