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[RP] "Sur des fondations qui ne seront jamais détruites..."

Ellya
Elle se renfrogna. Non mais il se prenait pour qui le barbu... Et gnagnagna que je le maudis et gnagnagna que je le rabaisse et gnagnagna que sa tenue elle est même pas belle d'abord.

L'Abbaye, elle, était belle. Magnifique. Suffisamment pour lui faire oublier sa mauvaise humeur et lui mettre du baume au cœur. Elle décida de rejoindre le quinquagénaire du côté de l'aile Est. Après tout, il n'était ni Cistercien ni ... Bref. Il valait mieux qu'elle veille.

Elle suivit le premier groupe vers l'aile effondrée. La nonnette n'avait bien sûr aucune idée sur la manière dont il fallait se prendre pour remonter le tout. Elle faisait confiance aux autres et à leurs compétences. Mais mènerait la danse discrètement, évidemment.


Alors, alors, combien sommes-nous?
_________________
--Alfonse


[Aile ouest - Avec les meilleurs (ou pas)]

Et on m'attend pas? Comment qu'ils agissent les bondieusoux maint'nant! V'là t'y pas qu'on avait la nigaude, ils nous collent un nigaud! Comme si qu'on avait besoin d'la paire!

Il essayait de rattraper son retard, le vieil Alfonse, mais les jeunes marchent si vite! Au village, le mot était passé: festin pour ceux qui participeraient. Il n'avait plus beaucoup de dents, et alors? Ça lui donnerait une bonne raison de se plaindre! Et ça, ça le rendait tellement heureux!

Crénom! Commencez pas sans moi, galopins!

Un tour à rebâtir? Qu'à cela ne tienne! Il les regarderait faire toute la nuit, si besoin était!


J'suis là, j'suis là!

D'un oeil scrutateur, le v'là à fixer le barbu qui n'avait rien d'un homme d'église. Mais alors, rien du tout... Le regard inspiré, à la limite?

Pou'quoi qu'ça n'a-t-y pas enco' commencé, hein? Fainéants! A vot' âge, j'aurais déjà fini!


Il retroussa ses manches pour donner meilleure foi à ses paroles avant de lever sa canne en l'air.

Allez! Allez! Vous v'lez manger ou vous comptez bailler aux corneilles? Nom de nom...
--Kronembourg


[ Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil vert ... ]



** Alors euh ... Aile Ouest, bâtiment D, couloir C, entrée A. Voilà. Ca doit être là. **


Retournant le plan dans l'autre sens.


** A moins que ce soit ... Là. **


Penchant la tête sur le côté, à s'en dévisser le cou.


** Ou alors euh ... Là.
Bon.
Ce sera là.
Après tout, z'avaient qu'à être plus clairs **



Bien ! C'est ici que seront alignés les dortoirs et cellules. Alors évidemment : Un côté pour les femmes, et un côté pour les hommes.


Se tournant vers les trois ou quatre ploucs qui l'avaient suivi jusqu'à l'aile Ouest ; là où le lieu Saint semblait le plus endommagé, mais où des travaux d'urgence pourraient rapidement être mis en place.


Il faudra bien marquer les séparations hein ! S'agit pas que tout le monde dorme ensemble et qu'on nous accuse d'avoir offert le terrain propice à ... euhm ... Enfin vous voyez, des incidents quoi ...

Posant les yeux sur le vieux Alphonse qui depuis son arrivée n'avait épargné personne de ses acerbes réflexions de grabataire.


Messer Alphonse, pour l'instant, vous allez nous servir de piquet. C'est-à-dire que vous allez vous tenir bien droit comme si vous étiez un mur.
Ce sera VOUS la séparation, jusqu'à ce qu'on fabrique la chaux et le plâtre.



Au moins avec lui, il n'y aurait pas d'incident.


Ne bougez pas, nous allons mettre tout ça en place.



** Bon alors, fabriquer de la chaux euh ... Des pierres calcaires, un peu d'eau, et euh ... A moins que ce ne soit des euh ... **

_________________
Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
--Ellya.


[Dans l'Abbaye, belle, merveilleuse... Majestueuse]

Le coeur léger, la nonnette se faisait inspectrice des travaux finis.

