Afficher le menu
Information and comments (12)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Remettre chaque jour son héraut sur l'ouvrage...

Axel2fersen
Axel ne bougeait pas , Axel ne bougeait plus. Elle ne cillait plus, ne respirait plus même et surtout... Elle tentait de saisir la dentelle de son décolleté et de la rabattre sur sa gorge pour faire disparaître ce dernier, car ...
Si l'apparition était si éblouissante, époustouflante, captivante, enivrante même, c'était parce qu'il s'agissait d' ELLE ! Il s'agissait de celle dont nul ne prononçait le nom sans trembler...de celle que les parents évoquaient pour menacer leurs enfants.... de celle dont les bambins rêvaient avant de s'extirper de leur lit en hurlant et pleurant toutes les larmes de leur corps.
C'était ELLE, l'Auxerroise ! La femme au teint de nacre qui ne buvait que de l'hémoglobine cristalline. Oui Cristalline ! Car c'est bien connu elle est si bonne !


La blonde tremblait de tout son être, et tentait du bout de ses doigts de se raccrocher à sa douce amie. Allaient-elles être les prochaines? Bon la rumeur disait qu'ELLE choisissait avant tout du sang de vierges, et là pour le coup... ça faisait belle lurette que les fleurette avaient été cueillies. Mais le dicton était des plus éloquents : faute de grives, on mange des merles....

PLOP !

La dauphinoise stoïque jusque là, sursauta et laissa échapper un cri ! C'est alors qu'elle vit avec horreur que non seulement Mahault conversait avec la Maréchale mais qu'en plus elle s'approchait d' ELLE.
Axel réfléchit un instant, si ELLE attaquait la brunette, peut-être que la brosse à cheveux d'argent qu'elle tenait dans les mains pourrait se muer en une arme. Alors la dame d'Alix resserra sa prise sur le manche alors que le larbin du baron lui confiait une coupette dans l'autre. Et pour se donner du courage elle s'envoya d'une traite le vin pétillant, avant de tendre à nouveau le verre à la source. Le contenant rechargé subit le même sort que son grand frère avant que la blonde ne réclamât aussi sa petite sœur...


-Mes amis, Aristote s'est penché sur nous et nous a touché de sa grâce divine. Voilà notre sauveuse.
- Tsss tu parles d'une sauveuse si elle nous mord on finira comme les autres...
- Phylactère, nous sommes en grand tourment. Il appert que vos confrères ici présents aient été frappés de... je ne sais quoi, mais que cela les empêche de réagir à tout stimulus extérieur.
-Ben voilà comme ceux-là justement...
- Nous voilà fort embêtés en ce que nous attendions tous une réponse relative à nos situations... Pour ma part, j'ai déjà éclusé plusieurs hérauts, tous chargés de gérer tous les tracas héraldiques, qui me sont incompréhensibles, qu'a créé la mort de mon époux Matpel. Je ne voudrais pas risquer votre vie, mais vous sentiriez-vous d'attaque pour régler vous-même la chose ?
-Non , mais non dis pas ça ... d'attaque oui ... Ça c'est sûr ELLE va être d'attaque... tu vas voir comment elle va nous sauter à la gorge avant même que l'on ait le temps de dire ouf...Il va être vite réglé le problème... Oh Aristote aie pitié de nous...


Et notre Axel, pas angoissée pour deux sous, complètement pétrifiée qui dépose la coupe vide à même le sol et saisit à nouveau la colerette de sa robe pour mettre sa peau à distance... Puis elle tenta tout de même de sourire et de cacher sa peur... mais bon peine perdue , c'est de notoriété publique un carnassier sait quand sa proie à peur^^
_________________

Béanours forever!
Ingeburge
Le Ciel? S'il y avait bien un adjectif qu'on n'accolait pas à cette femme-là, c'était celui de céleste mais puisque c'était dit avec tant de spontanéité et de fraîcheur – à moins que ce ne fût que les vapeurs alcoolisées qui rendaient déjà grise celle qui l'accueillait ainsi – autant ne rien nier et d'accepter d'être céleste, en même temps, elle en avait l'air. De loin. Comme la coupette, pouvait-elle décemment la refuser? Non. Mais oui. Elle s'en saisit, sans rien dire, la contempla deux secondes et la leva légèrement. Là-dessus, un quelconque grouillot vint l'en débarrasser et elle reporta son regard morne sur la visiteuse plutôt bien équipée. Puis, elle esquissa quelques pas en arrière, son espace vital ayant été envahi.

