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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Angelyque
La Duchesse du Charolais, pratiquement remise de ses blessures, était de nouveau elle même, une demi-journée entière dans les étuves lui avait redonné son apparence habituelle, elle fleurait bon le lilas, seul un bandage sur la tête indiquait qu'elle avait été blessée durant les combats sanglants auxquels elle avait participé. Sa cuisse la faisait encore un peu souffrir, mais les soins prodigués avaient évité le pire.

Il était temps à présent de panser les blessures du Berry, et pour cela rien de mieux que d'organiser des festivités pour tous.

L'heure était à la Pacification.

Pleine d'entrain, alors que Falco était à nouveau entre les mains de Maud, la Mirandole était allée afficher une annonce un peu partout dans les rues de Bourges, tous les berrichons, sont disctinction étaient conviés au Palais Jacques Coeur, où les Enece Morticinus avait pris ses quartiers.

Satisfaite du résultat, elle retourna dans ses appartements, il lui fallait à présent se préparer
.


Citation:

    ENECE MORTICINUS





      A la Noblesse Berrichonne
      Au peuple Berrichons
      A tous ceux et celles qui, ce présent écrit, liront ou entendront





    Qu'il soit su par monts et par vaux, collines et brebis, prairies et basse-cours,

    Que Nous, Falco de Cartel, Terrible, Craint et Adulé Seigneur d'Oserez et Angelyque de la Mirandole, infiniment Grascieuse Duchesse du Charolais, annonçons:



      Qu'à l'occasion de la pacification du Berry et son prochain retour au rang de province digne vassale de la couronne, et dans un désir sincère de réconciliation, la Enece Morticinus invite à de somptueuses réjouissances et détentes au sein du Palais Jacques Coeur sis à Bourges, capitale du Berry



      • Toute noblesse de Berry quelque soit son parti. A la condition de faire jurement de ne pas porter les armes ou la trahison dans la cité de bourges le temps de son séjour.

      • Tout berrichon, du laboureur au riche artisan à condition de déposer les armes aux portes de la cité et respecter l'engagement de leur noblesse.



      Pour les uns, Etuves et Agapes voire quelques joutes amicales; par le verbe ou quelques défis non sanglants.

      Pour les autres, vastes ripailles et amusements en cour du Palais Jacques Coeur.



    Ce sera le moment propice pour nouer des liens et trier entre ceux qui veulent un Berry royal et respecté et ceux juste désireux de diriger un lopin de terre déchiqueté par la guerre.


    Ce sera le moment ou les nobles et gens émérites des Provinces vassales royales coalisées pourront savoir quels berrichons souhaitent les aider à remettre le Berry sur le chemin de la paix et de la prospérité.


    La Enece Morticinus a pour mission de pacifier le Berry et le relever de sa ruine causée par des dirigeants félons et égoïstes.


    Il est temps à présent de séparer le bon grain et l'ivraie.


    Berrichons! l'avenir vous appartient!




    Fait à Bourges, au Palais Jacques Coeur, ce treizième jour du neuvième mois de l'an mil quatre cent cinquante neuf



    Pour la Enece Morticinus




    Second de la Enece Morticinus



    Ainsi que :










Les persos peuvent venir IG en plus de participer RP:
Pas de fauchage pour les invités.
Et vaut mieux être à Bourges si on veut jouer un role IG dans sa reconstruction! .
Bon jeu!

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Rico6231
Rico avait entendu parler d'une grande fête à Bourges, mais on ne savait pas trop quand.

L'idée était interéssante, et les agapes mirifiques.

Il se demandait toutefois pourquoi, si l'occupant avait si grande fortune et désirait par dessus tout le bien être des berrichons, il ne commençait pas par remettre à flots le duché pour permettre aux chômeurs de travailler.

Rien de cela semble-t-il. Ne sagirait-il pas de contrôler un peu plus les berrichons ?

Il décida de ne rien faire, le futur conseil ducal devra discuter sérieusement de l'avenir.
Les ripailles ne pouvaient se faire sous la menace de l'épée.

