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[RP] A l'assaut de Jegun - Partie 2

Trann
[Dans l'épisode précédent]

En Armagnac & Comminges, Trann, cambrioleur de son état, fait la connaissance de Juliette, une naïve camériste. Trann flaire l'aubaine et courtise la jeune fille, pour savoir ou elle habite et qui elle sert. Il apprend qu'elle réside au Manoir de Jegun, et trois jours plus tard, s'y rend pour tenter de pénétrer dans le Manoir.
Après quelques péripéties, Trann réussit finalement à entrer.

_____

Mes pas foulent désormais le sol du Manoir de Jegun. Je ne sais guère ce qui m'attend, ni ce qui fait que désormais je peux entrer dans la seigneurie. Qu'à cela ne tienne, j'ai quelques mensonges en réserve pour me sortir des situations épineuses.

Le domestique me mène dans une salle richement décorée, mes doigts me démangent. J'aperçois Juliette, à côté d'une enfant d'une huitaine d'années, grassouillette et blonde, vêtue d'un rose vomitif.
Je me fends d'une courbette, avec un sourire un peu niais, autant jouer le jeu jusqu'au bout.


Demoiselle, le bon jour. Mon nom est Trann, et je suis un ... ami de Juliette, et je vous remercie de m'avoir fait entrer.


Pauvre gosse, t'imagines même pas que tu viens de faire entrer le loup dans la bergerie.
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Juliette
[et là c'est le drame...]

non, non, non, tais toi, tais toi, tais toi !!!! trop tard, l'infante a entendu....et pas qu'un peu! mon dieu que va-t-elle dire?
Citation:
-« Va chercher un gens à la porte du domaine, il veut voir Juliette. Fais le viend.. venir. »

nooooooon.....pas ça, non, non, pitié non, non, mon dieu, à l'aide au secours, vite vite, trann, trann, vas t'en, vas t'en!!!!
elle ne voulait pas en parler, elle ne voulait pas que cela se sache, elle ne voulait pas, non surtout pas! mais les choses lui échappent, et si la petite maitresse dit qu'il entre ben il entre, juliette elle peut rien dire contre, elle a pas à le faire, même si elle en a envie.
que va-t-on dire? que va-t-on penser d'elle? oh mon dieu, mon dieu! juliette n'est pas rouge non, elle est pire! une nouvelle teinte jamais vue jusque là! elle a chaud elle transpire, elle a peur, que va-t-on dire, que va-t-elle dire?
elle a chaud, elle a très chaud, si on se moquait d'elle? si on la punissait?
pourvue que trann soit partie, pourvue qu'il ne soit pas entré!

et non, il arrive le bougre! il entre l'infâme! la servante passe du rouge surnaturel au blanc livide....et en plus il cause!

Citation:
Demoiselle, le bon jour. Mon nom est Trann, et je suis un ... ami de Juliette, et je vous remercie de m'avoir fait entrer.

juliette n'en mène pas large, la tête rentrée dans les épaules, les yeux fermés très fort comme une gamine qui va s'en prendre une, la bête attend le coup de grâce, elle est comme à l’abattoir!
dire un mot? non pas la peine d'en rajouter, la situation est assez catastrophique comme ça.....

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Yolanda_isabel
[Chacun son fardeau, hein ?!]

N’avez-vous jamais eu l’impression d’avoir fait une bêtise, une erreur ? A l’instant même où elle voit Juliette rougir comme une tomate plus que mûre, il semble à Yolanda qu’elle a fait cette bêtise. Alors quoi ? N’est-elle pas contente ? Voilà son galant qui arrive, poli et serviable, et elle, elle rougit puis blanchit ! Voilà la vérité que chacun devrait garder par devers soi : L’être humain se démarque dans sa grande splendeur par une capacité tout à fait spectaculaire à être entièrement et foncièrement insatisfait en permanence, et Juliette n’échappe pas à cette règle infaillible.