Ses prunelles pâles naviguèrent ensuite entre celle qui semblait être son hôtesse tant elle semblait à l'aise à distribuer rafraîchissement et à faire l'article et celle qui s'était raccrochée à celle-ci avant de s'éloigner brusquement et de se voir lester d'un hanap rempli de liquide à bulles. Par dieu, elles étaient bien agitées les donzelles mais l'officier royal ne s'en émut guère, il attendit plutôt qu'on lui livrât la raison de ce débarquement bruyant. L'exposé des motifs fut laborieux mais Ingeburge en tira un élément intéressant, la mort d'un époux et déjà elle voyait comment régler la chose, ce serait l'histoire de quelques instants. Mais encore fallait-il qu'on lui en dise plus et malgré le volume d'informations conséquent qui lui avait été servi, elle était toujours aussi peu renseignée.

Le silence revint au terme de la question qui lui avait été posée. Elle déclara, placide :

Phylogène.
Sylvestre fuit le travail, il faut ruser pour qu'il s'exécute; Touraine n'aime rien tant que les raisonnements spécieux; agissez en conséquence et ils seront plus que réceptifs. Quant à moi...

Et son regard s'appesantit sur Mahaut :
— Il faut me renseigner, avec précision. Vous, là, vous parlez d'abondance, mais au final, vous ne dites pas grand chose.

Puis, sans avoir l'air d'y toucher :
— Matpel, dites-vous? Ancien feudataire du Périgord-Angoumois, vicomte de Verteuil, baron de Barbezieux, n'est-ce pas?

Céleste, Phylo? Pas vraiment.
_________________
Mahaut, incarné par Erwelyn
Mais pourquoi diable Axel se mettait-elle en arrière, en protégeant son cou de ses mains ? La question effleurait Mahaut tandis qu'elle se perdait dans son babillage habituel.
Quand elle laissa enfin l'apparition parler, elle se retourna à moitié vers sa blonde-nouvelle-meilleure-amie-d'hérauderie, haussant un sourcil pour comprendre. Voyons... Des hérauts immobiles, une coupette non bue, le cou protégé...
Elle se retourna d'un coup vers Ingeburge, réalisant enfin ce dont Axel avait parlé lors des premiers instants d'immobilité des supers hérauts.
Retenant avec peine un "glups", elle s'agrippa à sa coupette.

- Phylogène.
- Ah oui, j'étais pas loin quand même, non ?
- Sylvestre fuit le travail, il faut ruser pour qu'il s'exécute; Touraine n'aime rien tant que les raisonnements spécieux; agissez en conséquence et ils seront plus que réceptifs. Quant à moi...
- Ouiii ?
- Il faut me renseigner, avec précision. Vous, là, vous parlez d'abondance, mais au final, vous ne dites pas grand chose.


Vache, elle avait parlé d'abondance ? Le truc avec la corne, les fruits et tout ? Voilà, c'était la faute des bulles, ça, elle se laissait emporter... M'enfin elle avait quand même retenu les conseils. Embobiner Sylvette pour qu'il bosse sans s'en rendre compte et blablater l'autre. C'était pourtant dans ses cordes.
Elle regarda la coupette vide dans ses mains et l'air glacial de l'apparition. Comment faisait-elle pour tenir sans boire ?


- Matpel, dites-vous? Ancien feudataire du Périgord-Angoumois, vicomte de Verteuil, baron de Barbezieux, n'est-ce pas?
- Wouaaaah...


Oui, ce n'était pas très noble mais ça lui avait échappé. Tant pis pour son cou, elle devait tenter le tout pour le tout.

- Je suis très impressionnée... Il s'agit bien de lui, en effet. J'ai eu la chance, rapide, certes, de l'épouser il y a quelques mois après d'interminables fiançailles... Mais il est mort soudainement de blessures.

Petit geste ordonnant aux valets de la resservir. Bordel, mort avec 3000 écus et sans testament... Si elle le croisait un jour aux enfers, il allait tester les cercles les plus difficiles.


- J'en ai été profondément affectée. Si. Si. J'ai donc porté son deuil durant de longs mois... Et j'ai ainsi complètement laissé de côté les paperasseries, dévastée que j'étais... *nouveau remplissage de coupette* Or, il faudra bien une bonne fois pour toutes que les choses soient mises en ordre. Serait-ce une chose que vous sauriez régler sans que j'en repasse par les ressorts habituels ?

