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[RP]Tournoi genèvois: aujourd'hui à Nyon c'est soirée baston

Frimoden
[ Soir du départ ]

Le jour J tant attendu était enfin arrivé , et comment pouvoir rater le départ ? On entendait parler que de cela en taverne .

T'es prét ?
Oui , en super forme .
T'as rien oublié ? Nourriture , 50 écus ?
Non non , ça va , j'ai tout .
Fonce , t'es le meilleur , tu vas gagner ! …......
Et bla bla bla et bla bla bla .


Celui qui prétendra ne pas avoir entendu la date du départ sera un fieffé menteur !

Ce soir la , Frimoden se retrouva un moment seule avec son fiston , et pour la première fois , les confidences allaient bon train . Elle était vraiment ravi de ce fils prodige tombé du ciel , pas trop souffert pour l'avoir celui la ! Elle se découvrait en sa présence l'âme d'une mère , chose qui était vraiment nouveau pour elle . Et les recommandations allèrent bon train .

Fais très attention à toi surtout , ainsi qu'à ta partenaire , elle est vraiment très gentille , prenez soin l'un de l'autre !

En fin de soirée , elle alla enfin finir de se préparer , elle resta un bon moment en compagnie de son Amourissime , rien de tel pour avoir un moral d'acier , et tout deux partir sur le lieux du rassemblement .
Plusieurs groupes étaient déjà partis assez tôt , et heureusement , car le chemin était si étroit que les premiers seraient arrivés à la mine avant que les derniers ne puissent partir tant ils étaient nombreux . Combien déjà ? 1204 participants !! un record !
( moi j'exagère ?? pfffffff , si peu )

D'un coup , Frimoden sursauta . Ou était son partenaire ? Comment le trouver dans cette foule ?
Avec sa voix si douce , crier ne servirait à rien , le brouhaha qui était présent couvrirait ses paroles .
Il ne lui restait plus qu'à prier Deos et qu'elle le retrouve à la mine si elle ne l'apercevait pas avant .


Faites qu'il partent bien ce soir
Guidez le vers cette mine noire
Aidez le à trouver ce point obligatoire
Évitez qu'en taverne il n'est trop à boire …...........


Frimoden n'avait plus qu'à espérer que ces paroles soient entendus .
_________________
Gildas


[Nyon ... à l'aube]

Ils avaient marché toute la nuit, Eleo et lui Gil. La fatigue se faisait sentir, les pieds rougis. Le chemin était bondé, que de gens sur cette sente étroite, tous partaient espérant revenir en bonne santé les poches pleines.

Eleo avait tenu le choc , il n'avait pas eu besoin de la porter sur son dos, pas qu'elle était lourde mais plutôt très gesticulante.

Eh ma limace on arrive; t'as vu c'te foule?! ..... Gil la regarde et opine du bonnet.

Ah ouais ma grenouille, on en connais quelqu'uns .... et mes nièces, bah ! pas mes nièces en vérité, seront là comme ambulancières et soigneuses

Ouvrant sa besace Gil y prend deux miches de pain et en tendit une à sa douce bestiole verte ... Mange, c'est plus frais que ce que tu as mangé hier ... la regarde se masser le ventre.

Dis on s'arrange comment pour ne pas se faire détrousser ? Je te propose de commencer à surveiller et tu te reposes un peu, ensuite on verra et on préparera un plan d'attaque

Gil avait une petite idée sur les moyens à employer afin de ... mais chuttt ... il le murmurera à l'oreille de sa douce au moment opportun
--Leandre



Ze suis venu au tournoi d'Izaac moi. Maa'aan, c'est Phonya, et Paa'aaa, c'est Sembre, avaient pas trop pensé à m'amener mais avec mes sourires et mes mines, Ze leur fait faire ce que Ze veux.