Elle avait commencé par l'aile est, entièrement retapée. C'était un fait. Elle l'accepta en souriant, se réjouissant de la propreté qui y régnait. Passant près du réfectoire, elle sentit une délicieuse odeur de gigot. Depuis quand aimait-elle la viande? La question l'effleura avant de disparaître, la main de la jeune femme ayant automatiquement poussé la porte. Une immense table en bois s'imposait au milieu de la pièce. Des bancs soigneusement rangés attendaient les retraitants en silence.


BOUUUM

La Cistercienne sursauta tout en poussant un petit cri. Un drame, il devait s'agir d'un drame. Instinct. Elle se précipita dans le couloir, relevant ses jupons, et se rua en direction de l'aile ouest. Certitudes.

Le spectacle qui s'offrit alors à elle était désastreux. L'aile n'était pas rasée mais le résultat était bien pire! Les murs tenaient à peine debout et menaçaient de s'effondrer à la moindre bise. Des paillasses gisaient par terre, causes du bruit, très certainement. Au milieu du dortoir des femmes se tenaient le Blayais. L'air ahuri, comme toujours.


Par tous les Saints, mon frère, que s'est-il passé?

Pas d'inquiétude dans ses propos mais un reproche sous-jacent.

Qu'avez-vous donc fait?!

Elle couinait, les yeux noirs. Pourquoi ruinait-il la perfection? SA perfection?

Vous... Vous... Vous...

Elle tournait dans la pièce sous le regard hébété du Kro. Là, il n'y avait pas de bougie; là, il manquait des draps; là, le sol n'avait pas été couvert. La cerise sur le gâteau fut de découvrir que la porte qui devait séparer le dortoir des femmes de celui des hommes avait une serrure. Une serrure! Comme si une telle porte devait un jour s'ouvrir... Comme s'il devait y avoir une porte entre les deux pièces, d'ailleurs! Un non-sens! Une aberration!

BOUUUUUUUUM

Une partie du toit venait de s'effondrer, à ses pieds. Son coeur ne fit qu'un bond en réalisant qu'elle avait manqué d'être écrasée.

Sursaut.


[Dans une chambre d'auberge - Gascogne]

Transpiration.

Réveil.

La nonnette porta la main à son coeur avant d'effleurer ce qui l'entourait. Celui qui l'entourait. Elle calma lentement sa respiration, soulagée que tout cela ne fut qu'un terrible cauchemar. Car il ne pouvait en être autrement... En une vingtaine de jours d'absence, son frère Cistercien ne pouvait faire autant de dégâts qu'elle en avait vus en rêve.


Sainte Illinda, protégez vos murs et nos espoirs...

La prière fut murmurée du bout des lèvres. Elle se promit toutefois d'écrire à l'époux de sa filleule dans la journée pour se rassurer. D'un geste, elle reprit sa position initiale, les yeux rivés sur la chevelure argentée de son époux. Pensive.


____________
Kronembourg
KKKRRR ... KKKKKRR ... RRR ATTENTIO ... BOUUUUU ... RONGNTIDJU ... OUUM !!!

Dépité face au mur qui venait de s'écrouler.


Messer Alphonse, vous allez bien ?



Kro se précipita vers les pierres qui recouvraient le vieil homme, la nuque perlant de transpiration.


Messer Alphonse, vous êtes là ?



Probable qu'il y ait eu trop d'eau dans le mélange de la chaux. Le vieux l'avait bien dit dès le départ, que leur fichue mixture était trop liquide et qu'ils n'étaient tous qu'une bande de bons à rien. Mais non, sous prétexte de faire vite et d'en mettre plein la vue à ceux qui lui faisaient ( encore ) confiance, le Kro n'avait rien voulu entendre et avait commencé à bâtir, bâtir, bâtir même au delà du shéma décrit par les plans.
Probable aussi que rien de ce qu'ils avaient construit depuis quinze jours ne tienne debout. La Sainte Nitouche allait le tuer à son retour.