Voilà, elle l'avait dit. Bon, pas rassurée, hein. Deux hommes à terre, ça vous laissait rêveuse. Mais bordel, ça se tentait.
Elle vérifia qu'Anatole avait la sacoche contenant les papiers (un coup ils étaient réclamés, un coup on lui disait qu'elle pouvait aussi bien en faire de jolies cocottes, dans le doute elle les avait gardés tout en achetant un livre d'origami, on n'était jamais trop prudents).
Elle ne pouvait plus reculer sans paraître définitivement effrayée et sans écraser Axel. Elle déglutit donc une dernière fois en essayant un sourire engageant. Bordel, elle ne buvait donc aucun verre, cette femme là ?



Désolée pour les délais, ma cruche est à Genève Ig donc plus d'accès à la chapelle... Merci à LJD Erwelyn !
Ingeburge
Le sourcil de Phylogène, le gauche – très, très mauvais signe – se haussa et elle répéta, interrogative, pas sûre d'avoir compris :
— En dehors des ressorts habituels?

Car non, elle ne comprenait pas. Phylogène, c'était l'orthodoxie, les trucs carrés, l'ordre et la méthode, les lignes droites et la symétrie. Pour traiter l'affaire de Mahaut, il n'y avait qu'un moyen, réclamer les pièces nécessaires à l'établissement du lien existant entre le défunt et celle se présentant comme sa veuve et si elle s'était penchée sur la question pour savoir par quel autre moyen on pouvait régler la chose, même avec la meilleure volonté du monde, elle n'aurait pas pu trouver de solution satisfaisante. Et pourtant, des plans, elle en avait monté dans sa vie. Des tordus, aussi tordus qu'elle pensait droit, des loufoques, aussi loufoques qu'elle n'était pas drôle.

Alors, elle dit, simplement :

— Le plus sûr et le plus rapide moyen d'arriver à destination, c'est de marcher tout droit. C'est pareil en généalogie, nous sommes des plus euclidiens.

Euclide qui avait peut-être été disciple d'Aristote, Aristote le prophète de l'Unique et Vraie Foi, l'aristotélicisme, seule religion produisant des effets en généalogie, par le baptême et le mariage, attestations. Bingo. Il suffit d'aller tour droit. Et Phylogène, quand elle va quelque part, c'est comme lorsqu'elle parle, elle est partisane de l'économie :
— Certificat de baptême du défunt, le vôtre et celui de votre mariage, je vous prie.
_________________
Mahaut, incarné par Erwelyn
- En dehors des ressorts habituels ?

Pas vraiment sûre d'elle, la périgourdine se dandina sur ses talons (passez une journée à l'hérauderie avec des talons et vous verrez que vous réclamerez des fauteuils).

- Le plus sûr et le plus rapide moyen d'arriver à destination, c'est de marcher tout droit. C'est pareil en généalogie, nous sommes des plus euclidiens.


Eucliquoi ? Elle écarquilla les yeux en l'écoutant. Marcher tout droit comme en généalogie ? Parce qu'il fallait marcher en généalogie ? Aaaah c'était comme la science qui étudie la terre ! Ils arpentaient les sols avec de petites pelles pour prélever des échantillons et... ben... les regarder, à ce qu'elle en savait. Euclidiens ça devait être le nom de la spécialité. Mieux fallait faire comme si elle était au courant de tout. Et au cas, où, penser à reprendre ses cours à l'Université, légèrement mis en stande baille depuis quelques mois.

- Certificat de baptême du défunt, le vôtre et celui de votre mariage, je vous prie.

Hiiiiii ! Elle était à çaaaaa ! Elle farfouilla dans sa besace en exhibant un sourire ravi. Posant au sol les quelques objets volumineux que contenait son sac (des cailloux, un petit pain, un agenda "Levan VI, le kiff", et toutes ces sortes de choses), elle finit par tendre les papiers à Ingebruge.

- Voici ! Notre certificat de mariage, mon certificat de baptême et celui de mon époux.

Elle retint de justesse un petit "youpi".



