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Assassinat d'un Duc !

[RP] Quand la perfidie est sans limite

--Assassin_jaloux
RP ouvert à tous, la victime est déjà désignée


L'homme avait pris en chasse sa proie, vêtu d'une cape brune, il se fondait à la masse, profitant de la fin du jour pour mieux se dissimuler. Il connaissait bien les habitudes de sa victime, depuis trop longtemps qu'il l'épiait, l'enviait. Il aurait voulu lui ressembler, grand et beau comme le noble, avoir ses fiefs, ses postes, ses responsabilités pour qu'Elle le remarque, qu'Elle le voit et l'admire !

Le jaloux était terne, pas moche, juste terne de physique et personnalité, comment le soleil pouvait-il remarquer un minable ver de terre ? Comment un astre qui scintillait pouvait daigner poser les yeux sur lui ? Il voulait qu'Elle le remarque, qu'Elle ne voit que lui mais c'est l'autre qu'elle fixait sans cesse ! Son soleil ne voyait que ce noble. Il voulait ce que le nobliaud était, il la voulait Elle et pour lui seul. S'il devait se débarrasser de son rival, il le ferait, Elle souffrirait mais il la consolerait, s'en occuperait, serait présent pour Elle.

Il avait résolu de l'empoisonner. Mais le jaloux, désormais futur assassin, se devait d'être prudent. Sa Beauté ne devait pas être touchée ! Il se mit à surveiller chaque faits et gestes du couple, découvrant secrets, habitudes et à chaque découverte, son coeur se poignait en rage en constatant l'amour qu'elle lui témoignait. Il voulait qu'Elle ressente la même adoration envers lui, ce même élan dans le geste.

Il découvrit que le noble avait ses propres réserves de bouteilles au Castel de Nancy. Soudoyant un serviteur, il lui demanda de trafiquer une des bouteilles avec un poison particulièrement violent qu'il avait acheté avec ses maigres économies à un apothicaire véreux qui faisait commerce de potions illicites. Il n'avait plus qu'à attendre.

Le noble fut pris d'une subite fièvre et fut soumis à divers traitements, les moines et médicastres employant toute leur science à le guérir. Mais le Diable survécut ! Diantre ! Comment avait-il pu ? L'apothicaire lui avait bien dit que c'était foudroyant, aucune chance de survie. Le couple se montrait plus uni que jamais devant l'adversité qui avait failli terrassé le noble. S'il avait pu, il aurait hurlé de rage en les voyant aisni ! Le serviteur avait dû mal faire son sale boulot et il le paierait de sa vie... ou bien non... il devrait se racheter, montrer sa valeur.

Il échaffauda un autre plan machiavélique, une poutre que le fidèle serviteur laisserait choir sur le passage du noble mais la corde s'emmêla au moment fatidique, laissant la vie sauve à sa victime. La colère monta en lui comme une irruption incontrôlable. Serait-Elle jamais à lui ?

Ne disait-on pas jamais deux sans trois ? Il fallait que ce soit la bonne ! Il devait réussir ! Regardant sa lame avec un rictus malsain, il sut qu'il devait s'en charger lui-même. Il connaissait ses habitudes, où il passait, il avait ses hommes qui l'accompagnaient mais une petite bousculade ou une distraction était si vite arrivée ! Il continua sa chasse, oui, oh que oui, la chasse serait bonne !
Flavien_von_frayner
8h00, jour de mondanité et de festivité pour le conseil ducal

le matin en ouvrant les yeux, partagé entre deux mondes, Flavien fit son éveil. Confondu entre rêve et réalité, les visages de la nuit s'estompent à la lumière du jour. On voudrait se souvenir, on voudrait se rappeler, mais ils fuient inéluctablement entre nos doigts, pour laisser apparaitre la douceur de la femme aimée et adorée.
Ainsi, les nuits s'enchainent pour mieux nous laisser apprécier le jour, pour mieux profiter de nos proches.

8h40, après avoir contempler son aimée dormir

Le duc x2 se leva, revêtit ses plus beaux atouts, posa sa dague aux armes Yarwelhienne sur sa hanche, puis fit préparer le carrosse ducal.
Cependant, étant inactif pendant l'attente de sa femme et de son fils, il décida d'aller lui même arnacher les deux chevaux à la voiture, celui de Jade et le sien.
Passant les morceaux de cuir dans les différents anneaux, son esprit vaqué à d'autres préoccupations. Il pensait à son père, que le très haut venait d'accueillir. Son père qui l'avait couvert de milliers de délices, d'argent et d'or, pour finir par lui léguer les parcelles les plus belles de Lorraine.
Riche propriétaire, noble, au pouvoir et depuis un an époux de la femme, la plus merveilleuse du SRING, Flavien von Frayner ne pouvait rêver de plus beau, à faire envier feu son oncle Guise.

