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[RP]Les violents de l'automne: campement du Lion de Juda

Mariposa
[Novembre 1459-Compagnie du Phallus turgescent]

-Il n’est de Dieu que Dieu.
-En disant : « croyez en moi », le Très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.


Euhm…euhm…

Mâchouillement de lèvres nerveux et regards furtifs en direction de son fauve. À croire qu’elle avait la cervelle d’un poisson! Des années qu’elle essayait de les réciter de tête ces articles Izaquéen, sans y arriver. Et pourtant, elle les connaissait déjà si bien de cœur…

-Dieu interdit à l’Homme de s'humilier et s'abaisser devant un prêtre.
-Le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce et ce…


Rhaaa

Grognements helvètes près du feu de camp. Plus tôt en journée, à peine le p’tit orteil déposé en terres bourguignonnes qu’un ancien avait déjà lancé la brillante idée d'un combat de récital. Elle qui perdait à tout coup, elle n’était pas surprise de se trouver là, racines en main, à peler l’ joncs de leur repas du soir. Et c'est d'ailleurs pour s'éviter de s'y trouver tous les soirs qu'elle se pratiquait l'récital en solo.

-Le pape ne peut se placer comme intermédiaire entre les hommes et Dieu. S’il le fait, il méprise le pouvoir du Très Haut et entraîne les hommes qui le suivent dans son péché.

N’en pouvant plus de sa position statique, l’impatiente genevoise se dresse soudainement, attrapant dans un même mouvement son épée. Et dans un enchainement habile de mouvements ardents et le souffle haletant, elle continua à déclamer;

45.-Maudit soit celui qui parle contre la Vérité Du Très Haut.
46. -Mais béni soit celui qui s'inquiète des paroles impudentes des prédicateurs de Rome.

...


52.-Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix ! »

Et dans un dernier mouvement piqué en plein vent;

-La mort délie de tout!
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Zarathoustra
[8 novembre 1459, Saint Geoffroy, qui arrivait à manger une salade sans les doigts.]

Zarathoustra revint au campement, pas peu fier, et déversa tout son butin: Une charette -il pourrait bientôt entamer une collection-, quelques stères de bois, un canard en bois, une aiguille à tricoter et une soixantaine d'écus.

Alors, à une brouette près, ça doit nous faire dans les 400 écus prélevés ce jour par notre groupe. Et on vient d'arriver. On est pas venus pour tirer au flanc, par les prophètes.

Avec ça on doit être les premiers. Deos aime les Gymnopèdes, et il leur envoie des proies bien grasses.


Il voulait déclencher une saine émulation propre à pimenter le quotidien. Il observait ses compagnons.

Oui, les Gymnopèdes, c'est le nom de notre groupe. J'ai eu un rêve cette nuit, et Deos m'a dit: "Zarathoustra, tu iras porter la guerre pour moi, et toi et tes frères seront déchaussés, en signe de soumission et de pénitence." Mais quand je me suis mis à enlever mes chausses, il m'a dit que c'était juste une image.
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Eins thut Noth.
Amsterdam
Gymnopèdes:

Pas forcément à poil, non...mais plutôt l'épée à la main, Amsterdam fait des pointes, suivie d' une arabesque cambrée. Quelques pas de bourrée et l'épée qui fouette l'air, dans une série de superbes.
C'est beau!

Le butin est conséquent, et le moral est au plus haut.


Salut, gloire et puissance à notre Dieu,
ils sont justes et vrais ses jugements.
Qui peut nous ravir notre joie ?
Voici le ciel ouvert,
voici les vainqueurs qui combattent avec justice pour la gloire de ton très Saint nom!


La jeune femme, les yeux émerveillés, se penche sur le butin que Zara vient d'éparpiller. Un trésor: l'aiguille à tricoter.

"Je la prend! Ca sera pour repriser tes chaussettes."
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________________...musique!!! ..._______________________
Mariposa
Couik... Couik... Couik...