Ah ! Messer Alphonse ! Vous voilà !


Passant sa main sur le front du vieux puis retirant encore quelques pierres afin de mieux distinguer son visage.

Ecoutez, j'ai une bien meilleure idée. Nous allons placer une PORTE à votre place. Ce sera elle qui tiendra les murs tout autour, mon ami Nestor va nous dégotter une grande porte bien solide en moins de temps qu'il n'en fait pour le dire.


La voix emplie de compassion.

Ainsi, vous pourrez cesser de faire le piquet. Je sais que quinze jours, c'est très long pour un vieil homme comme vous.


Reste qu'il fallait accélérer ces fichus travaux afin que tout soit prêt au plus vite. C'est que la maudite nonnette qui était partie se prendre pour une grande lectrice du côté d'Orthez, n'allait plus tarder à lui écrire pour savoir si les premiers dortoirs seraient bien terminés dans les délais prévus.
Et là ... Pour ça ... Il ne restait plus que la prière.
Le barbu se promit de prier très fort toute la nuit en incitant chaque ouvrier à en faire de même ; une grande nuit blanche de prière collective, afin que les travaux avancent deux fois plus vite dès le lendemain.

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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Miama
Mia regardé les murs tomber les un après les autres et un peu partout autour des personnes présentent se qui était très dangereux. Mais bon peut être qu'il le fallait. Après avoir fait un peu de prière avec "l'équipage" mais pas toute la nuit quand même. Une fois sa grande nuit fini elle se dépêche de manger, se laver, s'habillée et faire les quelque courses au marché qu'il fallait d'urgence. Tout sa pour retourné au travail à l'abbaye avec tout le monde qui devait déjà être présent ou qui aller arriver après elle. Arriver au chantier elle regarde d'un tour de tête les quelques personnes présentes et se dirige vers Kronembourg pour y faire part d'une idée qu'elle avait eu pendant la nuit. Peut être le Trés Haut là éclairé ? qui sais, donc elle lui adresse la parole.

Bonjour sieur Kronembourg. Comment allez vous ? Malgret que vous devez pas avoir beaucoup dormit avec votre nuit blanche de prière collectif. Grand sourire amicale. Je voulez vous parlez d'une idée que j'ai eu pendant la nuit. Si vous méttiez des gros morceaux de bois en appuis sur les murs et le sol, sa reteindraient les murs pendant que l'on pourra les solidifiés. Ce qui seras moin dangereux pour se qui passe par ici entre autre messire Alphonse. Elle se tourne vers Alphonse et lui sourit et se retourne vers Kronembourg. En plus sa prermetterait d'aller plus vite dans le chantier et avec plus de sécuriter. Quand dite vous ?

Elle le regarde en attendant une réponse pour aller au travail ou préparer ces bouts de bois en guise de "pillier". Elle dévie le regard un petit moment vers Alphonse qui se méffiez des murs et leurs disez " 'tention mon gayard, ch'y costaud encore un bruits et j't'abbat ! ".
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--Alphonse.



Messer Alfonse bombait le torse. Il allait surement mourir de fatigue, son dos faisait des siennes et toutes ses articulations craquaient au moindre mouvement mais... On l'appelait Messer Alfonse, que diable!

Une fois relevé, après avoir menacé le mur, il se tourna vers le chef des travaux.

Hé, l'idée d'la gamin' n'est pô si mal, chef!

Pis j'veux pas médir' mais... C't'y pas que la sainte Nitouche va bientôt r'vnir? Comment qu'elle va l'prendre, chef, si les murs tienn' encore moins qu'à son départ?


Crac. De sa bouche tomba sa cinquième dent. Pas la cinquième qui tombait... Une des cinq dernières qui lui restaient. La chute du mur, surement...
Kronembourg
Noyé de transpiration de la tête aux pieds ( il faut dire que pour une fois, il avait travaillé plus d'une demi heure ) le Kro faillit sursauter lorsque damisèlà Miama s'adressa à lui pour lui faire part d'une idée lumineuse.

