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[RP] Cimetière de Guéret

Arthus
Arthus regardait et écoutait les trois abrutis palabrer aussi bien qu'ils le pouvaient. Ils n'avaient pas d'âme ceux là c'était certain. Tant pis s'il risquait sa vie, après tout c'était pour la bonne cause, pour le repos de son frère, tué par des mécréants certainement comme ceux qui se trouvaient devant lui.....

Seulement avant tout cela, ils n'avaient pas vu que le fidèle pigeon d'Arthus n'avait eu besoin d'entendre qu'un léger son émanant des lèvres de son maître pour venir à lui et emporter le petit message ou il lui avait indiqué. Il les toisa, regardant les outils qu'ils tenaient en pensant qu'il y a quelques temps il n'était pas dans le cimetière mais sur les remparts à se battre contre des brigands. Cela le fit sourire, il n'écoutait pas ce que disaient les pauvres imbéciles qu'il avait devant lui et garda son calme.


Vous êtes vraiment tombé très bas pour en arriver là... Vous devriez sûrement faire une bonne thérapie ça ne vous ferait pas de mal je crois. Voler des morts, quelle honte ! Vous allez trouver que c'est courageux en plus, vous n'êtes que des charognards, c'est tout !

Il sourit en coin et les regarda bien en face.

Alors allez y, tuez moi, ça vous donnera l'occasion de voir ce que ça fait de tuer vraiment ! Parcontre, si vous me dépouillez ensuite, malheureusement vous ne trouverez pas grand chose !
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--Joseff


La mine. Toujours la mine. Mais y'a que ça. Et puis, la journée est finie maintenant. Si je me débrouille bien, je pourrai me lever tôt pour essayer de postuler à une offre d'emploi. Je prends le raccourci par le cimetière, pioche sur l'épaule et m'arrête brusquement.
Qu'est-ce que c'est que cette réunion en plein milieu de la nuit ou presque ? J'écoute un moment. Des pilleurs de tombe. Pitoyable. Heureusement pour eux qu'y a pas de curé.
Quoi ??? Trois contre un, ils sont courageux dis donc ! Je sors de l'ombre d'une pierre tombale.

" Y'aurait de la baston dans l'air m'sieurs-dames ? Moi c'est Joseff. "

'Tain, je suis pas prêt de rentrer maintenant. Mais les combats inégaux, ça me répugne. Et pourquoi ils pillent les tombes ? Les morts s'sont fait chi.. toute leur vie pour avoir une pierre au-dessus de leurs os. Et tant qu'à piller, pourquoi pas les bourges qui nous prennent nos sous ? Toujours les mêmes qui trinquent... Ça y est, je suis énervé.
Naella
Eh ben non, ils ne l'avaient pas vu le pigeon. Bien sûr que non. Nuit sans lunes, brouillard épais qui les entoure.... Nuit d'encre. Surtout que tout se passe à une heure bien tardive... Donc non, personne ne voyait rien, surtout pas un pigeon qui lui, ainsi que son maître, pouvait voir à travers cette épaisse noirceur. Surhomme et... surpigeon faut croire. Bon, le narrateur a fini, l'histoire peut continuer.

Naella écoutait, donc, l'homme vociférer. Un sourire en coin, fixé là depuis l'intervention du Vairon, la p'tite ne disait mot.... du moins pas encore. Elle s'était attardée jusqu'ici à observer ce qu'elle pouvait entrevoir de l'homme. De taille moyenne, très nerveux, brandissant - ou se cachant derrière - une épée étirée devant lui. Et c'est là qu'ils arrivèrent. Juste à temps. Ils arrachèrent à la p'tite un gloussement qui dura quelques secondes. Ces mots...

« Alors allez y, tuez moi, ça vous donnera l'occasion de voir ce que ça fait de tuer vraiment ! Parcontre, si vous me dépouillez ensuite, malheureusement vous ne trouverez pas grand chose ! »