Oreille tendue sur charrette grinçante et tablier jeté. Sourire retrouvé et empressement de l’impatiente à retrouver ses frères. Cette journée encore avait été corvée d’cuistot et la blondinette avait pesté de devoir rester au campement. Elle n’avait rien d’excitant à raconter, mise à part peut-être, l’incroyable aventure d’un navet suicidaire noyé en sauce.

Les mirettes en éveil, elle découvre le butin ramené. Désintéressé de la valeur marchande de ces objets, elle les détaille tout de même d'une curiosité vive. La lumière qui l’anime vient surtout de cette avidité à entendre les récits de captures racontés. D’où proviennent ces biens ? Du noble gant d’un Aristotélicien bien nantis ou plutôt de celui d’un curé mal léché ayant les bourses pleines au retour de dimes? De quel parfum Deos avait-Il embaumé leur rencontre? Quel en avait été la saveur ?

Un de ses compagnons lança son récit, renchérit par un autre, contrebalancé d’un troisième. Les histoires se revivaient, se ravivaient et le temps passait. La jeune femme ne disait mot, alimentée de ces racontars. Mais bientôt, grondement d’estomacs en chorale et regards affamés dans sa direction.

Tiens, son histoire de navet allait peut-être trouver preneur finalement.
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Zarathoustra
Zarathoustra souriait: l'avenir de ses doigts de pieds était assuré. Et c'était une bonne chose. C'est par là qu'on attrape la mort. Entre autres. Elle savait repriser les chaussettes, et en plus elle savait clamer des poèmes pieux et épiques à la face du ciel. Zarathoustra avait-il tiré le gros lot? Il se le demandait.

Connaissait-elle aussi le bon usage de l'aiguille à tricoter et du boyau de porc en matière de contraception? Ce serait une bonne chose pour la tranquillité de Zarathoustra, mais une mauvaise pour le gonflement des rangs armés du peuple réformé. A cause du prosélytisme à la savoyarde. Mais c'est une autre histoire.

Après avoir entendu Izaac déclamer son poème au dernier contribuable, il se mit à la lecture du courrier envoyé par celle de la veille, digne des bardes les plus avant-gardistes. Zarathoustra était entouré de poètes.

Il balança de nouveau à terre son butin: Des écus encore, un boulier chinois, et une rame. Une rame.


C'est un signe? Quoi qu'il en soit, ça nous porte à 500 écus, à la louche.
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Eins thut Noth.
--Hello_de_lu
arrivant péniblement en boitant et se servant de deux petites échelles comme béquilles ce qui n'est pas des plus pratique
Mais c'était les deux dernières preuve en date de l'existence de Déos
sinon il commençait a voir un doute
Il grommelait non de Déos de non de Déos de non de Déos de .........

il s'affala au coin du feu et demanda aux autres

ditze chie ou plaie aurait pas d'la choupe chai un peu mal aux genchives.....

repensant aux troublants événements de ce jour


Pourtant y chétait tout maigres on aurait pu che les faire chan souchis On dirait que Déos y aime pas quand on ch'en prend pas au nobliaux et aux curés ...

Pas notre faute quand même chi il nous envoiche que des pauvres bougres protégés par ses choins


une quinte de toux il crachat un cailleau de sang et re quinte de toux
Vignolles
Vignolles rentrait en sautillant, cette nuit une grande victoire avait eut lieu.
Le chef posait des questions dés qu'un moment de repos était possible car aprés avoir nourrit le corps du bout de son épée le Taliban se doit de remplir son esprit...un esprit sain dans un corps...


Euh... les 52 ? les 52 ? c'est bien des 52 que tu parles ?

Alors.....euh.....


Il n’est de Dieu que Dieu.... bon ça c'était facile se dit-il...
Aprés il dit « croyez en moi », le Très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel. ...bon ça c'est dit aussi...
Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.


*soupire*

Euh chef ? c'est pas l'heure de la soupe ?

Nan parceque ça creuse le noblio à grasse croupe.

_________________
Heureux sont les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient.
Kirkwood
Le cheval, avec une mule bien chargée à la longe, arriva tranquillement au campement du Lion de Juda. Un gros rougeaud, vêtu avec simplicité mais de vêtements de voyage forts confortables et chauds en descendit, tout sourire, sous une molle surveillance d'un sicaire débonnaire.

