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[RP] Trois Helvètes et un ... un quoi déjà?

Rayanha
[Quand tout irait mal et que pourtant, tout va bien...et réciproquement ]

Pfoua! Du pain!Au céréales en plus! Mon préféré!

Petit comptage rapide, les doigts tapotant sur la carte des routes.

Mettez m'en six mon brave.ça f'ra bien jusqu'à not' retour, six belles miches comtoises comme celles là.

Et le brave s'exécute.

M'ci bien mon bon m'sieur.

crouch crouch crouch

Mais ché qu'il est pas maufais l'pain ichi! Chi yen afait eu pluche j'en aurait pris pluche... mouais.

crouch crouch crouch

Rourrrrrrouuuuu

???Ché quoi cha?Comment cha chuis en infrachion?

Gloump

Mais y z'ont craqué leurs braies ici! j'ai pas l'droit d'ach'ter du pain honnètement?! Tsss....En plus ils payent encore des impôts ... pfff ... Faut tout leurs apprendre ...

Retour des pains dans la tronche du brave ...

Tiens! R'vends les et garde la monnaie va!
Pas envie de visiter vot' tribunal pour une connerie pareil! Pi tu diras à la conseillère de mes deux qu'elle se détende un peu parce que pour quelqu’un qui, je cite, "accueille volontiers les étrangers" ... tss...
S'font enfler par leurs comté et c'est nous, pauv' passant qui passent qu'on s'fait menacer ... Ranafout' d'ses pains! Qu'elle s'étouffe avec tiens!


...Voilà! Ils ont encore reussi à m'la foutre en rogne ... Et maintenant? Elle va encore aller se picher la tronche en taverne ... voilà ... comment voulez-vous qu'je m'en sorte avec elle si vous m'la rendez ivrogne? ...

TAVERNIER! à boire! et vite! j'ai l'droit d'boire une bière au moins? non parce que j'suis pas encore aller lire les abérations de vot' villes qui sont affichées en mairie...J'voudrais pas, en plus du pain, voler les malheureux comtois qui voudraient boire une chope hein ...

Et voilà, c'est c'que j'disais... une, deux, trois, six, huit ... Voilà.Elle est soûle ... Mais j'vais en faire quoi moi aprés hein? ...

Rourrr [...]
PAF!
Ferm'la toua hein! Z'allez pas m'les briser toute la soirée!

Cassé pigeon ...

Ha bha merdouille ... c'était l'pigeon d'Maria....*Hips* ... haaa bha pouvais pas savoir hein ... Il roucoulait pas *hips* catalan ...

[le lendemain, Ze grand jour pour Raya...]

Elle se réveille, doucement, pas fraiche du tout ...
Le troupeau de pivers est là, dans sa tête, directement sur ses tempes mais à l'interieur.
Les relans sont là aussi ... elle a encore picolé sévère ...
Il faut soigner le mal par le mal il parait ... retour en taverne donc.

C'est en sortant de l'hôtel que sa première surprise l'attend.
Une troupe de troubadour est là, en la voyant sortir, ils se mettent à chanter , tous en coeur,


"HEUREUX ANNIVERSAIRE MA NAILE!!!! "

Voilà qu'elle est emue maintenant.
C'est qu'avec ses aventures de la veille, elle en a oublié son beurre'z'd'ail.

"D'la part de vot' Jéjé." qu'ils lui ont dit.
Je sais pas si c'était une bonne idée de le lui rappeler...Elle va encore passer sa journée en taverne ...
Ha non! Elle remonte dans sa chambre.
Une ribambelle de pigeons l'attendent sur le rebord de sa fenêtre.

Z'y ont tous pensé! Rhoooo c'est ... pfu ... ça me touche ....
Et voilà qu'elle verse sa petite larme.
C'est qu'elle est émotive ma Raya. Elle rit et elle pleure pour un rien. Donc, c'est toute guillerette qu'elle retourne en taverne, à la recherche de ses amis.
Recherche fructueuse. Aprés une petite tisane, pour la forme, elle trinque sa première chope aux côtés de Michel.
Son Michel... Son Capitaine ... Il faut qu'ils soient à Dôle pour reussir à se croiser en taverne...
Puis d'une chope, on en arrive à finir un fût ... puis deux ... midi passe, ils sont rond comme des ballons.
Puis , prit au piège de leurs pochtronneries, les amants des deux ivrognes font leurs apparitions.
L'ambiance est étrange ... mais c'est son zanniversaire , alors bon... elle s'en fout. Elle est bien.
Encerclés des deux hommes qui ont su faire chavirer son coeur, elle continu à boire.
Et elle le fait bien.