HRP : documents envoyés par mp.
Axel2fersen
Axel plus que dubitative écouta l'étrange échange qui suivit. La Philosophale semblait avoir quelques pouvoirs magiques, elle devina en un instant les titres et possessions de feu l'époux de la brune, qui laissa échapper un Wouaaa, en cet instant la blonde comprit que c'étit fini tout était fini pour son ami, elle était tombée sous le charme de Philomène. La dauphinoise chercha dans sa mémoire, elle se souvenait que les sirenes avaient le pouvoir de charmer par leur chant, mais elle ne se souvenait pas que les ... brrrr même en pensée elle ne pouvait se résoudre à prononcer ce mot ,enfin tout ça pour dire qu'elle ne les savait pas capable de séduire par leurs connaissances.
Mais plus rien n'importait plus pour la blonde que de sauver Mahaut, après tout il y avait là le baronnet et les larbins elle avait de quoi gagner en jeunesse ,Philodendron, non? Non ! ben tant pis il lui faudrait s'en contenter car foi de Irissarri elle n'aurait pas sa nouvelle best friend de toute sa life, ah ça non jamais!!


- Le plus sûr et le plus rapide moyen d'arriver à destination, c'est de marcher tout droit. C'est pareil en généalogie, nous sommes des plus euclidiens.
Certificat de baptême du défunt, le vôtre et celui de votre mariage, je vous prie.


Voilà qu'elle avouait ce qu'elle était, bon c'est vrai euclidien ça ressemble pas vraiment à goule, vampire, suceur de sang mais ça fait quand même vachement peur!! Et voilà qu'à présent Phylogénie voulait des certificats!
Hein? des quoi ? pourquoi diantre un euclidien avait-il besoin de certificat... Oh bien sûr !! pour pouvoir faire disparaitre les traces de l'existence de Mahaut quoi d'autre!
Alors quand :

- Voici ! Notre certificat de mariage, mon certificat de baptême et celui de mon époux.
-NOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!


Telle une joueuse de soule qu'elle n'avait jamais été, Axel d'Irissarri future baronne de Varces et de Voiron dès qu'elle aurait le certificat pour le coup, dame d'Alix et de Roynac, s'interposa avec violence, virulence, véhémence, et force vagissements (ben ouai en v c'est le seul qui me soit venu...). Elle arracha des mains aux ongles parfaitement manucurés de Philogène, oui oui elle eut le temps de noter ceci mentalement, les vélins tendus par Mahaut et dans le même temps elle entraîna par le bras sa VIF (very important friend...).



ceci n'est bien sûr que pure fiction je n'ai pas pu intercepter le MP hein!! Je m'appelle pas Tipiak !

_________________

Béanours forever!
Enguerranddevaisneau
Lui, avait réussi à convaincre son valet de prendre la même posture que celui de la veuve, et sirotait, non sans plaisir, son verre de champagne sur son dos.

Et la apparition, transformation, Phylogène était dans la place, et pour sûr, ca déménage.
Au de Vaisneau, qui était un des plus fervent admirateur de cette dernière, de déclamer, très niaisement...


-Heeiinnn...Elle est belle hein?

C'était sa seule intervention, suffisante, vu qu'il fut accaparé par son valet qui eu l'effroyable idée de trembler comme une feuille, et de par ce fait, de secouer le baronnet, et plus immonde encore, de faire mousser son champagne...
Dégâts sur le sol de l'hérauderie, à l'Ittre de s'empourpre de gêne, et de mander à son serviteur de nettoyer le plancher tout en gardant cette posture:


-Un bras suffit...Non, vous penchez trop sur la droite...Mes braies nigaud, j'ai dis vos vêtements pour éponger, pas les miens, foutrecul...Voila, ne bougeons plus...Oups, encore un peu....Comment ca vous voyez rien?!? Vous m'traitez de menteur!?!

Insensible jusqu'alors au spectacle qui se jouait devant lui, il sursaute au cri de la blonde, rebondissant douloureusement sur le dos de son porteur...

-Ouille...J'crois que j'me suis déplacé une vertèbre...
-Mais non, mais non..


Un nouveau rebondissement dan l'affaire Mahaut, une partie de lutte grecque.

-Dites mon bond Bertrand, vous pensez qu'elles vont se foutre à poil?
_________________
Ingeburge
Les trois certificats réclamés lui furent présentés, elle tendit la main pour les réceptionner; les trois certificats réclamés lui furent repris, elle laissa retomber gracieusement son bras. Ses yeux froids, eux, qui avaient à peine eu le temps de voir ce qui lui étaient remis se relevèrent à mesure que sa main désormais vide regagna sa place naturelle et ils se posèrent sur la blonde dont elle n'avait fait grand cas jusque lors et qui venait donc, la suicidaire, de lui subtiliser ce qu'elle avait obtenu de Mahaut. Et puis, si elle ne s'en était guère occupée, et le vol, et le cri qui l'avait accompagné la poussèrent à s'intéresser à la perturbatrice. Le sourcil gauche d'Ingeburge prit de l'altitude et d'une voix dénuée de passion, elle laissa tomber :
— « L'éclat des voix n'a point place où seul l'éclat des hauts faits importe. » Maxime consacrée par Jehan de Volpilhat, illustre Roi d'Armes de France. Histoire que vous compreniez, cela signifie que l'on ne crie pas. Continuez, et les pavés de la rue Saint-Paul n'auront plus aucun secret pour votre postérieur.

