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[RP] Le crépuscule des Dieux

--Youenn
[Derniers combats de Tours]

-"Maréchal, je ne sais pas si c'est raisonnable....

Votre blessure est récente...."


Il n'en rajoute pas plus, en face de lui le colosse ne répond pas et un escuyer l'aide à boucler son harnois...

Il voit alors le colosse poser un regard sur lui....

Dehors l'arstillerie donne déjà de la voix...
Coldtracker
Maël regarda l'officier et garda le silence quelques temps avant de répondre...:
-"Et?"

Il se redressa alors que l'escuyer venait de sangler le cuissot sur la jambe droite blessées et reprit:
-"Je tiens debout, je serai donc près de vous....

Fin de la discussion...Disposez, j'arrive"


L'escuyer lui tendit alors son armet qu'il sangla et il en fila ensuite ses gantelets ...

En harnois de jais complet, il saisit un "bec de corbin", un marteau de guerre, terrible à la percussion sur harnois et une rondache d'acier ronde de style italien...

Sa blessure ne le lui permettait pas ce soir de manier son éspée bâstarde comme il le voulait,car sa blessure rendait ses déplacements moins précis ....

Il y avait un avantage à être mestre d'armes et de guerre...

On savait manier toutes les armes....

Aussi rejoignit t-il les rangs de ses hommes qui poussèrent moult vivats quand il apparut....

Et ils rejoignirent tous ensemble les combats.....
Les officiers avaient bien oeuvré il n’avaient pas besoin de répéter les ordres aussi donna-t-il une consigne évidente:
-"Ne leur laissez rien !

Mais prenez tout à ces fils de chienne!"


Disciplinés, les Bretons de l'ordre des Trente exécutèrent les ordres ....

Le colosse parmi eux frappant sans relâche....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Maleus
La guerre, élément naturel du borgne depuis de nombreuses années, terrain de jeu où tout les participants trainaient chacuns des atouts et où la defaite pour signifier une sortie de table définitive.
Dans les rangs ponantais ou loyalistes, les combattants se battaient tous pour des idéaux, des interets et autres conneries du genre et Maleus n’y faisait pas exception. Pour le coup son statut de mercenaire etait un peu faussé, il etait un soudard parmis d’autres soldats, combattant sous les bannieres diverses et variées d’un Ponant belliciste.

La capitale du duché de Touraine en arriere plan, la Veneratio ainsi que els autres armées ponantaises attendaient de pied ferme l’arrivée des osts royaux.
Un dernier coup d’œil à sa collegue pasteur sur qui il devait veiller puis les royalistes firent enfin leur apparition.

Mêlée tout ce qu’il y avait de plus banal au demeurant mais dans le fond les fideles à l’alliance etaient tous prets et motivés à botter les derches des Nébisiens, leur montrer que même hors Ponant ils etaient capable de resister aux charges des bouffeurs de Lys.

Sang, cris de haine ou d’agonie, odeur de mort… La bataille faisait rage et le cyclope froid et precis se taillait un chemin à coup d’épée, donner la mort à ses adversaires etait depuis bien longtemps son boulot et il s’evertuait à le faire le plus serieusement possible. Visages autrefois amis, connaissances ou autres le Mal’ n’aurait fait preuve d’aucune pitié, à la guerre comme à la guerre.

De temps à autre quand il le pouvait il jetait un coup d’œil en direction de Matalena, le petit brune sur qui il se devait de veiller et constatait agréablement qu’elle s’en tirait comme une grande. Ainsi il pouvait continuer à tailler dans le lard, eventrer, decouper, blesser et tuer.

Se debarassant d’un dernier adversaire (qui lui permettait d’espacer un peu moins le score), il lança de nouveau un coup d’œil à sa camarade et cette fois-ci tombait sous les coups d'un royaliste.
Un juron laché, le mercenaire qui n’en etait plus vraiment un en cette période se freyait un chemin jusqu’à la Mata bléssée et sans un mot la soulevait avec le peu de délicatesse dont il savait faire preuve.

Sans un mot toujours, alors que la bataille prenait fin, il l’emmenait jusqu’au campement Ponantais, parmis les autres blessés en se demandant interieurement dans combien de temps il y serait lui aussi admis…

Peut être demain, peut être jamais... Dieu seul le savait.

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Adieu Fab'
Thargall
Les armées Ponantaises avaient fait un long chemin, sortis des marais ils avaient foncés vers la Touraine, maintenant vidée de la majorité des armées royalistes, ils avaient une occasion inespérée de passer à l’attaque, du statut d’assaillis, ils devenaient maintenant assaillants…
Devant les centaines de soldats du Ponant s’élevait les murailles de Tours, Capitale de la Tourterelle. Et la Tourterelle, Gall la connaissait, il en avait chassé plusieurs fois, vives et agiles elles esquivaient bien les coups, et ne se laissaient pas prendre facilement…
Les Armées Royalistes assaillaient Angers, eux prenaient en otage la grande cité Tourangelle. Deux armées prenaient place sur les murailles et guettaient les dizaines de chapiteaux qui entouraient la vile. De multiples étendards parsemaient la plaine. Et le soir qui venait allait être meurtrier.
En attendant le Roux affutait sa lame, Addie, l’arracheuse de dents. Une lame d’une bien belle facture, et elle arracherait sans pitié les chairs de ces ennemis, il était marrant de voir tous ces hommes qui donnaient un nom leur lame, c’était très certainement, une façon d’humaniser les combats, cet objet semeur de mort, paraissait bien plus agréable à porter lorsqu’elle avait un nom.
C’était une façon de faire corps avec son épée, une façon de se persuader qu’elle était notre alliée.

La journée c’était continuée avec un entrainement aux armes, Gall avait passé l’après-midi à échanger les coups avec sa douce et tendre, Maighdin, elle n’avait jamais eu de formation aux armes, experte du tir elle manquait que rarement une cible lorsqu’elle décochait une flèche.

La pénombre commençait à tomber, et l’anxiété aussi, les hommes commençait à sentir la pression du combat qui allait venir, les échelles étaient prêtes, ce soir sonnerait l’assaut de la ville.