Paa'aaa m'a fait un beau costume et un bouclier avec un gros lion dessus. Il m'a dit qu'il était fier d'avoir lionceau si courageux et qu'avec ça, Ze mettrait en fuite ceux qui ont des croix. Il est drôle mon Pa'aaa quand il fait pas le sérieux avec ses papiers où il écrit. Il sait même pas dessiner comme moi.

Il m'a aussi monté une tente pas loin de la mine.



Et Paa'aaa m'a dit que pendant l'entrainement au combat, Ze pourrait regarder. Qu'une jeune fille qui d'habitude aide à la taverne de marraine Tatou viendrait me garder.

Alors, Z'attends, et zespère voir Ma'aan Pho qui fait équipe avec Baaane quand Paa'aa sera avec Vero. Beausoleil elle s'appelle un peu comme Maa'aan appelle Paa'aaa ... Soleil.

Ze suis presque prêt mais Ze vais m'entrainer à l'épée aussi contre cet arbre ... dommaze que Sssien, c'est mon sien, soit pas venu. Ze l'aurais poursuivi avec mon épée. Ze file, sinon, on pourrait bien me mettre à la sieste.
Phonya
[Avant l'aube du 22.]

Tout était prêt.
Elle avait tout vérifié la veille avant de regagner les bras de sa moitié amputée de ... un peu plus....
Les tenues de rechange parce que la boue c'est pas son truc ...
Des aiguilles et des fils, parce que là, elle connait le point de croix, celui en chaine aussi, et d'autres à la fantaisie.
Le casse-croûte. Les collets, même le pot de crème refermé d'un bouchon de liège.
Elle a pensé à tout ...

Sauf ... Sauf à un chouinement qui l'interpelle.

Anthelme !!
-Oupssss ....


Comment a-t-elle pu oublié que son fils avait besoin d'elle ?

Raclement de gorge et décisions prises à l'arrach...
La têtée sur le pouce avant le départ.
Un petit mot pour que personne ne s'inquiète.

Et quelques minutes plus tard, Girouette avançait chargée de quelques poids supplémentaires.
Des langes dont Phonya savait que faire une fois remplis, et d'un panier serré par des ceintures d'où on ne voyait dépasser que des extrémités de peaux de moutons béarnais.
Il ne restait plus qu'à trouver sa partenaire et d'organiser un tour de garde pour le petit et ménager les horaires des repas.

_________________
Maria_paz
Blang ! blang ! blang ! bliiiing ! blang !

-Maria, inutile de t'inquiéter, tu s'ras mes yeux, je s'rais tes bras, nous s'rons comme un seul.

Plus le temps passe, plus il en vient. Une marée montante et le vent se lève. La houle sera pour demain et la trouille se hisse sournoisement sous la glotte qui tremblotte.

Blang ! blan..

- Hein ? Nous s’rons comme linceul ?

Ce serait probablement plus simple si elle cessait de marteler son heaume cabossé depuis l'affrontement avec les croisés.

A la manière dont su cabellero bombe le torse, elle finit par lâcher un sourire.
Allons, il faut bien une première fois pour la « prête à tout » qui fonce d’abord, tremble ensuite.


-Nous privilégierons la stratégie plutôt que la force brute, Maria. j'ai réfléchis à un plan sournois basé sur les points faibles de tout ces teigneux. On repère d'abord les petits, les manchots, les cul de jattes et les vieux, non pas les vieux, on va éviter d'abîmer Cendres, et on les marave ! C'est pas une bonne idée ça !?

Bling !

- Dis donc ? Tu peux pas parler moins fort ? On pourrait nous entendre ! Viens par là, j’ai une autre idée.
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Aelig
-[...]

-Hein ?

-[...]

-Ah non ! Hors de question que je me mette tout nu !

-Shuuut !

-J'vais attraper mal !
_________________
Auzelie
Bivouac de fortune dissimulé derrière quelques rochers pour le binôme de choc : Auzelie et Garret, alias la goupile et le soudard. Les forces du destins avaient forcés la main de la rouquine qui à contrecœur s'était alliée à cet horrible et embêtant goujat qu'était Garret. Le repas cuisait - un morceau de viande disposé au-dessus d'un maigre feu -, tandis que la Millossienne s'attelait aux préparatifs pour la rude bataille de cette nuit.

