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[RP] Les étuves de Nancy ou bordiau du St Abandon

--Ludivine.


Non, vraiment, elle avait trop à apprendre pour se jeter dans la mêlée dès à présent. Lou observait le couple, la façon dont ils se toisaient, se parlaient, et finalement les gestes qui devenaient caresses et baisers.

La jeune fille se demanda s'il y avait jamais eu quelqu'un qui l'avait embrassée, et son regard fixait la bouche de l'homme qui se promenait du cou au visage de Mahaut. Inconsciemment, elle laissa glisser ses mains le long de ses cuisses, le léger mouvement de l'eau lui prodiguant une douce caresse tiède, un frisson inconnu la parcourait intérieurement.
--Mahault
Mahault riait, se remémorant les couples de perruches qu'elle avait entraperçus aux marchés vénitiens...collées l'une à l'autre, têtes penchées, se picorant, piaulant...

Elle susurra doucement à l'oiseau noir qu'il pouvait toucher tous les creux et pommes de velours de son corps qu'il désirait...

Quand tu auras découvert ma géographie, nous sortirons de l'eau, je voudrai enseigner à Lou une partie de ce qu'elle désire savoir, et pour cela, sortir de l'eau, afin que rien ne lui soit caché...

Les plumes du corbeau commencèrent à effleurer la peau de la catin, qui se mit à ronronner doucement, et à donner des becquées à l' oiseau joueur, à se trémousser dans tous les sens, répondant aux mouvements des mains de l'homme masqué par des vagues de tout le corps, puis elle vint presser ces pommes toutes rondes contre lui, et entama une danse du ventre à faire bouillir l'eau des étuves...
--Le.corbeau
La chasse était ouverte, le corbeau était sur sa proie, tenant fermement ce petit oiseau entre ces griffes. Il la toisait du regard écoutant chaque mots qu'elle disait.

Doucement, l'une d ses mains glissait sur son entre jambes, caressant sa perle avec délicatesse tandis que l'autre remonta sur sa douce poitrine, qu'il effleura du bout des doigts. L'eau était chaude et cela excitait le corps de l'oiseau noir tandis qu'il vint doucement dé poser ses lèvres dans le cou de la ribaude.

Il examina les courbes de son corps, la caressant de toute part, quand il n'était plus sur sa perle sa main était sur sa croupe tandis que l'autre vagabonder dans son dos, pressant son corps contre le sien. Ce n'est qu'après qu'il relâcha son emprise et sortis de l'eau comme demandé. Les deux jeune femmes pouvaient admirer l'entre jambe de l'homme alors bien battis.

Il les regarda attendant qu'elles viennent s'occuper de lui, il avait toujours ce doux sourire sur les lèvres.
--Mahault
Le corbeau était sorti de l'eau, son corps ruisselant et porteur de l'étendard du désir...Les deux femmes étaient encore dans l'eau, et Mahault regarda avec tendresse son "élève" qui s'élevait seule...
Elle s'approcha d'elle, la serra dans ses bras et sortit de l'eau telle une petite Vénus de marbre...mais au coeur de feu...

Elle proposa au Corbeau, cet écrivain de plume, ce narrateur des faits lorrains cet homme prompt au jeu, de se coucher sur la table où seraient servis dans la soirée les mets concoctés par le cuisinier pour la fête...Elle enleva les verres et les bouteilles qui avaient été posés en prévision du festin...Elle voulait attiser la flamme de sa torche d'amour et enseigner à Lou ce qu'elle désirait apprendre, si elle voulait rester...pour qu'elle voit et n'oublie rien...