_________________
ellesya
Le p'tit Lu venait d'enfiler sa livrée neuve aux armes de la Louveterie, d'argent et de sable. Le paquet était arrivé avec un autre chargement bien plus précieux et un coffre contenant des affaires personnelles de la Duchesse d'Amboise. Le tout avait était porté par des ânes de bat pour éviter les grandes routes. Ils étaient passés par les forêts d'Amboise et de Chenonceau, non loin du repère des félons. En d'autres temps, cette forêt commune aux deux domaines avait scellé le lien entre la Louve et le Dragon, Sa Seigneurie Morgwen de la Louveterie et Son Altesse Juliano di Juliani. Malgré la rancune tenace entre leurs duchés respectifs. Cette union était oubliée, les protagonistes reposaient sous le marbre mais la haine était encore vive.

Le page venait donc de revêtir la vesture de sa charge et donnait maintenant quelques ordres à des serviteurs pour faire mener le chargement jusqu'à la salle. Il était temps que les vins de Touraine trouvent une place pour égayer l'humeur de la garnison. Ainsi, ce furent des fûts de Chançay moelleux et de Vouvray frais et finement pétillant qui avait été mandés.

Ne voyant personne dans la salle en question, il fit déposer les fûts dans un coin et se planta, avec tout le sérieux du monde, à côté de ceux-ci. En attente.



_________________
--Verite
Vérité avait entendu parler de ripaille, car l'envahisseur voulait féter la prise du chateau.
Mais comment pouvait il penser que les habitants allaient feter cela, sauf quelques traites au Berry, car il y en avait ; Vérité le savait, car la Vérité sait tout.
Vérité ce doutait bien que Dame Vroqu pour se mettre en valeur irait surement, la traitresse du Berry y avait sa place
--Chemineau
Chemineau clopinait.
Avec sa patte folle, il avait du mal et faisait du bruit sur le pavé de la rue.
Il avait entendu parler des festivités à venir et ne voulait pas manquer cela.
Il avait bien l'intention de s'en mettre plein la lampe et ne pas dessouler de tout le mois.
Et tout ça aux frais de ces messieurs-dames qui lui bottaient le derrière habituellement.


Hi Hi Hi, les armes sont interdites, c'est d'autant mieux, mon arme, c'est ma main, elle virevolte plus facilement que ma patte. Je vais chaparder moult bourses et pourrait passer l'hiver en taverne.

hi hi hi
Angelyque
Palais Jacques Coeur - Après la réunion avec Eusaias -

Seule son éducation et son savoir vivre l'avait empêchée de taper du pied et de pianoter sur la table avec ses ongles tandis que Falco parlementait avec Digoine et sa suite. Pas que la discussion l'ennuyait, bien au contraire, mais les festivités allaient commencer. Non seulement il lui fallait se préparer, mais elle devait aussi prendre soin d'habiller Falco. Le temps était compté. Flex n'allait pas tarder non plus à arriver et elle comptait être à son avantage. Qu'il ait au moins l'impression d'en avoir eu pour son argent puisque les factures avaient toutes été établies en son nom, y compris celle de Falco. Et la Mirandole n'était pas du genre à lésiner sur la qualité des étoffes.

Une fois le trio bourguignon parti, la Charolaise ferma la porte derrière eux à toute volée, attrapa le seigneur d'Oserez par le moignon et se tourna vers Maud


Cartel, vous venez avec moi, et par pitié arrêtez de parler, j'ai cru que vous ne termineriez jamais cette discussion!!

Maud, je m'occupe d'habiller Falco. Vérifiez que tout soit prêt dans la salle de receptions et que toutes les commandes soient bien arrivées. Et faites vous belle!! Il faut que les berrichons bavent devant vous, vous arriverez à mieux les apprivoiser
.

Palais Jacques Coeur - - Appartements de la duchesse

A peine arrivés dans les apprtements la Duchesse se depêcha de retirer le manteau que Falco l'avait obligée à porter tout en maugréant. Elle était la seule pourtant à être plus ou moins présentable. Puis elle retira le drap et la chemise. Elle avait été à deux doigts d'étouffer à plusieurs reprises

Tournez vous! j'ai l'impression d'être un oignon tant j'ai des couches de tissus sur moi! Et on doit se depêcher en plus!