Malheureux... t'as rien compris. On veut pas t'tuer... Quoique... C'est qu'il d'vient agaçant 'la fin... On pourrait ptêt... Nan, on veut pas t'tuer. T'es agaçant, tu nous déranges, mais nan, on veut pas t'tuer. D'toute manière, à t'regarder, t'as pas grand attributs qui nous intéresse. Et la Naella de s'approcher de l'homme, le dévisageant de haut en bas pour mieux considérer ce qu'elle avait devant elle. Pis qui a parlé d'pas aimer la ville? J'sais pas pourquoi tu nous parle d'ça? La p'tite haussa les épaules et reprit.Alors... Comme ça on doit être tombés bien bas? Bah... très honnêt'ment, j'peux pas l'dire. C'est tout c'que j'connais d'la vie. T'sais, c'pas tout l'monde qui a la vie facile. Pis... d'toute manière, j'sais pas trop... Regarde ses complices... ON sait pas trop c'est quoi ce truc-machin-muche de té.. rat.. Térapi. Tu nous l'dis?
Ah! Pis aussi, on s'pense pas "courageux", c'pas une situation d'courage ou pas c'qui s'passe là... J'sais pas trop pourquoi tu penses qu'on pense ça... On veut juste s'faire que'ques sous. Mais s'tu préfères qu'on s'en prenne à des vivants, au lieu qu'à des morts qui sont enterrés avec des biens gaspillés ou d'l'or qui pourrait être utile ailleurs.. Dis-le hein! On leur dira aux personnes qu'on brigand'ra « C'pas nous! C'est l'mec qui marche tout seul la nuit dans l'cimetière pis qui peut apparemment voir clairement à travers des nuits noires, 'vec plein d'brouillards, pis sans lunes, qui nous a dit d'le faire! »


La p'tite marqua une petite pause .. et se rappela des dernières paroles de l'homme, ce qui lui étira les lèvres en un léger sourire en coin.

Pis ... crois-moi qu'j'sais c'que c'est qu'de tuer que'qu'un, pas b'soin d'faire l'expérience sur toi c'soir.Bon... Confidences indirectes... Ses complices avaient-ils relevé? À travers le flot de paroles qu'elle éjectait de sa bouche? Pis t'sais quoi, tu nous parle d'courage, mais r'gardes-toi. TU nous brandis ton épée, 'lors qu'on est même pas armés contre toi. D'jà, pauvre p'tit, ça t'prouve qu'on n'a pas peur d'toi et aussi, c'TOI qui t'donne une impression d'courage.......

Elle n'eut pas le temps de continuer à déblatérer, comme elle n'avait pas fait depuis longtemps, qu'un AUTRE homme qui visiblement se promène seul, tard la nuit, dans un cimetière apparut et lui coupa la parole.

« Y'aurait de la baston dans l'air m'sieurs-dames ? Moi c'est Joseff. »


Bah nan, tu nous vois armés? Hey mais ... t'as une pioche ? Elle fait un pas vers lui, pour que la faible lueur de la lanterne lui révèle bel et bien une pioche sur l'épaule. Bahhh voilàà, l'cimetière doit être reconnu pour ses belles prises. J'vois pas d'autres raisons pour tant d'monde si tard la nuit.
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||Jeune fille de 15 ans, non-conforme et libertaire||
Arthus
Arthus écoutait les fadaises de la jeune femme... Un léger sourire aux lèvres, se disant que vraiment c'était du grand n'importe quoi... Oui la nuit était bien noire et oui il y avait du brouillard mais la région était propice à cela et lorsqu'on était né ici, on en avait l'habitude. A trois contre un.... Arthus se dit que ces brigands avaient encore bien du chemin à faire pour être nommés comme tel......

Il entendit une voix et un homme s'approcher. Il l'avait déjà aperçu en taverne, c'était un homme sympathique et surtout courageux lui, qui trimait au lieu de piller et notamment les morts....

Il devisagea la gamine qui lui parlait, enfin qui baragouinait plutôt....


Je n'ai que faire de tout ce que vous pouvez me raconter et si vous compter me rabaisser ça ne me gêne nullement, j'ai bien plus de valeurs que vous en tout cas ! Bon allez, ça suffit maintenant, allez jouer ailleurs et passer votre chemin !
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--Joseff


La plus jeune se mettait à piailler contre le sire à l'épée...
Et alors que je regardais la grande et son messire qui était tout en muscles, c'était la même qui s'adressa à moi ! Armés.. pas vraiment mais l'ton montait. Et se battre à mains nues pouvait très bien se faire. Mais la jeune commença à se méprendre sur mes intentions... Un sourire pincé sur les lèvres, je réponds :

" C'est ça, et toi et tes amis, vous faites des châteaux de sable dans le cimetière.
Dis moi, t'as déjà essayé de creuser la terre avec une pioche toi ?? "


Pff.. Encore une qu'a jamais bossé. La pioche, ça creuse pas la terre. Ni éventre les pierres tombales. J'vous jure.
Un bref salut au tavernier qu'il reconnaissait avec la lumière de la jeune.
Bon, ils déguerpissaient ou pas ? C'est pas qu'il s'ennuyait mais les trois avaient pas beaucoup de choix. Soit la baston. Soit ils déguerpissent. Si y'a pas de baston, faudrait qu'ils se décident à partir, là...
Naella
À Arthus, elle répondit:

Tout comme ON en a que faire de TES paroles. T'vois, on est pas si différents. Pis... j'ai pas envie d'passer mon ch'min.