9h02

Descente de la grande, la belle, L'unique amour de Flavien, avec sa progéniture, l'héritier, Maximilien.
Le carrosse prêt, le couple monta à l'intérieur et put partir en direction de Nancy, lieu des réjouissances.


Vous êtes resplendissante madame la duchesse.

9h30

Le convoi était dans les forêts environnantes le castel de Vittel....
Jade.de.sparte
[Castel de Vittel, 30 août, le matin]

Ce matin n’en était pas un comme les autres. Habituellement, la Duchesse se levait tôt, après avoir tendrement embrassé son époux, qui aimait profité plus longuement des bienfaits du lit, elle se rendait dans son cabinet de travail où elle lisait les rapports du jour et répondait aux missives urgentes avant de diriger vers la nursery où leur fils dormait sous l’œil bienveillant d’une nourrice. Celui-ci réagissait instantanément en reconnaissant le visage souriant de sa mère, il savait très bien que cela sonnait l’heure des câlins et des jeux. Le bambin, déjà âgé de 6 mois, se montrait vif et précoce, nécessitant la surveillance constante de 3 nourrices qui se succédaient tout au long du jour et de la nuit.

Mais ce matin-là, Jade dormit plus tard que son Flavien adoré ! Conséquence d’un coucher tardif ou sommeil calculé en prévision de la nuit et des festivités ? Seul le couple aurait pu répondre à l’énigme. La belle s’éveilla sous les baisers de son bien-aimé, instant du jour qui témoignait de l’amour constant et mutuel des époux, elle se dirigea vers la nursery pour câliner le second amour de sa vie. Après un long moment de joie, la rouquine prit son bébé dans ses bras pour rejoindre Flavien.


On va voir papa, mon ange ?

L’enfant manifesta des signes de bonne humeur et Jade se doutait bien qu’il ne comprenait pas encore les mots mais il avait perçu le ton de sa voix et surtout il connaissait bien son petit rituel !
Maximilien se mit à pousser des petits cris en tendant les bras en voyant son père, déjà élégamment vêtu comme il en avait le constant souci, l’enfant reprenant son manège habituel pour obtenir l’attention qui lui convenait fort bien ! Ce jour-là se déroulait donc comme tous les autres du couple von Frayner de Sparte mais il était pourtant très différent !


Mon bien aimé, savez-vous quel jour nous sommes ?

Bien sûr qu’il le savait, son époux était loin d’être un idiot, et la noble avait une haute opinion de ses jugements mais elle souhaitait trouver un préambule à la suite. Aussi, enchaîna-t-elle rapidement avec un air taquin

Car j’ai une surprise pour vous à l’occasion de notre anniversaire de mariage ! Si vous n’y voyez pas d’inconvénients mon amour, il nous faudrait nous arrêter au pavillon de chasse avant de nous rendre au Castel de Nancy. À peine le temps de me préparer mon adoré !

Elle lui sourit, énigmatique, la Duchesse savait bien que son Flavien adorait les cadeaux et surprises et elle avait préparé tout ce qu’il fallait depuis quelques jours déjà. Elle reprit son trésor dans ses bras en songeant au plaisir qu’ils éprouveraient à se balader jusqu’au pavillon de chasse où son cadeau l’attendrait. Sachant le goût pour la chasse de son époux, elle avait décidé d’agrandir sa meute de chiens en ayant fait venir de tout l’Empire et le Royaume de France, des bêtes ayant des facultés différentes, ayant pris soin de sélectionner des animaux de chaque genre pour s’assurer la reproduction. De plus, elle avait fait venir un maître fauconnier pour dresser 3 faucons au noble art de la chasse. Nul doute que ces bêtes reflèteraient bien le statut du maître des lieux. Toutefois, la belle rousse avait prévu un autre surprise à son tendre et cher Flavien, dans une petite boîte, elle y avait mis des chaussons de bébé pour lui annoncer la venue de leur second enfant.

Le plan lui semblait parfait, la journée serait idyllique et Jade se fit habillée et coiffée prestement mais son visage était si lumineux de la joie qu’elle éprouvait, qu’il n’en fallut que de peu pour la rendre magnifique. Son fils dûment habillé pour la circonstance, la jeune mère ne put s’empêcher de le prendre dans ses bras pour un baiser mais lorsque Jade voulut rendre Maximilien à sa nourrice, celui-ci, têtu comme une mule, décida qu’il ne quitterait pas les bras de sa mère, s’agrippant furieusement à la flamboyante chevelure de celle-ci ! Un cri d’étonnement de la part de la Duchesse qui tenta de libérer la prise des petites mains dodues pour ne pas défaire sa coiffure. Le bambin faisait déjà démonstration d’un caractère affirmé, pas véritablement surprenant en connaissant le tempérament des parents ! Aussi blond et beau que son père, la belle rousse craignait qu’il hérité de son impatience légendaire plutôt que du calme de son père. Le Duc les attendait et le visage de la jeune femme s’illumina sous le compliment


C’est pour vous rendre hommage mon tendre !