La duchesse se rua en direction d'une malle afin d'en sortir les tenues prévues pour la cérémonie puis d'enfiler une chemise propre, elle s'installa sur le lit afin d'enfiler ses bas puis se leva afin d'aider Falco à s'habiller. Elle finit enfin par réussir à lui enfiler son gilet. Habiller un homme n'était pas si simple, surtout quand elle-même était habituée à se faire habiller. Falco en outre en piteux état et les sutures prêtes à lâcher, valait mieux s'y prendre précautionneusement. Elle prit soin de nouer lentement la cravate par dessus la chemise, là où une cicatrice était encore récente.

Puis recula afin de vérifier le résultat. Avec une moue appréciatrice elle fit le tour de l'homme et le détailla sous toutes les coutures
.

Vous êtes magnifique!!! il suffit à présent de rajouter une cape, ainsi on verra pas votre moignon, et vous pourrez y dissimuler une épée.

A présent à mon tour! aidez moi à enfiler ma robe s'il vous plait sinon on va jamais être prêts à temps. Vous rencontrerez mon frère, Enguerrand de la Mirandole. J'espère que vous l'apprécierez
.

Elle avait comme un gros doute, mais après tout cela ne s'était pas si mal passé avec Eusaias qui dans la tête de la duchesse était un sagouin. Il n'y avait pas de raison qu'il y ait des discussions, Flex pouvait se montrer si charmant quand il voulait....et puis...elle ne le lacherait pas d'une semelle...

La robe était enfin enfilée, il ne restait plus qu'à poser la perruque sur sa tête. Angelyque la tourna dans tous les sens afin de trouver le bon bout. C'était la première fois qu'elle en portait une. Certes d'autres personnes portaient le hennin, le touret ou le balzo mais elle trouvait ça affreux. De même que les chignons portés en truffeaux, raisons pour laquelle soit elle portait ses cheveux libres, soit en un espèce de gros chignon soutenu par des épingles. Cette fois, elle était bien obligée de faire quelques chose pour cacher la bosse qui lui déformait encore un peu le crâne suite aux combats de la nuit du 2 septembre.

Enfin prêts, la Charolaise prit le bras de Falco et ils se rendirent dans la salle de réception


Palais Jacques Coeur - - la salle de réception - ça commence!!





La Mirandole fit le tour des longues tables et vérifia que rien ne manquait. Maud avait su passer les commandes où il fallait et n'avait pas lésiné sur la dépense. Il ne restait plus qu'à attendre les invités. Elle se tourna vers Falco en souriant et lui arrangea une nouvelle fois le noeud de sa cravate.
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Maud
[Palais Jacques de Coeur.... Parle à mon ventre...]

Vérifiez que tout soit prêt dans la salle de receptions et que toutes les commandes soient bien arrivées.

Oui ben m'dame Angélyque, il m'faut des écus hein? Vous croyez quand même pas quils vont tout donner sans êt'payés les berrichons. déjà qu'ils trouvent la note un peu salée...

Ni une ni deux.. une bourse pleine comme elle recevait le dimanche du connétable quand elle était prevôt de Bourgogne. La soupesant bien entre ses mains:

Ca devrait l'faire m'dame. Et j'les dépens'rai bien.

Ni une ni deux, elle dévala les escaliers, bourse cachée dans sa chemise et arriva devant les cuisines où une file de charrettes attendait...

Un à la fois.. j' vous préviens, j'regard'rai tout.. s'agit pas de m'refiler d'la marchandise avariée hein?

Faisant signe à deux mirlitons bien désoeuvrés:

Misère! restez pas plantés là.. Les plats salés d'un côté et l'sucré d'l'aut'

Toi.. tes pâtés en croûte , tu peux entrer..