_________________
--Cocoetcoco
[Quand on sait pas pourquoi certains endroits plaisent mieux que d'autres à certains touristes.]



A droite, c'est Commère, à gauche, aussi.
De grandes voyageuses en herbe. Vaut mieux tard que jamais.
Y a pas longtemps qu'elles ont cessé de trimer au champs ou de ramasser les restes des nobliaux.
La grande décision est prise: vo-ya-ger!
Bien entendu, ça va changer leur vie, c'est le but d'ailleurs, le destin de toute une existence!

Alors, de charrettes en charrettes, de villes en villes, elles se sont retrouvées à Dole.
C'est qu'elles ont plus d'un tour dans leur sac les deux commères, c'est qu'elles savent y faire pour s'inviter à la table de la ferme ou en taverne.
Qui oserait douter de la bonne foi de deux vieilles dames au visage angélique et au sourire plein de charme quoi que édenté?
Qui pourrait imaginer ce qu'elles cachent dans leurs chaussettes, ce qu'elle dissimulent sous leurs jupons...


Dis, Commère, t'sais qu'ch'suis contente d'être là?

Didiou, mi avou! J'ai comme l'impression d'mieux respirer là. T'comprins ça twè?


Oui de la tête de Commère.

Chais pas moi, l'air est plus sain, sans doute.

En tout cas, ça sent moins mauva! Et chsais bein poqwè!


Awèèèèèèè? Dis!

Rattends, t'as vu tous les nobliaux à Dole?
Des Monseigneurs de la "va m'le chercher", des Comtesses ou Vicomtesses de la trouloulou, des Barrons de la termitière aux moules de bourgogne, des Seigneurs de la tralalère, de Vi ceci, des Vi cela et c'est qu'ils cumulent les fonctions en plus!!


Ah ça, c'est vrai hein, j'en ai vu un qui était Evêque, procureur, inquisiteur et chais pu d'tout qwè, bref, doivent s'remplir les fouilles ceux-là, c'est sûr!

Honnnn mais à qui l'dis-tu, même que l' maire tout neuf d'ici, il a dit qu'les nobles payaient pas leurs impôts!

Bèbèbè, t'm'étonnes qu'les caisses d'la mairie sont vides!
Et personne qui dit rien!?


Bahhhh, ptête qui sont tous mouillés jusqu'au cou?
Et l'autre là, le travesti qui défilait avec sa banderole à Dole, j'l'ai vu c'matin à Pontarlier, toujours avec son déguisement ridicule et les mêmes mots qui disent que Fernand l'est pas là!
J'l'ai vu moi l'Fernand, au marché, c'matin.
J'le connais pas mais il est bel homme, sapristi de sapristi!


Nooooormaaaaal, Commère, c'est un de l'Hydre!


Commère se rapproche de Commère.

Parait qu'les hommes de l'Hydre sont des forts en gueule et en bras. Parait qu'ils sont grands, beaux, musclés et toussa.


Commère se met une main sur la bouche pour mimer "la gêne" qu'elle ne ressent nullement.
Commère la suit dans son raisonnement.


Mouaiiiiii chsais bein, t'penses quand même po que j'allais passer à côté d'pareilles rumeurs!!!
Héhé, viens pu près.... parait même qu'ils sautent sur tout ç'qui bouge!


Mmmmmm.... t'crois qu'on a not'chance?

[...]
Rayanha
[ Pontarlier! Tout l'monde descend! ]

Il était temps!
Les pivers de la veille ayant décidé de nicher dans son crâne, le trajet commençait à se faire douloureux pour Raya.

Impossible de tenir les rennes de Platon, son fidèle destrier, elle dû l'abandonner pour se caler dans les bras de Nath, le temps du voyage.
Mais c'est qu'elle était pas trop mal ainsi arnachée. Bien au contraire!
Que demander de mieux? Les bras de son tendres autour d'elle pour la protéger d'une éventuelle perte d'équilibre ... éventuelle, pas tant que ça ...
Elle fût tout de même obligée de descendre de selle à plusieurs reprise, relans oblige ... un zanniversaire, ça travaille l'estomac le lendemain d'la veille...