[Première nuit de combats, 21 Octobre, 1459]


Les nuits commençaient à être glaciales, mais les soldats étaient présents, en rangs serrés les armées Ponantaises, entouraient Tours…
Soudain le signal était donné, les cors de guerre retentissaient dans la plaine et les soldats se lançaient à l’assaut de la ville, les flèches fusaient, de chaque côtés, les cris de douleur résonnaient dans la plaine, mais impossible de se demander si ils étaient alliés ou ennemis, la seule chose a laquelle il fallait penser c’était de pourfendre l’ennemi.
Avec sa douce ils avaient établis une technique infaillible, lui portait deux épées, une dans chaque mains, et les faisaient tournoyer en direction des royalistes, elle portait leurs deux boucliers et s’occupait de parer les coups…
La bataille vint a eu rapidement, et deux ennemis se dressaient face aux deux amants… l’un d’eux s’en pris a Maigh l’autre faisait face au grand roux.
Gall fit tournoyer ces épées et s’élança dans la bataille, parant les coups d’une épée et répliquant de l’autre, il essayait de ne laisser aucun répit a son adversaire.


_ Pour le Ponant !!!!


Lâchant un cri de motivation il trouva une faille dans la défense de son ennemi, il lança l’une de ces lames vers les jambes du Tourangeau, qui para avec son bouclier, Thargall en profita pour lancer sa seconde lame sur le corps de l’ennemi a découvert, qui n’eut pas la vivacité pour mettre sa propre lame en travers …
L’ennemi s’effondra à terre, gravement blessé… Pendant ce temps sa douce se défendait tant bien que mal sans réelle arme en main elle parait les assaut de son ennemi, plus redoutable que jamais il lança une attaque qui aurait certainement eu raison d’elle si la lame de son protecteur aux cheveux de feux n’était pas venue mordre les chairs de ce dernier… Coups d’œil complice entre les deux amants …

Après quelques heures de bataille féroce le repli fut annoncé, les défenseurs avaient subis de lourdes pertes, mais ils tenaient toujours la ville, il n’était pas le moment de lancer les hommes dans une bataille perdue ils devaient économiser leurs forces …


[Seconde nuit de combat, 22 Octobre, 1459]

On prend les même et on recommence, Orick et Yosil les avaient rejoint cette nuit avant la bataille, une formation en triangle pour protéger la douce, Maighdin.

Ils avaient pourtant échangés les rôles et Gall portait deux boucliers… Orick et Yosil se tenaient à l’avant. Lorsque la bataille commença, le nain faisait tournoyer avec rage sa hache dans les airs, pourfendant les ennemis tels des petits fétus de paille, il obligeait Maigh à sauter avec agilité au-dessus de la hache pour ne pas se faire couper un pied…
Yosil lui plus fin dans son style de combat, il passait avec expertise les ennemis sur le fil de sa lame…

Soudain un grondement se fit entendre, les armées qui menaient le siège à Angers quelques jours auparavant avaient voyagés à bride rabattue pour les prendre à revers, et ils faisaient entrée dans la bataille, légèrement désorientés, les Ponantais, durent former deux lignes, une à l’avant et une à l’arrière pour faire face à tous ces ennemis qui voulaient en faire de la chair a pâté.
L’un deux s’approcha du groupe ne triangle, les prenant à revers, Gall, le vis avancer toute lame sortis prêt à pourfendre sa douce, qui était occupée à éviter les coups de haches de son allié. Le Rouquin saute pour dévier la lame, armé de ces deux boucliers, il profita d l’effet de surprise pour envoyer son le fil de son bouclier en pleine face de son adversaire.

Ne lui laissant pas le temps de riposter, il enchaina en lui envoyant son pieds dans les jambes … son ennemi plia les genoux et Gall lui frappa de toutes ces forces avec son bouclier. La peur avait décuplé ces forces … ces protections c’étaient transformée en véritables armes de guerre qui avaient triomphé de leur ennemi …



[Troisième Nuit de combats… La perte]


Deux nuits de combats successifs, la fatigue commençait à se faire ressentir mais la formation en triangle toujours présente, épée et bouclier en main, les compagnons de guerre se lançaient de nouveau dans la bataille, avançant peut a peut à travers les lignes ennemies à grands coups d’épée dans les rangs …
Soudain une ouverture, Maigh s’élança dans la faille, usant de son épée elle vint à bout d’un ennemi telle une furie, rien ne semblait pouvoir l’arrêter … Le rouquin voyageur voulut la rejoindre mais un tourangeau s’interposa, épée brandie, le combat s’engagea … Il n’eut que le temps d’apercevoir sa douce disparaitre dans le chaos de la bataille…


_MAIIIIGH !!!!!

La Tourterelle engagea le combat, un grand coup d’épée qui mourut sur le bouclier de Gall, ne manquant pas de lui arracher un cri de douleur, le bouclier étant attaché à son bras encore douloureux. Il riposta à l’aide d’Addie, l’arracheuse de dents, tentant de venir à bout rapidement de son adversaire, qui tenait bon, bouclier pour parer.

L’échange de coups était violent, les deux adversaires se rendaient coups pour coups, ne fléchissant pas un seul instant… pendant plusieurs minutes leurs lames s’entrechoquèrent, les boucliers paraient des coups plus violents les uns que les autres. Aucuns des deux n’était prêt à céder du terrain …
Soudain ce fut une légère erreur du royaliste qui permit à Thargall de le dépasser, manquant d’amplitude il se contenta de lui mettre un violent coup dans les côtes à l’aide de son pommeau.

Pour le moment… Rien ne l’intéressait plus que de rejoindre l’amour de sa vie… il suivit le chemin qu’elle avait emprunté, ne faisant que peut attention aux combats qui faisaient rage autour d’eux, seul quelques coups dans sa direction furent déviés à l’aide de son bouclier …
Il la cherchait dans le chaos environnant … mais ne la trouvait pas… plus il avançait, plus une boule se formait au creux de son estomac… Où était-elle ?

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Kilia
[Tours/ Coté Ponant Jeudi 20 octobre ]

Encore quelques minutes de tape séant et la duchesse pourra voir les murailles de Tours.
Cette ville qui les narguent depuis déjà quelques années. Ville qui s’étend le long de la Loire entourée de hautes murailles.
Sur les visages les traits sont tirés mais les regards marquent leur volonté de ne jamais céder, de combattre jusqu'au dernier. Combien de temps déjà de combat? La duchesse se met à compter machinalement sur ses doigts. Cinq moi déjà. Cinq mois d'épée en main, cinq mois de crouton de pain. Cinq mois de haut et de bas. De replis, d'avancée, d'espoirs de réussite et de perte d'espoir.