Et Maud de voir défiler du truffiat.. des oeufs à la couille d'âne.. Langues de boeuf au gratin..crottins de chavignol en abondance..et autres fromages de chèvre.. elle en salivait et veillait à ce que tout soit bien mis en scène sur les deux tables qui longeaient les murs de la grande salle des fêtes...

Mettez-moi d'la verdure en d'ssous des fromages... Trouvez-moi récipients en argent et en terre pour les plats cuisinés..

Les sanciaux s'empilaient du côté des desserts.. flanqués de beugnons au miel..poirats et pâtés à la citrouille...

Tout était en place.. sauf.. sauf..

Misère, elle me tuera si il est pas en bonne place.

Montrant du doigt plusieurs tonneaux qu'elle reconnut bourguignons:

Tirez le MontreCul dans des cruchons. l'est pas dit qu' les bourguignons f'ront mourir d'soif les berrichons hein? Et les tourangeaux de la Enece boiront enfin aut' chose que du vinaigre...


M'dame, ces tonneaux-là..j'en fais quoi?

Un mirliton un peu plus débrouillard lui montrait quelques tonneaux dans un coin:

Misère, j'allais les oublier. Tirez aussi des cruchons d'ces vins là hein? Ordre de m'dame Angélyque. C'est du Chancay et du Vouvray!

( Edit: rajout pour RP^^. Merci jd Angélyque)
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P3r3v3rt
Après avoir passé pas mal du temps de sa journée a gérer la Mairie de la ville, avec la peau de chagrin qu'il avait entre les mains, il décida de revêtir son habit le plus distingué qu'il avait sous la main, bah oui il ne faut pas s'attendre a un truc somptueux, il était parti faire la guerre pas bal, tout de mêm il ne poussa pas le bouchon trop loin en évitant la tenu de guerre que bon nombre de locaux ont vu de prêt, et qui malheureusement pou eux était leur dernière vision avant l'enfer, bah oui pouvaient pas aller aux paradis les ennemis, c'est bien connu hein^^.

Donc le voila arrivant au palais sous escorte, une bonne douzaine d'hommes d'armes, tous entrainés au combat de ruelles et a main nues s'il le fallait, tous prêt a crever en lieux et place de leur Duc, une garde comparable a la prétorienne en gros, il entra par la grande porte, l'air serin, bien décidé a passer un bon moment.



Il resta un instant a admirer la beauté du palais, avant d'admirer celles qui faisaient l'honneur d'être présentes.
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Falco.
Salle d'apparat

Mornecouille, Duchesse..Me voila paré pour aller faire une révérence devant Carabosse en personne! Ah!Ah!
Jolie tenue!


N'étant plus à ça prés...La couture sur trachée, l'épilation de poitrail à vif..Alors se faire vetir par une Duchesse est pécadille!
Tenue sinistre qui épouse à la perfection sa stature de reptile noueux revenu d'une partie chaotique de selection darwinienne.
Il prend les bras de la Duchesse.

Le geste infime de l'auriculaire..Alors qu'Angélyque lui rajuste la cravatte.
Un valet sans doute crapaud buffle dans sa vie antérieur hurle:


LE CAPITAINE DE LA ENECE MORTICINUS!
L'IMMENSE PERVERT DE VAL DE LOIRE! MAITRE MILITAIRE DU BERRY!


SA GRACE..voluptueuse... ANGELYQUE DE LA MIRANDOLE ET DE CHAROLAIS!

SER FALCO DE CARTEL! SEIGNEUR D'OSEREZ, SINISTRE BRAS GAUCHE DE LA ENECE!


Comme ça c'est fait!
Maud s'agite en tout sens qu'on dirait une matronne de la kermesse des Joyeuses Pucelles de Cosnes.
La salle rutile d'etoffes rares et de tenues qui rendent le louvres aussi désuet qu'un donjon paumé du coté de Douarnenez.
Le Palais Jacque Coeur est un joyaux d'architecture renaissante dont le faste est paradoxalement mis en valeur par une anomalie diffuse.