A l’opportun blondin, elle répond qui d’un geste négligent de la main, qui d’une voix soudain, très lasse.


-« De rien, de rien.. »

Vers Juliette pourtant, elle se tourne avant que de lâcher simplement

-« Viens, il faut prévenir notre hôtesse qu’y a un invité. »

Car il s’agit de ne pas oublier qu’elles ne sont pas chez elles, et qu’il convient de prévenir la Comtesse qu’il y a quelqu’un, tout roturier qu’il est, qui vient de rentrer en ses murs. Alors sans plus de cérémonies, la main de Juliette est attrapée et tirée à sa suite.

Mission du jour : Trouver Cloé pour justifier les élans du cœur de Juliette. Have feune !

_________________

« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Cl0e
- Ouille ! Bee, ça pique !

Toujours aux prises avec cette robe, elle surveillait par la fenêtre ce qu'il pouvait bien se passer dans son manoir. L'Abeille continuait de s'affairer, et râler parce que sa marraine bougeait trop pour qu'elle puisse confectionner de façon correcte une commande qu'on lui avait passé.
Oui, à Jegun, pas de faux mannequin, c'était Cloé la mannequin, surtout depuis qu'elle avait été égérie à la Semaine de la Mode, au Louvre.


- Bee, attends, il y a quelque chose qui cloche, mes gens s'agitent trop.

Des yeux, elle chercha un valet, un garde, personne. En désespoir de cause, ce fut une servante qui fut appelée.

- Vous ! Allez-voir ce que signifie tout ce tintamarre.
_________________
Juliette
[quand le sort, ou les autres, s'acharnent...]

le coup de grâce ne vient pas? et non pas de suite, non avant de mettre à mort la condamnée on va d'abord la soumettre à la question!
à peine juliette a-t-elle rouvert les yeux que bouboule annonce le programme!

Citation:
-« Viens, il faut prévenir notre hôtesse qu’y a un invité. »

pas le temps de dire ouf, juliette est embarquée par son mini geôlier!
un invité? mais juliette elle a invité personne, non, elle n'aurait pas pris un tel risque elle, non c'est yoli qui l'a fait rentrer c'est pas juliette.....oui c'est qui qui va ramasser?
mon dieu que va dire dame cloe? et qu'es ce que juliette va bien pouvoir raconter? la servante se laisse trainer, sans grande conviction, ne disant mot, à peine un petit
snif snif et une petite larme, elle dira tout oui elle dira tout, elle en peut déjà plus....
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Trann
Et vous pensez tout de même pas que je vais rester planté là à attendre que les greluches reviennent ? Le Jambon et sa suivante ont pas passé le seuil de la porte que déjà je regarde autour de moi pour voir ce que je peux piquer dans la pièce. Quelques colifichets dorés, de l'argenterie, un bibelot avec de jolies dorures, tout cela part dans mes poches, je laisse par contre une statuette de marbre bien trop lourde. Dans les tiroirs, je trouve surtout des papiers, ça se revend mal, surtout quand on ne sait pas lire.
Je sors rapidement de la pièce, et dans le couloir je regarde également autour de moi.

Je préfère les bijoux et les écus, mais je ne suis pas dans le bon endroit du manoir pour y avoir accès. Déjà j'ai de quoi voir venir quelques semaines sans m'inquiéter. Ne sachant pas de combien de temps je dispose avant le retour de Juliette et de sa noble, je décide de décamper vite fait, bien fait. Le butin n'est guère fabuleux, mais je m'en contenterai.

Je passe la porte du manoir, pour retourner vers l'entrée du domaine, quand...

