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[RP] L'étendard blanc de l'épervier

Datan
Les couleurs reprennent leur droit après un jeu de noir et de flous plus clairs. Des ombres qui passent devant ses yeux mi-clos, impossible de les ouvrir plus.

Je ne suis pas mort ? Non, j'ai mal. Mon grand-père disait, "si t'as mal c'est que t'es encore en vie". Et j'ai mal. Là et là. Là aussi d'ailleurs.

On soulève son bras. Cela fait terriblement mal, ses muscles sont douloureusement déchirés par des os qui ont perdu leur place. Heureusement, le geste est précis et l'homme connait son affaire.

Ma chemise ? J'ai froid maintenant. Mes membres changent de température comme de... aïe. Là aussi. La lame, je m'en souviens. Les coups auraient pu suffire, les insultes et les cracha. Mais empaler un homme à terre, sans arme... Des voix maintenant. Tiens, bizarrement, les oreilles ne sont pas touchées.

Elles baignent dans le sang qui sort de ses arcades, mais elles fonctionnent. Des voix féminines.

Je suis entre des mains de femme, encore... Cette voix ? Izeliah ? Je la cherche des yeux mais seule une ombre se tient à mes côtés. Il ne faut pas qu'elle me voit comme ça...

Datan tente un mouvement, une parole, mais rien n'y fait, sa bouche est close... Ses yeux sont fatigués.

Dormir...

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Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Archiviste politique - Épervier dans l'âme...
Rosebudy
Tandis que Rose réconfortait Izeliah , le blessé fit quelques mouvement à peine perceptibles.

Prestement, La médicastre s'approcha de lui et tenta de le faire boire en lui soulevant légèrement la tête.

Une gorgée, puis deux, puis l'épuisement et les herbes du cordial qui continuaient leurs effets plongèrent à nouveau l'homme dans le sommeil.

    Dame Izelia, je ne crois pas que cet endroit convienne, aussi vous pouvez maintenant faire transporter Messire Datan avec mille précaution, et lui trouver une chambre propre, bien aérée.


Elle s’interrompit , fit une petite grimace tout à coup, la faim et le manque de repos lui donnant quelques vertiges,

Mais elle reprit d'une voix ferme

    J'insiste, propre et bien aéré, une chambre d'une taverne ne conviendra pas, ni le campement militaire.

    Faites moi savoir l'adresse, et je viendrai lui changer ses pansements , mais pour l'heure, je dois regagner le domaine familiale, notre chef de famille nous y attend, et je vous assure qu'il ne faut jamais faire attendre la duchesse Joffrey .

    Portez vous bien Dame Izeliah et veillez sur lui .


Finit elle en lui adressant un sourire chaleureux.

Sur ces paroles elle termina de ranger les affaires apportées par Guilhemme , mis le tout dans la malle, qu'elle tendit à son cocher, et le suivit en direction du domaine des Beaufort
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Izeliah
Elle n'en revenait pas. L'homme là, méconnaissable était bien Datan. Comment avait elle fait pour le savoir ? Ses armoiries. Forcement. Elle faillit avoir un haut le coeur. Cette odeur de sang et de sueur commençait à lui donner la nausée. Pourtant, elle était habituée. Mais elle lui rappelait tellement de mauvais souvenir. Le mouroir où avait si tristement fini Adélahis Rovel, sa mère. Cette odeur, elle ne la supportait plus. Le voir lui, toujours si bien mis et si avenant, ainsi, lui remplissait le coeur de rage.

Datan... c'est bien lui...

Elle s'agenouilla devant le corps qui semblait se débattre. Elle lui murmura doucement. De cette voix qu'il ne pouvait pas connaitre puisqu'il ne connaissait que la Izeliah dure, râleuse et tranchante du ponant. Il ne connaissait pas la Izeliah Maman et soeur attentionnée qu'elle était pour ses frères... un peu leur mère à eux aussi. Elle murmura doucement

Chut l'épervier... calmez vous. Vous êtes entre bonne main et parmi vos alliés.

Elle parlait posément, sa voix ne tremblait pas, elle était apaisée, tranquille, rassurante. Ne pas faire voir son inquiétude pour ne pas voir le blesser s'affoler. Elle leva la tête, ses yeux se froncèrent et sa voix se durcit

êtes vous sur qu'il est bien prudent le de bouger maintenant ? ne risque t'on pas de le blesser encore plus ?