Mais aujourd'hui ils y sont, devant Tours, là où tout à commencé. Elle se surprend à penser qu'après cette bataille ça pourrait être la fin. Qu'après Tours, ils renteraient peut être tous chez eux. Que le Ponant aura le droit de vivre même si la Reyne les déteste tous. Même si la Reyne a décidé de tuer les 3/4 des françois parce qu'une partie voulait rester ami avec le vilain petit canard Breton.
Elle se prend à sourire, qui était vraiment le mauvais petit canard depuis des années? La Bretagne ou l'Anjou?
Combien de guerre l'Anjou avait subit. Combien d'assaut? Combien de coup de bâtons les Hautes Instances Royales avaient voulu leur mettre. Elle se surprend à rire en silence sur le nombre de coups que son duché avait pu recevoir se rappelant ses paroles qu'elle avait eu avec le GMF Juju lors de négociation il y a bien longtemps. Et elle n'avait pas tord, "l'Angevin ne baissera pas la tête, vous pouvez jour après jour vouloir contraindre ce peuple cela n'aura comme résultat que de le rendre plus fort".
Étaient-ils plus fort? Ils avaient perdu beaucoup à vouloir braver l'injustice, vouloir affirmer leur choix. Mais quelque part, elle en était fière et cette fierté n'avait pas de prix.

Enfin les murailles, si hautes. Elle resta à les regarder, grand voile sombre protégeant tous ceux qui avaient eu cesse de franchir leur terre de venir au pied de leur château pour les détruire.

Qui gagnera cette fois? Œil pour œil, dents pour dents, ils devront bien en perdre eux aussi.

Les tentes sont installées, une rouge fera office de taverne.

Autour du 22 oct:


Les premiers combats, sanglants, hurlants. Ils crient tous pour ne pas voir vers où ils vont. Ils crient tous pour qu'on les laisse taper le premier. Le plus grand danger n'est pas forcément les remparts, derrière eux, les armées venant de chinons arrivent. Un regard ou deux vers son époux, vers Tiss et les autres qu’elle perd rapidement de vu.
Elle combat jusqu'au bout de ses forces sans vraiment voir les visages de ceux qu'elle frappe, tout va vite, si vite. Kilia ne pense qu'à son épée, son bouclier et ceux des autres. A force de persévérance son épée touche plus profondément les chaires d’une brune, pas le temps de s’apitoyer juste celui de retirer son épée et de continuer une fois son adversaire à terre.

Citation:
22-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Jolinia. Ce coup l'a probablement tué.

Son regard repart un instant à la recherche des siens, Lexy, Baillant, grosse erreur d’avoir des sentiments au combat.
Un va-nu-pieds se jette sur elle est la pousse de toutes ses forces en arrière, il n’a pas d’arme, mais la duchesse se retrouve projeter en arrière elle perd l'équilibre et son séant ducal va rejoindre violemment le sol.

Citation:
22-10-2011 04:04 : Hilal vous a frappé Vous avez été légèrement blessé.

Dans le feu de l'action elle se relève rapidement et continue de combattre.
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Llyr


Scrutant les sépultures de mes vieux compagnons,
J'entendis, j'en suis sur, la Mort hurler mon Nom.

Je tombai à genou, laissant couler le sang
Car de penser à vous allège mon tourment.

Je vous cherche des yeux, mon sang devenant froid;
Faites aujourd'hui entendre votre voix.

Ma fin est proche, trop proche peut être pour vous le dire
Mais au plus profond de moi sonne déjà la Ire,
Qui m'arrachera à cette vie Ô combien maudite.

Sachez ma tendre mie, les regrets qui me consument
De ne pas vous avoir vue et aimée plus vite,

Aujourd'hui, si je dois mourir seul dans une fétide brume,
Sans que votre présence, aux temps jadis, me réconforte
D'une vie, sans vous menée, à guerroyer de la sorte.

A jamais enfermé dans mon for interieur,
Je vis ma vie avec plaisirs et effrois.

Lorsque je ferme les yeux, au-delà de la Peur,
je me vois en Champion l'épée près du harnois.

Ainsi, j'ai vécu des vies sans nombre, sans espoir
Sondant du regard toutes choses, mortes ou vivantes;

Et j'ai crié, poussé moins par le désespoir
Que par la l'espoir de vie a jamais complaisante.

J'ai voyagé sur Terre bien avant le premier être
Je fus le premier des pères, le dernier des enfants.

Je serai celui qui a lutté contre le Temps.
Celui, qui face à l'Esprit peut tout se permettre.

J'ai détruit nombre de Mondes par ma seule présence;
Et pour l'Eternité je cherche une délivrance.

Vain est lien glauque qui me retient à la vie :
Une histoire de Destinée à jamais avilie.

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Felina
[Les nuits se suivent et se ressemblent toutes.]

Aucune nouvelle depuis l'annonce de la disparition de son fils, et la Rastignac en devient folle. Longtemps elle a du lutter contre ses démons intérieurs, ces voix qui lui intiment de rebrousser chemin, de foncer vers le Sud et de retourner chaque mètre carré du Marais Poitevin pour tenter de retrouver Karyl. A chaque jour qui passe, l'évidence s'impose à elle, effrayante et implacable. Son fils n'est plus ...

Mais elle est finalement restée dans les rangs d'une armée qui se vide chaque jour un peu plus, et elle n'a pas quitté la vicomtesse une seule seconde, ombre parmi les ombres, encore et toujours. Sa promesse, la seule chose qui la raccroche encore au fil ténu de la vie. Si son esprit n'est plus là depuis quelques nuits, perdu entre raison et déraison, son bras valide lui frappe encore et encore, à l'aveugle, traçant sa route au milieu des loyalistes ennemis. A chaque coup qu'elle assène elle vomit sa rage et sa tristesse. A chaque blessure qu'elle insufle elle pense à lui, et à sa vengeance s'ils ont osé poser ne serait-ce qu'une main sur lui.