Je voulez vous parlez d'une idée que j'ai eu pendant la nuit. Si vous méttiez des gros morceaux de bois en appuis sur les murs et le sol, sa reteindraient les murs pendant que l'on pourra les solidifiés. Ce qui seras moin dangereux pour se qui passe par ici entre autre messire Alphonse.

Un sourire vint entailler sa barbe hirsute ( à lui ! ) car il l'avait aperçu prier une bonne partie de la nuit parmi les ouvriers, et rien ne le rendait plus heureux que de s'apercevoir que la vraie Foi, en Guyenne, n'avait pas totalement disparu.
Aussi, c'était en mettant de côté son caractère bourru et macho pour laisser place à son naturel timide, qu'il lui répondit :


Ma Foy, vous avez tout à fait raison damisèlà Miama. Retenir les murs pendant que nous les consolidons me paraît beaucoup mieux que tout détruire pour tout reconstruire.


Rouge comme un coq en s'approchant de la jeune femme :


Je vais vous faire une confidence : La Sainte Nit ... Euh ... Soeur Ellya m'a confié la direction des travaux pendant son absence, et je suis un peu perdu avec tout ce qu'il y a à faire ... ( Ne surtout pas lui avouer qu'il n'y connaissait rien, de toute façon elle l'avait certainement remarqué par elle-même ) ... D'ici quelques jours elle sera de retour et je crains fort qu'elle ne fasse un très mauvais rapport sur moi à nos supérieurs hiérarchiques.

Là dessus, voilà que le vieux Alphonse tout juste remis d'une mort que l'on croyait certaine, vint se mêler à la conversation.

Pis j'veux pas médir' mais... C't'y pas que la sainte Nitouche va bientôt r'vnir? Comment qu'elle va l'prendre, chef, si les murs tienn' encore moins qu'à son départ?


Kro se tourna vers Damisèla Miama, puis vers Alphonse, puis vers Miama, puis vers Alphonse ... Une lueur de panique au fond des yeux, une boule de salive retenue dans la gorge.

Pensez-vous que nous devrions encore prier ? Dit-il à la jeune femme. Car dans son fanatisme, le Kro était persuadé que seule la prière pouvait résoudre tous les problèmes du monde. Et puis la prière, il fallait bien le reconnaître, lui semblait moins fatigante que de se mettre au travail sous cet horrible soleil de plomb.
Ou peut-être euh ... Travailler un peu ?

Il demanda d'un geste de la main à quelques ouvriers d'approcher afin qu'ils puissent eux aussi profiter de la discussion. Si damisèlà Miama débordait de bonnes idées, peut-être les travaux pourraient-ils continuer de façon cohérente.
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Miama
Mia regarde Alphonse qui lui dit que son idée était pas mal et le remercie avec un petit sourire.Elle sourit plus en acquiesçant sur la dernière phrase de Alphonse " Pis j'veux pas médir' mais... C't'y pas que la sainte Nitouche va bientôt r'vnir? Comment qu'elle va l'prendre, chef, si les murs tienn' encore moins qu'à son départ ? ". Elle se tourne vers Kronembourg pour écouter sa réponse avec attention et sourit quand il lui dit qu'elle avait raison et que c'était une bonne idée. Elle regarde le messire s'approcher d'elle pour lui murmurer :

Je vais vous faire une confidence : La Sainte Nit ... Euh ... Soeur Ellya m'a confié la direction des travaux pendant son absence, et je suis un peu perdu avec tout ce qu'il y a à faire ... D'ici quelques jours elle sera de retour et je crains fort qu'elle ne fasse un très mauvais rapport sur moi à nos supérieurs hiérarchiques.

La jeune fille se retient de rire et fut juste un petit sourire amusée en se disant qu'il demandé, en quelque sorte, de l'aide pour se faire apprécié de ses supérieurs hiérarchiques et de soeur Ellya. Elle l'écoute pose deux petites questions par la suite en faisant geste au ouvriers qui sont dans l'éparrage pour venir suivent la conversation et, peut être, eux aussi faire part de quelques idées qu'ils ont ou qu'ils ont eu pendant le chantier de l'abbaye. Elle regarde Kronembourg pour lui répondre de son mieu à ses question. En ce disant qu'elle ferait mieu de dire d'autre idée pour que le chantier avance plus vite et dans des meilleurs conditions. Peut être messire Kronembourg avait vraiment besoin d'aide pour diriger les personnes présentes ou pour autres choses ?