Elle lui déposa un tendre baiser sur ses lèvres puis monta dans le carrosse, les parents alternant la garde du bambin qui adorait subir les chaos de la route sur les genoux de ceux-ci, riant à gorge déployé à chaque soubresaut. Le convoi s’arrêta et la noble regarda Flavien d’un air inquiet, ils n’étaient pas encore au pavillon, pourquoi donc un tel contretemps ?
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--Assassin_jaloux
Ce serait pour ce matin ! Tout était prévu, organisé. Il avait râtissé toutes les tavernes glauques de la ville pour trouver des hommes de main, peu curieux et peu soucieux de faire le sale boulot tant que la récompense valait l'effort. Aussi, la possibilité de détrousser un Duc lui gagna quelques volontaires.

Le jaloux, accompagné de cinq malfrats, s'infiltra sur les terres de Vittel par la forêt, connaissant sur le bout des doigts le trajet que le couple faisait jusqu'au Castel de Nancy à chaque matin. Les mercenaires étaient avisés, aucun mal ne devait être fait à la Duchesse, le sort des autres lui importait peu mais le Duc devait périr !

Ils se camouflèrent stragiquement. Le jaloux derrière un arbre, les autres dans des bosquets et fourrés. Ils surgiraient tous à la fois à un tournant où le cocher devait ralentir obligatoirement. Un des brigands, qui n'était connu que sous le nom de "La massue" en référence à son arme, sortit du bosquet en se plaçant devant les chevaux qui s'arrêtèrent à la vue de la stature imposante du gaillard. Retenant les brides des chevaux, il ordonna au cocher de descendre. Celui-ci n'obtérant pas, un autre lascar, le "p'tit poilu" s'avança à son tour et vif comme l'éclair, grimpa aux côtés du cocher pour l'assomer et le jeter en bas du carosse, profitant que son attention se portait sur "La Massue".

Les événements s'enchaînèrent à une vitesse folle et le jaloux se sentait puissant, fort, courageux avec sa bande de marauds en soutient. Ceux-ci encerclaient le carosse, le Duc sortirait, ils l'attendaient ! Il leur faudrait user de ruses et subterfuges, se tenir loin de sa lame, mais le jaloux voulait sa peau. Il avait décrété qu'aujourd'hui, 30 août 1459, que le sang du von Frayner se répendrait dans les forêts de Vittel !
--Assassin_jaloux
Depuis longtemps, depuis trop longtemps il attendait ce jour ! L'envie et la jalousie étaient venues à bout de sa raison. Les autres n'étaient là que pour l'argent du Duc mais lui, lui était là pour sa vengeance ! Le noble avait brisé sa vie, depuis ce jour au marché où le blond, encore jeunot, était passé sur son étalon devant son étal, distrayant les clients et la jouvencelle qu'il courtisait par sa beauté, sa prestance et son élégance. Mais si cela c'était arrêté à ce moment... non ! Il avait fallu qu'il soit présent lorsque sa mère s'était tournée vers l'église pour obtenir réconfort, discutant avec le diacre, un de ses amis, la vieille femme s'en était retournée mourir de chagrin sur sa paillasse. Et maintenant qu'il était un des hommes les plus puissants de Lorraine, qu'il avait des charges qui faisaient l'envie de tous, que ce soit à la prévôté ou à la Hérauderie et que sa femme, oui SON soleil était Duchesse de Lorraine, sa vie était à jamais ruinée ! Tout était de sa faute ! Il allait périr, le jaloux n'avait plus rien à perdre !

Il ouvrit la porte, du carrose mais froussard, il se cacha derrière celle-ci, laissant un de ses compères prendre le coup fatal ! Il les avait pourtant bien avertis de se tenir loin de la lame du Duc, il était habile avec celle-ci, voir même fin bretteur et ils ne tiendraient pas contre lui avec sa technique et leurs armes un peu rustres. Il sortit de sa cachette, le noble sortirait sûrement et faisant signe aux hommes de se placer en demi-cercle autour de la porte du carrose à distance respectable.


Alors nobliaud ? On n'prend pas son ch'val comme un homme ? On s'sert du carrosse pour une ballade en famille ? Cornediable ! Viens danser avec nous !

Il regarda en direction du carrosse, il voulait la voir Elle, jamais il ne l'avait vue de si près hormis cette fois en place publique où Elle lisait les annonces ducales, il avait failli lui toucher à sa descente de l'estrade et aurait sûrement réussi n'eut été des gardes ducaux qui La protégeait... mais Elle portait la vie dans son ventre, son enfant à lui ! à ce noble ! Il cracha par terre et il vit le regard de son SOLEIL, ses magnifiques yeux azurs qui exprimaient un mélange de crainte et de courage. Il le tuerait pour Elle. La Duchesse serait sienne, de même que les terres du noble !