Elle avance, sans sentir les coups qui pleuvent sur elle, insensible au froid mordant qui se fait plus incisif chaque nuit, sourde aux suppliques de ceux qui tombent à ces pieds. Tout en elle transpire la folie et la haine.

La Rastignac est devenue une véritable machine de guerre, marionnette Ponantaise qui frappe jusqu'à épuisement, ne leur laissant, ne se laissant aucun répit. Puis, lorsqu'enfin elle n'en peut plus et que les combats cessent, et malgré qu'elle sache désormais qu'elle porte la vie en son sein, elle noye son chagrin dans les vapeurs de l'alcool. Elle boit encore et encore, essayant d'oublier, de s'évader de cet enfer, avant de s'effondrer de sommeil dans le premier fossé venu. Et comme le soleil se lève sur les plaines rougeoyantes de Touraine, dans ces cauchemars, la Féline hurle ses tourments.

Alors enfin, elle supplie, implorant la Mort en personne d'apaiser ses souffrances.

Prends moi ... Fasse que tout ceci s'arrête enfin ...
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Repose en paix Rastignac ...
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Ljd Falco a écrit : "Jouons. Peu importe la victoire, pourvu que le spectacle soit beau."
Kasia
[Et un.. Et deux... Et.. Bon, j'ferais le trois...]

Les derniers jours étaient passés à une vitesse folle.
Entretien des armures, des armes, un peu de repos, des veilles, des gardes.
Chaque jour, monter à l'assaut, combattre, esquives, parades, coups...
La veille, dans la journée du 22, elle avait eu plus de Ponantais en une bataille que depuis le début des combats à Tours.
Et comme toujours, elle s'en était sortie sans une estafilade.
La volonté du Très Haut, la chance, le destin ? Ce qu'elle en savait, c'est qu'elle rageait autant de voir ses compagnons d'armes, et notamment les Blanches, les lames de son ordre, tomber autour d'elle, que de ne jamais prendre un coup et de combattre parfois, seulement.

Ce jour ci, il devait être écrit que c'était pour elle.
Au matin du 23, elle avait suivi ses habitudes, les répétitions du quotidien, venues d'autant plus facilement que son entraînement à la commanderie la préparait déjà plus ou moins à ça.
Et puis même, Chinon, Tours, même camper entre les deux, c'était toujours plus agréable que les marais du Poitou, où pullulait la vermine, les maladies, et autres joyeusetés.

Et puis, en pleine bataille, elle s'était retrouvée face à un adversaire qui aurait raison d'elle.
Son bouclier n'était plus qu'un souvenir depuis longtemps, alors avec sa seule épée, et son armure, elle fit face. Elle pensait même l'avoir, au début, un cours instant seulement, toutefois. L'illusion disparu avec la première blessure. Le fil de la lame ennemie s'enfonça dans sa chair, et l'effroi s'empara d'elle quand elle tenta de rester debout et ne pu que tomber sur un genoux, la cuisse largement entamée.

Le coup suivant devait viser sa tête, peut-être ? Qu'en savait-elle, elle n'était pas dans l'esprit du Ponantais lui faisant face.
Son épée vola en éclat lorsqu'elle voulut dévier le coup, mais son cou fut épargné.
Non, le métal ne fit que frapper le métal, sur son épaule, et l'articulation de l'armure céda, ne résistant pas à la puissance en jeu.
Sur un cri de douleur, elle sombra en arrière, avec un goût de sang dans la bouche, sans savoir d'où il venait. Jamais eu aussi mal de sa vie..
Néant. Entre cet instant et son réveil, il n'y aurait plus rien.

Ne restait qu'un pantin disloqué en partie sur la plaine.
Aterfalco.2
[Ca, ou là. Enfin quelque part sur le champ de bataille...]

Aterfalco n'avait, ces derniers jours, fait qu'assister aux batailles, de loin, les trouvant sans grand intérêt. En face, peu de véritables guerriers. Souvent ils avaient à faire à des recrues en nombre, des jeunes, des femmes, rien qui ne pouvait exciter véritablement le bourrin sanguinaire et assoiffé de combat qu'il était.

Las pourtant d'attendre, il se dit qu'il fallait bien qu'il se bouge, où ces faibles en surnombre finirait par l'avoir, à l'usure, à l'acharnement peut-être. Il s'y mit, donc. Lors de sa première nuit de combat, il en avait cogné plus d'un, tâchant de tuer les plus forts, se contentant de corriger les plus faibles, les femmes surtout, qu'il détestait avoir à tuer...

La seconde nuit de combat, il cogna plus fort, fracassant les costauds, assommant les plus faibles. Sa fièvre bourrine commençait à l'agiter et à lui donner cette insatiable envie de massacre qui l'avait toujours caractérisé.

Il se retrouva devant une jeune femme, qu'il ne savait trop classer entre les forts à tuer et les faibles à renvoyer chez eux. Elle semblait savoir se battre et se défendre. Dans le doute, il fondit sur elle, dans l'intention d'abord de la tuer. Elle se défendit, pas assez bien cependant, ce qui valait mieux pour elle, et lui sauverait la vie.

Après lui avoir planté son épée dans la cuisse droite, il se dit qu'il fallait la neutraliser maintenant, elle aussi. Cela valait sûrement, et lui éviterait probablement de se faire égorger avant la fin de la bataille, par quelqu'un de moins regardant sur la qualité de ses adversaires...

Il lui enfonça son épée dans l'épaule droite, au-dessus de sa cuisse, dans un grand bruit de métal, lui qui détestait tant les armures et se battait toujours cuisses et bras nus. Il la regarda s'effondrer sur le sol, se disant qu'il l'aurait achevée sans pitié si elle lui avait opposé plus de résistance.

La bataille semblait se calmer, et chacun reculait vers son camp, une nouvelle nuit sans vainqueur. Lui restait là, debout, son épée dégoulinante de sang chaud et mouillé pointée vers le sol, contemplant sa dernière victime d'un étrange regard avant de reporter ses yeux tout autour de lui, cerné par des morts, des blessés et des hectolitres de sang...

Il soupira, essuya avec son foulard le sang de la jeune femme qui coulait sur son visage et son épée depuis qu'il lui avait ouvert l'épaule, puis poussa un double sifflement aigu pour appeler son cheval. Le vieux Cheval marqué par la guerre mit presque 1 minute 30 avant d'arriver et se prit en réprimande un coup du plat de la lame sur le museau !