La rousse ôta ses chausses et ses bas qui cachaient ses chevilles suivirent, elle renfila sa paire de chausses et dénoua son col qu'elle déposa à côté de ses côtés, ses mains glissèrent au sommet de sa fine chemise mauve et déboutonnèrent quelques boutons jusqu'à ce que la ligne entre ses seins soient visibles, et la touche finale arriva ; Auzelie défit le chignon liant ses cheveux et les laissa tomber, le long de son dos jusque dans le creux de ses reins, sa longue chevelure rousse.

- Psssst, Garret... Garret ... GARRET ! Regarde moi, tu penses qu'ainsi j'arriverais à déconcentrer les hommes ou j'dois encore détacher un ou deux boutons ?

La goupile plongea la tête vers son profond décolleté, hésitante...
Solid
[Sorenza et Tom: toujours à Genève, où les dragons ont des piquants]

Sorenza sauta au bas du muret avec légèreté et se fixa devant Tommy avec curiosité. Elle savait que Genève était peuplée de bêtes étranges dans le genre lion ou hydre mais des dragons… jamais entendu parler. Elle lui en voulu presque d'être partit à la chasse sans avoir pensé à l'inviter.
Hésitant entre le bouder ou lui faire payer cet outrage, elle le regarda se gratter avec fureur, ce qui eu pour effet de lui faire oublier sur le champ les diverses tortures, désagréables ou non, qu'elle pourrait lui faire subir pour lui accorder son pardon.


Tu veux de l'aide ? Tu veux que je te dépucelle? Euh, non… que je te dépuce ? Ah non ce n'est pas ça… Tu veux que je t'épuce?

Elle sortit son petit sourire innocent 127 Bis avant de s'approcher de lui et de faire mine de le débarrasser de ses nouvelles amies. Elle en profita au passage pour déposer un baiser sur sa joue, peu rancunière qu'elle était.
Remarquant le sac à hérissons posé par terre, elle le pris et l'ouvrit pour regarder son contenu. Sortant une des bestioles, elle jeta un coup d'œil au blondinet avant d'épiler consciencieusement l'animal.


Je tape… un peu avec mon bâton… beaucoup avec mon gourdin… passionnément avec ma hache… à la folie avec mon épée…

Puis vint l'instant de doute… à défaut de grives, on mangeait bien des merles. A défaut de pâquerettes, un hérisson ferait bien l'affaire. S'arrêtant là malgré tout, elle lança négligemment les restes encore bardés de piquants à Tommy et lui dit en riant:

Garde les épines, qui sait, si tu trouves un roseau sur la route, tu pourras toujours en faire une sarbacane.
.mahaut.
[On the road encore]

- Mon Aristote que c’est excitaaaaaaant !

Le paysage genevois s’étendait sous ses yeux, mélange de lac, de montagne, de chemin qui sentait bon la noisetteuh, et de mine d’or.
Dans ses mains, une carte sommaire de la région, avec un gros cercle bleu (le lac), des triangles autour (les montagnes), un carré avec des espèces de traits rayonnants (la mine d’or), une grosse croix (le lieu de rendez-vous), des personnages (la légende indiquant « futures victimes ») et des poneys (représentant les poneys, est-il besoin de le préciser). Il y avait aussi des fleurs, des nuages, un soleil qui souriait avec toutes ses dents, un lapin, un deuxième lapin mais gribouillé, un canard, un animal inconnu (les sœurs s’étaient battues quand il avait fallu définir quel animal avait le droit d’être représenté sur la carte), un dessin de chaussures (pour mieux expliquer le futur achat prévu au retour à Genève, les poches pleines) et un bateau parce qu’elles avaient évoqué l’idée de faire une croisière, ainsi qu’une couronne quand elles avaient évoqué l’idée de régner sur le monde. Bref, on n’y voyait rien.