L'attaque débuta !
Jade.de.sparte
Alors qu'elle s'apprêtait à demander au cocher la raison de cet arrêt, un bruit sourd de chute confirma l'inquiétude de la jeune femme, ses yeux se dirigèrent vers son tendre époux, qui, d'un discret signe de tête, lui confirma ce qu'elle pensait. La belle rousse n'eut pas à réfléchir ou à demander quoi que ce soit, Flavien avait déjà prévu les mesures à prendre après la naissance de leur fils. S'ils étaient pris dans une embuscade, le rôle de la jeune mère était de protéger leur enfant si, par une manoeuvre déloyale, un malfrat parvenait à franchir la solide défense offerte par le Von Frayner.

Jade savait se servir d'une épée, mais il était hors de question qu'elle se batte à ses côtés, tout d'abord le Duc estimait que la protection de sa famille lui revenait, de plus, il aurait été inquiété du sort de son épouse et donc distrait. Dès lors, leurs rôles avaient été attribués sans trop de heurts.

C'est donc sans surprise que la Duchesse vit son magnifique époux sortir silencieusement sa lame, Jade serra leur bébé contre elle et après un baiser à Maximilien, le confia à la nourrice. Elle prit sa dague puis donna un doux baiser à Flavien qui se préparait à sortir et lui murmura un "je t'aime" tout en douceur pour lui donner courage, bien qu'il n'en eut pas besoin. La noble se câla contre son siège, vérifiant que la nourrice dissimulait leur enfant à la vue des attaquants et sourit à son homme, son Flavien, son brave qui allait les défendre !

La porte du carrosse s'ouvrit et la Sparte ne vit que le geste précis et fluide du bras de Flavien, habitué depuis son jeune âge au maniement des armes, il pouvait s'avérer dangereux de croiser le fer avec lui. L'épouse ne s'inquièta donc point, le Duc allait donner une leçon à ces impertinents qui avaient osé franchir leurs terres ! Du moins, en autant qu'ils étaient en nombre raisonnable.

Jade tenta un regard à l'extérieur, tout en ne voulant pas attirer l'attention mais son regard croisa celui d'un des marauds suite à un discours dont il semblait fier, le propos, l'embuscade, tout la dégoûtait ! Refermant la porte derrière Flavien, elle frissonna, quelque chose clochait... un mauvais pressentiment ? La lueur dans les yeux de l'un des attaquants ? La rouqine referma la dague fermement dans sa main et se mit à prier en ne quittant point la bataille des yeux.

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--Assassin_jaloux
Le noble allait se montrer coriace, il l’avait prévu. Un homme entraîné, qui défend de surcroît sa famille, serait un adversaire redoutable, autant dire un fauve ! Il croisa le fer avec lui une première fois, se faisant contrer facilement mais le jaloux le sondait, il voulait voir sa technique de près aussi lançait-il de faibles attaques pendant que ses compagnons d’infortune y allaient individuellement ou en groupe, se faisant toujours et encore repoussés. Il était clair que la haute stature du Duc allait les desservir et que, mis à part « La Massue », ils faisaient tous une tête de moins. Le futur assassin avait clairement compris que même en surnombre, il n’en viendrait pas à bout, il leur faudrait ruser voir même tenter le tout pour le tout en le prenant de tous les fronts.

À quatre contre un, ils avaient leur chance s’ils travaillaient correctement, aussi lancèrent-ils une attaque simultanée pour le cerner sur tous les fronts. Le Von Frayner qui les tenait jusqu’à présent à distance avec sa lame, réussit à les repousser à force d’endurance. Coups de coude sous la mâchoire de celui qui s’avançait derrière lui à sa senestre, la poignée de son épée lui servit de contrepoids pour accentuer la force du coup de la dextre qu’il assena au ventre de « La Massue » alors que son pied venait faucher la jambe du jaloux pour le mettre en déséquilibre et que son épée traversait le quatrième lascar, le laissant sans vie par terre.

Le jaloux ragea ! Le nobliau se démenait comme un diable et se montrait aussi redoutable que dangereux au corps à corps. Malheureusement, il avait encore touché mortellement un autre membre. Alors la tactique changea. On ne pouvait l’avoir à l’épée, ni au combat rapproché, il lui faudrait une parade, une botte secrète… mais le jaloux ne connaissait rien de cela, il ne connaissait que ses propres souffrances, ses propres illusions et désirs, sa propre démence qui l’amenait à tuer, à vouloir goûter le sang du Duc !