Prends ton temps surtout, abruti de canasson...

Remontant sur son cheval, il parcourut les lieux, cherchant des yeux quelque visage familier qu'il pourrait secourir, la bataille avait été violente...
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Maighdin
[Le 21 et le 22 : Deux techniques, un même résultat…rien]


Les voilà aux portes de Tours. Ils avaient cheminé sans réelle difficulté, le chemin depuis Poitiers s’était passé calmement…Les rangs de la Légion des ombres avaient été animés par un chanteur qu’elle n’aurait soupçonné, et c’est avec entrain qu’elle avait reprit les paroles oubliant pour un instant la fatigue et la douleur de son épaule. Mais là regardant les hauts murs de la ville, ces petits moments lui revenaient en tête, la firent sourire. Elle jeta un regard a celui qui était à ses côté depuis que leurs chemins s’étaient croisés, et c’est ensemble, accompagnés de tous leurs frères et sœur d’arme, qu’ils partir a l’assaut de la muraille.

Un peu plus tôt dans la journée, Maighdin et Thargall avaient discuté stratégie, et sur un coup de tête, avaient décidé d’opter pour une technique différente. C’est donc armée de deux boucliers que l’Artésienne se rua dans la bataille sur les pas de celui qui détenait son épée. A aucun moment elle ne le quitta des yeux, enfin juste ce qu’il faut pour éviter de se faire taillader par les ennemis. Elle était sa protection…le comble pour celui qui était censé être son protecteur…mais passons.

Les coups pleuvaient, mais les deux boucliers semblaient former une carapace indestructible et Maigh était à l’abri. Mais….car il y a toujours un mais, l’homme qui lui faisait face s’acharnait et la faisait reculer. L’un de ses boucliers fût éjecté et la soldate se voyait déjà embrochée. Elle ferma les yeux et attendit le coup, interposant entre elle et son adversaire la seule défense qu’elle avait…son dernier bouclier. Un cri de douleur se fît entendre, mais elle ne sentit aucune douleur. La mort avait elle été foudroyante au point qu’elle ne sente rien ? Elle ouvrit les yeux et ouvrit des yeux ronds, celui qui la menaçait il y a peu avait été blessé et ne put mener a bien son objectif. Tournant les yeux vers celui a qui elle devait la vie, elle reconnut son roux, il était intervenu au bon moment. Mais pas le temps de le remercier, juste un regard et un sourire avant de continuer la lutte.
N’ayant fait que se protéger a défaut de les protéger tous les deux, elle n’avait estourbit personne. Mais c’est tout de même fourbu qu’elle retrouva le campement. Ne prenant pas le temps d’effacer les traces du combat, elle retrouva les bras de Gall et un sommeil réparateur.


Le deuxième affrontement, le lendemain se déroula à peu près pareil, si ce n’est que les rôles avaient été inversés, et leur formation comprenait deux personnes supplémentaires…deux hommes que la jeune artésienne considérait comme des frères sans jamais leur avoir dit. Peut être serait ce le moment de leur dire ? Bon d’accord ils ne venaient pas de sa Capitale, mais après tout… Ca lui faisait une excuse pour visiter Cambrai. Mais alors que la question lui trottait dans la tête le cor avait résonné et les cris de guerres avaient été hurlés accompagnant les soldats dans l’attaque.

Avec ses deux épées en main Maigh avait du mal, elle avait oublié un souci : Orick et sa hache, qui fauchait tout ce qui passait a proximité. Donc non seulement elle devait supporter le poids des ses armes, mais aussi lever haut les genoux pour éviter la hache du nain. Et comme si cela ne suffisait pas, elle devait aussi baisser la tête pour éviter les coups d’épée de Yosil. Les deux compères étaient faits pour se battre ensemble, côte a côte, ils étaient complémentaires.

Trop occupée a se concentrer sur les mouvements de ses compagnons d’arme, elle n’eu pas l’occasion de s’attaquer a l’ennemi, et si Gall n’avait pas été là, elle se serait encore retrouvée avec une lame entre les épaules, ou autre. C’est a peine si elle l’avait vu arriver, et ce n’est que lorsqu’elle vit Gall lui asséner un coup de bouclier qu’elle compris à quoi elle avait échappé.
S’en était trop pour elle, et sitôt la bataille terminée elle rangea Addie dans son fourreau et la rendit a son propriétaire.
Deux nouvelles techniques, et par deux fois on avait voulut lui trouer la peau. C’était décidé, la prochaine fois elle se vengerait, et les aurait tous…ou pas…



[Quand la vengeance conduit a la mort]


Pleine d’énergie, décidée a ne plus être une cible facile pour ses ennemis, elle parti au combat comme a l’accoutumée, si ce n’est qu’elle y allait avec plus de rage et de détermination. Ce nouvel état d’esprit se ressenti et elle ne du pas attendre une éternité pour abattre sa première victime.

Ragaillardie par cette réussite, elle s’éloigna du groupe sans y prêter attention et rejoint Aeroni pour l’aider a se défaire d’un homme. Et de deux…l’ivresse des combats et le sang sur sa lame lui montèrent a la tête et elle s’éloigna encore plus...trop. Elle fût bien vite ramenée sur terre par une lame. L’artésienne était prise dans un combat avec un homme…et bien vite elle se rendit compte que cette fois ci elle n’aurait pas le dessus… Mais elle ne se laissa pas abattre et malgré la fatigue, et la pointe douloureuse qui lui piquait le creux de l’épaule, elle résista avec la force du désespoir.
Son épée se brisa, son bouclier s’échappa de sa main, elle était ainsi désarmée et c’est a ce moment la que le coup final arriva. Une brulure lui arracha un cri, son flanc la faisait souffrir et elle n’eu plus la force de faire quoique ce soit. Elle tomba a genoux, les yeux embués de larmes avant de sombrer dans l’inconscience, face contre terre.

