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[RP] La cabane dans les arbres, nid d'Annabelle et Jim

.jim.
Très occupé par son labeur, en l’occurrence dénouer la queue d'un écureuil, le rouquin remarqua à peine la présence de la vieille dame toute de blanc vêtue.

Hé ! bonjour messire ! Je cherche une cabane ... Une femme est en couches et elle a certainement besoin d'aide ...

Pouvez vous m'indiquer le chemin ???

Je me suis perdue et à ce train là elle aura accouché avant que j'arrive .


C'était trop beau pour être vrai!

Ma foy, mais c'est le ciel qui vous envoie pour soulager mon épouse?! Venez, brave dame, je vous montre le chemin!

Il partit d'un bon pas, presque en courant mais s'arrêta net en constatant que la vieille dame, même en relevant ses jupes, n'arrivait pas à le suivre.

Non d'un p'tit bonhomme mais c'est pas dieu possible d'avancer aussi lentement! s'énerva-t-il.

Sans avertissement, il saisit la brave dame par les hanches et la força à s'accrocher à ses épaules.


Même ainsi, chargé comme une mule, il couvrit la distance qui le séparait de la cabane en quelques minutes.

Une fois arrivé devant l'arbre, il monta l'escalier avec la sage femme sur le dos et ouvrit la porte à la volée en criant

Voilà du renfort!

Le spectacle qui s'offrit alors à ses yeux le glaça d'effroi et il sortit précipitamment de la cabane.

Je confirme, c'est une affaire de femmes!
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--Hyldegarde


L'homme aussi roux que l'écureuil qu'il avait en main arrêta net son geste lorsqu'elle lui demanda son chemin :



Ma foy, mais c'est le ciel qui vous envoie pour soulager mon épouse?! Venez, brave dame, je vous montre le chemin!


Elle avait suivi le rouquin mais il avançait tellement vite qu'elle en perdit son souffle et exténuée elle essayait de couvrir la distance les séparant .

Soudain il s'était arrêté l'avait montée sur son dos , il était fort comme un boeuf et reprit sa course .

Hyldegarde se croyait juchée sur son âne et elle criait des hue ! et des Dia !à grands cris , talonnant de temps en temps le pauvre dos de Jim qui ne ralentit sa course que pour grimper quatre à quatre une volée de marches . Lorsqu'il ouvrit la porte le spectacle qui s'offrit à ses yeux manqua de le faire tomber dans les pommes .

Il laissa choir la pauvre femme qui se retrouva le cul par terre et tournant les talons aussi vite que s'il avait eu le diable à ses trousses il hurla :


Je confirme, c'est une affaire de femmes!

Hyldegarde se releva tant bien que mal et vit une jeune et jolie femme qui s'affairait auprès d'Annabelle .

Anna était allongée , les jambes relevées , se crispant et gémissant ; elle essayait de rester digne mais la contraction était tellement forte qu'elle ne pouvait cacher la grimace qui déformait son joli visage .

Hyldegarde s'approcha d'elle et essuya son front couvert de sueur , puis s'adressant aux deux femmes :

Bonjour , j'ai fait aussi vite que j'ai pu ...Je vois que je n'arrive pas trop tard . Que puis je faire pour aider ? Tout est prêt ?

Elle fit un sourire à Vestale :
je suis Hyldegarde , j'habite Thouars et on m'a dit que je serai fort utile ici .

La femme regardait autour d'elle étonnée de voir combien cette petite habitation était charmante .
Annabelle1
La porte s'était ouverte à toute volée et Anna eut à peine le temps d'entr'apercevoir Jim , il avait laissé choir une femme sur le plancher et s'était sauvé à toutes jambes .

La douleur qui lui taraudait le corps était la plus violente qu'elle avait ressenti jusque là . Elle mordait dans un chiffon noué que Vestale avait glissé entre ses dents .
L'envie de pousser se faisait tellement pressante qu'Anna commença sans qu'on lui dise , elle se contracta et se se pencha en avant utilisant toutes ses forces ...Puis la contraction passée s'était rallongée , épuisée ...


Vestale ...Aides moi je t'en supplie ! Je suis à bout de forces ... Je vais mourir ...Aides moi ...