Lentement, elle se détourna et ayant trouvé un siège présentant toutes les qualités à l'accueil de son divin fessier qui lui, n'atterrirait jamais au sol, elle s'assit, la jupe de sa houppelande s'épanouissant en une corolle sombre. Faisant de nouveau face aux agités du jour, elle laissa tomber, négligemment :
— Laissez-moi deviner. Vous êtes la fille de feu Matpel et vous enragez de voir que votre infâme marâtre, non contente d'être plus jeune que vous, risque de vous dérober votre héritage. Ou alors, vous êtes la première femme de feu Matpel et vous ne vous remettez pas qu'il vous ait laissée pour une jeunesse. Ou encore, vous êtes la mère de feu Matpel et vous n'avez jamais pu souffrir votre bru, jalouse que vous étiez de ne plus être la première femme dans le cœur de votre fils. Ou bien, vous êtes sa maîtresse, celle à qui feu Matpel avait promis le mariage, les doigts croisés dans le dos, mariage auquel vous avez cru et vous ne voulez pas que la légitime obtienne des terres que vous estimez vôtres; les hommes, inutile engeance uniquement bonne à féconder, ne quittent jamais leur femme, sachez-le. Ou encore, la vie vous est insupportable au point que vous voulez en finir et que vous avez pensé que de m'irriter, moi, était la solution idéale pour parvenir à vos fins mortifères... rigoureusement exact.

Et une main, blanche, baguée, patricienne, impérieuse de s'agiter lentement dans les airs :
— Gardez les certificats, tuer est diablement plus divertissant. En outre, je n'aurai aucun effort à faire puisque je gage que votre intervention n'aura pas l'heur de satisfaire votre marâtre-remplaçante-bru-rivale et que celle-ci me suppléera donc de bonne grâce.

C'est vrai quoi, durant quelques secondes, Mahaut avait été à ça.
_________________
.Mahaut., incarné par Axel2fersen
Posté par et sur demande de JD Mahaut qui bout en Empire^^


*Je vais être vicomtesseuh ! Je vais être vicomtesseuh ! Je vais être vic...*

Perplexe, Mahaut regarda sa main encore tendue, mais désormais vide de tout document. Alors là...

- Que ? Comment ?


Phylactère restait impassible devant elle, les yeux juste tournés vers Axel. Comme un automate, Mahaut suivit son regard et haussa un sourcil à l'encontre de sa nouvelle-meilleure-amie-de-elle-mais-que-quand-même-elle-était-à-ça-quoi.
Pourquoi donc s'était-elle jetée sur les documents ? Ils n'étaient même pas comestibles ! Quoique. Bon, d'accord, elle n'avait pas goûté, mais franchement, ça ne faisait pas envie.
Luttant contre le réflexe ancestral de pleurer en signe de protestation (jusqu'à ce qu'on cède en face, ce que finalement beaucoup de gens faisaient), elle rebaissa son bras.


- Dites mon bon Bertrand, vous pensez qu'elles vont se foutre à poil ?


Hein ? Elle regarda le baron, bien calé sur son serviteur. Se foutre à poil ? Etait-ce une façon locale de dire "se jeter des visons à la figure" ? Vivants ? Mon foie, pourquoi pas, cela pouvait rester possible mais elle n'était pas cent pour cent sûre que la chapelle des hérauts accepte les combats d'animaux, même entrainés par des nobles. Il lui faudrait se renseigner.
Non, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était comprendre. Bordel, elle était à ça ! (je répète au cas où pour ceux qui n'auraient pas compris)


- Mais enfin !


Oui, bon, mais elle n'était pas préparée à se faire piquer les papiers à deux doigts de la reconnaissance finale.

- Laissez-moi devinez. Vous êtes la fille de feu Matpel et vous enragez de voir que votre infâme marâtre, non contente d'être plus jeune que vous, risque de vous dérober votre héritage.