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Cl0e
Jaquemont sifflotait, toujours il sifflotait, parce que garder le domaine de Jegun, c'était relativement tranquille. C'était pas dit que ce soit ainsi avec la future vicomté de sa maîtresse. Le territoire serait bien plus grand, pour commencer ... Mais le garde avait bon espoir de rester garde au manoir. Suffisait pour ça qu'il se montre exemplaire.
Jaquemont était le petit chef des gardes, même si une ancienne prévôt pour maîtresse ne lui laissait pas beaucoup de marge de manœuvre, puisque la Dame était on ne peut mieux renseignée en la matière. Fallait voir le bon côté des choses, au moins c'était plus reposant pour lui !
Alors s'il apprenait que le p'tit garde de l'entrée du manoir avait laissé passé le blondinet, il en ferait une jaunisse. Oui, mais il n'était pas au courant. C'était bien là toute la différence. Lui faisait des rondes dans le manoir et la cour.
Et puis, oh, tiens, un Bonbon rose qui passe avec une camériste cramoisie.


- Le bonjour Demoiselle. Jeune fille.

Toutes deux courraient en direction des appartements de la Comtesse. Rien d'étonnant, cette gosse était toujours à trottiner de toutes parts, et surtout pour rejoindre Cloé. Il partit donc dans la direction d'où elles venaient, presque inconsciemment.
Jaquemont franchit la porte de l'entrée du manoir, et vit alors un petit blondinet qu'il ne connaissait pas, et qui protégeait ses poches de ses mains.


- Hep ! Toi là ! Halte-là !

Pourquoi, mais pourquoi à chaque fois qu'il disait halte, l'interpellé prenait la fuite à la course ? Hein ? Pourquoi ?
Trann
Citation:
- Hep ! Toi là ! Halte-là !


Quand j'entends ça, en général ça annonce des ennuis. D'ailleurs, ne souhaitant pas m'attarder outre mesure pour découvrir l'ampleur desdits ennuis, je commence à filer à vive allure pour rallier la sortie du domaine.

Mauvaise idée, les gardes s'alarment de voir quelqu'un courir dans le domaine, surtout vers eux, et commencent à préparer leurs piques ou épées, tandis que les cris d'alarme retentissent dans la cour. Ca commence à sentir le roussi, et je dois me contrôler pour réussir à ne pas paniquer. Je pique donc de 90° pour rallier le mur d'enceinte, et commence à l'escalader.

Et là je vous sens sceptique, n'oubliez pas que j'ai été acrobate dans une troupe nomade, qui sillonnait le sud de la France et l'Italie, ainsi la grimpette ne me fait nullement peur, et je n'ai pas été assez bête pour me reposer sur mes lauriers. Mes pieds et doigts trouvent aisément les prises qui me hissent au sommet du mur d'enceinte, tel un chat agile, et je me retrouve, d'un rétablissement agile, debout sur un créneau. La vue est jolie de là-haut, ainsi je regarde autour de moi l'endroit le plus propice ou descendre. Le faire à proximité de la rivière semble le plus approprié, ainsi je commence à passer, les bras écartés, les créneaux de bond en bond. Les pans de mon manteau claquent dans le vent, tandis qu'en bas, les hommes d'armes s'agitent.

Dès que l'endroit est propice, me retenant d'une main au bord du créneau, je passe sur le mur extérieur, tandis que l'autre main commence déjà à chercher des prises pour me faire arriver en bas le plus vite possible. La descente est toujours plus difficile que l'ascension, tous les chats vous le diront.

Un sifflement retentit près de mon oreille, tandis qu'au loin, un archer solitaire entreprend de me viser. Je descends à nouveau, tentant de ne pas paniquer, mais une seconde flèche me frôle, trouant mon manteau. A vue de nez, il reste quatre mètres, trop pour que je puisse sauter sans me briser un membre. Le moellon que je saisis à ma droite alors se détache de la paroi, et là je n'ai pas le temps de réfléchir que mon épaule gauche flamboie de douleur.

Je quitte l'appui du mur et sens pendant un court instant l'ivresse de la chute. Mais je ne suis pas aussi prompt qu'un chat, ainsi je tombe lourdement au sol.

Souffle coupé. Et puis plus rien. Même pas le temps d'une prière.