Seul un cri loin, très loin se fraya un chemin jusqu’à ses oreilles…quelqu’un criait son nom. Trop tard pour lui signaler sa présence, trop tard pour lui demander de l’aide, trop tard pour lui parler, elle n’était presque déjà plus que l’ombre d’elle-même se vidant de son sang doucement.
Un corps inerte au milieu de l’agitation ambiante.
Thargall
[Danse avec la mort…]

Le Chaos était des plus total, la nuit profonde, et les cris des guerriers qui combattaient couvrait le son de l’acier des armes qui s’entrechoquaient.
La lune regardait la bataille d’un œil vigilent, mais chaque fois qu’un nuage éclipsait son regard, la mort lui jouait un tour emportant à chaque fois plus de guerriers et de guerrières.
Comment se jouer du mal alors qu’il était si prompt à nous emporter dans ces abysses.

Au milieu de ce désordre, au milieu des troupes Loyalistes et Ponantaises, a travers les corps jonchant le sol devant les hautes murailles de Tours, un homme aux cheveux de feux se frayait un passage, parant les coups en en rendant quelques un sans jamais chercher plus qu’a repousser l’ennemi et continuer ces recherches…
Cet homme n’était ni un fervent défenseur de la Réforme, ni un Aristotelicien convaincu… il croyait en un puissance supérieure qu’il appelait également le Très Haut, et en ce moment, au plus profond de son âme il priait, il priait de ne pas retrouver sa douce et tendre éventrée au milieu des victimes, il priait pour ne pas retrouver ce brin de soleil éclipsé dans le tumulte de la bataille. Ah ça il priait… criant son nom espérant une réponse… Mais elle ne venait pas …Maigh… Maigh…Maigdin …ne me laisse pas …

Tellement aspiré par ces recherches, et la peur qui grandissait dans son ventre il n’entendant rien d’autre qu’un brouhaha, il n’entendit pas les cors de guerre qui sonnait la retraite, il de compris pas immédiatement pourquoi les sons du métal qui s’entrechoquait ne parvenait plus à ces oreilles…

Bientôt il se retrouvait presque seul au milieu d’un champ de bataille chaotique comme jamais, il restait quelques soldats blessés qui rentraient comme ils pouvaient jusqu’à leurs camps respectifs … puis vint la vague de pillages, les parasites qui se cachaient jusqu’à pouvoir se précipiter comme des charognards sur les victimes pour leur prendre tous ce qui pouvait avoir un tant soit peu de valeur, bijoux, bourses, armes marquée, rien n’était laissé.

Lui n’y prêtait pas attention, menaçant quand, l’un d’eux qui trop audacieux le prenait pour un mourant … Quelques coups d’épée dans le vent suffisaient à faire fuir le maraud qui ne souhaitait pas perdre une main ou un bras …

Plusieurs fois il crut apercevoir la chevelure brune de sa belle, plusieurs fois il lui sembla reconnaitre l’armure qu’elle portait sur le dos … mais il se trompait …
Plusieurs minutes passaient … peut être était-elle rentrée au camp et il ne l’avait pas vue ? Peut-être se faisait-elle un sang d’encre, croyant que lui-même n’était pas ressortis indemne ? Il lui fallait être sur … il repartit à sa recherche parmi les corps jonchés au sol…
A peine il allait abandonner qu’il aperçut un détail qui le frappa, le pommeau d’une épée brisée, une étoffe rouge enroulée autour, le jeune homme eut un haut-le-cœur, il se précipita vers l’objet il dénoua l’étoffe et regarda quelques secondes en dépliant le carré de tissus, l’homme qui était imprimé dessus, Tyr, Dieux de la Guerre nordique… Les larmes commençaient à lui venir aux yeux alors qu’il entendait les gens qui s’occupaient des blessés commencer à affluer vers la scène du carnage brancards en main.

Il repris ces recherches, les larmes commençant à couler le long de ces joues crasseuses, soulevant les corps il chercha seulement une paire de minutes, qui lui parurent durer plusieurs longues heures...
Soudain il reconnut le visage de l’amour de sa vie, allongée par terre, le corps à vif …


MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIGH !!!!!!!!


Le cri perçant qu’il poussa fit se retourner toutes les âmes encore vivantes qui étaient dans le coin … d’un coup de main il écarta les saletés couvrant le visage de sa belle, elle ne répondait pas … les yeux pleins de larmes il posa ces lèvres sur son front… elle respirait encore… Il regarda sa blessure suintante…

Mon amour, tu vas tenir, je t’emmène avec moi, on va te soigner … je suis là c’est moi c’est Gall…

Il rangea son épée au fourreau et son bouclier qu’il fixa dans son dos, puis il passa un bras sous ces jambes l’autre dans son dos, et il la souleva … la serrant contre lui, ces jambes le portait à vive allure à travers le champ de guerre… Une direction … la tente où étaient soignés les blessés …
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Coldtracker
[Quel jour déjà?]

Il pleut....Encore....

Les assauts sur Tours se révèlent difficiles mais la progression est là...

Une progression lente, usante pour le physique et le moral mais une progression tout de même...

Comme chaque jour, il s'apprêtait à mener ses troupes à l'assaut quand une estafette se présenta à lui et lui donna un message...

Il le lut,sourit et hurla:
-"Frères d'armes, nous allons avoir la visite des armées stationnées à Chinon, ces chiens veulent nous fracasser contre les remparts de Tours....

Montrons leur ce qu'est un bivouac de campagne fortifié!!!"



Alors les trente de Bretagne, les alliés coalisés se mirent au travail...
Bref, tout le Ponant renforça sa position...

Le colosse se mit en selle et ne cessa de parcourir les camps inspectant les défenses....

Malgré la pluie, on avait encore approfondi les fossés de défense et on avait rajouté des pieux en hauts des tertres...
On avait enlevé plusieurs pièces d'arstillerie qui pointaient vers Tours et on les avait installé sur de nouveaux emplacements formant "un cercle dans le cercle"

Ou comment se défendre de l’extérieur quand on est soi-même assiégeant...

Les sapeurs avaient bien œuvré et terrassaient de nouvelles plate formes de tir légèrement surélevées à grande vitesse....

Des qu'un emplacement était prêt, on y installait une couleuvrine,une veuglaire, une bombarde ou encore une pièce de petit calibre comme un ribaudequin....

Les charges étaient tenues à l'abri et les boulets étaient prêts comme les enveloppes de mitrailles faites avec les moyens du bord...Métal ou caillasse...