- 'Y demande à causer à Melian, c'est l'médicastre.

- Non, le fameux... ?

- Ben ouais...

- Depuis l'temps qu'on m'en cause et que j'l'avais jamais vu

- T'as jamais été à G'nève ?

Le médicastre se rengorgea devant sa notoriété.

- J'laurais vu plus laid, d'après ce qu'on m'avait dit...

- Oh, et encore, là, l'est plutôt à son avantage, après avoir mis les bras dans les corps, on verra bien c'que t'en diras...

Il se renfrogna, puis voyant Melian arriver, discourra immédiatement.

Ah, Brave-Capitaine Meliandulys. Je ne vous ai plus guère croisé depuis votre expédition du Béarn. Encore que, peut-être lors de la Croisade, en Genève ?

Et avant que le pauvre Melian puisse répondre, gonflant le torse pour mieux se faire entendre :

J'espère que vous ne rechignerez point autant qu'en Pau sur le maigre montant de mes si piteux émoluments.

Moi, Diafoirus, médicastre, grand mireur d’urines et diplôôôôômé de l’école de Salernes, condescend à descendre de mon noble état par respect pour mon meilleur malade (et ma plus grosse source de revenus), le sieur Kirkwood, sans prendre repos ni prendre garde à mon labeur.
Ni sommeil, ni doux mangier, ou vin roboratif.

Et l'on voudrait que je fasse cela gratis pro Deo ? Je laisse cela à votre combat et aux vôtres, chacun sa chacune, et les vaches seront bien gardées.

Ou sinon, c'est monde à l'envers, cul-par-dessus tête, le Sans-Nom révêré, le Ciel sous la Terre et les taupes parmi les nuages, sans oublier...

Mais Melian n'est pas né de la dernière pluie. Avant de devenir sourd sous les récriminations de principe de Diafoirus, il exhibe une bouteille et sert un large gobelet à l'homme de l'art, bien obligé de se taire pour boire.
Encore que, Melian redoute parfois que le médicastre s'entraîne à pouvoir le faire. C'est qu'il est redoutable, quand on parle de sa rémunération....


Cher médicastre, grand merci de venir nous honorer de votre art. Voyez la tente en bout de ce chemin, c'est là que vous trouverez les macules, toutes maculées de sang... S'y trouve bien sûr Kirkwood, mais aussi ses compagnons Ophy et Luc...

Pendant que Zarathoustra vient s'enquérir auprès de Meliandulys de ce qui se passe, Diafoirus gagne la tente, cherchant à reconnaître certains de ses anciens clients dans le campement. En entrant, il entend les échanges :

- Ben, fi on y réfléfis, on en avions pris plein la tronfe, mais c'estions vamais des Bourguignons...

- Comment fa ?

- Fi, fi, il a raifon, Béarnais, Armagnac, Caftille... Y'avait pas un Bourguignon...

- On eftions les plus forts...

Diafoirus lève les yeux. Y'a du boulot. Bon, pour l'état mental de Kirkwood, on peut toujours faire appel à Von Freud, le collègue viennois... Mais ces radins vont encore rechigner devant le prix... Tsss, ces Helvètes...
Ophy_lyam
[ Tente des macules au bout du chemin immaculé ]

Arrivée au ralentit sur un air de tralala, c'était pas un médicastre qu'il lui fallait, mais plutôt un repoussoir à vermine.

Les macules frémissantes sous le sang, démangeaient plus qu'à l'ordinaire.
Se grattant les papules, les pustules, vésicules et autre bulles, en attendant l'immaculé conception, pour se soulager d'une zozoterie bizare.


Z'ai pas faim, z'ai pas faim tout va bien!
Ze les aurais bien demain!
Z'avions la foi et le foie vide !
Pas de taverne dans ce foutu pays!

Arffff Déozzzzz réveille -toi!


Le 52: Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix !

Za va Kiki? Ze te colle une dent?

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Kirkwood
Ophy_lyam a écrit:


Arffff Déozzzzz réveille -toi!