_________________
Yolanda_isabel
Jamais contente qu’on vous dit !

Mais tant pis, il leur faut trouver Cloé alors elle court, suivie de sa camériste, un sourire lancé au vol, un signe de la main à Jacquemont, et elle traverse les corridors du manoir pour rejoindre la chambre de la maîtresse de maison aux prises avec une armada d’épingles, une couturière et une ébauche de robes.

Bienséance, je t’aime ! Et op, un baiser sur la joue de la Comtesse, et un autre sur la joue de la couturière.


-« Tout du bonjour, c’était pour vous dire que Juliette, elle a un ami, et son ami, il est venu à Jegun pour la voir, c’est pas grave, hein !? Vous m’aimez toujours ? »


Oui, parce que même si elle a l’habitude qu’on lui cède tout, elle est en présence d’une Comtesse. Amen !
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Juliette
bobonne se fait trainer par bouboule, elles croisent un homme, yoli fait coucou, rien d'étonnant, juliette continue de craindre le pire, là aussi rien de très surprenant, puis enfin, ou hélas, elles trouvent cl0é! juliette est inquiète, jusqu'où va-t-elle aller l'infante hein? elle a quoi derrière la tête?
Citation:
-« Tout du bonjour, c’était pour vous dire que Juliette, elle a un ami, et son ami, il est venu à Jegun pour la voir, c’est pas grave, hein !? Vous m’aimez toujours ? »

dans l'ordre juliette rougit, pour changer, un regard sombre vers yoli et une pensée : "mais tu peux pas la fermer espèce de sale petite peste de cochon bouffie.....Grrrrr", puis ensuite se sont ses chausses qu'elle regarde, les mains dans le dos comme une petite fille qui vient de faire une bêtise!
pis de qu'elle droit elle dit qu'elle a un ami, c'est pas ses affaires! pis c'est la petite maîtresse qui a fait rentrer le beau blond, juliette elle a rien demandé!
la servante sent venir la tuile, elle n'en mène pas large, elle en a les larmes aux yeux! dernier réflexe défensif, elle se met derrière bouffie contre le régime, bonne planque en largeur mais pas encore en hauteur, comme si cela pouvait encore la sauver...

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--Jacquemont
Encore une fois, il se posait cette question. Pourquoi ils se mettaient toujours à courir dès qu'ils les interpelaient ? Hein ?
Parce que du coup, il devait courir lui aussi. Courir, tout le temps courir. Et en plus, il fallait que ce blondinet se mette à grimper le mur d'enceinte tel un écureuil !
Un sifflement, un signe de la main pour indiquer à ses hommes là où se trouvait l’intrus, et la chasse à l'homme était ouverte. Sus au p'tit blond !
Les flèches sifflaient les unes après les autres, et voilà Jacquemont qui courrait comme un dératé pour sortir du manoir pour aller cueillir le voyou au bas du mur. Mais il ne s'attendait pas à ce que le travail lui soit bâclé, ça n'arrivait jamais ce genre de chose ! Il devait toujours courir ! Et là, le gugusse gisait dans l'herbe, inconscient. Parfait !
Il le chargea sur ses épaules, non sans s'être assuré au préalable qu'il était bien KO. Une flèche s'était logée dans son épaule gauche, et Jacquemont se félicita de l'efficacité de ses hommes. Le chef des gardes monta donc les escaliers, et ligota le malotru à une chaise, dans un des débarras du manoir. Il appela un de ses hommes pour monter la garde, surveiller qu'il ne sorte pas.
Et alors, Jacquemont partit rejoindre sa maîtresse lui annoncer la nouvelle.


- Votre Grandeur ? Nous avons un intrus ... Mais ne vous inquiétez pas, nous l'avons maîtrisé. Si vous voulez, vous pouvez l'interroger vous-même, le blondinet ...
Cl0e
Et hop, une tornade rose qui s'engouffre dans l'atelier improvisé de l'Abeille, suivit d'une camériste rouge pivoine. Rose et rouge.