À l'autre dénommé Joseff:

Ouaip. Quand y'a rien d'autres, on s'débrouille.

C'est qu'ils avaient réussi à l'irriter, ces deux guignols. Et croyez-moi quand je dis que ça arrive bien rarement.
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||Jeune fille de 15 ans, non-conforme et libertaire||
Arthus
Arthus avait désormais envie de rire en entendant cette gamine qui ne savait même pas s'exprimer. Il commençait à en avoir assez et voulait rentrer chez lui, au chaud. Il sourit à Joseff en entendant ses propos. Il est vrai que ces trois lascars n'étaient pas très fûtés mais l'appât du gain devait être plus fort que tout. Il regarda leurs vêtements, plus des haillons qu'autre chose d'ailleurs, ils faisaient vraiment pitié. De plus, ils ne devaient pas avoir très chaud comme ça, faudrait pas en plus qu'ils tombent malade, les pauvres...

Arthus s'avança vers la gamine et la regarda droit dans les yeux.


Allez vas y, pioches ! Montres nous ce que tu sais faire, on te regarde....

Il lui laissa le passage mais resta près d'elle, son épée pointée vers elle, tandis que Joseff restait près des deux autres....
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Eric.laveau
La prochaine fois on tortillera pas du fion pendant des lustres en essayant de discutailler le bout d'gras avec du barré congénital. Ca ne sert absolument à rien...à part perdre un temps précieux. De toute façon, à quoi bon lui causer au bordel, il bite que dalle à ce qu'on raconte. En bon paysan bien proche de sa terre, pour ne pas dire qu'il a la trogne profondément visser dans son trou de balle. Bon allez...soyons fou, je le dis quand même. Faudrait surtout pas que ça cogite là haut, ah non...ça demande beaucoup trop d'effort. Pis les œillères modèle autruche, c'est si rassurant. Aaaah, que le monde est joli, Oh! regarde ce nuage dans cet immensité d'azur, il me sourit. Rolala qu'je suis en veine dis donc, la vie m'adresse le plus grand des sourires, je ne peux qu'être heureux. Ma femme vient de mourir il y a de ça une semaine, je suis très triste et je pense encore beaucoup à elle pis je l'aimerai toujours. Tout comme tu as aimé les trois ou quatre greluches que tu as levé depuis. Le type qui faisait face à Laveau vouait peut être une haine immense pour les personnes débrouillardes aimant l'argent...surtout quand il est facile. Mais Eric détestait tout autant voire même plus, il abhorrait ce qu'il voyait devant lui. Des donneurs de leçon se croyant meilleurs que tout le monde, au dessus de tout le monde. Prompt à te balancer leur principe de mes deux. Tolérance, amour véritable et pur et sincère, fidélité. Le grand mot est lancé. Laissez moi m’étouffer dans ma gerbe de rire. Quelle joyeuse bande de queutard, ils manquent vraiment pas de souffle ceux là. Vairon n'a vraiment rien contre le fait de passer d'une fille à une autre. Hey on a qu'une vie, on peut bien s'amuser un petit coup...en multipliant les coups, dans tous les sens du terme. Mais au lieu de jouer les frustrés de la nouille, assumez. Assumez vos actes et vos saloperies comme le feraient ces gens on ne peut plus fréquentable que vous autres appelez, brigands. Au fond de vous, vous nous enviez...il vous manque juste une bonne grosse paire de couille pour vivre comme vous l'entendez. Ah l'aventure, il n'y a que ça de vrai b0rdel de cul! Malgré tout ça...c'est ce que Laveau pense des fruits comme Arthus et l'autre euh...jean pierre? Boh peu importe comment il s'appelle, un fruit c'est un fruit, mais chuuut il n'est pas encore arrivé celui là, j'en parle tout de suite après. Alors je disais que cela restait des glands même s'ils proviennent de Guéret et que par conséquent cela leur donnent la faculté de voir la nuit comme en plein jour et ce même à travers une purée de pois de tous les diables. J'dis ça, j'dis rien mais...on trempe quand même pas mal dans le don surhumain. M'enfin mouche cousue, Eric s'en lave le colon à grandes eaux.

