--Assassin_jaloux
RP ouvert à tous, la victime est déjà désignée
L'homme avait pris en chasse sa proie, vêtu d'une cape brune, il se fondait à la masse, profitant de la fin du jour pour mieux se dissimuler. Il connaissait bien les habitudes de sa victime, depuis trop longtemps qu'il l'épiait, l'enviait. Il aurait voulu lui ressembler, grand et beau comme le noble, avoir ses fiefs, ses postes, ses responsabilités pour qu'Elle le remarque, qu'Elle le voit et l'admire !
Le jaloux était terne, pas moche, juste terne de physique et personnalité, comment le soleil pouvait-il remarquer un minable ver de terre ? Comment un astre qui scintillait pouvait daigner poser les yeux sur lui ? Il voulait qu'Elle le remarque, qu'Elle ne voit que lui mais c'est l'autre qu'elle fixait sans cesse ! Son soleil ne voyait que ce noble. Il voulait ce que le nobliaud était, il la voulait Elle et pour lui seul. S'il devait se débarrasser de son rival, il le ferait, Elle souffrirait mais il la consolerait, s'en occuperait, serait présent pour Elle.
Il avait résolu de l'empoisonner. Mais le jaloux, désormais futur assassin, se devait d'être prudent. Sa Beauté ne devait pas être touchée ! Il se mit à surveiller chaque faits et gestes du couple, découvrant secrets, habitudes et à chaque découverte, son coeur se poignait en rage en constatant l'amour qu'elle lui témoignait. Il voulait qu'Elle ressente la même adoration envers lui, ce même élan dans le geste.
Il découvrit que le noble avait ses propres réserves de bouteilles au Castel de Nancy. Soudoyant un serviteur, il lui demanda de trafiquer une des bouteilles avec un poison particulièrement violent qu'il avait acheté avec ses maigres économies à un apothicaire véreux qui faisait commerce de potions illicites. Il n'avait plus qu'à attendre.
Le noble fut pris d'une subite fièvre et fut soumis à divers traitements, les moines et médicastres employant toute leur science à le guérir. Mais le Diable survécut ! Diantre ! Comment avait-il pu ? L'apothicaire lui avait bien dit que c'était foudroyant, aucune chance de survie. Le couple se montrait plus uni que jamais devant l'adversité qui avait failli terrassé le noble. S'il avait pu, il aurait hurlé de rage en les voyant aisni ! Le serviteur avait dû mal faire son sale boulot et il le paierait de sa vie... ou bien non... il devrait se racheter, montrer sa valeur.
Il échaffauda un autre plan machiavélique, une poutre que le fidèle serviteur laisserait choir sur le passage du noble mais la corde s'emmêla au moment fatidique, laissant la vie sauve à sa victime. La colère monta en lui comme une irruption incontrôlable. Serait-Elle jamais à lui ?
Ne disait-on pas jamais deux sans trois ? Il fallait que ce soit la bonne ! Il devait réussir ! Regardant sa lame avec un rictus malsain, il sut qu'il devait s'en charger lui-même. Il connaissait ses habitudes, où il passait, il avait ses hommes qui l'accompagnaient mais une petite bousculade ou une distraction était si vite arrivée ! Il continua sa chasse, oui, oh que oui, la chasse serait bonne !