Prier... je suis pas contre mais sa aideras pas à la reconstruction de l'abbaye. Légér sourire. Car pour l'instant le Très nous aide peut être mentalement ou autrement mais il nous a pas fait arriver des murs tout neuf ici et encore moin plus de personnes pour l'instant. Le Très Haut n'a pas envoyer quelques ouvrier du ciel et il ne sait pas dépplacer pour venir refaire les murs. Donc prier nous aideras nous mais pas le chantier.

Elle regarde les réaction et passe à l'autres questions.

Travailler oui et même pas que un peu, il faut travailler le plus vites possible pour que sa soit terminer le plus vite aussi, mais sa vous l'avez à peu près tous compris. Elle sourit à tout ceux qui était présent et qui la regardé. Mais il faut travailler intelligement comme pas faire le toit avant les murs, mais bon sa aussi vous devez l'avoir compris. Mais par contre il faut être organiser, on devrait faire des groupes de quelques personnes et chaques groupes s'occupe d'une chose comme un groupe pour répparer les lits du dortoir, un groupe pour enlever les pierres par terre et en faire un tas, un groupe pour solidifier les murs, un autre pour s'occuper du bois comme les portes la charpente les tables etc... Fin bref vous l'avez compris il faut être organiser beaucoup plus que maintenant ou chaques ouvier va où bon lui semble. Elle leurs souri attendant des ou une réponse
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--Ellya.



Citation:
Lectoure, le 7 août de l'an 1459

A mon frère Cistercien séjournant actuellement à Marmande
Adishatz!

Il faut me pardonner, mon frère, de ne pas avoir pris de vos nouvelles avant ce jour. Hélas, vous n'êtes pas sans savoir que les études prennent un temps considérable. Vous serez toutefois ravi d'apprendre que je suis sur le chemin du retour, à deux jours de marche de la Cité de Orties! Moins, peut-être, si je presse le pas.

J'espère que les travaux commencés au Rivet sont sur la bonne voie. Peut-être même sont-ils finis, depuis le temps? Certainement. Si vous en avez le temps, aménagez-moi une cellule pour mon retour afin que je puisse m'immerger totalement dans ce Cistercien bâtiment: je vous en serais extrêmement reconnaissante. Avez-vous pensé à écrire à ce fameux menuisier dont nous avions parlé pour la bibliothèque et les meubles les plus importants? Et les commandes de tissus et de graines? N'oubliez pas les élevages non plus!

Les directives de notre bon Recteur ne devraient plus tarder.
Tout comme moi!

Aristotéliciennement vôtre,
Puisse Sainte Illinda vous aider dans les travaux car, comme elle le disait: "La seule Église qui puisse vivre est celle pour laquelle tant d’hommes et de femmes de bien sacrifient leurs êtres."






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Miama
Mia arriva en courant au chantier faisant signe de regroupé tout le mondes qui était déjà présent. La jeune femme avait en main un parchemin ou elle avait fait des groupes et elle était suivit de Eléonore une amie à elle :

http://img387.imageshack.us/i/femme25pq8.jpg/

Bonjour à tous ! J'espère que vous êtes en forme parce que on a du boulot. Je vous présente une de mes amie Eleomore elle vient nous aiser à construire. Mais elle me dit avoir vue Ellya au marché donc nous avons vraiment très peu de temps pour faire le maximum de nous même ! Elle les regarde en souriant. Je vais prendre les commande avec sieur Kronembourg pour l'aider et aller plus vite.