A part ça? Une traversée formidable remplis de mots touchants, de phrases émouvantes et de carresses si douces ... Elle était sur son nuage ma Raya. Un nuage accompagné d'un mal de mer, certes, mais ça reste un nuage.
Et un nuage c'est doux, moelleux et ça flotte.

les bonnes choses ayant une fin,les voilà à Pontarlier.
Pontarlier, ville hydrique selons les dires. Parfait pour des Genevoises!
Aprés tout... ne met-on pas toute la vermine dans le même sac?
C'est en tous cas ce qu'elle avait ressenti durant les quatres/cinq jours à Dôle. Pas que ressenti d'ailleurs... C'est qu'on lui avait fait comprendre.

Donc voilà nos plaies Helvètes en terrain Hydrique.
Jusqu'ici tout va bien.

Une question taraude tout de même l'esprit de ma bonne poivrote ...


On fait quoi main'nant?
_________________
Maria_paz
[bonbons, caramels, guimauves, pommes d'amour !!!
Dans le secret du verger.]


- Mais c’est interdit !

Siffle Maria qui subitement fronce des broussailles noires comme l’orage annonçant l’enfer.

- Comment quoi ? Bé, de cueillir les pommes !
Tu veux nous refaire la création à l’envers ?

Elle fixe Aëlig, puis un sourire de vacances d’été se répand lentement sur son visage.
Pour sûr que ça sent bon les pommes, les poires, mais vivement les scoubidous.

Fait chaud.

A quoi bon se perdre dans des explications sur les raisons de son retard ? Encore des emplettes et on loupe la charrette, et pas l’heure de se vanter d’avoir frôlé le procès et la geôle par étourderie. Seul témoin, Rayanha boursoufflée de colère et qu'elle avait croisée en entrant dans le bureau de la maréchaussée encadrée par deux miliciens.

Fait chaud.

Elle s’enivre des mots de l’oiseau chanteur, jette un coup d’œil béat à la lune, épie son soleil, suit ses gestes, son visage d’un regard ensorcelé.
Tire machinalement sur le lacet de sa chemise. (Si ! Maria est encore innocente et spontanée, enfin presque. Et puis on vous l’a dit, il fait chaud deux fois au moins !)
Troublée, ses yeux brûlants ne voient rien d’autre que les lèvres qui bougent.
Elle n’a plus aucune idée de ce que l’oiseau multicolore lui dit et pour cause, les cris des porte-plumes du verger se sont ajoutés au martèlement dans ses oreilles.

Et lorsqu’il l’enlace elle chavire.
Ses entrailles font des sauts périlleux et elle est bien pressée de succomber sous l’étreinte, fixant sa bouche avec envie.
Comment ne pas perdre la tête, serrée par des bras audacieux. Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour, quand ils sont dits avec les yeux.


- Quand est-ce qu’il enlève l’emballage du paquet cadeau ?
Demande Poupinette à Poupine, tous deux installés aux premiers rangs devant la scène.

- Attend… ça vient ! Coup de coude Regarde, elle est à point !

Ceinturée à s’en faire déboiter la carcasse par des bras aventureux, la voluptueuse ibère sent la chevelure de su caballero glisser sur son visage. La tresse lui frôle le cou et les frissons frisent les rivages de ses lèvres framboise offertes qu’il cueille dans un superbe élan de désir.

D’abord, c’est léger, aérien, comme une caresse. Et aussi, doux et mystérieux.

Et puis c’est l’embrasement.

- Ha ben quand même !
- Rhooo, Poupinette !
- Ben quoi ? Et moi ? Tu m’embrasses pas ? J’en veux aussi moi du french kiss !


Rappelons que Poupine est un lapin, et Poupinette une belette. Ça ne va pas être facile, facile…

Entre le baiser brûlant à en cramer sur place, et le malaxage de pommes encore un peu vertes mais bien fermes, elle est montée directement à 9 sur l’échelle de Richter.



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Salamite et Sulamit habitaient séparés chacun sur son étoile et ils s’aimaient tellement qu’ils construisirent un pont d’astres à travers le firmament.

Aëlig et Maria venaient enfin de construire ce pont, le firmament s’installait au coin de leurs yeux plongés dans ceux de l’autre. « Il » avait assemblé les astres avec beaucoup de poésie et une constellation de fils colorés, « elle » essayait de sauter d’étoile en étoile comme on saute sur les rochers au milieu des torrents. .


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[Encore un verger, celui de Dôle. Quand ça devient une manie.]

Les deux amants main dans la main quittent le verger en courant, gais comme des pinsons.

- Dis Aëlig... Je voudrais voir Vesoul. Rosissant Il y a un verger à Vesoul ?