Le 52: Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix !

Za va Kiki? Ze te colle une dent?[/b]


Diafoirus s'emporte immédiatement, tout en déballant ses affaires :

Ah, damoiselle, je vous saurai gré, sauf si vous êtes diplomée de l'école de Salernes, de laisser faire les maîtres de l'art sans vous en mêler !

Est-ce que je vous donne des leçons en prélèvement fiscal révolutionnaire, moi ?!
Est-ce que je vous indique comment entretenir votre lame ?! Comment éviter qu'elle rouille ?

Ouvrez la bouche, et faites « ah »... Bon, récitez vos « 52 » si vous le souhaitez !?
Est-ce que je vous apprend comment vider les poches de vos ennemis ?

M'ouais, ça va, vous avez très belle machoire, à peu près intacte...
Si vous vous mêlez de mon art, je vois déjà les apothicaires vouloir mirer les urines !

Votre pouls ?
Et croyez bien que toute la profession en ressentira grand dam et dol, car nous lui ferons guerre sans merci !

Le souffle est bon...
Procès, traques et libelles prendront la suite, et ils s'en mordront les dents !

Et il continue, et il continue...

Il profite lâchement de l'incapacité de Kiki à lui clouer le bec, hein, on s'en doute bien !
Meliandulys
Moment de détente dans le campement du Lion entre deux missions bourguignonnes. Pres de sa lumiere, le cul embrassant une vieille souche avec un plaisir fainéant non feint. Grand sourire pour ne pas dire sourire béat, lui découvrant toutes les dents. Le Primus, perdu dans des réflexions philosophiques dont il a le secret, tirait sur la manche de sa féline.

Dis Mariposa, raconte moi une histoire.

Regard exalté de notre Primus, mais empreint de naïveté et d'un respect profond pour celle qui a fini d'éclairer une existence qui aurait pu s’avérer bien morne sans quelques lumières.

Dis Mariposa, raconte moi une histoire.

Ça ne semblait pas avoir l'effet qu'il aurait escompté. Il finit donc par convenir avec lui même, notre bienheureux, que développer un peu ne lui nuirait pas.

J'ai par hasard entendu quelques nobliaux parler d'olive rouge... Qu'est-ce donc encore que cette excentricité ?
Est-ce que ça existe vraiment ou est-ce encore un coup tordu de ces salopiauds de Rome qui ne savent plus quoi inventer pour faire se figer les moutons pour pouvoir ensuite mieux les tondre ?


Il est alors à parier que si la belle sicaire avait pu prier Déos et lui faire part de ses doléances, elle aurait sans doute sollicité la bienveillance divine pour que le Capitaine soit aphone en cet instant.

Parce que l'olive verte, ça va. Et j'ai déjà eu l’occasion d'en manger lors de notre arrêt sur la route de Pau, à Jaca sous le soleil brulant d’Aragon.
Pas mauvais soit dit en passant, même si c'est un peu dur à croquer. Et puis vert, vert c'est l'espoir.

Mais l'olive rouge, qu'est ce donc ? Une autre de ces iconographies indigestes à la sauce papale...
Nourris toi du sang des gens libres et tu t'en trouveras rassasié, un truc comme ça ?

Hum...


Le Primus pouvait paraitre bien obscur par moment. Lui même se surprenait d'ailleurs souvent à le penser.

Dis Mariposa, dessine moi une olive.
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Meliandulys
Des jours, des semaines s'étaient écoulés depuis que leurs bottes avaient foulé ce sol. Une virée en Bourgogne qui s'était soldée par de belles prises, la princesse vanillée, promise de Petit Frere et le duc de l'époque. Mais ce n'était rien comparé à ce qui avait suivi. Le combat devant mener nos humbles combattants du Lion de Juda vers un objectif et une proie autrement plus grandiose...

Aujourd'hui, ils étaient de retour. Le cœur gonflé de joie. Fiers d'avoir honoré leur mission, d'avoir servi leur juste combat de la plus belle manière qui soit en empalant le pape Innocentius et en lui grillant les arpions à la suite d'un procès mémorable. A cet instant surement, le vil usurpateur devait être en train d'errer sur la montagne de la désolation en faisant pénitence et en implorant encore et encore le pardon du Créateur pour ses offenses et son chemin de pécheur.