La brune leva le bras de façon soudaine, forçant l’équipage à s’arrêter.

- Je crois qu’il y a un problème, il n’y a pas de croix au sol.
- C’est parce que c’est vous qui l’avez dessinée sur la carte, elle n’existe pas en vrai. Bon, vous voulez pas descendre, vous, là ?


Délaissant Orka sur le dos d’Anatole (ils avaient fait un roulement depuis Genève, avec chronométrage précis du temps de portage de chacune afin de ne léser personne sinon Anatole), Mahaut regarda une dernière fois la carte, puis le paysage.
Un lac, une route, des fossés, un arbre. Nickel.


- On va s’arrêter ici.


Les cris échangés entre la blonde et le limousin continuèrent tandis qu’elle s’avançait contre l’arbre, se plantant derrière lui, laissant ainsi dépasser un bon tiers de sa personne, l’arbre étant plutôt fluet.

- Gnin hin hin… Bon, quand vous aurez cessé de jouer ! On pourra se pencher sur la stratégie.
- Ah parce que vous avez une stratégie ?
- Gagner.
- Je vois.
- Et pour celaaaa…. J’ai pensé à tout, vous allez voir… Attendez que je trouve mon calepin, j’ai tout noté dessus… C’est ballot je ne le trouve plus… Vous avez pensé à prendre ma sacoche Vers Sache ? Celle avec mes initiales gravées ?
- On a pris le tonneau, les poules, de quoi manger, en trop grande quantité si vous voulez mon avis, des écus, là aussi en trop grande quantité, votre sœur et vous.


Et c’était la triste réalité. Le tonneau avait été roulé, les poules de Barbezieux (fierté de la brune et accessoirement dernier souvenir de défunt son mari) avaient caqueté et déféqué sur les bras d’Anatole, les écus avaient été jetés en vrac dans les bourses (« il ne faut pas qu’on nous prenne pour des pauvresses, nous sommes nobles et avons un standingue à respecter ») et la nourriture tractée dans un sac glissé autour du cou du Limousin, des fois que le reste du transport lui paraisse trop agréable.
Pour l’instant, Mahaut s’amusait à relever sa robe sur un côté (« ça a un côté délicieusement rebelle, je kiffe veu-gra ») et à mettre sur son œil droit un bandeau de pirate, sorte d’hommage à l’activité de piraterie terrestre qu’elle pensait mener. Une blonde en armure pour le côté artillerie lourde, une brune à un œil pour l’infanterie légère, destinée à agacer l’ennemi.


- Bordel, j’y vois moins bien, c’est bizarre. Bon. ANATOOOOOOOOOOLE !
- Beuglez pas, je suis là.
- Anatole, cessez de disparaître à tout va. Tenez, prenez ce panneau.
- Hein ?
- Vous vous mettrez au milieu du chemin et vous crierez comme une fille pour attirer les équipes qui penseront vous attaquer facilement.
- Ben voyons.
- Nous on sera cachées à proximité, hein, vous ne risquez rien.
- Pff...
- Quand ils arriveront vous leur brandirez le panneau sous le nez.


Il jeta un œil au panneau. "Que les adversaires se présentent en file indienne sur le côté gauche, et qu'ils aient la courtoisie de se signaler verbalement, afin que nous puissions les localiser".