Ses yeux se baissèrent de nouveaux sur le blessé. Doucement une main glissa dans ses cheveux, et la voix calme et posée refit surface

Ne vous inquiétez pas Datan, on va vous emmener dans un endroit calme pour que vous vous reposiez et que vous preniez des forces. Tiss ou Kilia ne sauront pas vous refuser l'hospitalité. Et si nous allons à Blou, vous verrez ma fille, Louise, c'est une enfant du Ponant, elle est vive et à le caractère de sa mère, un vrai petit démon...


Elle se redressa, se tourna et héla des hommes qui passaient par là.

Hey ! Vous ! On va faire un convoi de la plus haute importance ! Magniez vous le train et pas de connerie. C'est le Chancelier du ponant.

'tin ! elle est où la double V ? On a besoins d'elle... et de son domaine !

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Erwany
La nouvelle lui avait été rapportée au domaine ....Son seigneur avait été attaqué

mais crénom comment est ce possible, il portait étendard blanc , ces brutes ne respectent donc plus rien?

oui elle parlait tout seule , cela lui arrivait lorsqu elle réfléchissait!

Prise de contact rapide , nouvelles reçues de Saumur, Datan était la bas , blessé mais en vie!

ouf , allez hop je vais la bas aussi moi ! y aller oui mais comment? Par le plus grand des hasard Erwany apprit que le sieur Ventrachoux s'y rendait, elle le connaissait peu mais le savait ami de longue date avec l épervier. Contact fut donc prit et la brunette se retrouva en ce matin à Saumur. Laissant Ventrachoux se reposer , elle déambula parmi les tentes dressées , accostant le peu de personnes qu elle rencontrait

excusez moi , auriez vous vu Datan?

savez vous ou se trouve le seigneur d'Aulnay?

avez vous vu le chancelier du Ponant?


rien , personne ne l avait vu!!!

crénom mais c est pas possible ca , personne n a aperçu Datan ? finit elle par crier
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Izeliah
Ils pouvaient rapatrier le blessé dans un lieu sur et où il pourrait se reposer et reprendre des forces. Blou, domaine de la double V paraissait tout indiqué. Izeliah supervisa les opérations de transport du corps meurtri du chancelier.

Elle cala, elle même, un à un les membres de Datan, vérifiant que chaque pansement tiendrait. Elle regarda les hommes transférer Datan de la table, vers le plateau de transport. Elle grogna presque, restant à la droite du convoi exceptionnel.

J'vous jure que si vous faites un pas de travers, j'vous fait occire et que je le ferais de mes propres mains.

Les sourcils étaient froncés, elle ne pouvait plus masquer son inquiétude. Datan n'est pas revenu à lui et son visage ne laissait que trop paraitre la violence des coups reçus. Elle se souvenait d'avoir déjà vu ce genre de chose, dans sa prime enfance, quand sa mère était dans son mouroir. Elle eu du mal à réprimer un haut le coeur. Elle ne fut pas déçu d'atteindre la sortie et de respirer l'air frais de la nuit. Même l'odeur du fumier lui semblait agréable à cet instant. Elle respira de nouveau profondément. Le vent frais s'engouffra dans ses cheveux et la fit frissonner. Un coup d'oeil à droite, un à gauche, juste le temps pour elle d'apercevoir une charette. De cette voix Forte et tranchante, elle cria


HE !! toi là bas !! Ramène toi ! On doit transporter un blesser important à Blou !

C'est que j'dev..

Je m'en fout de ce que tu devais ! Tu es réquisitionné, que tu le veuilles ou non ! Ce gars là
et de montrer l'épervier c'est le chancelier du Ponant Datan l'épervier. Et si je te dis que tu vas le transporter, je peux t'assurer que tu vas le faire.

La main sur la garde de l'épée, le regard bleu qui virait à l'orage, elle était prête à lui piquer sa charette si il le fallait. Pas drôle la rovel quand on la cherche.