Le Primus retrouva bien vite le campement qui les avait accueilli la dernière fois à l'approche des premiers froids. Les sicaires n'y avaient pas encore toutes leurs aises, mais ils commençaient à y avoir leurs habitudes. Ils y avaient déjà partagé nombre de nuits et de repas en famille et Déos seul sait le nombre qu'il devrait encore avoir. Ces terres impies empêchant le salut des âmes et le repos des braves.


Ils ne resteraient guère longtemps cette fois ci, mais il avait été décidé qu'ils camperaient ici cette nuit au moins avant de reprendre leur route.
Le Primus avait entrepris de faire le feu. Il entassait du bois mort sur les restes de leur dernier brasier, fredonnant gaiement à mesure que les branches s'entassaient.


Il brule... un peu... beaucoup... passionnément...

Et se faisant, la nuit jeta bien vite son linceul sur la têtes des braves. Le sommeil lui, tardait à venir. Sans doute était-ce du à l'excitation de ces derniers jours.
Mélian décida de s'offrir une petite promenade nocturne. Armé de sa sica, il en profita pour laisser sur les arbres, quelques traces de leur passage.

Ici, sur un vieux chêne noueux, il grava méticuleusement...
"Le Lion de Juda recommande le pape et les grands pontes de Rome pour alimenter vos forges ! "

Ou là, sur un résineux s’élevant vers le ciel droit et fier comme un helvète...
" Le Pape reconnu combustible de l'année 59 ! "

Ou bien encore, d'un geste sûr, sur un jeune noisetier ayant la vie devant lui...
" Sauvez un arbre, brulez un pape !"

Il finit par se surprendre à bailler. La fatigue le gagnait.
Il rejoignit la couche de fortune de sa féline et se glissa tout contre elle à la recherche de sa chaleur.
C'est du sommeil du juste qu'il s'endormit cette nuit là, apaisé et sourire aux lèvres.

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Zoe_lisreux
L'esprit vagabond, la rousse parcourt le campement monté rapidement pour la nuit sur les vestiges de celui qui les avait déjà accueillis quelques semaines plus tôt.
Elle désespère encore d'avoir perdu quelqu'un en route. A croire que son groupe est maudit pour une fois que c'est elle qui dirige. Elle fait surement une bien piètre meneuse.

Elle excuse toutefois la jeunesse de Vignolles et la vieillesse de Comwell. Les paris sont lancés, qui serait le prochain? Léa ou Glover?
S'il doit vraiment y en avoir un, elle penche pour Léa. Glover n'est a priori pas du genre à la perdre de vue...

Elle en sourit, tapant dans un caillou pour l'éjecter au loin. Par amusement.
Puis fini en tailleur au pied d'un châtaignier.
Elle sort sa sica et se met à tailler un bout de bois en biseau. Une feuille qui traîne fait alors office de Pape et s'y empale dans un petit bruit de déchirure avant de finir au feu.

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Ophy_lyam
Deux nuit plus tard un petit groupe avançait dans la nuit, souriant de retrouver leur campement ou le ménage avait été déjà mené à bien, la rousse trébucha dans une caillasse.

Aiyouuuuuuuu! Non d'un Pape en feu de paille!



Elle le projeta d'un coup sec de mule de pape empallé bien loin au delà du sol fraichement foulé de pas Léonien.

Les derniers passagers qui étaient peut-être les premiers, on ne sait jamais dans quel sens ils vont ceux là...regroupement festif autour du châtaigner, d'y cuire quelques bonnes réserves de souvenirs au crépitement des flammes et d'y rajouter pour faire place nette de mininuscules copeaux de bois.

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--La_crampe
et d'arriver au milieux de ce camps de de voir la misère des autocrates impositeurs lui vient en son coeur un hymne que dis je un oraison

les violents de l'automne bercent mon ame d'une langueur monotone

sur ces quelques braises prête a resurgir il se recueille
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