Anna fermait les yeux exténuée , la nuit avait été longue , elle aurait tellement aimé dormir ...
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Vestale
En voyant Anna se pencher en avant et ne pas résister à l'envie de pousser, Vestale sut que l'enfant était proche et qu'il ne demandait qu'à venir au monde!

Anna, tu vas devoir t'assoir...L'enfant viendra mieux ainsi...

Dame, puisque le destin vous amène....Tenez vous derriere cette femme et maintenez la droite avec force, qu'elle puisse s'appuyer sur vous comme elle le voudra!!!

Vestale se mit à genoux devant Anna et leva ses jupons pour accueillir cet enfant tant attendu du couple...
A peine était elle installée qu'Anna se tendit de nouveau au rythme d'une nouvelle contraction.

Penche toi sur cette dame qui vient t'aider et pousse le plus fort possible cet enfant vers nous!!! Pousse dés que tu en as envie et tout au long que dure la douleur Anna!!!

Elle sentit au son et à la position de la jeune femme qu'elle faisait tout ce qu'il fallait...Puis Vestale savait qu'on ne résiste pas à la puissance d'un enfant à naître et qu'Anna se sentait obligée de pousser comme il le fallait!!
Tout à coup, elle vit apparaitre la tête déjà chevelue de l'enfant....
Pousse Anna, pousseeee encore!!

La tête progressait doucement et Vestale dut encourager au mieux la jeune femme épuisée....
Puis, elle vit la tête franchir la limite où elle ne ferait qu'avancer...
Pousse encore, il est presque là!!!
Anna poussait avec courage au rythme des contractions et se relachait pas son effort...Elle mettait toute sa volonté et son désir de voir son enfant naitre et en partager la bonheur avec Jim....

La tête de l'enfant se dégagea au rythme que lui imposait la contraction et la main de Vestale...
Anna, pousse encore..doucement...
Vestale vit la tête de l'enfant tourner pour permettre aux épaules de se dégager aussi.
Pousse plus fort pendant que je guide sa sortie!!
Vestale aidait les épaules à apparaitre...L'enfant vint tout à coup !!
Dés qu'elle le saisit, elle le maintint la tête en bas et lui mit une légère claque sur les fesses, pratique qu'on lui avait enseigner pour que l'enfant respire...
Elle posa alors l'enfant sur Anna en lui annonçant avec grande joie...
Je te présente ta fille Anna! Félicitations ma belle, tu as été d'un courage incroyable et bienvenue jeune fille , dit-elle, en posant le drap sur l'enfant...
A ce moment, Anna sentit le placenta glisser hors d'elle...Vestale le recueillit et le mit de coté, elle ne savait ce que voulait en faire le couple...


Puis elle cria..JIM!!!! Entre vite!!Elle savait qu'il n'était pas loin car elle l'entendait derrière cette porte depuis les premiers cris de l'enfant...
Elle se tint alors en retrait..
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.jim.
Le rouquin était resté de l'autre côté de la porte à se tordre les doigts en se demandant comment on pouvait souffrir autant pour donner naissance à un être aussi petit qu'un bébé.

Je comprends pourquoi on dit aux gosses que les bébés sont amenés par les cigognes. Ça les traumatiserait de savoir qu'ils ont autant fait souffrir leur mère.

Après de longues minutes angoissantes pendant lesquelles il tenta de se concentrer sur des pensées positives, il entendit finalement un cri de délivrance puis l'appel de Vestale.

Sortant de sa torpeur, il ouvrit la porte à la volée, entra en manquant de bousculer la vielle sage femme et manqua de tourner de l’œil en voyant tout le sang de son épouse sur les draps.

Son premier réflexe fut de se précipiter au chevet de son épouse dont les cheveux trempés de sueur collaient au visage.

Mon amour, parle-moi!

Ce ne fut qu'à ce moment qu'il remarqua le petit être emmitouflé dans les draps. Il en eut le souffle coupé par l'émotion.

Le petit être qui venait de naître avait les yeux bouffis de sommeil, des petites mains potelées et de fines mèches de cheveux roux.

En l'entendant vagir dans son sommeil, il comprit que c'était une fille.