Ils l’installèrent dans la charrette. La encore, elle prit soin de veiller à ce qu'il soit bien caler, que les remous de la route ne lui feraient pas plus de mal. Elle le couvrit avec précaution. Ses doigts écartant doucement les mèches de cheveux poivre et sel, marqué par le sang de l'épervier. Alors que le charette commençait à avancer, sa voix douce repris le dessus


Vous allez voir Datan... tout va bien se passer, on va prendre soin de vous à Blou. Vous pourrez vous reposer. On vous soignera et on fera en sorte que vos blessures ne laissent aucunes traces. je vous tiendrais au courant des affaires du ponant, j'écrirais les messages. ne vous inquiétez de rien si ce n'est de vous.

Et pendant ce temps là, le charretier de hurler :

PLACE !!!! PLACE AU CHANCELIER DU PONANT !!!! PLACE !!

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Datan
Des images de brume, sur le port de La Rochelle. Au fond loin sur la mer, vers l'ouest, la lune se rapproche du soleil. Ce dernier brille de toute sa chaleur et la lune lui rend sa lumière immaculée. Les formes rondes qui dessinent ses yeux s'allongent sur un sourire lâché vers l'astre qui n'a de cesse de s'offrir à elle. Un vent d'ouest pourtant semble vouloir les séparer et de la mer envoie toute sa puissance.

Ils se regardent ainsi, l'air abattu de se voir s'éloigner sans pouvoir rien y faire. La lute est inutile, ils le savent. Conscient de leur éloignement proche, ils se tournent vers la mer et ce bout de terre qui se découpe loin devant. Incrédules devant cette voile qui se gonfle d'orgueil face au vent, ils observent ce bateau vide avancer.

Datan tend une main vers la corde qui s'en échappe et tire de toute ses forces pour faire venir à lui l'embarcation, qui finalement semble s'amoindrir. Le premier pas à bord est fragile, et l'assise incertaine. La voile frôle la surface de sa tête et ses pieds dépassent la proue.

Ridicule embarcation qui s'affole au rythme des vagues.

Loin devant, le soleil s'est caché et ne se montre plus. La lune est là, pauvre erre pâle dans un ciel d'un noir profond. Vide de toute étoile.
Face au vent, Datan avance sur son navire qui glisse au fil d'une mer pourtant agitée. Ses cheveux poivre et sel s'ébouriffent... Le vent passe, frôle son crane, comme d'une main invisible. La lune se penche sur lui et l'éclaire de sa pâleur bienveillante.

Ne vous inquiétez pas Datan, on va vous emmener dans un endroit calme pour que vous vous reposiez et que vous preniez des forces.
Cette voix ? D'habitude moins douce, même s'il sait que ce n'est qu'un jeu...
Izeliah ? Serait-elle là ou bien est-ce un songe ? Elle le verrait ainsi, loque rougeâtre et ruinée, lui qui aime soigner son apparence et s'acharne à maîtriser ses émotions et ses colères derrière un visage complaisant...

La langue est sèche, mais reprend vie. La bouche s'entre-ouvre, un son presque inaudible s'échappe.

Le soleil, Izeliah, il s'est enfui, il faut qu'il revienne...
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Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Archiviste politique - Épervier dans l'âme...
Izeliah
chut.... Chuuut l'épervier.

Elle soufflait doucement, comme un murmure, comme le vent qui s’engouffre dans une voile pour mieux faire avancer le navire. une main glisse dans les cheveux.

Calmez vous. Le soleil n'est pas parti, il se repose, comme vous. Il en a besoin, comme vous.

Ses mains le quittent pour se saisir d'un linge qu'elle trempe dans l'eau. Doucement, très doucement, le linge vient humidifier les lèvres tuméfiées. Elle ne veut pas lui faire mal, raviver la douleur ou faire jaillir le sang. Elle presse doucement le linge pour faire glisser quelques goutes d'eau dans la bouche du chancelier. Puis, le linge replonge dans le seau qu'elle a prit soin de garder à porté, et encore plus doucement, avec précaution, elle vient le passer sur le visage qui n'a presque plus forme humaine...ou si peu.

il cherche le soleil au milieu de la nuit, mais même en plein jour il ne verrait rien tellement ses paupières sont gonflées. Doit elle le lui dire ? Non, il ne supporterait surement pas qu'on le voit comme ça. Alors, elle veut le rassurer.


La nuit est encore là Datan. C'est la lune qui veille sur nous. Elle est là et elle aussi attend le soleil... il arrive, en attendant, laissez la Lune veiller sur vous. Vous êtes entre de bonnes mains. Je vous le promets.