Le Maréchal de Bretagne passa tout son monde en revue...
Les hastiers ou encore piquiers...Vaillants et premiers hommes de pied les premiers au contact...

Les hommes d'armes à pied...On les distinguait facilement, ils étaient en harnois complets...

Les hommes d'armes montés..La même mais à cheval prêt à charger au moment idoine..On ne chargeait plus n'importe comment à cause des hommes de traits et de l'arstillerie, une charge pouvait être brisée, il fallait l'utiliser au moment propice....

Les hommes de traits..En combattant unique ..Inutile...En groupe....Ils déclenchaient une pluie mortelle armés de leur longbow couverts au sol par les arbalestriers reconnaissables à leur grands pavois décorés de divers signes et motifs aux couleurs de la Bretagne ou de leur ville de naissance remontant au cranequin des arbalètes développant une puissance formidable mais longues à réarmer...
D'ou l'association avec les arscher qui eux tiraient douze flèches à la minute.

Les chirurgiens, barbiers, il en fallait...Et beaucoup...Sauvant des vies quand cela était possible grâce aux talents appris et parfois avec un coup de pouce du destin...
Les tables étaient déjà dressées, la sciure de bois prête au sol et assoiffée du sang qui allaient couler ..
Les braseros rougeoyant prêts à accueillir les cautères étaient disposé à intervalles réguliers et alimentés....

-"On est prêt"dit-il tout haut pour lui-même...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--_felina


[Une nuit de trop … et une belle nuit pour mourir.]


Le jour tombe de nouveau sur les remparts de Tours, et là, sous l’oriflamme de la Veneratio, l’Ombre est toujours présente, prête à tuer de nouveau pour défendre la Vicomtesse de Terrides. Le prix du sang … Sa promesse et sa malédiction.

Une nuit comme les autres s’annonce et sur le cuir de ses bottes, le sang coagulé de ses ennemis est là comme pour témoigner de la violence des coups qu’elle déjà a donné depuis le début des combats. Les traits de son visage sont tirés, de profondes cernes creusent son regard dans lequel ne brille plus aucune flamme. Eteinte, coquille vide sans âme, la Féline est déjà morte, et ce soir, ses souffrances vont enfin cesser.

Pourtant, comme à son habitude, elle ne part pas battue d’avance, elle ne fonce pas au suicide. Pas son genre à notre mercenaire. Elle veut frapper et tuer encore et encore, se délecter du plaisir de voir l’ennemi tomber sous ses coups, agoniser à ses pieds et la supplier de l’épargner.

La douleur des autres comme remède à la sienne.
Faire souffrir pour moins souffrir.

C’est donc une Rastignac gonflée d'orgueil et sûre d'elle même qui monte en selle ce soir là, resserrant ses protections sur son corps amaigri. Les remparts de Tours sont dans leur dos pour une fois, car au lieu d’attaquer la Capitale, les armées du Ponant vont devoir affronter les renforts Royalistes et tenter de tenir leur position. La marche se fait donc dans le sens inverse, et chaque foulée des montures les éloigne un peu plus des murailles pour se rapprocher des hordes adverses.

Au premier assaut, la boiteuse parvient à éviter les coups, se contentant de fendre la mêlée, à grand coup d’épée dans l’air, qui n’atteignent aucune cible. Aveuglée par sa colère et la frustration de pas réussir à blesser l’ennemi, elle met quelques trop longues minutes à réaliser qu’elle a perdu Sophie des yeux, celle pour qui elle a juré de donner sa vie, la seule raison désormais de sa présence dans les rangs de la Veneratio. Balayant de son regard affolé le champ de bataille, elle finit par apercevoir la vicomtesse sur son flanc droit, entourée par trois royalistes, deux hommes et une femme. Le sang de la Rastignac ne fait alors qu’un tour, et déjà elle pique des deux pour fondre à bride abattue sur les combattants, bien décider à la défendre comme une Lionne. Toute son attention est alors centrée sur le quatuor infernal comme elle hurle sa hargne et encourage sa monture.

Et soudain … le choc.

Sans qu’elle n’ait rien vu venir et dans un fracas de métal et de cuir, sa course est stoppée nette par l’épée d’un ennemi. La cavalière est alors violemment désarçonnée, et ce n’est plus qu’une simple poupée de chiffon désarmée qui s’envole dans les airs. S’échappe alors de la pauvre marionnette désarticulée un long et presqu’inhumain cri de douleur et de désespoir qui vient mourir dans sa gorge lorsque son dos vient heurter brutalement le sol . Quelques secondes de répit encore pour la mercenaire , les deux prunelles plongées dans l’immensité de la nuit étoilée. Un bras tremblant tendu vers le ciel comme une unique larme vient rouler sur sa joue, la main blessée qui se pose sur ce ventre qui portait la vie, et la Féline finit par fermer les yeux …

La voilà désormais loin de la guerre et de ses tourments, en chemin pour rejoindre tous ceux qui l’ont précédée dans l’Enfer Lunaire.




26-10-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
26-10-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
26-10-2011 04:05 : Smir.. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-10-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par une armée, une armée, une armée, et une armée.

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Ljd Falco a écrit : "Jouons. Peu importe la victoire, pourvu que le spectacle soit beau."
Llyr


La veille le Cygne avait échappé à un attentat de peu. Son commissaire au Commerce l'avait en parti défendu et il se retrouvait chef de section à mener quelques sujets turons à l'avant de l'assaut des Ponantais.

C'est à ce moment qu'était survenu l'attentat. Deux groupes s'était pressés près de sa section avec l'intention visible de le faire passer Ad Patrès. Il n'avait du son salut qu'à ses loyaux sujets et à son maniements et art de la guerre.

les deux groupes furent soient repoussés pour majorité et ceux qui restèrent furent proprement passés par le fil de l'épée pendant la tentative et combat qui en découla.

Trois morts et un blessé fut mis à son crédit cette nuit là, bien qu'un des ponantais les Jumelles dans le corps eut encore le réflexe se lui porter un coup vicieux sur l'avant bras.

Fort heureusement, une fois encore, malgré la violence de l'attaque c'est son bouclier qui pris la majeure partie du choc et en fut détruit pour l'occasion.

Le Cygne se contenta d'une égratignure qui lui valut un temps d'arrêt dans sa garde de Nuit sur les remparts de Tours, au milieu de ses sujets.