Elle les regarda et déplia un parchemin . elle leurs lue en changeant quelques mots. J'ai fait les groupes malgret le peu de personne présentes. Ceci pourra d'ailleur faire une excuse au près de la curée. Grand sourire. Bon sachant que sieur Watelse n'est pas là, sieur Lucas est en voyage, sieur Eziodominici est, lui aussi, en voyage et que Erasme a du rentrer chez lui. Elle se dit que sa fait un petit nombre en moin. Le premier groupe, s'occuperas de la charpente et des objets pour l'abbaye, est composé de sieur Kronembourg et messer Alfonse car j'ai vue qu'ils c'étaient attachés. Elle leurs souria. Le deuxiéme groupe, s'occupera de ramassé les pierre et de faire un tas pour que le sol soit propre, est composé de dame Adelaine et sieur Le_Nestor. Elle leurs sourit aussi. Et le troisième et dernier groupe, s'occupera de solidifier les murs, est composé de dame Eléonore et de moi même. Elle les regarda tous.

Elle distribua tout les outils utile à chacun pour remplir leurs tâche attribuer. Elle leurs dit ensuite.
Aller tout le monde au travail et donné tout ce que vous avez dans les bras, les jambes et la tête entre autre et pour ce qui sont pas trop courageux dite vous que une fois fini vous pourrais tout le temps vous reposé. Elle sourit et se dirigea avec Eléonore au mur dont elle avait disposé hier les pieux pour pas qu'ils tombent. Elles prirent de la chaux fabriqué et commença à consolidé les murs chaqu'une de son côtés. Elle jetta aussi un coup d'oeil de temps en temps pour voir si tout le monde travailler.
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--Alfonse



A vos ordres, cheffe!

Rouge de plaisir de faire équipe avec l'ancien chef qu'il était! Car la p'tite venait de reprendre le flambeau, hé oui. Et ses directives semblaient si judicieuses qu'il ne comptait pas les protester.

Allez viens p'tit gars! La charpente, c'pour les hommes! Les vrais! Et elle va être fière de nous, la g'mine! Mais faudrait-y pas s'bouger le derrièr' tou'd'mêm'!



[Charpente-moi ci, charpente-moi ça]


Crénom! Pas là! Faut les séparer ces chevrons! Tout l'truc va nous r'tomber d'ssus!


D'un oeil perplexe et peu avisé, il contemplait le carnage qu'ils venaient de réaliser. Deux bras gauches. Un peu de vent et le tout partirait sur la terre du voisin.


*Quelques heures plus tard*


Boug' plus p'tiot! Ca tient! Ca tient! Hip hip hip Hou... Pou'quoi qu't'as encore ces chevrons dans la main? Diabl'! Tout va s'écrouler! Aux abriiis!

*A la tombée de la nuit*

Rapproch' la b'gie, nigaud! Comment qu'tu veux qu'j'y voie sinon?

*Une fois le soleil bien levé*

Exchellent ce pâté! C'est-y pas qu't'es un fameux cuistot! Lésin' pas sur le vin, c'bon pou' le travail! Et remets moi une tranche d'ce gigot!

*Fin de journée, plusieurs jours plus tard*


V'nez voir, cheffe! V'nez voir not' réussit'!


Avec ses trois jambes, il était parti chercher Miama. Pour sûr qu'ils avaient fini le travail! La charpente tenait! Un vrai miracle. D'ailleurs, l'Alfonse avait vu son coéquipier adresser plusieurs prières en remerciement. Pour les lits, c'était une autre histoire... La plupart s'écrouleraient sous un poids trop important. Comme pour les chaises, les bancs et les autres petites choses sans importance qu'ils avaient dû construire à la va-vite, la veille. La charpente, c'est ce qui importait!
--Kronembourg



Quelle honte ... Ah oui, pour ça, il mourait de honte, notre bon Kro.
Dès que donà Miama avait pris en main la direction des opérations et qu'il avait remarqué que le chantier avançait cinq fois plus rapidement que sous son autorité à lui, le barbu avait cesser de la lapider avec ses : " Oui mais ... " et ses : " Ne croyez-vous pas que ... ? " pour devenir cramoisi et s'exécuter sous les ordres de la jeune femme qui, en plus d'avoir une idée très précise de ce qu'il fallait faire, dirigeait les ouvriers avec une gentillesse désarmante.