- Vous êtes sûre ?
- Certaine ! Ils s’arrêteront pour le lire et là, PAF !
- Pastèque ?
- On débarque avec Orka, on leur tape dessus et on leur prend tout leur fric pour refaire notre vie à Trifouillis les Poules.
- Ah et les poules, on en fait quoi ?
- Vous faites bien de me le rappeler ! Orka ! Explique notre technique de combat ultime à l’anachorète.
- C’est analphabète que vous voulez dire et en plus c’est faux.
- Gna gna gnaaa… Tendez la jambe et écoutez.
Phonya
[Sur le Nyon point nommé.
A l'heure avant l'heure]


Débarqué le panier qui commence à s'agiter sérieusement.
Un regard circulaire et un fils qui tente de couper un arbre.
Facile à repérer …
Petit, mais c'est le seul qui ne se cache pas, alors que chaque buisson bruisse que chaque tronc trône et que toutes les pierres … platent …
Si … si … platent ! … Regardez bien !!
Bref. Temps qui coule n'amasse pas mousse et là du petit elle doit se préoccuper.

Léandre ?

Des sourires échangés, une main qui se tend et son fils aîné accroché à elle.

Tu sais où je pourrai poser ton frère
Qu'il ne soit pas en courant d'air ?
Il y a dans l'atmosphère
Une ambiance guerrière
Qui pour lui, ne me plait guère.


Le regard enfantin, inquiet, puis étonné finit par rire.
Et la petite main se tend vers la tente.


Paaa dort là et moi aussi. Et puis Taaata aussi

Le nez se plisse. Elle ne sait pas qui est cette Taaata. Mais tant pis. L'heure est grave. Le panier hurle.

Emmène moi, mon ange. Taaata trouvera bien une place pour Anthelme !
Et moi, je me ferai toute petite !!

_________________
Aubanne.
[ Le Nyon, le bien nommé, Avant, juste Avant l’Heure..]

Pour être prête, elle était prête...
Son fils confié aux bons soins des sœurs toutes dévouées du berger, elle n’avait pas cherché à prolonger les « au revoir ».
Plus vite partie, plus vite revenue…En principe…
La foule qui avait envahie Genève lui faisait finalement plus peur que les bois noirs qu’elle devine au loin.

Alors les bagages sont vite fait.
Suivre les consignes à la lettre : s’habiller pratique et trouver Phonya….
Un regard vers les lucioles, le dernier regard pour son géant et elle dévala le chemin d’un pas rapide.

....

Trop de monde ici aussi…Des heures qu’elle tournait et virait à guetter l’arrivée de sa partenaire…et l’endroit résonnait comme une ruche..
Elle plissa le nez et se cola contre un vieux chêne…
Elle était morte de trouille oui.
Elle n’osait même pas imaginer la nuit ici…. Alors tomber nez à nez sur son colosse était au dessus de ses forces…Cela n’arriverait pas…

Se concentrer sur le lapin promis, la cueillette des champignons et y croire…


Garret
Elle avait préparé un jolie bivouac , bien à l'abris des regards; un bon petit feu où cuisait un morceau de viande ...
Garret quant à lui ,pipe au coin des lèvres ,il restait allongé là, contre un rocher plat, sa tête était appuyé contre la besace qu'il avait vidé quelques minutes avant, triant ses affaires, ses armes au sol. Il comptait choisir son équipement plus tard...
Et bien! c'était vraiment la femme parfaite cette rouquine, pour notre jeune fainéant. Que pouvait il espérer de plus?Hum... qu'elle se mette à poils ?

Miracle! La rousse commençait en effet à se dévêtir lentement devant le regard vicieux, et impatient du bougre. Elle commençait par retirer ses chausses, ses bas, son col... Puis ouvrir lentement les boutons de sa chemise!

Il commençait vite à se faire des idées Garret, mais se retint tout de même de faire une remarque ou un geste maladroit. préférant la laisser faire tranquillement et profiter de ce beau spectacle qui s'offrait à lui...
Bouche entre ouverte, sa pipe ne tarda pas à glisser entre ses lèvres , et chuter sur une cuisse. Il ne s'en rendit même pas compte, très concentré, le regard rivé sur la belle gorge blanche à moitié découverte de la rouquine.
Mais il ressentit un picotement, une petite douleur qui s'accentuait, et une odeur de fumée qui l'éveilla aussitôt de son hypnose.
Non, ce n'était pas le feu, ni la viande qui en résultait... C'était bien ses braies qui se consumaient , et sa peau était presque atteinte par les petites flammes qui naissait! Il sursauta, débattait des mains pour rejeter la source de ce petit incendie , et commença à taper une série de coups maladroits et rapides de sa cape.