Malgré tout ce que Vairon peut penser d'eux, en cette lugubre soirée mystérieusement glaciale, il se sentait joueur et avait envie de taquiner le blaireau. C'est pour quoi à la surprise de tous il répondit au visiteur de la nuit que le trio était ici présent pour planter des choux rouges. Quel bout en train ce Laveau. Mais après cet incident de parcours, fini la rigolade. A la place d'un bonjour l'ami, ce sera un "Crouick" suivi d'un bruit sourd. Autrement dit, une nuque qui se brise et un corps sans vie qui s’écrase comme une défection sur le sol. Ce petit rappel de l’épisode précédent effectué, nous pouvons continuer. Une fois le discours d'Arthus le coincé de la rondelle terminé. Vous vous demandez probablement ce qu'était le contenu de son discours. Croyez moi vous ne tenez pas tant que ça à le savoir...et puis vous pouvez le deviner sans problème. De toute façon ces personnes ont toujours le même discours niais et vraiment pas original. En plus ils ne pensent qu'à eux et ne prennent même pas la peine d'écouter ce qu'on à dire ou d'ouvrir tout simplement les yeux. Ah oui c'est vrai, suis je bête...les habitants de guéret n'ont pas besoin d'ouvrir les yeux, ça voit dans le noir et à travers le brouillard ces trucs là. Pourtant...ça leur éviterait bien des maux. Parce que même si tu vois...hem...dans le noir, quand tu ramènes ta fraise tout seul face à trois personnes potentiellement armées et dangereuses. Pas besoin d'être un érudit qui voit dans le noir pour savoir que tu es sérieusement dans la mërde et qu'il ne suffit pas de dire, "Allez les vilains, ouste, déguerpissez!. Parce que je le veux bien." Pour qu'effectivement les trois pas beaux prennent les jambes à leur cou. Non...dans le monde réel ça ne se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, quand tu brises les noix à un trio de brigands qui ont attendu exprès une heure très tardive pour faire leur coup peinard, forcement il y a un moment où tu risques de t'en prendre une. Bon ici le narrateur emploies "tu" mais ne prenez pas peur aventuriers en herbe, ce que je dis s'applique à Arthus mais vous pouvez très vous en servir comme d'un manuel regroupant les conseils et autres choses à ne pas faire quand on tient à son intégrité physique. Car je ne veux pas vous gâcher la fin mais il risque d'y avoir un peu de casse quand même. C'est inévitable. Ah ben oui, forcément. Un contre trois, voyons. Oui je dis bien un contre trois et pas trois contre un, car n'oubliez pas qui qui c'est qui vient trainer là où il ne faut pas...et tout seul en prime. ce qui ne gâche rien.

Laveau avait donc écouté les niaiseries de messire Arthus le Conquérant, le sauveur de ses dames, le héros de guéret. Oui rien que ça. Ayant remarqué qu'aucun dialogue n'était possible avec quelqu'un d'aussi borné, Eric garda le silence, laissant la petite s'amuser un petit peu. Je sais, on ne joue pas avec la nourriture mais là...la nourriture nous suppliait de jouer avec elle. Comment résister. Pendant ce temps, un autre type s'était joint à la petite sauterie. Encore un qui termine sa journée à la mine vers 3h du mat. Bravo le veau mon champion. Ya pas à dire, Guéret c'est vraiment la ville qui ne dort jamais. Pourquoi se faire saigner la pastille à échafauder un petit plan réglé au poil de cul, quand les habitants ne dorment jamais. *[Mode BJ On] (BJ, c'est pour Barde Jockey bien sur...pas pour autre chose, bande de petit pervers dégueulasse. Un peu de respect pour les morts quand même) Yeah yeah yeaaaah, come on! Si toi aussi tu habites Guéret et que tu termines tes journées de boulot à la mine à 3h30 du matin, rejoins nous au cimetière de la ville pour un after de folie, au programme concert de viole et poème party au coin du feu, le tout accompagné de cochon grillé! Ouh yeah, venez nombreux pour une fiesta d'enfer.[Mode BJ Off]* Ceci était un communiqué des animateurs insomniaques pétés du bulbe de la ville de Guéret. Deux péquenauds jouant les héros se trouvaient maintenant devant le trio. La force est très présente chez ces deux là, ooouh oui, Vairon n'avait vraiment aucun doute la dessus. Et ils n'ont rien trouvé de mieux de se moquer de la jeunette Naella pour prouver leur courage et leur héroïsme Ô combien époustouflant. Deux glandus sur une gamine de quinze piges. Ah ben c'est du beau. Et voila que je te balance une remarque à la con, et voila que je me sens plus pisser. Arthus s'est senti pousser des ailes au cul depuis l'arrivée de Georgette. Les deux grands couillons se moquant, défiant la petite. Elle serait bien capable de leur broyer les burnes à ces deux lopettes. Ça se donne des grands airs mais s'attaque à la plus faible. Enfin d'apparence. Naella finirait par s'en prendre plein la trombine, c'est normal...ils sont deux hommes face à une gamine. Mais nul doute qu'ils morfleraient grave. Cette attitude confirme une fois de plus ce que Vairon pensait de ce genre de personne. Même s'il n'avait pas besoin de confirmation. Bla bla bla, "j'ai de la valeur" bla bla bla "chateaux de sable" bla bla bla "montre nous ce que tu sais faire". Ce n'est pas quelque chose qu'il faut répéter deux fois à Eric. Lui qui était resté dangereusement silencieux depuis quelques minutes, observant, guettant le meilleur moment pour leur faire chier leur dent à ces deux glands. Le moment était venu de mettre un terme à toute ces conneries. Les mineurs ne se trimballent pas avec une épée qui coutent les yeux de la tête, les mineurs ne terminent pas leur journée de dur labeur à 3h du mat, ils seraient mort en un rien de temps. Personne ne peut voir dans le noir et encore moins à travers un épais rideau de brouillard opaque comme dans le cul d'une vache. Même si on habite Gueret. Vairon peut tremper sa raie dans l'eau pendant des heures, ça ne veut pas dire qu'il va être capable de respirer sous l'eau. Faut rester un minimum cohérent. Ceci étant dit.