Pour se donner courage et force, il regarda en direction du carrosse, si la belle Duchesse assistait au combat, son visage à la fenêtre lui fendit le cœur, elle jubilait de voir le noble les maintenir ainsi en échec. Son désespoir augmenta d’un cran. Elle ne voyait que lui, encore lui, toujours lui. Le Von Frayner devait cesser d’être pour qu’Elle le voie. Tirant de sa botte une dague, se tenant à distance de la redoutable lame du Prévôt, il lança celle-ci dans le dos du grand blond alors que « La Massue » s’effondrait en se vidant de son sang, l’artère fémorale sectionnée.

Un double cri de douleur et de désespoir se fit entendre dans le calme désormais troublé de la forêt vitelloise. L’épouse hurla sa souffrance de voir son époux lâchement attaqué et blessé alors que Flavien von Frayner tombait à genoux sous le coup qui l’atteignit perfidement le faisant grogner de rage et de douleur. Le p’tit poilu tenta sa chance pour l’achever. Il n’en eut guère ! Alors que dans un geste qui releva autant de la détermination que de l’abnégation de sa propre souffrance, le Duc retira la dague enfoncée dans son dos et trancha la gorge du lâche qui croyait en finir de ses jours. Grièvement blessé, se relevant pas sa seule force de caractère, le noble chancelait mais il savait qu’il lui restait un dernier adversaire à achever pour sauver sa famille. Le jaloux fonça !
Jade.de.sparte
Inconsciemment, Jade s’était mise à prier. Elle avait confiance en Flavien, nul doute à ce sujet mais les prières au Très-Haut ne pouvaient que l’aider ! Impuissante, inutile, le motif qui ornait le manche de la dague se calquait dans sa paume alors qu’elle piaffait d’inquiétude. De temps à autre, elle se tournait vers son enfant, son bébé, caché dans les bras de la nourrice pour lui donner un baiser en chuchotant

Papa est fort et brave, il va nous débarrasser des méchants !

La Duchesse voyait son époux les repousser, déployant tout son art, son habileté, sa force, fière de lui, pour peu elle eut applaudit en le voyant en terrasser un. Son bien-aimé était une habile lame et son art, maîtrisé à la perfection, aurait été un ravissement à observer n’eut été l’enjeu. Alors qu’elle le voyait en vaincre un troisième, la magnifique rousse poussa un cri en voyant son cher et tendre perfidement attaqué, ne pouvant détacher ses yeux horrifiés de la terrible scène. Instinctivement, elle posa la main sur la poignée de la porte du carrosse alors que la nourrice s’exclamait.

Vostre Grasce ! Ne faites pas cela ! Pensez à votre fils !

Déchirée entre ses deux amours, ses deux hommes, elle n’avait pas le choix, il lui fallait défendre leur enfant. Elle enleva sa main de la poignée pour voir Flavien trancher la gorge du quatrième malfrat. Jade jubila ! Il n’était que légèrement touché ! Elle le soignerait, il guérirait, ils seraient à nouveau unis, heureux, amoureux ! Il ne restait qu’un adversaire, son merveilleux et adoré allait lui régler son compte, c’était une certitude !

Elle vit le moche, comme elle le surnommait, se jeter sur Flavien et celui-ci vaciller sous le poids du belligérant. La Sparte ne comprenait pas, son bien aimé était pourtant beaucoup plus fort que son attaquant, elle voyait ce dernier frapper le dos de son époux alors qu’une tache sombre s’étendait sur le riche tissus des vêtements du Duc. La vérité se fit odieuse et tragique, son époux était sévèrement blessé mais continuait de se battre comme un forcené. Elle eut envie de pleurer en constatant jusqu’où allait la dévotion de son mari. Jade n’y tint plus, elle sortit mais un regard de Flavien la fit reculer. Elle connaissait ce regard déterminé et savait qu’elle devait lui obéir, obtempérant immédiatement.

Le noble se servant de sa carrure fit basculer le vil maraud en se faisant tomber lourdement sur lui, sa musculature puissante lui permit d’asséner au fourbe plusieurs coups qui le laissèrent inconscient. Il avait réussi ! Jade exultait de joie. Flavien, son adoré les avait tous vaincus ! Cette fois-ci, elle sortit à nouveau pour embrasser le héros du jour.


Oh ! Mon amour, vous avez été prodigieux ! Venez mon bien-aimé, rentrons, vous devez voir un médicastre de toute urgence…

Mais le visage de la jeune femme changea d’expression en constatant que le perfide se relevait. Son époux la poussa fermement à l’intérieur du carrosse pour faire face à l’homme au visage désormais tuméfié en lui disant.

Votre dague ! Vite !