(Mille excuses pour les quelques emprunts très arrangés et saupoudrés à : Léon Agel - Katarina Mazetti - Les wriggles).
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aaallez me chercher Christoooooos !!!
--Cocoetcoco
[Le cœur a ses raisons que la ....]

Le temps s'alourdit à Pontarlier.
Dans les tavernes, nos deux voyageuses en herbe ne trouvent pas que se mettre sous la dent.
C'est plus aussi croustillant dehors et moelleux au dedans.
La bibine laisse un goût d’amertume au palais, surtout à "La grosse bêbête".


-Tu sais Coco, moi, j'aimais bien La grosse bêbête.

Mouai, moi aussi.


[...]

-C'est fini, les ptits frissons le long des jambes.

-Mouai, sont partis en pleine nuit, qu'il parait.

-Tu crois qu'ils avaient des choses à se reprocher?

-OH non, bien sûr, noooon, pas eux!

-Qu'est-ce qu'on fait maint'nant?

-Rien.

-C'est quoi rien?

-Bein, rien du tout.

-Ah...
T'as quék'chose à chiquer?

-Non, pourquoi?

-Pour rien.

-Rhooo mais tu m'embêtes avec tes RIEN!!!!

-Oh, excuse-moi.

-Bah, c'est rien.

[...]

[...]


-Dis Coco.

-Quoi encore?

-Parait qu'y a des helvètes ici qui vont r'tourner chez elle.

-Arrête, des HELVÈTEUUUUUU?

-Ouieuuuu et parait même qu'elles habitent Genève.

-Quoi? GENÈVE???? Genève le phare?

-Hihi et parait encore que G'nève est d'venue capitale, hahaha, oui m'dame, ca-pi-ta-leuuuu.

-Bon sang d'bon sang, tu penses comme moi?

-J'crois bien oui.

-C'est où l'départ, c'est quand l'départ?

- Chsais pas. Mais si mes oreilles n'm'ont pas jouer d'tours, y aurait un départ dans l'heure qui suit.
Une charriote, tirée par trois chevaux...


Coco a déjà pris Coco par la main...
Oui, ça court vite deux commères qui ont une idée derrière la tête!


Devant l’église: un homme casqué, trois étalons fougueux, aux naseaux qui fument...

Arrêt sur image: deux commères bouche bée, yeux écarquillés devant un engin étrange.
Coup d'coude de Coco à Coco.


Vuiiii ça va j'y vais!
-Booooonjour mon brave.

-Grumphchgrrrr

-C'est bien vous qui amenez des voyageurs jusqu'à Genève?


Pour toute réponse, un "OUI" de la tête suivi d'un signe vers le siège du véhicule...
Siège? Oui, une planche pour les fesses, une pour le dos, une planche pour les pieds et... deux roues!


-Bon, bein, voilà, c'est un peu inconfortable mais on f'ra avec hein?
Bon, Coco, cramponne-toi, on s'sait jamais!



La tête du cocher contrôle son chargement.
Un fulgurent coup de fouet single le silence et...


PFIOUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu





Pas si viteuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Rayanha
[ Quand on doit partir à quatre, qu'on doit être trois à partir de Dôle pi qu'on se retrouve à deux en partant de Vesoul ... ]

Le convoi reprend la route, direction Dôle.
Raya a attaché sa naile , d'un bout à la charrue, de l'autre à sa ceinture.

Au moins toi, j'te perdrais pas.

En théorie Lolo suit, Mcpersil-frisé aussi ... en théorie ... Mais en pratique?

A quelques lieux de Vesoul,


T'as voulu voir Vesoul, on a vu Vesoul!
T'as voulu voir ta soeur et on a vu [...]

Lolo! T'as une soeur?


[...]

Lolo?

[...]


Merdouille! On est partie sans Lolo??!!!!
Sieur Mc Cerfeuil... heu ... Basilic ... zut ... Aneth!
Sieur Aneyth? Êtes-vous là?


[...]

La charrue est vide, personne ne la suit à part les deux commères ...

J'ennémarr'Jéjé ....

La Rayaya est dépitée , les yeux aux bord des larmes, la compote en boule de nerfs , les bornes des limites au bout du rouleau ...
Arret brutal de la chariotte.

Elle descend, furieuse, attrape une pince et un marteau puis commence à démonter une piece métalique de leur voiture.



-T'fais quoi?
-J'démonte le frein.
-Pourquoi??
-Parce que comme ça on pourra plus s'arréter en route.
-Mais... Et l'col d'la faucille?!
-Bha on arrivera plus vite à G'nève comme ça.

[...]

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