PAM!

Fit la pelle lorsqu'elle entra en contact avec le museau d'Arthus...et voila le bruit sourd. Trop c'est trop. Il ne faut jamais reveiller l'eau qui dort. Ce n'est pas lorsqu'il s'adresse à vous qu'il faut se méfier de Vairon. Quoique...si faut s'en méfier aussi. Mais lorsqu'on ne l'entend plus. Ouch. Ce n'est jamais bon signe. Jamais. Eric plaça ensuite la lame de la pelle au niveau de la gorge d'un Arthus inconscient mais vivant...pour l'instant. Cela ne dépendra que de Ghislaine. Laveau redressa lentement le visage et regarda Jermaine avec un sourire trahissant la folie de l'homme qui pouvait mettre fin à la vie d'Arthus d'une simple pression. Bon..il en faudra en exercer une plus grosse quand il atteindra la nuque, faut que ça croustille.


Vous vouliez voir, ce qu'on savait faire...Satisfait?!?
Maintenant tu vas nous faire le plaisir d'aller te coucher.
Ce n'est pas une heure pour trainer dehors.


Ce qu'il s'est passé ensuite?
...
Moi je sais.


[Quelques jours plus tard - Taverne du Gobelin Vicieux- Ville pas si lointaine]

Une porte en bois s’entrouvre, un grincement se fait entendre...signe que les gonds ont besoin d'être graissés, l’entrebâillement de la porte nous fait découvrir une taverne haute en couleur et en odeur. Elle est assez bruyante et des éclats de voix fusent d'un peu partout. La tavernière au décolleté généreux indiquant les commandes avec sa voix criardes aux relents vulgaires typique d'une habitante des bas fonds, nature. Une vraie femme capable de te déboiter la mâchoire d'un coup de poing. Qu'elles sont mignonnes. Par dessus tout ça, on entend aussi des rots tonitruants qui peuvent durer dix bonnes secondes parfois. Des blagues salaces suivies de rires gras. Tiens sur la droite, il y a une viande saoule qui vient de s'étaler sur la table avant de rouler et de se vautrer sur le sol. Un peu partout on peut trouver des gens qui trinquent et vu la couleur de leur tarin cela fait un moment qu'ils trinquent. Hopla sur la gauche au niveau du comptoir, une bagarre éclate et les supporters scandent le nom de leur champion. Et dans le fond...derrière une montagne de cochonnaille et autres sauciflards, la Sauterelle, Vairon et Naella, en pleine conversation. La tavernière nous racontera plus tard que non seulement ils ont foutu plein de terre partout mais en plus ils n'ont même pas payé ce qu'ils ont commandés. Ils se sont contenter de boire, rire et se remplir la panse jusqu'à tard dans la nuit.
Qui sait où ils sont aujourd'hui...


FIN...

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