Jade lui donna prestement alors qu’elle voyait les deux hommes s’affronter dans ce combat à finir. Les traces de sang de plus en plus nombreuses sur le sol la bouleversèrent mais Flavien tenait bon et parvint à lacérer le visage de son adversaire, le balafrant d’une diagonale qui évita de peu l’œil. C’en était trop pour le belligérant qui souffrait de sa blessure mais ne venait pas à bout du noble. Il s’enfuit lâchement à travers la forêt alors que le Duc se vidait de son sang sous l’effort fourni par le combat. La jeune femme sortit, inquiète, au moment même où son époux tombait à genoux pour la seconde fois, ses jambes cédant sous lui. La terreur sans nom qui prit la Sparte au ventre l’empêcha de parler, se précipitant auprès de son Flavien, craignant le pire, espérant le mieux. Le visage blanc du Duc de Vittel et Blâmont ne fit qu’accroître son angoisse.

Romain, prenez l’étalon de Sa Grâce et allez chercher du secours au Castel ! Livie, restez à l’intérieur du carrosse, Maximilien ne doit pas voir cela !

Les ordres s’étaient donnés rapidement à la nourrice et au cocher qui reprenait connaissance après avoir été assommé au début de l’assaut. Elle aida Flavien à s’allonger, posant sa tête sur ses genoux. La Duchesse avait peur, elle invoqua le Très-Haut de protéger son bien aimé, son adoré, son amour !
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--Assassin_jaloux
Il n'avait plus rien à perdre ! Ses compagnons étaient morts le Duc tenait bon, il le savait habile à la lame mais ne l'aurait pas crû aussi tenace et hargneux au combat. Il le voyait comme un homme élevé dans la soie et donc peu coutumier à se servir de sa force. Le jaloux s'était amèrement trompé en sous-estimant la pugilité d'un homme qui défend son honneur et sa famille. Il avait visé sa blessure, le sachant vulnérable à cet endroit mais la réponse du noble l'avait laissé inconscient !

Il s'apprêtait à fuir, se trouvant lui-même lâche mais il vit Elle qui accueillait son mari en héros ! Il lui semblait que sa tête explosait, il ne voyait que sa cible alors que le sang martelait ses tempes douloureuses. La dague qui gisait au sol lui donna l'idée d'un autre assaut. Il s'élança, lent, étourdi par les coups du Duc. Son visage à Elle changea et le noble, qui avait toutefois encore de l'énergie dû à sa jeunesse, sa grande résistance physique ou l'amour que lui portait de façon évidente son épouse, le jaloux malgré ses assauts, n'eut pas le temps de vaincre son opposant et se trouva en posture délicate et subissant les ripostes sans relâche du Duc, son visage subit les affres de la lame qui le défigurait à jamais. Honteux, n'y voyant que misérablement, il s'enfuit sous le couvert de la forêt vitelloise.

Après un moment de fuite, il se retourna, voyant à peine d'un oeil, tâchant d'essuyer le sang qui bloquait sa vision, trop humilié pour ressentir la blessure de son visage alors que son plan échouait lamentablement, le rendant encore plus aigri. Toutefois, en voyant le Duc allongé par terre, la tête sur ses genoux à Elle, une émotion bizarre envahit le jaloux... il avait vaincu le noble ce qui le faisait jubiler mais dans ses rêves, en vainqueur magnagnime, il laissait la Duchesse le supplier pour la vie de son fils, de l'épargner et celle-ci en contrepartie, lui cédait terres et biens, de même que lui accorder sa main en échange de sa protection. Son plan était pourtant parfait, pourquoi cela n'avait-il pas fonctionné ?
Jade.de.sparte
Alors que le cocher était parti au galop en direction du Château de Vittel, la jeune Duchesse essayait de tout faire pour sauver la vie de son tendre époux. Elle arrachait de large pans de sa robe pour les appliquer contre la blessure, tentait de prendre posture la plus convenable possible pour son Flavien, lui donnant de légers baisers pour l'encourager alors qu'elle craignait que le Très-Haut rappelle à Lui, celui qui était toute sa vie. Pour tenter de le soutenir dans sa lutte, elle lui chuchota avec douceur

J'avais l'intention de vous l'annoncer aujourd'hui mon amour mais mon ventre est à nouveau fécond, vous m'avez fait un autre enfant, nous aurons un fils ou fille pour nous combler davantage...

Les larmes ruisselaient sur son beau visage car elle sentait que tout ses efforts étaient vains mais son adoré était parvenu à lui murmurer son amour de même qu'à leur fils et à l'enfant à venir. Jade, ne parvenait plus à garder son froid détachement habituel, ne parvenait que de peine et misère à retenir un cri de désespoir qui s'étouffait dans sa gorge, parvenait à travers les sanglots à lui répéter son amour éternel.

Des serviteurs, un médicastre et des hommes de main arrivèrent et la jeune femme prit sur elle, n'ayant d'autres choix, s'adressant tout d'abord à l'homme de science.


Messire, le Duc doit impérativement survivre à ses blessures. Je ne tolérerai pas l'échec ! Mille précautions doivent être prises pour son transport au Château.