Frictionné pour commencer avec une eau de senteur au romarin, le corps dévêtu de l'oiseau frémissant fut ensuite enduit par la catin du contenu odorant d'une pomme d'ambre en argent ciselé. Sur la peau ainsi parfumée, Mahault prit une huile de cade et massa lentement toute la surface de la peau de l'homme allongé, d'abord sur le dos en oubliant aucun interstice, aucune once de sa peau...Il chantait un murmure qui faisait vibrer la table, puis il se retourna, et Mahault continua, en repassant, retraçant ce corps, le redessinant, le faisant ondoyer, et en s'attardant après que tout le corps de l'oiseau soit chaud comme la braise, sur son bâton de pélerin...Ses pouces, ses doigts glissaient, pressaient, découvraient habilement l'oiseau de chair, le faisant acquiescer sous ses pressions multiples, parcouraient de nouveau sa branche altière, en découvraient les nids, chauds et doux, se promenaient plus vite, variaient la glissade, et surtout réagissaient aux vibrations gutturales de l'homme qui s'éloignaient maintenant du chant du rossignol pour ressembler de loin, à ceux du brâme du cerf...
--Le.corbeau
Il se détendait le bel oiseau, lui offrant son dos quand il était sur la table profitant du doux massage que la jeune ribaude lui offrait. Il vint par la suite à se retourner, son bâton bien érigée tandis qu'elle vint lui masser la moindre partie de son corps, s'attardant sur son perchoir.

hummm... vous êtes divine...

Étrangement, l'oiseau miauler doucement se laissant libre aux mains de la jeune femme, fermant les yeux sous l'effet de ses caresses. Son corps était en feu, brûlant de désire impatient de la suite...
--Ludivine.


Alors que l'homme sortait de l'eau et s’ébrouait, le corps distendu par le désir, Mahaut prit la jeune Lou dans ses bras. Ce fut le geste qui la délivra de ses peurs, de ses craintes, de l’appréhension d'un reproche sur son attitude si embarrassante.
Mahaut la comprenait si bien, évidemment elle avait du passer par cette première fois elle aussi, peut-être comme Lou avait-elle connu la souillure et la douleur avant de connaitre le plaisir. Et la jeune fille sut, dans les bras de son inspiratrice, qu'elle connaitrait ce plaisir, ici dans cette maison, peut-être pas ce jour, mais un jour elle le vivrait dans sa chair.

Pour l'instant, la voir masser et ériger fièrement la virilité toute nue, lui donner le vertige. L'homme semblait si faible entre ses mains, complètement en son pouvoir, voila donc comment les femmes pouvaient "maitriser" un homme, il fallait savoir lui faire .... l'amour ! Drole de mot vu qu'aucun sentiment amoureux ne semblait intervenir dans le processus.

Elle s'approcha du couple et les observa, lorsque Mahaut manipula la hampe au garde-a-vous, Lou posa instinctivement une main sur son ventre, sentant une chaleur soudaine et inconnue la bruler. Les gémissements de l'homme lui tirèrent un petit cri qui la fit se mordre aussitôt la lèvre. Elle avait l'impression que la catin experte la caressait elle et ses yeux ne pouvaient se détacher des lents va et vient qu'elle effectuait.
--Mahault
Mahault ramait, glissait, s'allongeait tout en massant, et sa bouche commença à chanter dans le flutiau accordé au mi du plaisir pendant que Lou regardait et semblait perdre pied...Elle souffla des airs lancinants, gais, saccadés, sautillants, profonds et le Corbeau sous sa langue se liquéfiait...
--Prince_d_orient


On est toujours étranger quelque part !

Il était arrivé depuis peu en ville de Nancy, seul, armé, en mission. Ici, il avait quelques jours à patienter jusqu'aux prochains ordres qui mettaient toujours du temps à arriver.

Mais il n’était pas dit qu'il resterait enfermé dans une auberge. Deux choses primaient pour l'instant, bain et femme ! Et cela, il pouvait les trouver dans des étuves, choses dont il se mit à la recherche dans l’immédiat.

Le Saint Abandon !

Diantre ! Le nom à lui seul lui plaisait déjà, pourvu que l’intérieur soit aussi bien pourvu qu'il le laissait présager ! Il poussa la porte cochère et entra dans le hall, patienta un instant sans voir venir et poussa alors de sa voix grave :


Y a-t-il une bonne âme pour un client dans le besoin ?