Garret relâcha un long soupire, tout allait bien.Juste une très petite brûlure, et un trou qui étaient apparus à travers le tissu.
Il en avait oublié la rouquine un moment, le regard toujours baissé vers le résultat de ce petit incident qu'il examinait distraitement.
Auzelie lui adressa tout à coup la parole:


Citation:
- Psssst, Garret... Garret ... GARRET ! Regarde moi, tu penses qu'ainsi j'arriverais à déconcentrer les hommes ou j'dois encore détacher un ou deux boutons ?


Attisé, son regard curieux revint rapidement dévorer le buste de la rouquine... Mais cette fois , c'est elle qui le lui demandait!
Il marqua un petit retard avant de lui répondre. Son regard faisait des allers retour des yeux d'Auzelie vers sa poitrine :


-Oui, deux... Non trois! Il en faut un peu plus pour déconcentrer un homme qui a envie de te... de t'étriper.

Il secoua la tête , et se redressa, en sortant une nouvelle paire de braies de sa besace. En même temps sa main desserrait sa ceinture pour laisser glisser le tissu abîmé qui couvrait son intimité.
Sans pudeur , mais assez vite , il renfila son nouveau vêtement tout neuf, avant de s'approcher d'Auzelie...


-Fais attention tout de même. N'oublies pas que tu fais équipe avec un homme.

et il esquissa un petit sourire en coin, toujours debout devant elle. La vue était vraiment agréable.

-Quoique... Si tu m'en montres plus, je serai peut être moins déconcentré le moment venu.
_________________
Solid
[Sorenza et Tom: sur la route de Nyon ou comment agrémenter les repas]

Sorenza marchait d'un pas allègre aux cotés de Tommy. Habituellement la jeune fille était plutôt volubile dès qu'il était dans les parages, signe de sa nervosité, si de nervosité on pouvait parler. Cette fois-ci pourtant, aucun son ne sortait de sa bouche.
Il faut dire qu'en cette fin de journée, la foret qui les entourait prêtait au recueillement du blondinet et elle ne voulait pas au troubler sa quiétude.

Une forte odeur d'humus lui montai au nez et la terre du chemin, souple sous ses pieds, lui rappelait qu'il avait plus la nuit précédente. Les arbres s'étaient parés de leurs couleurs d'automne et le sous-bois semblait être d'or et de sang.
Parfois le silence était rompu par un cri de rapace. A ces moments là, Sorenza s'arrêtait le visage tourné vers le ciel et tentait d'apercevoir le noble oiseau planer dans l'azur.

N'y tenant plus, elle se retourna vers son coéquipier et lui demanda:


Tu crois qu'on peut chasser le lapinou dans le coin ?

Sans attendre la réponse, elle sortit du chemin pour s'enfoncer entre les arbres. Quelques minutes après on la vit revenir avec une poignée de champignons de très grande jeunesse au vu de leur aspect ratatiné et les tendis au blondinet.

Je n'ai pas vu de lapinou, c'est dommage. Mais on pourra toujours faire une soupe avec ça. Et pis si ce n'est pas comestible, on refilera la tambouille à nos futurs adversaires, ils abandonneront peut-être avant même de commencer. Les intestins à l'envers, ce n'est jamais bon pour combattre.