Laissant le médicastre s'affairer, apparemment peu convaincu de réussir à combler le souhait de la Duchesse mais n'osant pas la contredire, entreprit de vérifier l'état de la blessure pendant que Jade se tournait vers les hommes de main de son époux.

100 écus à celui qui me rapporte sa tête ! Il fait une taille de moins que le Duc, plutôt trapu, cheveux bruns, barbe de même couleur, chemise beige, braies marrons, le visage tuméfié, fraîchement balafré en diagonale sur son faciès... une prime si on me le ramène vivant !

Elle était restée froide pendant les instructions mais une fois la chasse à l'homme débutée, elle ne put que retourner près de son époux...

Flavien, oh ! Flavien ! Tu dois lutter !

Elle serra sa main dans la sienne, tentant de lui redonner la force de se battre, cette fois pour sa propre vie
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--Assassin_jaloux
Il courrait, courrait comme s'il avait le diable aux trousses ! Il n'avait pris que le temps d'enlever le sang de sa blessure au visage dont la rayure lui déchirait les chairs avant de repartir de plus belle. Heureusement il connaissait la forêt, il l'avait exploré tant de fois en surveillant le noble. Le jaloux était pourtant déçu de ne pas assister aux derniers moments de sa victime mais il n'avait guère le choix. S'il la voulait Elle, l'homme devait survivre, se soigner puis revenir...

Il se pencha, écoutant les bruits de la forêt, des bruits se rapprochaient... Dans un élan vif, il se mit à parcourir à grandes enjambées la distance qui le séparait du domaine voisin.
Jade.de.sparte
Pendant tout le trajet jusqu'au Château de Vittel, Jade ne lâcha pas une seule seconde la main de son bien-aimé époux. Elle se souvenait d'un autre trajet, où, après avoir chuté de cheval alors qu'elle portait la vie en son ventre pour la première fois, comment le Duc avait été doux, fort, prévenant, la cajolant pendant le transport alors qu'elle souffrait, sentant la vie de son enfant s'éteindre, faisant sauter la porte du carrosse d'un puissant coup de pied avant de la soulever comme une plume pour l'apporter jusqu'à leur lit... La jeune femme savait à quel point il s'était alors inquiété pour elle mais cela n'atteignait nullement sa propre angoisse du moment alors que le visage livide de Flavien la torturait. Il se montrait fort, confiant, tentait de dissimuler sa douleur mais l'épouse n'était pas dupe.

Une fois allongé sur le lit conjugal, le médicastre voulut que Jade quitte la pièce pour soigner le Duc, c'était mal connaître le caractère entêté de la Sparte ! Il avait beau invoquer toutes les raisons possibles, elle refusa, s'assoyant près de son Flavien en ne lui lâchant pas la main. La noble réprima tout mouvement de son visage en constatant par elle-même la gravité de la blessure, une rage sans nom l'habitait ! Elle eut envie de pleurer, de hurler, de se venger, de s'effondrer ! Mais ne fit rien de cela... posant un doux baiser contre le front de l'être adoré puis sortit de la pièce quand son époux se fut endormi après avoir avalé de force une potion du médicastre. Ce dernier vint l'aviser avec moults précaution.


Vostre Grasce, je ne sais si ma science suffira... la blessure est profonde et mal située, il a perdu beaucoup de sang

Le Duc doit vivre, suis-je claire ? Retournez à son chevet !

Sur ce point, elle était intraitable, comme si la seule force de sa volonté pouvait conjurer le sort, changer la destinée déjà tracée ! Mais elle avait à faire ! Elle se rendit dans son cabinet de travail et sonna Romain, fidèle serviteur depuis toujours

Va à la maréchaussée, va à l'OST, fais le tour des villages et chaumières... dis à tout ceux que tu verras que le Duc de Vittel et de Blâmont, Seigneur d'Autrey-lès-Gray, de Baccarat et de Châtenois, Héraut de Lorraine, Prévôt de notre bien-aimé Duché, a été lâchement attaqué et qu'il lutte pour sa vie ! Que la Duchesse de Lorraine organise une grande battue pour retrouver l'infâme et vil maraud qui a osé attenter à la vie de son cher et tendre époux ! Ramènes le plus de gens possibles !

Ses ordres donnés, Jade voulut se rendre à la nursery mais réalisa l'état dans lequel elle se trouvait, sa robe maculée de sang... le sang de son époux, de Flavien, de l'homme qu'elle aimait depuis toujours... Seule dans son cabinet de travail, la noble se laissa aller aux larmes qu'elle retenait depuis un long moment.
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Zeiss
[Ost,salle d'entrainement]

-Hey,t'as entendu?Y a un serviteur qu'est venu faire un tour ici.

-Ouai je l'ai vu,il portait les couleurs de Vittel.

-Il parait qu'il est là pour des volontaires,pour venger le duc de Vittel...