Il divaguait, elle le savait, ses propos n'avaient aucun sens pour elle. Sa main se posa sur son front, il semblait un peu chaud. Alors, le linge de noya de nouveau dans le seau, elle l'essora et l'appliqua sur son visage avant de le laisser sur son front. Le voyage promettait, lui, d'être long
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Erwany
Citation:
PLACE !!!! PLACE AU CHANCELIER DU PONANT !!!! PLACE !!


Crénom !!!!! courant presque , Erwany rattrapa le "cortège" et s'adressa à la femme qui avait crié, se portant à sa hauteur

S'il vous plait , attendez deux secondes elle ne laissa pas a la femme le temps de lui répondre et se pencha sur le blessé.

Vision d'horreur mais elle reconnu tant bien que mal l'épervier

mon seigneur..mon seigneur que vous ont ils fait? je suis là mon seigneur elle oscillait entre la rage et le chagrin se retournant vers la femme

je vous prie de m'excuser , je suis Erwany , intendante du vicomte
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Izeliah
Elle était affairée auprès du blessé. Elle ne compterait plus les heures tant qu'elle serait près de lui. Pouvait elle seulement penser que le lendemain c'était celui qui devait être son mari qu'elle tenterait de soigner et qu'elle ménerait finalement en terre ? pouvait elle imaginer qu'elle referait ces même gestes pour tenter cette fois de sauver son frère ? Et encore moins songer que dans les jours à venir c'est elle même qui serait offerte à l'oeuvre des chirurgiens. Non, tout cela, elle ne pouvait pas l'imaginer, le penser. Quand la mort vous prend, elle le fait comme bon lui semble. Une chose était certaine : aujourd'hui comme demain, elle ne la laisserait pas faire.

Elle était toujours penchée sur lui, vérifiant ça et là chacun des pansements. Elle prenait soin de vérifier les plaies, elle rougit à un moment de penser que Datan n'aimerait surement pas qu'une femme le voit si impudiquement offert. La guerre laisse de côté les bonnes manières et il ne reste plus qu'une chose la survie. Au diable les convenances quand il faut lutter pour son salut. La voix de la jeune femme la sortie de son examen. Elle la regarda sourcils froncés.


Izeliah Rovel, vice chancelière du Ponant. Il va aussi bien que possible pour le moment, mais il a besoins de beaucoup d'attention. Si vous êtes son intendante, vous saurez bien mieux que moi prendre soin de lui je crois.

Je comptais l'amener au chateau de Blou, Chez la Vicomtesse Tiss. Il sera dans un cadre calme et agréable pour se refaire.

Elle marqua une pause.

maintenant, je ne suis pas la mieux placée peut être.


les mains qui étaient jusque là posée sur Datan se levérent, rajustèrent les pansement et quittèrent tout contact avec lui.
Il faut croire que la tourraine ne connait pas la signification d'un pavillon blanc.
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Erwany
Erwany rougit d'avoir été si peu polie envers celle qui était le bras droit de Datan au Ponant, elle l écouta puis

je suis ravie de vous connaitre dame même si j aurais préféré d'autres circonstances et vous remercie des soins apporter a mon seigneur, j aurais aimer vous accompagner mais une nouvelle fois tiraillée entre son envie de prendre soin de son seigneur et la mission que celui-ci lui avait confiée , le sachant entre de bonnes mains mais je me dois de respecter les ordres de mon seigneur et je suis sure que vous saurez veiller sur lui aussi bien que moi

Elle n'avait d'autres choix de toute façon si elle voulait respecter son engagement

si vous pouviez juste me tenir informée par pigeon de son état je serais rassurée comme ces paroles lui coûtaient ....mais sans l'accord de Datan , Erwany ne quitterait son poste
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Izeliah
Blou sera une excellente destination. Je connais la Vicomtesse Tiss, elle est la marraine de ma fille et le château sera un lieu parfait de convalescence. Cependant... vous devez bien mieux le connaitre que moi.

Elle posa les yeux sur Datan. Il semblait un peu plus calme, elle posa de nouveau sa main sur son front et sur ses joues. Elles étaient chaudes.