Passant un bras autour de son épouse, il l'embrassa avec tendresse sans quitter le poupin des yeux.

Ma chérie, nous avons une fille, je suis si heureux.

Il approcha un doigt de la joue de l'enfant et la caressa du bout de l'index. La petite fille rit de la chatouille et ses petites mains potelées se refermèrent sur le doigt de son papa.

Une larme coula dans les yeux du rouquin, il était papa.

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Annabelle1
Anna avait essayé d'être courageuse jusqu'au bout , elle avait réussi . Son enfant était là , bien vigoureux d'après ses cris .

Anna s'était lourdement laissée retomber sur ses oreillers , ses forces s'en étaient allées .

Vestale toute fière lui présenta une petite bouille fripée :


Je te présente ta fille Anna! Félicitations ma belle, tu as été d'un courage incroyable et bienvenue jeune fille.


Anna observa le joli minois , posa un tendre baiser sur le nez minuscule et sourit en voyant le fin duvet aussi roux que la chevelure de son époux .

Puis Jim était entré tout pâle , il s'était aussitôt dirigé vers son épouse :


Mon amour, parle-moi!


Tout va bien mon amour ...Nous ...

Anna lui avait présenté le paquet de langes au milieu duquel se trouvait le nouveau né .

Anna vit l'émotion se lire sur le visage de son aimé , il put à peine articuler :


Ma chérie, nous avons une fille, je suis si heureux.


Anna vit une larme couler sur la joue de Jim, elle l'essuya du bout du doigt très tendrement et l'émotion l'étreignit elle aussi , elle se laissa aller sur l'épaule de son époux ... Larmes de bonheur ...la fatigue et les émotions de cette merveilleuse journée eurent raison de la jeune maman .
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Vestale
Vestale regarda ce tableau si parfait d'une famille réunie et sourit.
Elle leur laissa un peu de temps puis se décida à interrompre ce moment intime. Elle devait tout de même surveiller que tout allait bien pour la mère et l'enfant...

Excusez moi de vous interrompre et, d'abord, félicitations à tous les deux !!
Puis, se tournant vers la jeune mère: Anna, je dois vérifier que tout va bien...

Jim se recula vers un coin de la pièce.
Vestale s'assura que tout etait en ordre pour Anna (elle vous passe les détails!) puis se tourna vers la si jolie petite fille . Elle était rose et semblait paisible. Tout allait au mieux pour la nouvelle famille.

Anna, il va falloir la nourrir maintenant.
Et moi, je vais aller prendre un peu de repos à l'auberge et rejoindre mon joli coeur qui me manque...


Vestale allait sortir quand elle se retourna ...

Je vous souhaite plein de bonheur à tous les quatre...
Au fait, comment s'appelle ce petit ange?

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Annabelle1
Anna était aux anges , sa petite fille aussi belle que le jour se portait comme un charme .

Vestale l'avait tellement aidée , elle se demandait comment elle allait la remercier .


Anna, il va falloir la nourrir maintenant.

Et moi, je vais aller prendre un peu de repos à l'auberge et rejoindre mon joli coeur qui me manque...



La nourrir ...Oh oui ! il faut qu'elle reste forte ... Je m'en occupe Vestale !
Je te remercie pour tout... Reviens nous voir quand tu veux , tu sera toujours la bienvenue ici .

Sur le pas de la porte Vestale rajouta :

Je vous souhaite plein de bonheur à tous les quatre...
Au fait, comment s'appelle ce petit ange?


Anna regardait Jim en extase devant sa fille .

C'est Jim qui a choisi le prénom ...Elle s'appelle Pandora . C'est bien ça mon amour ?
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.jim.
Le rouquin s'amusait à chatouiller le nez de sa fille pendant qu'Anna la berçait dans ses bras. La réponse de son épouse à la question de Vestale le fit sortir de sa rêverie.

C'est Jim qui a choisi le prénom ...Elle s'appelle Pandora . C'est bien ça mon amour ?

Oui, enfin... c'est le prénom que tu proposais parmi ceux que j'ai proposés ma chérie. Et puis, en diminutif ça fait "Dora" donc c'est chou.