Ooooh bien sûr, son ego démesuré de mâle en avait pris un coup. C'est pourquoi il jouait au " petit chef " lui aussi, en traînant sans arrêt pas loin de donà Miama pour répéter ses ordres aux ouvriers, d'une voix autoritaire, comme s'il les avait inventés, lui ...
... De temps en temps, il venait lui apporter des rafraîchissements et lui faire la conversation, comme pour mieux deviner ce qu'elle avait en tête. C'était bien simple : Elle savait TOUT ce qu'il fallait faire.


Mais comment faîtes-vous pour savoir tout ça ? Lui répétait-il sans cesse.


Quant à cette idée de binômes pour travailler sur des zones spécifiques, même si Kro n'aurait jamais choisi Alphonse pour partenaire, il dût bien reconnaître que l'idée de donà Miama était là encore excellente.


Mais comment avez-vous fait pour penser ça ? Lui disait-il, étourdi à l'idée de travailler autant.





[ Sur le terrain, en plein soleil, avec le vieux ]


Un chevron ? Mais ça sert à quoi un chevron ?

L'air ahuri, des clous plein les mains, les pieds en canard.


* Quelques heures plus tard *

Mais puisque je vous dis qu'il faut clouer cette porte !! Sinon on ne pourra jamais l'ouvrir ! Je sais ce que je dis quand même, j'ai mon diplôme de maçonnerie !


* A la tombée de la nuit *


RrrrzzzzZZzzzz ... Gné ? Travaux ? Ah oui ! RrrrzzzzZZZZzz ...



* Une fois le soleil bien levé *


RrrrrzzZZZzzz ... flppp flppp flppp ... RrrrzzzZZzzzz ...


* Fin de journée, plusieurs jours plus tard *

Pendant que le vieux Alphonse était parti chercher donà Miama, le Kro priait pour que l'ensemble de la charpente tienne le coup jusqu'à l'hiver.
Ils avaient fait du bon travail malgré leurs nombreuses pauses, aussi, le barbu espérait que la jeune femme serait fière d'eux.

Car déjà ... Sonnait le glas du retour de la Sainte Nitouche, qui viendrait examiner les résultats en inspectrice des travaux finis. Kro en frémissait à l'avance.

Il fallait que donà Miama donne son approbation. En la voyant approcher, il vint à sa rencontre et se sentit obligé de lui commenter chaque partie terminée de la charpente, comme pour mieux lui expliquer ce qu'elle savait déjà mieux que lui.


Alors vous voyez, ici euh ... Ce sont les portes. Vous voulez un rafraîchissement ? Ensuite, nous avons installé du plancher sur le même modèle qu'un château. Vous n'avez pas trop chaud ?
Ah, et là, nous avons peut être un peu trop clouté l'ouverture, mais nous n'aurons qu'à contourner le couloir central pour parvenir à l'entrée des cellules du bâtiment B ... Voulez-vous que nous allions à l'ombre ?


Il voulait la bichonner car sans elle, il savait qu'ils n'en seraient pas là.
Il attendit donc, tremblant comme une feuille sous le soleil de plomb, que la jeune femme leur livre le verdict de son opinion avisée. Priant Sainte Illinda pour qu'elle n'ait pas l'idée d'aller visiter les cellules du bâtiment A : Celles où lorsque l'on marchait sur les planches encore mal fixées, celles-ci basculaient pour venir s'encastrer droit dans le nez.



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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Miama
Mia continuer son travail avec Eleomore tout en papotant avec et en rigolant. Elles s'amusaient et sa se voyait mais c'était pas pour au tant qu'elles aller pas vite. Elles avait presque fini plus que un long mur à terminer dans la même ambiance et leur première tâche serait fini. Elle trempa sa spatule dans le sceau de chaux et commença à l'étaler sur le mur avec attention quand soudain Alphonse vint la chercher pour lui montrer le magnifique travail qu'ils avaient fait surement dans une bonne ambiance, du moin je l'espère. Elle sourit au parole de Alphonse et lui répondit en se levant en même temps.