Zeiss s'entrainait tranquillement,et entendit un peu par hasard la discussion des deux soldats.Il remit en place l'arme d'entrainement et récupéra son épée bâtard,qu'il avait obtenu récemment et avec quelques difficultés.

Il traversa les couloirs de l'Ost pour arriver à l'entrer,alors que le serviteur expliquait l'histoire.Flavien attaqué?Des gens pour le venger?A entendre l'homme,le duc de Vittel avait subit de graves blessures.Le Sergent avait connu Flavien alors qu'il était petit,alors il était difficile de se dire que celui-ci allait peut-être mourir avant lui.
Et pauvre Jade,elle devait certainement souffrir...C'était une amie,il devait l'aider.

Le jeune homme attendit que le serviteur de Vittel finisse de parler.


C'est par où,le château de Vittel?

Il écouta les indications et quitta l'Ost d'un pas rapide.Après quelques...complications dans la recherche de la bonne route,Zeiss se retrouva à l'entrée du château.

Je suis là pour voir Jade,dite lui que Zeiss veut lui parler,elle me connait.
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Flores
[Maréchaussée de Vaudémont]
La rouquine finit de ranger quelques afffaires courantes lorsqu'un homme surgit en son bureau...

Elle ne le connait pas mais sans aucun doute reconnut les couleurs portées sur l'individu.
Ces dernières étant très proches de sa Grâce Jade de Sparte von Frayner, elle le laisse parler, puis se lève, et en couloir, hèle un Maréchal.

Holà peux tu aller aux postes me faire préparer ma monture, une solide, j'ai longue route.
Elle ouvre une grande armoire destinée aux armes et se saisit d'une dague et d'une épée.
Puis revient à son écritoire , prend un parchemin vierge et d'une plume rageuse, elle écrit ces quelques mots...



Maréchaux, il nous faut venger l'acte contre l'époux de notre Duchesse, sa Grâce Jade de Sparte von Frayner. Iil faut nous venger l'acte contre notre Prévôt.
N'hésitez pas à vous joindre à nous...


Puis en couloir elle accroche deux gardes en détente, le p'tit Léon et la grande Gigue.
Vous deux, en route, sellez vite, nous partons de suite...
Ben où nous zallons lieutenant ?
A la Chasse, Maréchal, à la chasse...
Ben pour ça pas besoin de prendre les canassons, a pied, je vous y amène, Lieutenant...
Pas en cette chasse, Maréchal...Ne traînons pas, nous sommes attendus...
Les deux maréchaux n'en avaient pas demandé plus, sentant l'urgence dans la situation...
.........
Combien de temps avaient ils chevauché tous les trois ?
La rouquine ne saurait le dire et au petit matin...

Holà, Lieutenant Flores du Bois Brulé , prévenez sa Grâce Jade de notre arrivée je vous prie.
Jade.de.sparte
Elle avait dû prendre sur elle, son devoir primait, son époux et son fils, le petit être qui prenait vie dans son ventre devrait s'accrocher ! Elle se rendit dans son boudoir et ordonna à sa servante de la dévêtir et lui passer sa robe la plus simple, Jade voulait être sobre, efficace, dévouée, nul besoin de froufrou pour se faire. Se rendant à la nursery elle câlina son fils qui ne faisait que pleurer depuis le retour, la jeune mère le calma du son de sa voix et par son unique présence que le bébé réclamait en hurlant ne donnant aucun répit à la nourrice ! Il s'endormit, exténué d'un tel effort, et la noble le déposa dans son lit pour revenir prestement au chevet de son aimé qui luttait pour un combat plus insidieux celui de sa vie.

Le visage livide de Flavien lui noua les entrailles, elle l'avait toujours connu fort, robuste, déterminé, elle n'avait pas eu à le veiller auparavant. En épouse aimante, elle se posa près de lui, tenant sa main avec douceur alors qu'il était toujours endormi grâce à l'infusion du médicastre. Au moins il ne souffrait pas pendant ce temps, tenta-t-elle de se convaincre... Un coup discret à la porte et un majordome aussi sobre et consciencieux qu'on pouvait l'imaginer vint avertir la Duchesse de la présence de Flores et Zeiss.


Conduisez-les à mon cabinet de travail, j'arrive.

Zeiss... Flores... la jeune femme n'était pas étonnée, des personnes fiables, de qualité, sur qui on pouvait compter, des amis ! Un regard envers l'homme pour qui elle avait abandonné famille et patrie par amour pour lui, un tendre baiser sur son front alors que ses yeux se remplissaient de larmes puis Jade se rendit à son cabinet de travail où l'attendaient les deux personnes.

Zeiss, Flores, je vous remercie d'avoir répondu à mon appel en ces heures sombres qui me torturent...

La voix lui manqua, pas une larme, juste une pause nécessaire lui permettant de reprendre contenance alors que tout son monde, toute sa vie s'écroulait autour d'elle.[/b]
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