Il a de la fièvre, il ne faut pas perdre trop de temps. Il aura besoins de gens qui le connaissent bien. Je ne rentre pas dans cette catégorie je pense. Nous avons plus souvent des désaccord et des prises de bec qu'autre chose. Vous connaissez l'expression Chien et Chat ? eh bien c'est nous. Si il est le jour, je suis la nuit.


Elle soupira en regardant la jeune fille devant elle.

Je ne sais pas si il est entre de bonne main, mais je ferais de mon mieux. Cependant, êtes vous sur que votre mission doit passer avant lui ?

Sa main se saisit de nouveau du linge qu'elle passa dans l'eau avant de l'appliquer de nouveau sur le front du blessé.

Oh Charetier... on avance, on n'a pas vraiment de temps à perdre... Vous nous accompagnez ?
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Datan
Un feuillage qui danse au rythme du vent, la fraicheur soudaine qui caresse un visage. Loin là-bas, sur une rive imaginaire, deux personnes discutent, deux voix familières. La chaleur qui l'assaille est vive, et son corps à mal, mais une brèche s'ouvre sur son état. Une lueur d'espoir qui ressemble à une résurrection, un retour à la vie. Les couleurs deviennent vives, d'un trait rougeâtre et encore un peu flou. D'un oeil cependant, qu'il ouvre avec peine, Datan voit deux têtes au dessus de lui. Il ne distingue que des formes, point les traits des visages.

Alors qu'elle hausse la voix pour qu'on emmène l'Epervier, il sort de sa torpeur et s'adresse à la forme penchée sur lui.

Izeliah, est-ce vous ?
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Izeliah
Elle sursaute presque quand cette voix d'outre tombe vient la sortir de ses pensées. Elle ne s'y attendait pas. Les délires oui, l'agitation, les plaintes aussi. Mais pas qu'il reprenne conscience au point de la reconnaitre. Elle se pencha de nouveau sur lui, le linge humide mouillant le front et la mèche poivre et sel. Elle caressa du bout des doigts de la main droite les boursoufflures du visage, tandis que la main gauche serra la sienne doucement.

Oui Datan, c'est moi, c'est Izeliah. Ne vous inquiétez pas Datan, on s'occupe de tout, on s'occupe de vous.


Elle ne savait pas trop dans quel état d'esprit il était et quelle serait ses réactions. Elle se fit aussi douce que possible, dans ses gestes, dans ses mots et dans sa voix. Oui, ils étaient souvent en désaccord, mais elle n'oubliait pas qu'elle l'avait proposé lui, et pas un autre, à sa succession. Elle n'avait pas oublié ses mots dans l'Article de l'AAP.... et encore moins ceux qu'il avait prononcé lors de leur dernière algarade.

Son visage se ferma. A dire vrai, elle ne supportait pas vraiment de le voir ainsi. Ce n'était tellement pas lui. Sa main se porta sur son torse. Et de la même voix douce et tendre...


tout ira bien Datan, je vous le promets, tout se passera bien, nous serons bientôt à Blou et tout ira bien.

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Erwany
Sa mission devait elle passé avant son seigneur??? la réponse était des plus difficile puisque c est son seigneur lui même qui la lui avait confiée.
Elle réfléchissait a tout cela lorsque Datan surprit tout e monde en parlant.

Le regard azur d'Erwany se posa sur lui, elle regardait la dame prendre soin de lui.

Le jour et la nuit , cela semblait leur ressembler en effet

Citation:
Oh Charetier... on avance, on n'a pas vraiment de temps à perdre... Vous nous accompagnez ?


je vais vous accompagner jusqu a la demeure mais je le laisserai entre vos mains , je veux honorer ma promesse et son nom par la même occasion

Ne lui avait elle pas promit de le représenter lors de la levée de Ban ? et même si elle se trouvait en Anjou a l heure actuelle , Erwany s'était engagée au nom de Datan
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Datan
[Quelques semaines plus tard]

Les cavaliers s'engagent sur le route de Thouars. L'ancien Chancelier du Ponant ne regarde pas en arrière, c'est trop tard. Ils se sont joué de lui, il a échoué... Il rentre enfin chez lui pour préparer la défense, bien fébrile sera-t-elle... Un seul regret, celui d'avoir cru qu'il pourrait change les choses, redorer une image désastreuse...

Mais rien n'y fit...

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