A bien vous avez fini et en plus si c'est une réussite c'est super. Heureusement que vous êtes là vous et sieur Kronembourg, car personnellement je suis pas douée dans les charpentes et sa serait idiot que sa s'écrouille en pleine messe. Elle lui fit un grand sourire. Bon aller je vous suis. Sur ses mots elle pris une parchemin attaché à une petit plaque de bois et se laissa guidé par le sieur Aphonse pour lui montré le bon travail que lui est le sieur Kronembourg ont fait.

*Arriver devant la charpente*

Woua !! Vous m'avez tout deux caché vos talents pour la charpente. Elle leurs adresse un grand sourit satisfaite et amicale. Bon entront pour voir ce que sa donne de l'intérieure. Elle entre avec les deux sieurs et laisse Kronembourg pour lui expliquer les chose et la guidée.

Alors vous voyez, ici euh ... Ce sont les portes.

Elle sourit amusée en se disant que c'était logique mais approuva quand même, se disant qui fallait tout voir. Hum... d'accord. Elle se dirigea vers ces dernières les ouvrant une par une pour vérifier si elle grince pas et si elle s'ouvre déjà. Parfait monsieurs ! Elle leurs resourit et continua.

Vous voulez un rafraîchissement ?

Elle lui sourit et lui répond. Non merci, ça ira je ne suis pas désidrater. Elle continua toujours souriante.

Ensuite, nous avons installé du plancher sur le même modèle qu'un château.

Elle le regarda et marcha dessus constatant qu'il ne grince pas lui non plus et qu'il ne bouge pas. C'est super aussi. De toute façon vous faite tout bien, n'es ce pas ? Elle sourit et continua.

Vous n'avez pas trop chaud ?

Elle sourit en continuant de marcher. Non ça va, je suis la plupart du temps à l'ombre des murs que je solidifie. Elle sourit entourée de Alphonse et Kronembourg toujours.

Ah, et là, nous avons peut être un peu trop clouté l'ouverture, mais nous n'aurons qu'à contourner le couloir central pour parvenir à l'entrée des cellules du bâtiment B ...

Elle les regarda et dit. trop clouté ? On peu en enlevé n'es ce pas ? Car les moines, en temps de pluie, ne vous pas contourner le couloir central pour être mouiller et pour une question de sécurité, l'accés et plus vite fait par le couloir central que contourné celui ci.[i] Elle leur sourit et leurs tend à tout deux un long morceau de fer plat au bout, pour enlever les clous en trop et elles s'acrouppit et enleva avec Kronembourg et Alphonse les clous de trop.[/i] Voilâ. Elle continua avec eux.

Voulez-vous que nous allions à l'ombre ?

Non c'est bon, j'aime bien le soleil. Elle leurs sourit en leurs disant. Bon le bâtiment B est bon maintenant je suppose que vous avez pas fini le A donc je vous laisse le temps de le finir. Sur tout que vous avez l'air d'en mourrir d'envie, pas vraie ? Elle leur resourit. Mais vous pouvez faire une pause. Votre travail, pour l'instant, et super je vous en félicite et je suis fière de vous. Bon moi je retourne finir le mien. Elle leur sourit une dernière fois et se dirige vers les mur et repris sa spatule pour finir les mur.
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--Le.nestor



Depuis que la Donzelle elle avait dit à Nestor de rlamasser les grlavats qui traînaient sur l'sol en compagnie de la dame Adelaïde, le Nestor il était hypnotisé.

Y regardait et regardait la croupe de sa partenaire, de ses deux prlunelles rondes de merlan frit, car le Nestor il aimait les belles croupes et les femmes rondes, ch'étaient des femmes généreuses et des femmes fortes qui lui donnaient beaucoup de piécettes quand le Nestor il mendiait à la sortie de l'église hi hi hi !

Alors le Nestor il fichait pas grland chose et y regarldait les croupes. Y comparait avec chelles qu'il avait déjà vu. Il en oubliait même de voler les spatules des ouvrliers qui trlavaillaient sur le chantier et cha, cha voulait bien dire que le Nestor il avait l'esprlit bien occupé hi hi hi !



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