Elle continua sa route d'un bon pas, pressée qu'elle était d'arriver sur les lieux du tournois.
Locke
[Nyon, heure H comme Hématomes ... ]

Ils avaient peaufinés dur la veille hein ... enfin avant de se concentrer à lutter assidûment contre le froid de la nuit ... hum ...oui ben la chaleur humaine, y a que ça de vrai hein ... val, vala ... bref ... l'aube montra le bout de son nez sur un concert de ferrailles et coups de gueule motivatoires et tout et tout ... Le brune avait lutté avec sa brune mais obtenus gain de cause pour qu'elle enfile un protection sur sa poitrine et son bedon ... Fallait pas non plus risquer de perdre la crevette dans la mêlée hein ... Locke sourit en coin en les fixant ... c'est que la poitrine de sa brune s'arrondissait avec sa grossesse hein ... pour son plus grand plaisir ...heu ... bref ... Elle ronchonna bien mais lui accorda cette petite victoire.

Tactiques au poing ... Ils s'étaient rassemblés avec sa brune et son courage mais quand même, ça avait de la gueule hein ... des tentes, pavillons, couvertures trainaient alentours ... On enfilait des armures de bric et de broc aux plus belles ... On fixait bouclier, astiquait les bâtons, affûtait les épées ... La plus grand salade d'automne s'annonçait sous le soleil ... Avec sa brune, ils déambulaient dans l'immense campement, prenant des notes au passage ..


-Regarde lui ... il boite un peu ... et lui, l'a pas de heaume ...
-Rhooo elle est en jaune et violet, ça jure ....
-Heu mon ange ... les points faibles on a dit, pas les fautes de goûts hein ...
-Vi, vi ... haa lui, il est tout p'tit ... tu m'le laisses hein ...
-Haaaa un comme je les aime ..déjà saoul ... parfait ...


Puis lentement d'abord, puis en longues colonnes les équipes se rejoignirent sur la plaine ... Locke sourit, respira un bon coup et prit la main de son ange ... c'était bientôt l'heure de la confrontation ... et ils voyaient la tension s'afficher peu à peu et tendre les uns et les autres alors que d'autres semblaient afficher une insouciance suicidaire ... Les uns étaient silencieux, d'autres grandes gueules ... Les bruns étaient quelque part entre les deux ... Ils étaient venus se marrer un moment, qu'importe de gagner ou de perdre ... Et la clameur de cors alpins déclencha la mêlée, aussitôt suivi de celle animale de centaines de gorges fit trembler le sol battus par autant d'arpions ... c'est parti !!!!

Ha ben on oubliait la politesse hein .... tendre l'autre joue ... PAFFF .... mon oeil .... AIEUuuuuu .... on troquait le marron hélèvte contre la châtaigne Savoyarde ... la baffe éclair contre le gnon massif ... ça troquait sévère ... Ca frôlait les PIFFFFFF ... et c'est pas du jeu !!!! j'étais pas ...rePAFFFF .... bon d'accord à moi .... BINGGGGGG ... j'lavais dit hein avec un gantelet ça avait plus d'effet ... Et fallait faire gaffe où on marchait hein ... le chicot migrait d'un bout à l'autre de la plaine ... de temps en temps un malheureux se lamentait d'avoir paumé sa dent en or ... On entendait le craquement des mandibules et des poignets ... à la baffe c'était une technique hein ... la Latérale ...de gauche à droite ... simple, parfois efficace ... Faut bien fixer le poignet et lancer les phalanges avec l'épaule dans une prise d'elan maxi ... Sinon, la Diagonale ... haaa celle là .... elle vous choppe la mandibule, la narine et finit dans l'orbite opposée ... sa préférée hein ... L'Ambidextre aussi, feinte de la paume gauche et application surprise de la droite ... et après vous avez les variantes hein ... La ChopeMolaire ... Le classique AllerRetour ... La BourrePif ... La Lèvre Ecarlate ... La BriseMenton et sa copine, La Déchiqueteuse de Mandibule ...


La mine n'avait jamais si bien portée son nom ... Avec sa brune, ils esquivaient ce qu'ils pouvaient et tentaient de communiquer mais pas évident hein ...