Ceux de la Enece ont l'air à l'aise en Palais, même si la plupart viennent du ruisseau..Mais ils conservent tous, de l'ancien assassin au Duc , un rien de fauves guerriers.
Façon de se mouvoir, d'observer, les armes discretes alors que les invités du Berry n'en ont pas.
Le bruit de fond melangeant va et vient festif et cliquetis de cuirasses au dehors.

Puisqu'il a duchesse au bras, il s'approche de son Pitaine, Pervert.


Pensez vous que noblesse et notables du berry franchiront ces portes?
A force de s'entre déchirer entre eux comme le font les alevins cannibales..Ils doivent nous prêter leurs propres défauts.

Au fait...

Un coup de menton vers une des fenêtres.

Il faudrait éliminer les indésirables plus discretement..ça doit pas rassurer des masses! Uh!Uh!


Une lance compléte éliminée ya quelques jours, un quidam tout à l'heure..Et au chant feutré des lames à l'exterieur, un second malheureux maladroit finit en sang.
Fermeté mais civilité.
C'est la Enece Morticinus.
La Crève Charogne.
Et Berry devra s'y habituer, quoiqu'il fasse et même si Dieu lui même se fait complice de ses desseins funestes.
Ils sont la pour un sacré moment.
Cette fête est la pour célébrer la victoire de l'esprit Royal sur celui de clocher.
Pour célébrer des temps nouveaux en Berry.

Falco, propre, rasé, épilé, dandy à gueule de truand des beaux quartiers, sourit à la ronde.


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Enguerranddevaisneau
[Devant la chambrée de Kay]

Le baron est dans la place. Qu’on se le dise.
Nuls atours sortis d’un atelier, il irait aux festivités avec une tenue de son choix.
Braies de lin d’un bleu nocturne, le tout surmonté de bottes à la manufacture noble. Il avait fière allure, d’autant plus quand il était paré d’un pourpoint bleu clair, évasant les épaules, ceignant la taille, il semblait plus imposant que jamais.
Et il se devait de retrouver sa cavalière, enfermée dans sa chambre, d’après les informations données par quelques hommes croisés dans les couloirs du Palais.

L’Enguerrand n’était pas seul, il avait fait route suivit de son valet, qui prêterait main forte à la valetaille des lieux.


-Et elle est comment votre cavalière, seigneur ?
-Charmante…
-Je crois que nous n’avons pas la même conception de ce mot.
-Elle est charmante, sanguinaire, guerrière, jure comme un homme et à la langue aussi vif que celle d’une poissonnière…
-Oui, nous n’avons vraiment pas la même conception du mot charmante.


Mais silence se fit.
Ils étaient devant la porte, c’est pourquoi, d’une pogne ferme, le baron vint à frapper, s’exclamant au demeurant :


Charmante cavalière, êtes vous parée pour les festivités…

Et d’ajouter, car il est blond .

C’est votre sublime cavalier à la porte, au fait.
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Maud
Palais Jacques Coeur - L'habit fait pas la moinesse


Trop chaud moi!
Ben mam'zelle, y a la Duchesse Angélyque qui m'a d'mandé d'vous apporter ça

Et la jeune fille de montrer du regard dans ses bras une robe.
Maud fit la moue. Si y avait bien une femme têtue dans l'assemblée , c'était Angélyque. Elle n'aimait pas les robes, ça entravait ses mouvements.. ça coûtait cher et avec tout cet argent, elle aurait pu s'acheter, veaux, vaches, cochons et chevaux.