Hein ? Mais n'importe quoi, Matpel avait le bon goût de ne pas aimer les enfants. Ou alors il cachait bien cette tare fondamentale. Ou il avait crevé avant de lui révéler son affreux visage de reproducteur. En tous cas, non, jamais de la vie il n'aurait pu avoir une fille de l'âge d'Axel. Non pis rien que les cheveux quoi ! Blond vénitien...

- Ou alors, vous êtes la première femme de feu Matpel et vous ne vous remettez pas qu'il vous ait laissé pour une jeunesse.
- Han !


Le saligaud ! Il ne lui avait rien dit ! Alors qu'ils avaient été très clairs : il avait le droit de faire plein de choses, mais pas de risquer ses titres. La base d'un mariage honnête.

- Ou encore, vous êtes la mère de feu Matpel et vous n'avez jamais pu souffrir votre bru, jalouse que vous étiez de ne plus être la première femme dans le cœur de votre fils.

Hiiii, c'était pire ! Une belle-mère ! Et si ses souvenirs étaient bons, vu le nom breton qu'il se trimbalait (et cachait autant que possible vu son côté royaliste avant tout), elle avait en face d'elle une belle-mère bretonne pas contente ! Et elle avait juré d'avoir sa peau ! D'ailleurs en parlant de peau, la sienne était restée toute fraîche, presque un coup à lui faire regretter de ne pas avoir d'enfants à la peau aussi éclatante (enfants qu'elle pourrait utiliser comme crème de jour après séchage et pilon).


- Ou bien, vous êtes sa maîtresse, celle à qui feu Matpel avait promis le mariage, les doigts croisés dans le dos, mariage auquel vous avez cru et vous ne voulez pas que la légitime obtienne des terres que vous estimez vôtres; les hommes, inutile engeance uniquement bonne à féconder, ne quittent jamais leur femme, sachez-le. Ou encore, la vie vous est insupportable au point que vous voulez en finir et que vous avez pensé que de m'irriter, moi, était la solution idéale pour parvenir à vos fins mortifères... rigoureusement exact.


Oh la la, tout se mélangeait. Une maîtresse ? Matpel ? Mon foie... il aurait pu. Sauf que.

- N'importe quoi, il avait un faible pour les servantes. Et c'est une dame, là.

Elle vérifia comme elle pouvait ce qu'elle disait. Mais comment le prouver ?

- Elle n'a même pas de baignoire sur elle !


Oui, bon, un épisode douloureux qu'elle tâchait d'oublier malgré les rappels joyeux de sa soeur. Les hommes et leurs manies de prendre des bains, tsss.
Elle regarda Phylactère avec des larmes pleins les yeux. Elle ne comprenait rien à rien, mais elle sentait une rage monter en elle.


- Gardez les certificats, tuer est diablement plus divertissant. En outre, je n'aurai aucun effort à faire puisque je gage que votre intervention n'aura pas l'heur de satisfaire votre marâtre-remplaçante-bru-rivale et que celle-ci me suppléera donc de bonne grâce.

Elle vit les regards basculer vers elle. Ah oui, c'était vrai, la marâtre-bru-remplaçante, c'était elle. Manque d'habitude.


- Alors...

Bon, Mahaut, de l'audace ! De l'allant ! Du poney rose !

- S'il vous a kerpromis le ploumariage, j'en suis kerdésolée.


Ben ouais, allez savoir si elle était bretonne, mère ou rien du tout d'abord !

- Mais vous kerpouvez plouvérifier vous-même, je suis sa kerfemme. Il en est ploumort, certes, mais il est ploumort heureux. Alors si ça ne vous suffit kerpas, je vous propose de...


De quoi ?

- DE RIEN DU TOUT ET RENDEZ-MOI MES PAPIERS BORDEL, JE SUIS A CA !


Elle jeta un regard nerveux à Phylactère. N'avait-elle pas dit de ne pas crier ? Et où avait-elle trouvé son siège ??? C'était injuste, parfaitement injuste ! Tout le monde se liguait contre elle !

- Baron mais faites quelque chose ! Vous êtes un homme, agissez comme tel ! Je ne sais pas, moi, fuyez sous un prétexte lâche en emportant tout votre argent !