-Ouais chope -le çuilà ... c'est le p'tit det' à l'heure ... ouaiiiis ..'tention derrière ...ouch .... ça va ? .... Houlà la bonne réplique ...
-Occupe toi des tiens hein, laisse moi faire ...
-Mord-z-y l'oreille .... rhoooo le coup de pied rotatif brise-burne ... ha ben il va avoir les soirée d'hiver pour refaire le puzzle hein ...
-Viiii et toi t'en ai où ... Wooow il m'a tiré les ch'veux .... 'tend un peu ... prends ça !!!!!
-J'ai de quoi faire .... j'ai un coin à p'tits vieux là ... et paf ... ha ben lui ...HEYYYY ailleuuuuuu .... ça fait mal ....
-T'es blessé ?
-Pas grave juste un p'tit nerveux ... qui l'est plus d'ailleurs ... OOOOOOuups pardon
-HEYYYY c'est moi là hein ..
..

Et d'autres du même genre ... Les tronches se bariolaient de bleu cocard ... les joues rougissaient sous les mandales ... c'est que ça pleuvait sévère dans le coin ... Le brun se fit presque un torticoli quand une furieuse manqua lui déboiter la mâchoire ... juste quelques mastications pour s'assurer que tout était en place et zou, la réponse idoine ... Un donzelle faillit les lui faire remonter jusque la glotte hein mais pfiouu le coup de bol de s'être à demi retourné ... L'était quitte pour de belles cuisses violettes mais les bijoux étaient sauf ... quand c'est de famille c'est précieux hein ... Les épaules se firent douloureuses au fur et à mesure que la journée s'écoulait ... comme en fait chaque muscle de son corps hein .. du coin de l'oeil, il vit qu'on évacuait déjà les premiers blessés avant de se remettre à l'ouvrage ... la journée allait être longue hein ...
_________________
Auzelie
[Auzelie & Garret ; un repas et un homme chaud]

- Moui, m'est avis que cela fonctionne très bien... d'ailleurs quel est ce trou que je peux voir dans tes braies là ?

Auzelie pointa du doigt le braies abimées de son goujat de partenaire avant d'éclater de rire.

Alors que son regard baissait de nouveau vers l'ouverture du décolleté de sa chemise, son regard fut attiré - à son grand désespoir - par Garret qui retirait ses braies, la rouquine écarquilla les yeux et soupira finalement de soulagement lorsque celui-ci en enfila des nouvelles.

Quelques dizaines de centimètres la séparait de Garret, elle l'avait regardé arriver sans bouger d'un cil, encore amusée par la scène qui s'était déroulée sous ses yeux un peu plus tôt. Son corps menu se colla à celui de son partenaire. La goupile lui fit un clin d’œil et sourit avec malice, elle fit mine d'accéder à sa demande - dévoiler entièrement l'objet de son désir -, le regard impatient de son équipier sur elle l'amusa et au dernier bouton retenant encore prisonnière sa poitrine, elle s'écarta non sans pouffer de rire et reboutonna sa chemise.

- La viande est prête, mangeons et dormons, si demain nous ne connaissons que des victoires, alors peut-être te laisserais-je voir plus ... ou comment aiguiser un peu plus la motivation d'un homme.

La viande fut équitablement coupée en deux et disposée dans une écuelle assortie d'une miche de pain, Auzelie le servit lui, puis elle. Assise en tailleur sur sa couche, la rouquine avalait lentement sa nourriture, prenant soin d'essuyer le coin des ses lèvres après chaque bouchées avalées. Les regards incessant de Garret portés sur sa poitrine ne l'empêchèrent pas de terminer son repas. Le ventre plein, la goupile s'allongea sur le côté et ferma les yeux.

Il était tard, ils ne leur restaient que quelques heures de sommeil avant le début du tournoi, réussirait-elle à dormir malgré l'excitation procurée par les combats à venir, malgré le regard vicieux posé sur elle, malgré le froid piquant sa peau alors qu'une couverture était posée sur elle ?

La suite au prochain numéro !
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