- Un ... ami ? C'était donc ça ce raffut dans la cour ? Qui est-ce ? Que fait-il ? D'où vient-il ?

Et la profession de ses parents aussi, non ?
Méfiante, elle était méfiante, et pas qu'un peu. Ses deux sourcils ne formaient plus qu'une ligne au dessus de ses yeux, et Bee reposa ses aiguilles, suspicieuse elle aussi.
Elle fila aussi sec derrière le paravent, enfila sa houppelande, et vint se planter devant Juliette, poings sur les hanches.


- Alors jeune fille ? Quelque chose à répondre à ça ?

On tambourina à la porte, des coups brutaux. Intriguée, Cloé se tourna vers la porte, et cria d'entrer. La porte s'ouvrit sur le chef de ses gardes, et elle plissa les yeux.

- Non mais c'est quoi ce foutoir ?
- Votre Grandeur ? Nous avons un intrus ... Mais ne vous inquiétez pas, nous l'avons maîtrisé. Si vous voulez, vous pouvez l'interroger vous-même, le blondinet ...


Derechef, Cloé se tourna vers Juliette.

- Est-ce ton fameux ami, Juliette ? Ce blondinet que mes gardes ont arrêté ?
Bon. Jacquemont, allons-y.


Parole de blonde, ça allait chier des bulles ...
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Juliette
[nous avons les moyen de voir faire parler !!!!]

si juliette trouvait sa petite maîtresse parfois sévère, elle allait se rendre compte qu'en fait elle était bien bien douce! un interrogatoire bien rude commençait!
Citation:
Un ... ami ? C'était donc ça ce raffut dans la cour ? Qui est-ce ? Que fait-il ? D'où vient-il ?
- Alors jeune fille ? Quelque chose à répondre à ça ?

et il fallait bien répondre! oui il l'avait charmé, oui elle était amoureuse, oui, oui et oui! mais comment le dire? elle avait pas demandé à le faire rentrer, mais il était là, la maitresse des lieux voulait savoir et même si c'est yoli qui avait fait rentrer le blondinet c'était à la servante qu'on demandait!
alors elle ouvrit la bouche, oui, elle donna la plus.....honnête et la plus candide des explications, la plus féminine et la plus plus naïve aussi! celle que toutes celles qui ont un jour été amoureuse envers et contre tous peuvent comprendre!


euh, m'dame, euh, au, au, au marché, il, il, il m'a offert une pomme et...la voix se trouble encore plus et il m'a ....embrassé ....sur la tempe...

à ce moment ce n'est plus du rouge mais du rose au joues, presque un sourire niait, comme un souvenir fugace, comme si elle revivait ce bel instant, comme si elle était encore au soleil de ce beau matin, le cœur battant la chamade, les yeux soudain replis de rêves....
à la fois la pire et la meilleur des réponses....ce qui pour juliette est un exploit! et puis là c'est le drame...

Citation:
- Non mais c'est quoi ce foutoir ?
- Votre Grandeur ? Nous avons un intrus ... Mais ne vous inquiétez pas, nous l'avons maîtrisé. Si vous voulez, vous pouvez l'interroger vous-même, le blondinet ...
- Est-ce ton fameux ami, Juliette ? Ce blondinet que mes gardes ont arrêté ? Bon. Jacquemont, allons-y.


un blondinet? mais oui il est blond! oh non pas lui, ça peut pas êtes lui non, surtout pas non pas ça non pas lui....
la main sur la bouche, comme pour retenir un mot de trop, des larmes sur les joues, elle s'inquiète, elle a peur, une telle stupeur ne peut que raisonner que comme un aveu, mon dieu la pauvre, le pauvre, pour elle c'est comme roméo et juliette mais si la servante savait......