Profitant du moment d'attente, il jeta un œil sur l'environnement immédiat, lui semblant entendre chuchotis et petits cris. Ou était-ce son imagination, poussée par le désir que le menait ici ....
--Ludivine.


Le lent ballet qu'effectuait Mahault sur le corps de l'homme échauffait également les sens de Lou, une étrange humidité faisait son apparition entre ses cuisses, et elle se trouvait prête à tomber à genoux devant le couple lorsqu'un cri la tira de sa sensuelle torpeur.

Y a-t-il une bonne âme pour un client dans le besoin ?

Reculant d'un pas sous l'effet, elle laissa les amants sur place et se précipita dans l’entrée, oubliant qu'elle était complétement nue, les cheveux tout humides, en lançant quelques mots.

Je vais voir ...

Et elle se retrouva face à un homme étrangement habillé, à la peau mate et au regard noir de jais, qui semblait attendre quelque chose. La jeune fille, muette sous l'apparition, le dévisageait sans aucune retenue.
--Le.corbeau
Il s'offrait à elle, lui le bel oiseau qui en général prenait plutôt que d'offrir. Ses lèvres sur son perchoir était si divines... qu'il en perdit presque connaissance. Les odeurs qui parfumaient la pièce en était pour quelque chose aussi alors que le moment qu'il attendait arriva, son perchoir glissant dans la bouche de la ribaude.

Il n'en pouvait plus, il avait faim... Faim d'elle alors qu'il glissait ses mains a son visage l'attirant vers le sien, l'obligeant a monter sur lui tendis qu'il déposa un doux baiser sur ses lèvres.
Il avait envie d'elle, de la prendre, de lui montrer que le corbeau pouvait être aussi majestueux qu'un aigle.


Douce colombe... ne faite pas languir l'oiseau que suis... Prenant place sur mon perchoir...

Il vint déposer de doux baiser dans son cou humant sa peau a chaque instant.
--Prince_d_orient


Un accueil plutôt ....chaud !

Une apparition ! Un ange vêtu de sa simple candeur ! Elle s’élança vers lui, le corps d'une de ces statues qui ornaient les plus beaux temples romains, dans une nudité qui lui allait bien mieux que n'importe quelle robe !

Son petit visage figé dans la stupeur du moment était tout simplement ravissant, relevant de ce charme juvénile qu'ont les jeunes filles en fleur, l’idée que sa peau devait être douce comme la soie lui traversa soudainement l'esprit.


Eh bien muse divine ! Que voila un accueil comme je les aime !

Son regard glissa de sa frimousse au reste de son corps, le détaillant sans vergogne et avec un plaisir que l'abstinence devait rendre visible.

Êtes-vous celle qui me donnera la bain ? Dites-moi oui ou je me fâche sur l'instant !

Un sourire séduisant, et il savait le faire, apparut aussitôt sur ses lèvres pour démentir la dureté de ses mots.
--Mahault
Mahault goûtant sucre d'orge laissa Lou monter allant devant le nouvel arrivé, mais son ouïe était toute centrée sur les paroles à peine audibles qu'on percevait d'en bas...le bouillonnement de l'eau, et vapeurs rendait l'écoute difficile et l'oiseau, rendu, offert, voulait plus...Mahault se devait de protéger sa recrue et aucun gardien n'avait pu parer l'entrée de l'homme...Le cuisinier et les servantes étaient là, affairés, mais pas forcément attentifs...
Elle glissa doucement sur le plumage luisant et musclé du Corbeau , son ventre chaud irradiant contre celui de l'emplumé, et offrit sa grotte au désir de feu du canon...
--Ludivine.