Oui, c'était gratuit, mais à force de ressasser la mort de son mari, elle en venait à en vouloir à toute personne pouvant partager un trait commun avec lui, ne serait-ce que le plus infime, comme celui d'être un homme. Pas d'bol.[/quote]
Axel2fersen
— Laissez-moi deviner. Vous êtes la fille de feu Matpel et vous enragez de voir que votre infâme marâtre, non contente d'être plus jeune que vous, risque de vous dérober votre héritage. Ou alors, vous êtes la première femme de feu Matpel et vous ne vous remettez pas qu'il vous ait laissée pour une jeunesse. Ou encore, vous êtes la mère de feu Matpel et vous n'avez jamais pu souffrir votre bru, jalouse que vous étiez de ne plus être la première femme dans le cœur de votre fils. Ou bien, vous êtes sa maîtresse, celle à qui feu Matpel avait promis le mariage, les doigts croisés dans le dos, mariage auquel vous avez cru et vous ne voulez pas que la légitime obtienne des terres que vous estimez vôtres; les hommes, inutile engeance uniquement bonne à féconder, ne quittent jamais leur femme, sachez-le. Ou encore, la vie vous est insupportable au point que vous voulez en finir et que vous avez pensé que de m'irriter, moi, était la solution idéale pour parvenir à vos fins mortifères... rigoureusement exact..
-Hein euh... plait-il ? c'est qui d'abord Matpel ? Aaaahh C'est le ma... de Ma... ah oui mais non.. Il y a méprise...
Non vous voyez moi je suis là pour ...

- Gardez les certificats, tuer est diablement plus divertissant. En outre, je n'aurai aucun effort à faire puisque je gage que votre intervention n'aura pas l'heur de satisfaire votre marâtre-remplaçante-bru-rivale et que celle-ci me suppléera donc de bonne grâce

Et c'est des larmes dans les yeux en ayant entendu la sentence mortelle de Philatéliste, qu' Axel répondit aux élucubrations de Mahaut. Celle-ci semblait déjà atteinte de quelque mal, son élocution était particulièrement difficile à comprendre comme si elle parlait dans la langue des anciens druides ou quelque chose du genre. Il était même probable que ce revirement de situation soit dû au fait que les pouvoirs de la Maréchale grandissaient car elle serait bientôt nommée Roi d'arme (comment ça je suis une visionnaire!). Du coup d'un simple regard elle avait sûrement envouté la brune ou lui avait fait n'importe quel autre truc tellement super flippant que Blondie préférait ne même pas laisser sa cervelle les imaginer.
Alors c'est en bégayant sous le coup des sanglots qui la secouaient qu'elle bredouilla:


- Ma -mahaut , vous aussi mon dieu, mon amie , ma- ma douce amie, quel malheur... Sa-sachez que votre sa-sacrifice n'aura pas été en vain... Je- je vivrai pour votre salut et je - je prierai pour votre âme...
- DE RIEN DU TOUT ET RENDEZ-MOI MES PAPIERS BORDEL, JE SUIS A CA !
- Te-te-tenez... jamais je-je ne vous oublierai , vous.. vous avez été la meilleure des...* renifle, renifle* .Adieu!


Axel les yeux complètement noyés , lâcha les certificats et recula avec précaution , lentement , très lentement... Le fauve avait été libéré et venait de s'assoir pour reprendre des forces. Il était plus que temps de fuir et de se mettre à l'abri.

* Mais depuis quand il y a des sièges dans ce couloir ? et dire que nous, nous...
- tssss reste concentrée bécasse, et continue de reculer, c'est ça c'est bien...

- Mais c'est pas un peu lâche d'abandonner ma Best des Best.
- Meuh non r'garde, elle est déjà sous l'emprise de la sang-froid, allez tu la boucles et on s'casse discreto
- Ma pauvre Mahaut tout de même
- Ta pauvre Mahaut, ta pauvre Mahaut , t'as rien d'autre en tête là tout de suite, comme : Pauvre de moi , il faut que je me sorte de ce bourbier par exemple?
- Ben c'est que ...
- Allez encore un peu... tu es presque au bout du couloir, quelques pas et tu seras sauve...
- Maaaaahooooo.... Maaaahooooohohoho
- T'as fini de chialer oui! Bon on y est là . Ah 3 tu te tournes et tu cours jusqu'au bureau de ... hum j'en sais rien enfin pourvu qu'on soit loin de l'Auxerroise. 1 - 2 - 3*

A la suite de ce petit extrait de dialogue interne , la blonde Irissarri remonta le bas de son jupon et courut le plus vite qu'elle put à travers la grande salle des pas perdus (ben quoi y en a toujours une dans les trucs class doit bien il y en avoir une là...).
Elle avait abandonné à son funeste sort , sa belle et tendre amie, espérant la retrouver un jour au Paradis Solaire. Lorsqu'elle fut enfin sortie de la Chapelle, elle se dirigea vers une église afin d'y prier sur le champ, pour remercier le Très-Haut de lui avoir apporté Mahaut et pour lui demander de la protéger , où qu'elle soit, qui qu'elle soit devenue, et ce même si elle était devenue la pire et la plus cruelle des créatures... une Genevoise !