Fort heureusement au matin, les médicastres constatant que la blessure n'était que superficielle et surtout non empoisonnée lui permirent de rejoindre ses hommes et femmes qu'il avait jurer de conduire pour la 4eme fois de sa vie, un 4eme mandat qui en disait long, et à lui seul, sur sa capacité à faire front commun contre l'adversité en général et le Ponant en particulier.

Le soir même il devrait une nouvelle fois galvaniser les troupes de Touraine et leurs alliés.

C'est alors qu'il remontait sur les créneaux et remparts qu'on lui appris al nouvelle. Les Ordres Royaux avait frappé dans la nuit le camp du Ponant, la Bataille avait été rude et s'est poursuivi jusqu'à Chinon.

Au premières nouvelles de l'aube, il y avait beaucoup de monde de morts ou de blessés, de chaque coté et plus particulièrement du Coté des Ordres Royaux.

Ils avaient sacrifiés leurs vies pour Tours vive une journée de plus. nous les oublierons pas, ni eux ni leur geste de grande noblesse et de grande chevalerie.

Un Jour de Pluie
Où même la Beauté ennuie.
Des yeux qui vous émerveillent
la Pensées de douce Lèvres aux tons vermeilles.

Même cela ne me tente pas
Tout cela ne me rendra pas ma joie
Plus encore le pesant Silence
Me fait dans un mime, une révérence

Il devient au fil du temps
Mon plus humble compagnon d'autan
Partis les joies, les rires,
Envolés aussi les moments de sourires

Mes yeux ont envie de se fermer
Mais laissons le sang à la place s'écouler
Vision Carmin, chaude et troublée
De plus en plus sombre vers un Abîme de bonté

Des Ténèbres nulle lueur ne perce
Car c'est la Mort que j'ai embrassée
C'est elle qui de sa douce main me berce
Me cajole et m'aime, enflammée.

Elle a voulu me cueillir à ma sortie
Comme une fleur épanouie
En route vers de lointaines contrées
Elle a voulu me renverser

Depuis, dans mon Éternité
Nulle trace de pleurs ou de gaîtés
Seul son parfum et ses baisers
Me donne l'impression d'exister.


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Asophie
["Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur..."

Boris Vian : Je voudrais pas crever.]

Un hurlement comme un appel... Un cri qui déchire la nuit sanglante, par dessus tous les autres, un crissement de l'âme...

Pour la première fois, véritablement, elle se retrouve au cœur de la mêlée, dos à dos avec Crys, luttant pied à pied contre la détermination farouche de leurs ennemis, leur hargne, un entêtement qui confine au martyr et qui se révèlera une nasse mortelle lorsque les manœuvres ponantaises auront achevé de les encercler. En attendant, c'est elle qui est encerclée, couverte de boue de sang, de sueur, elle tranche devant elle autant de chair que d'air, son bouclier toujours solidement accroché à son bras. Son accouchement, quelques jours plus tôt l'a à la fois affaiblie et libérée. Plus de gros bidou qui gêne, qui pèse et qu'on doit protéger plus que soi. Par contre, les jambes flageollent encore, le bras n'est pas toujours sur... Qu'importe, aveuglée, les cheveux collés sur la gueule, la gorge douloureuse à force de gueuler tant pour invectiver ou encourager autour d'elle, elle frappe, cogne, dérouille, plombe, dégomme, zigouille...
Enfin, elle essaye.

Mais bientôt, elle ne sait plus vraiment où, qui, quand, quoi... Elle sait qu'elle a vu Senese foncer comme un furieux vers un étendard, elle sait qu'elle ne voit plus sa blonde vassale près d'elle... Crys? Elle tourne la tête : droite, gauche... Les visages ne sont pas amicaux... Crys, t'es où, bordel ! Elle distribue des coups, estoc, taille, et beaucoup de "grosso-modo" aussi, plus très sure de sa technique : l'important c'est parer, survivre, frapper... Elle jette un œil derrière... CRYS !? Ça commence à bien faire, pas de blonde vassale au milieu du bruit et de la fureur, et partant de cette contrariété qui confine à l'obsession, c'est la rage qui monte... CRYS!!! Ceux qui sont face à elle ne sont plus qu'une contrariété, un obstacle de chair à franchir pour la chercher : poussez-vous d'là! Et elle pousse, elle cogne, elle tamponne, avec pour seule objectif au coeur de ce rideau écarlate : voir sa vassale, son amie, celle qui devrait être là et qui n'y est pas ! Et soudain, au cœur de cette frénésie de sang et de rage,...

Un hurlement comme un appel... Un cri qui déchire la nuit sanglante, par dessus tous les autres, un crissement de l'âme...

Non loin d'elle, là, derrière, son Ombre, celle qui a juré de mourir pour elle, mère d'un fils assassiné, la Féline feule, la Féline souffre, la Féline... pleure.

Chemin inverse dans une accalmie relative au milieu de la curée jusqu'à son Ombre qui respire encore, peut-être. Au milieu du brouhaha, le bouclier levé au dessus d'elles, elle se penche :


Felina ! Revenez ici tout de suite !

Propos incohérents, témoins du désespoir rageur qui l'étreint en cette seconde où elle se retrouve beaucoup trop seule...

"Felina... j'vous en prie... Pouvez pas me laisser toute seule au milieu d'ce merdier! ... Doko vous attend... et puis, je vous ai pas autorisé à mourir... J'peux encore être en danger... Felina... Vous n'avez pas encore fini vot'chemin... Je vous attends, Felina... J'ai plein de choses à vous montrer encore... J'vous jure..."


Et au cœur de la bataille la plus sanglante de la guerre, la jeune mère se met à prier :

Ô, Deos,... Pardonne à cette femme le sang versé... Pardonne lui ses offenses et ses crimes... Accepte de lui redonner une chance pour parcourir son chemin vers la Rédemption... Montres-lui la Lumière, montres-lui l'Espoir, montres lui la Vie... Toi qui juge, sois clément envers cette femme, qui a lutté pour se racheter... Souviens-toi de ses souffrances, souviens-toi de ses épreuves. Toi qui est tout, je t'implore, laisse-lui une chance de revenir vers Toi... Seigneur, prends pitié,... Kyrie Eleison.
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