Muse divine ! Lou ouvrit de grands yeux sous les mots sucrés comme un fruit mur, jamais on ne l'avait appelée ainsi. Mais lorsque l'homme laissa son regard la caresser et la découvrir de haut en bas, ne manquant surement aucun détail, elle se maudit d’être partie si vite de la salle des bains sans avoir jeté quelque chose sur elle.

Se retenant de se couvrir de ses mains, ce qui pour l'endroit était surement du plus mauvais genre, elle croisa lentement ses jambes espérant ainsi camoufler le début du plaisir nouveau qui l'avait envahi quelques instants avant.


Êtes-vous celle qui me donnera la bain ? Dites-moi oui ou je me fâche sur l'instant !

La peur l’étreint une seconde, ses anciens instincts de survie refaisaient surface à toute vitesse et elle courba légèrement l’échine. Elle était seule face à l'homme, Mahault n’était pas là près d'elle pour la guider.

Je suis votre servante messire et je ne voudrais pas que vous soyez fâché d'un mauvais accueil, mon avenir en dépend.

Le sourire de l’étranger était ... fascinant, et elle du bien s'avouer qu'elle avait du mal à en détacher son regard.

Si vous souhaitez un bain, je peux vous y aider. Suivez-moi je vous prie.

Sa voix était tremblante, chevrotante sous l’émotion, elle sentait son corps frémir et se retournant lentement sans faire de gestes démesurés, elle l'invita à la suivre. Le bon point c'est qu'au bain, Mahaut serait là, le mauvais point, c'est qu'au regard de l'homme au turban, il ne se contenterait pas d'un bain.
--Prince_d_orient


Rose des sables n'a pas d’épine !

Celle-ci de rose ne paraissait être qu'un bouton, encore jeune et frais, à peine éclot et dont personne n'avait encore cueillit la rosée matinale. Il la regardait sans cesser une seule seconde, le rose de ses joues lui allant à merveille, le léger tremblement de sa voix ne la rendant que plus troublante.

Un instant, il se dit qu'elle n’était peut-être pas destinée aux clients et cela le dérangea. C’était elle qu'il voulait, c’était ce petit pétale frais qu'il voulait caresser de ses doigts, c’était la douceur de la jeunesse qu'il voulait gouter à présent.


Si vous souhaitez un bain, je peux vous y aider. Suivez-moi je vous prie.

La suivre ! Dieu, oui qu'il la suivait et sans se faire prier, pour sur ! Et de près, son corps ondulait sous ses mouvements retenus, ses fesses frémissaient sous les à-coups de ses pas. Il tendit la main pour les toucher mais se retint à temps, ne voulant ni l'effrayer, ni la brusquer.

Je désire non seulement un bain, mais aussi deux mains délicates pour me frictionner et me masser. Est-ce aussi votre fonction ?

Ils arrivaient à une nouvelle salle et des gémissements lui parvenaient, au moins un autre couple se trouvait là, la jeune fille n’était donc pas si novice que cela !
--Ludivine.


Le cœur battant, Lou n'en menait pas large. Elle sentait la présence de l'homme derrière elle, tentait de s'imaginer ce qu'il voyait d'elle et, heureusement qu'il ne voyait pas sa figure, parce qu'elle devait être rubiconde !
Lorsqu'il demanda à avoir un massage, ils franchissaient le seuil des étuves et Mahaut était toujours là avec son oiseau sombre, tous deux semblant prendre un plaisir non dissimulé. Lou tenta de camoufler un hoquet de surprise en voyant son amie chevauchant le jeune homme et se dirigea vers un second baquet sans plus jeter un coup d’œil sur le couple.

Elle tremblait en vérifiant la température de l'eau avec sa main, alla chercher quelques flacons, savons et draps comme elle l'avait vu faire par Mahaut, et se retourna enfin vers son premier "client", en déglutissant lentement.


C'est prêt messire si vous voulez bien vous .....déshabiller ....

Ses mains se joignirent sur son ventre, tentant de calmer à la fois la tension intérieure et le tremblement de ses bras.
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