Oui, ben après.. Va la porter dans une chambre à l'étage. J'irai.
Doux mensonge.. Maud n'avait pas de chambre à l'étage, elle préférait dormir dehors sous la tente.
Mais m'dame la Duchesse a dit comm'ça que j'd'vais vous aider à la mettre.
Là, c'en était trop:
Suis p'tete pucelle mais pas gourde hein? J'saurai y faire.. Monte j'te dis.
Elle ne bougeait pas d'un cil la servante. Dieu sait quelles menaces Angélyque avait du employer pour qu'elle reste plantée là.
M'dame la Duchesse, elle a dit comm' ça qu'vous f'eriez tout pour pas la mettre et qu'si j'vous aidais pas, j'aurais des coups d'latte.
Et Maud d'éclater de rire devant la mine déconfite de la gamine et d'un geste l'invita à la suivre à l'étage.. Une chambre.. toquer.. personne...
Montre-la moi ct'e robe fillette.
Le sang était revenu aux joues de la gamine avec l'invitation. Avec délicatesse, elle déploya la robe sur le lit et Maud ouvrit les yeux ronds:
Nan mais, c'est une robe d'catin ça! Pas question que j'l'enfile!
M'adme Angélyque, elle a dit qu'vous diriez ça.
Ah tu vois!
Elle a dit aussi qu'c'était une robe à elle et que quand elle l'avait portée tout la noblesse de Bourgogne avait fait des Oooooh et des Ahhhhh!

Elle allait d'étonnement en étonnement là Maud. Elle imaginait les têtes de Armoria et Ingeburge, Frim et autres.. qui avaient du mourir de jalousie ça oui et les yeux exorbités des hommes.
Nan mais.. une robe à elle.. suis pas pourvue comme elle hein?
M'dame Angélyque, elle a dit aussi qu'vous diriez ça. Elle l'a fait rajuster..

Maud évalua avec ses paumes le décolleté:
Suis pas une planche à pain non plus hein? et mes seins, ils z'ont pas à êt' r'montés
M'dame Angé....
Elle a dit ça aussi..

Avec un sourire en coin, Maud se décida:
Eh bien j'vais l'enfiler ct'e robe et elle va voir la Mamelue

Salle d'Apparat.. On y va..

Un jour je l'aurai.. Un jour je l'aurai.. elle me le paiera cher.. très cher..

Tirant un peu sur le tissu ou ce qui restait de tissu, Maud longea le mur de l'entrée de la salle .. Du monde.. et là-bas en point de mire Falco et Angélyque.. C'était bien plutôt les espèces de chausses à talons qui embêtaient Maud.. Elle avait faillé dévaler l'escalier en se tordant les chevilles.
D'un air angélyque, elle s'adressa à la Duchesse:
M'dame Angélyque, j'espère bien que l'banquet il vous plait hein et r'gardez, j'ai mis la robe qu'vous m'avez prêtée. zavez bien fait d'la r'prendre partout sinon j'nag'rais d'dans.

Et toc! Première pique.

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P3r3v3rt
Juste aux moment de son entrée, FALCO. et Angelyque arrivèrent, il sourti, on aurait dit un vieux couple.

Pensez vous que noblesse et notables du berry franchiront ces portes?
A force de s'entre déchirer entre eux comme le font les alevins cannibales..Ils doivent nous prêter leurs propres défauts.

Au fait...


Je ne sais pas si nous auront cet honneur, vous savez le berrichon est têtu, mais bon j'ai bon espoire d'en voir un ou deux, il me faudra m'entretenir avec eux pour voir les ouvertures de l'avenir de cette Land.

Il faudrait éliminer les indésirables plus discrètement..ça doit pas rassurer des masses! Uh!Uh!


Oui sans doute, mais en même temps quelle idée de voyager de nuit, sous couvert sans même prendre la peine de se faire éclairer par la pleine lune, si ça c'est pas chercher a prendre des coups je n'y connais plus rien.
Après il est aussi bon que de telles choses arrivent et soient visible de tous, ça remet les idées en place de certain, maintenant avant de partir en vadrouille ils prendront la peine de contacter les maîtres des lieux...


regarde de ci de là

Dites moi, avez vous vu sa grâsce Ellesya? Elle devait être ma cavalière pour le Bal et je ne la vois point parmi nous, j'espère qu'elle na pas fait de mauvaise rencontre sur le chemin.
_________________
Kayhan
[Chambre de Kay à Jacques Coeur – Jamais sans ses bottes]

Kay toujours plantée devant sa glace fait le tour dans sa tête de ce qu'elle pourrait avoir oublié comme étape dans le processus de préparation : Robe : c'est bon. Tignasse : impèc' ! Bijoux : Peuvent se gratter pour que je ressemble à un sapin de noël. Pompes : …..