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Trann
C'est avec la sensation de me noyer que je me réveille, étouffant, et recrachant l'eau du seau qu'on vient de me jeter à la figure. Il ne me faut guère de temps pour remarquer que je suis assis sur une chaise, les bras attachés dans le dos, et les pieds ligotés à ceux de la chaise. Mon épaule me brûle, et un coup d'oeil me fait constater qu'un empan de flèche y est toujours fiché. Une première gifle manque m'assommer, tandis que le garde qui me surveille tourne autour de moi comme le loup autour de sa proie. Je ne parle pas, c'est ce qui les énerve le plus.

Alors, on pensait rouler la dame ? Tu t'prends pour quoi hein ? M'est d'avis que tu vas chanter une aut' chanson maint'nant.
Tiens, t'as remarqué, t'as une flèche dans l'épaule...


Je sens alors la douleur fulgurer dans mon épaule tandis qu'il fait tourner la pointe de la flèche dans la chair, et je ne retiens même pas un hurlement de douleur, qui m'aveugle presque. La flèche est finalement retirée, et déjà le sang a imbibé la manche de ma tunique. Au moins avec l'eau qui dégouline de mes cheveux sur mon visage, il ne peut pas remarquer les larmes qui me brûlent les yeux.

Tu fais moins le fier d'un coup j'trouve...

Je reste muet. Le coup de poing suivant m'atteint à l'estomac, me forçant à me replier un peu sur moi-même, et à chercher mon souffle à nouveau. L'anneau sigillaire porté en chaine autour de mon cou quitte l'abri de ma tunique, tandis que je vois miroiter à la lumière l'argent du bijou. Je me relève finalement, une nouvelle gifle m'accueille, faisant tintinnabuler l'orchestre philarmonique qui joue dans ma tête.
Sonné, je ne prête même pas attention à la porte qui s'ouvre sur le côté.

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Cl0e
Allons bon, voilà que la jeune camériste s'était énamouraché d'un voyou. La pauvre s'était fait rouler, et un voile de tristesse passa sur le visage de la comtesse. L'amour ...
Elle n'osa pas parler directement devant Juliette, de peur de lui faire de la peine, et lui laissa entendre qu'elle allait juste l'interroger. Rien de plus. Mensonge. Mais ménager la jeunette lui importait plus.

Quand elle arriva dans le débarras où Jacquemont avait enfermé l'intrus, la retenue s'en était allé, et la colère avait repris le dessus. Plus de Juliette pour la retenir d'agir à sa guise. Psychopathe, la comtesse ? Nullement. Juste très mécontente que l'on embobine une jeune fille en fleur et qu'on s'en serve pour s'introduire au manoir et la voler.
Elle ouvrit la porte d'un coup de pied, et se planta devant le blondinet, aussi blond qu'elle. Elle se planta devant lui, sourcils froncés. Le voleur était déjà amoché, ligoté à sa chaise. A côté de lui se tenait un garde, une flèche sanguinolante dans une main, un anneau dans l'autre. Anneau qu'il tendit à la comtesse, et montra les poches encore pleines du bonhomme.


- Vot' Grandeur, j'crois qu'c'est à vous. On n'a pas encor' r'gardé dans ses poches pour prendre le reste, j'vous laisse l'faire.
- Bien, merci. Mais avant ...


Vlaaaaan ! Et une claque, une ! Et venant d'une ancienne joueuse de soule, c'était pas une pichenette, cette claque. Elle prit rageusement la bague, et l'observa minutieusement.

- Ce ... non, elle n'est pas à moi, et ce ne sont pas là les armoiries des Albizzi, ni celles des de Vergy.
Toi ! Le p'tit blond ! Ton nom ! De suite ! A qui as-tu volé ça ? Réponds!


Du regard, elle parcourut la pièce à la recherche de quelque chose pour faire parler le ptit blond. Tout ce qu'elle vit, c'est une pince. Pourquoi une pince d'ailleurs ? Aucune idée, mais elle s'en empara, et revint vers la chaise.

- Tu vas me donner une réponse sinon ... je t'arrache les ongles un par un.

Non, non, pas psychopathe la comtesse.
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