Il se pencha à nouveau sur sa fille en plongeant ses yeux dans les siens.


Elle a mes cheveux mais ses yeux sont de couleur noisette, comme les tiens.
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Annabelle1
[ retour à Thouars après une longue retraite en Anjou ]

La petite famille regagnait Thouars , Anna enchantée de retrouver sa cabane avait ouvert la porte et avait pénétré la première ...

Elle scrutait la pièce : tout était en place comme s'ils avaient quitté l'endroit la veille .Elle prit Cephiz entre ses bras , le garçonnet était fatigué du long voyage mais il avait l'air aussi heureux que sa mère de retrouver son chez lui .

Anna laissa Jim décharger la charrette , elle devait s'occuper de coucher les enfants .

Une fois que tout fut fait elle se laissa choir sur le grand lit et fit signe à son époux de la rejoindre ; le moment était pour eux , moment de tendresse comme seuls les amoureux savent le faire .

Elle s'était glissé entre ses bras , le nez dans le cou de son époux elle respirait son odeur . Ses mains caressaient tendrement son torse nu ... Annabelle fermait les yeux et déposait des dizaines de baisers dans le cou de Jim dont la peau se hérissait de petits frissons . Elle adorait provoquer cet effet sur lui et riait doucement ...


Jim ... Mon amour ... La vie est si belle auprès de toi . Je ne veux rien d'autre , juste que ça continue ainsi . Nos enfants sont beaux et en bonne santé , je dis nos car Cephiz est désormais ton fils , tu es un père et un mari merveilleux , rien ne doit changer ...Sauf que tu me fera plein d'autres bébés ...
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.jim.
Le rouquin était enfin revenu chez lui après un séjour universitaire assez long en Anjou qui lui avait permis de présenter sa fille à sa bonne marraine.

Après avoir déchargé la charrette des tonneaux de vin d'Anjou qu'elle contenait, il rejoignit Anna dans leur lit et ne tarda pas à frissonner de plaisir au contact de ses baisers.

Il prit une mèche de boucle brune dans sa main et en huma l'odeur de satin avec délice puis il embrassa tendrement les épaules nues de son épouse.


Oui, mon amour, nous avons la vie que nous avons toujours voulue et je suis fier de nos enfants. Mais tu sais, je suis un homme ambitieux: je ne m'arrêterai que quand je posséderai quatre dames.

Il sourit au regard surpris et courroucé que lui lança son épouse.

La première se nomme Amour, avec toi je l'ai trouvée. La seconde se nomme Richesse et nous ne le sommes pas encore assez. La troisième se nomme Noblesse car j'ai bon espoir que nous y accédions. La dernière se nomme Grandeur car nous ferons de grandes choses.

Il caressa ensuite doucement le visage de son épouse en lui déclamant sa flamme.

Je voudrais être le soleil et toi la lune pour m'unir à toi chaque soir.
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Annabelle1
Annabelle avait écouté son époux avec intérêt et ses espoirs de réussite commençaient à faire chemin aussi dans la tête de la brunette .
Elle aussi avait envie de devenir plus qu'une simple paysanne, et de voir Jim travailler sur ses livres lui donnait envie d'en faire autant .
Mais ses priorités étaient pour ses enfants et en ce moment elle n'avait pas d'autre choix que de s'occuper des petits .

Pandora était un bébé en bonne santé , elle grandissait et grossissait bien , mais un bébé demande du temps et les études seraient pour plus tard .
Anna savait que son époux l'aiderait en temps voulu .

Aujourd'hui Anna devait se rendre au lavoir , il faisait beau et elle se mit à emplir une panière de tout le linge qu'il fallait laver .
Les draps furent retirés du lit , elle prit les chemises de Jim et les langes du bébé , puis Cephiz lui tendit une espèce de chiffon avec lequel il frottait son nez pour s'endormir depuis qu'il était tout petit .

Anna prit le morceau de tissu :


Ah ! Oui là je crois qu'il faut le laver , il est tout noir à force que tu le traines partout ! Tu veux venir avec maman au lavoir ? Comme ça tu pourra m'aider .

Anna s'était penchée vers son fils et déposa un baiser sur sa joue .