Juron à faire blêmir un vendeur d'esclaves... Encore les pieds nus, elle regarde médusée les poulaines qu'on lui a prêtées. Se résoudre à porter ces horreurs au bout tout courbe... Nan pas moyen... Elle regarde par la fenêtre le soleil qui décline. Temps de se décider, là ça urge. La robe est longue. Très longue. Trop longue, grmblblbl... Ils y verront qu'du feu !

Kay entreprend donc de dépoussiérer ses bottes et les enfile. Souriante, ayant remonté son jupon, elle contemple ses fidèles (comprendre par là éliminées) compagnes de cuir, satisfaite du résultat.

Elle sursaute, lève un sourcil. Quelqu'un vient de coller un sacré gnon à la porte...


Citation:
Charmante cavalière, êtes vous parée pour les festivités… 


Ah ! P'taiiin pile poil, se dit la brune en replaçant comme elle le peut le jupon jaune de sa robe pour qu'il couvre jusqu'au sol. Et avant même qu'elle ait le temps de répondre :

Citation:
C’est votre sublime cavalier à la porte, au fait.


Dans un premier temps, elle en reste coite, et c'est assez rare.. De l'humour ? Elle espère. En même temps elle est pas sûre. En même temps, les nobles, c'est souvent pas sa tisane, en fait. Le jeune Baron avait l'air de pas être un coincé chipoteur. Enfin pour le peu qu'elle l'avait croisé jusqu'alors. Rah pis défection, on verra bien. Au pire elle picolera ! Aller feu !

- Ouaiiiiiiiis j'arrive !

Elle réfléchit vite fait : Merdeuuu comment j'dois l'appeler ?! Baron ? Enguerrand ? Chouchou c'est sûr que nan c'est trop familier. Baron... Pffff je sais plus d'quoi... Ça sent la Boulette... 'Tain cette galère dans laquelle je me suis foutue !

Elle ouvre la porte. Un sourire qu'elle voudrait à la foi détendu et poli lui fend la figure :

- 'Soir Enguerrand. Paré pour la sauterie ?

Hop. Elle ferme prestement la porte derrière elle pour épargner la vision du bordel qu'elle a fichu dans la piaule. Son collocataire rangera, ça lui fera les moustaches à celui-ci.

Et dans le doute pour être polie, tac une bise au baron. Oh, pis tiens soyons sociable, aussi un petit salut de la tête au gugus qui la regarde d'un air perplexe en faisant la plante verte derrière le baron. Elle lève les sourcils sans se départir de son sourire, genre : j'ai bon là ?
Enguerranddevaisneau
[Devant la chambrée de kay.]

Bon ? Tout est relatif.

Premièrement, elle le baisait comme la premier pécore venu, ce qui en soit, bien loin de le déranger, l’avait contraint à tâter la douceur de la peau de mercenaire. Ce n’était pas désagréable. Loin s’en faut.
Un sourire à sa cavalière, il s’incline prestement, taquin à souhait, se saisit d’une menotte qu’il vient couvrir d’un baiser, furtif, mais appuyé.


Vous êtes splendide ! Je suis paré oui.

Le Bertrand était bien d’accord, et reluquait la jeune femme avec un peu trop d’insistance. En soit, elle était une guerrière, et tout dans son maintient s’en ressentait.
Jugeant qu’il serait dangereux de faire une remarque, il s’astreint à disparaitre…


-Bon, ce n’est pas le tout, mais j’ai des valets à aider, moi…Mâââdâââmmmeuuuuh, mes hommages, baron, la bonne soirée à vous, pas trop de folie, ne changez rien, ne vous battez pas en duel, pensez à ne pas tâcher votre vesture, ne buvez pas trop, ne…
-Suffit !!! Filez donc !!


Et gêné, il s’emparât du bras de sa cavalière pour la mener jusqu’aux festivités.

[Salle de bal]

Place à l’improbable couple qui fit son entrée, plein de distinction et d’élégance, le Vaisneau tentant pour l’occasion de ne pas marcher sur la robe de sa compagne, cette dernière, crispée, enserrait avec force son bras, sur lequel sa main était encore posée.