Merci à tous et à toutes pour ce pur moment de délire mais les meilleures choses ont une fin et je ne me voyais pas finir autrement que par une pirouette absurde^^ Bonne fin de Rp au plaisir d'en lire la suite/fin et de vous retrouver les uns et les autres pour d'autres pauses délires !!

_________________

Béanours forever!
Ingeburge
Phylogène ne consentit à remercier pour les papiers qui lui avaient été enfin restitués – non sans larmes, cris, piaillements, reniflements, éructations et autres interventions tout à fait hors de propos et de mauvais goût – que parce qu'elle était bien élevée et qu'on lui avait inculqué qu'il faut toujours remercier même si on n'en a pas envie et que la personne en face vous agace au plus haut point, surtout en fait dans ces cas-là. Et irritée, elle commençait à l'être notre Ingeburge nationale même si, question d'habitude et de classe, nulle émotion ne venait souiller son visage marmoréen. Donc, tout ça pour dire qu'elle remercia la blondasse :
— Merci.
Avant que celle-ci ne partît. Dire que la Irissarri, elle devrait encore se la coltiner, au moins en pensées, pour cause de mise à jour de l'arbre Castelmaure et de règlement de la succession Saunhac. Si elle avait su... elle aurait quand même dit merci car bien élevée, éduquée, au grain et en plein air, Label Rouge, AOP et AOC.

Les documents en main – et fou, ou Axel, celui qui tenterait à nouveau de les prendre et donc, mort – il y eut étude, analyse, examen, observation, exploration, herméneutique, exégèse, massore – eh oui, ça bosse un généalogiste! – avant profonde réflexion. Et une Ingeburge qui pense, c'est aussi expressif qu'une femme qui sacrifie au devoir conjugal avec un époux confondant ledit devoir avec sprint sans échauffement. Ouais, ça montre queud' quoi et ça ne prend même plus la peine de simuler. Pourtant, le maréchal méditait bien, compulsant mentalement lois, édits, principes coutumiers pour trouver ce qui serait appliqué au cas d'espèce.

Et, comme on était venu la débarrasser de l'encombrante coupette, on vint lui présenter son écritoire de voyage. Tout y était pour en finir enfin avec de soap opera à rallonge et on n'aurait même pas à se taper le cinquante-huitième mariage de Victor Newman. Inspiré, l'officier royal se mit à écrire, avec soin, et vingt-cinq minutes et quatre secondes plus tard, la veuve éplorée prendrait connaissance de la prose phylogénique :

Citation:

    CERTIFICAT DE SUCCESSION NOBILIAIRE


    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Phylogène, beau, bon et en pleine forme Maréchal d'Armes de France :

    • prenons acte du trépas de Monseigneur Matilin Llewelyn Pellean, dit « Matpel », couru vicomte de Verteuil et baron de Barbezieux;

    • en outre, considérant que ledit vicomte est décédé sans hoir vif et ab intestat, considérant le certificat de mariage attestant que celui-ci avait convolé en justes et aristotéliciennes noces, malgré ce que certains ont tenté de faire accroire à grands renforts d'arguments fallacieux et orientés, avec l'enviée Mahaut de la Lande Morte, dame de Nabinaud et buveuse de boissons à bulles, et considérant les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit révisées le six juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf en leur chapitre six relatif au lignage noble et à l'hérédité prévoyant qu'en l'absence de testament et de descendance légitime, les titres échoient à l'époux légitime, décrétons conséquemment que l'imbriaque Mahaut de la Lande Morte jouit désormais du douaire des fiefs de Verteuil et de Barbezieux mouvants du comté du Périgord-Angoumois, et de tous les privilèges, fruits et profits y étant attachés et confirmons que non, elle n'est plus à ça et que oui, elle y est totalement et pleinement, dans les limites légales imposées par le douaire;

    • enjoignons la nouvelle vicomtesse douairière à porter titre et à arborer armes de ses fiefs en vertu des coutumes et décret susdits et à s'adresser préférentiellement pour ce faire à la hérauderie périgourdine sise à Angoulême et non aux hérauts œuvrant en la chapelle Saint-Antoine-le-Petit à Paris.


    Rédigé et scellé le douzième jour de septembre de l'an de grâce MCDLIX.




_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)