Puis se tournant vers Jim :


Pandora a tété et elle dort , je préfère la laisser avec toi ici . Il fait très chaud dehors déjà et elle m'encombrerait , j'ai déjà mon panier à porter ...
Comme tu étudies et qu'elle dort je vous laisse tous les deux .

Anna s'approche de Jim et dépose un baiser sur ses lèvres .

Je reviens vite mon amour , tu sais bien que je ne peux rester longtemps loin de toi .

Anna avait ébouriffé au passage les cheveux de son époux , chose qu'il n'acceptait de personne sauf d'elle .

Elle riait sachant que ça l'agaçait mais aussitôt se racheta en l'embrassant tendrement .

Elle sortit en chantant , le panier sous un bras tenant son enfant par la main :

A poings tendus, toujours battants,
Courbées le long de la rivière
Pour que le linge vienne blanc
Nous le frottons de cent manières ;
Et les échos s'en vont chantant,
Pan pan pan pan pan pan pan pan

Que de propos joyeusement
Survolent toujours la rivière

Pour que le linge vienne blanc ;
Nous le frottons de cent manières.
Les langues s'en vont tambour battant.
Pan pan pan pan pan pan pan pan

Mais n'allez pas injustement
Penser trop mal les lavandières ;
Ce n'est que pour passer le temps
Qu'on jase au bord de la rivière,
Autant emportera le vent.
Pan pan pan pan pan pan pan pan




Le lavoir était dans le village à une bonne lieue de la cabane , il fallait se dépêcher car le bébé allait commencer à demander sa tétée en fin de matinée , Anna avait tout juste le temps de faire sa lessive , pas le temps de bavarder ni de trainer en chemin ...




Les cancans du lavoir
Paroles de Théodore Botrel et Musique d'Emile Durand

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--Cephiz.junior


Le petit garçon tout heureux de suivre sa mère au lavoir ne se le fit pas dire deux fois, il enfila ses sabots , prit la main de sa mère et la suivit .


Au revoir papa , on revient vite !


Ils descendirent l'escalier et se retrouvèrent dans le bois qui longeait le village . Anna chantait et Cephiz essayait d'en faire autant:

Pan pan pan pan

Il riait , ces mots lui plaisaient et il les chantait lorsque sa mère reprenait le refrain.

Sa petite main blottie au creux de celle de sa maman, l'enfant se sentait comme un petit prince .

Mman ! ze veux encore une sanson . Encore !!!!


Il souriait à sa maman conscient de lui faire son numéro de charme .


Vestale
Vestale avait du revenir à Thouars pour mettre fin à une transaction qui l'encombrait...
Ce voyage est vraiment du temps perdu, se disait-elle, mais..... avec un peu de chance, il m'apportera une grande joie...

Il allait, peut être, lui permettre de revoir Anna et la petite princesse!!

Elle se précipita donc à la cabane, en espérant que la famille serait là...
Hélas, à son arrivée, la cabane était vide.
Elle s'en retourna donc le coeur lourd, mais espérait que la chance allait lui sourire dans la soirée et qu'elle croiserait l'heureuse maman en taverne....
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.jim.
[Quelques mois plus tard]

Le rouquin arriva à Thouars, à peine reposé de leur halte à Saumur. Leur groupe d'amis avait traversé la moitié du pays pour se rendre à Tréguier et en revenir en période de de guerre.

Qu'il était pénible de faire des détours pour éviter des armées lorsqu'on ne tombait pas sur des brigands.

De guerre las, il se laissa tomber sur le matelas moelleux.


Tu sais qu'on t'aime, toi, dit-il à l'intention du matelas.

Il dormit une petit heure puis se releva d'un bond


Allez! Au travail! Le cours de la farine n'a jamais été aussi haut, c'est le moment de prouver que je suis un bon meunier et surtout le moment de faire de l'argent!

[12 heures plus tard]

Il revint à la cabane perclus de fatigue.

Mais quand est-ce qu'on passe aux 55 heures dans ce fichu comté? C'est pas humain de travailler autant.

Sa chère Anna n'était pas encore rentrée, aussi il entreprit de jouer un peu avec les enfants en l'attendant.
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