Bien, je propose qu’on se saoule de suite, et une fois que vous serez suffisamment faite, je vous emmène danser, vous verrez, l’alcool délie les jambes…

Et de lui sourire, mi-figue mi-raisin.
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Angelyque
Salle d'apparat

Voluptueuse!!! Heureusement qu'elle avait une perruque car son chignon -si elle en avait un- se serait dressé...une autre aurait été flattée. Pas la duchesse qui savait très bien que sous ce terme joliment employé, il y avait ceux d'opulente et gironde sous-entendus.

Elle n'était point dupe.

Et nota dans un petit coin de sa tête qu'il devrait payer pour cela. Plus tard. Pour le moment rien ne pourrait entamer sa bonne humeur. Cela faisait des mois qu'elle ne s'était pas amusée, et les dernières receptions où elle avait été invitée, elle s'y était ennuyée comme un rat mort. Cette fois-ci elle comptait bien s'en donner à coeur joie, voir entrainer Falco dans une haute danse où elle pourrait à loisir lui écraser les pieds.

En attendant elle restait près de lui et avait hâte que les invités arrivent. Et lorgnait sur les victuailles avoisinantes. Maud avait réussi un tour de maître. Cela la mettait en appétit. Un serviteur la renseigna sur le nom des plats qui jonchaient les tables. Maud s'était servi chez les artisans du coin et nombre de plats lui étaient inconnus. Notamment les fameux oeufs à la couille d'âne, qu'elle se promit de ne pas toucher. Ils étaient fous ces berrichons.

Elle s'éventa un peu avec sa main. Pierre du Val de Loire venait de rentrer et était méconnaissable sans ses habits de guerrier. Elle prit la discussion sur le fil et donna son avis
.

Il suffit de les ébouillanter avec de l'huile. L'effet est dissuasif.

Concernant sa grâce Ellesya, je l'ai aperçue arriver aux étuves quand nous les quittions. Sans doute est elle en train de se préparer
.

Son regard se perdit à l'entrée. Kayhan et le Baron d'Ittre venaient de franchir le seuil et se faisaient annoncer. Il n'y avait pas à dire, ils étaient tous deux très élégants.

La Mirandole manqua de s'étouffer par contre à l'arrivée de Maud. Pas étonnant que sa filleule lui ai mis une cape sur les épaules quand elle avait porté cette robe...ni que son père l'ait tirée sans ménagements de la salle du trône où avaient lieu les allégeances au duc Eusaias pour la mener chez la première couturière du coin. Elle avait crû sur le coup qu'il allait se faire une attaque d'apoplexie. Dire qu'il venait tout juste de l'adopter, c'est peut être à ce moment-là qu'il avait déjà commencé à regretter. Pourvu que Vaxilart ne soit pas de la partie. Il hurlerait de savoir que sa fille unique avait conservé la robe.
Ses yeux se plissèrent à la remarque de Maud, dont rien ne débordait de la robe. Celle ci lui allait tout simplement comme un gant. On risquait pas de la surnommer la Symétrique sous pretexte qu'elle avait autant de forme à l'avant qu'à l'arrière. Maud était tout simplement parfaite, la robe glissait sur son corps comme une seconde peau.
La Charolaise se devait néanmoins de lui adresser une pique, les lèvres pincées
.

En tout cas votre Grand Monsieur était restée la bouche ouverte un long moment. Jusqu'à temps que l'evêque qui se tienne à ses côtés ne la lui referme. Il est clair que vous ne nagez pas dedans.

Pour le buffet...c'est tout simplement parfait. Merci Maud. J'espère que vous n'avez pas tout dépensé
.

Du coin de l'oeil elle surveillait la réaction de Falco. Il était à présent bien mieux réveillé que tout à l'heure.

De temps à autres elle tendait le cou pour vérifier l'arrivée d'Enguerrand. C'est qu'il était capable de lui poser un lapin en plus! Elle espérait et redoutait sa présence en même temps.

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