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[RP] Tentes Blanches

Asti_dict_le_barbu


[Enfin réveillé]

Allongé, dans un état second, probablement la mixture que lui avait fait boire l’ancien capitaine royal, le barbu entendit à peine Farandole partir. Il dormait d’un sommeil sans rêve, sans conscience ni du lieu ni de son état.

Il sentit simplement une fraîcheur sur ses lèvres asséchées… soif… boire, et en prenant conscience entendit une voix connue.

Ouverture des yeux… sourire et tentative de bouger. Il est tout emplâtré mais qu’importe, il doit rêver encore et voit une Princesse qui taille le bout de gras avec une dame.. Froncement de sourcils.. comment déjà ? ah oui.. Alienor. Curieux, elles ont l’air de bien se connaître et ne font même pas attention à moi.

Hmmm J’ai soif..

Sourires et embrassades du bout des lèvres de peur de lui faire mal.. le baron goûtait au plaisir de la vie, chaque baiser faisant envoler un de ses nombreux maux… non, ça ce sont des histoires pour les petits n’enfants, les baisers étaient certes bon, mais les bobos restaient bel et bien là.

La dame donneuse de nouvelles, Alienor, profita de la présence de Johane pour s’esquiver. La pauvre avait du veiller un homme qu’elle ne connaissait pas, bandé et emplâtré. Duchessa fit une appartition… furtive l’ardente.

Toujours était il, que depuis son réveil, sans avoir recouvré la mobilité totale de sa jambe, celle-ci était tout de même bien moins douloureuse, emballée et attelée comme il se doit.
Retrouvailles avec sa blonde à la hauteur des projets qu’ils fomentaient pour à peu près dix vies, puis le baron dit

Chérie, trouve moi un bout de bois, n’importe quoi qui fasse une canne sur laquelle je pourrais m’appuyer. Faut que je sorte de cet endroit, ça sent la mort.

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Johane


Alienor sembla soulagée de la voir là et partit bien vite, Johane ne put que lui adresser un sourire de remerciement alors qu'elle s'éloignait déjà. Quand Asti ouvrit les yeux, ce fut un pur moment de bonheur, il était là, blessé mais bien vivant, lui qu'elle avait cru mort ou disparu. Il faudrait qu'elle remercie ceux qui lui avaient rendu la vie et pansé ses plaies. Elle avait envie de le couvrir de baisers et de le serrer dans ses bras, mais elle osait à peine l'embrasser et n'osait meme pas l'effleurer de ses mains. La tête, le torse, la jambe, il était couvert de bandages et elle ne voulait surtout pas lui provoquer la moindre douleur. Aussi, lorsqu'il lui demanda de trouver une canne, elle le regarda, abasourdie :

tu veux te lever !!? mais tu ne pourras pas marcher, te rends tu compte de l'état dans lequel tu es ? c'est vrai que l'endroit n'est pas des plus charmants, mais tu as peut être encore besoin de soins.


regard perdu alentour, Johane cherchait des yeux une aide potentielle pour le transporter, un médecin pour avoir un avis. Elle aperçut Matouminou non loin, au chevet d'un blessé, elle fit des signes de la main pour tenter d'attirer son attention. C'est alors qu'elle vit un homme couvert de boue et de sang, qui demandait l'aide des médecins. Il portait une femme blessée qui semblait inconsciente. Asti serait sans nul doute mieux chez lui, elle le soignerait elle même, les médecins avaient bien trop à faire avec les blessés qui ne cessaient d'affluer. Un regard plein de tendresse vers le barbu et elle s'éloigna afin de chercher des gardes pour le transporter jusqu'à la carriole.

Ne bouge pas mon amour, je vais chercher de l'aide.

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Anya_de_puycharic
tu veux te lever !!? mais tu ne pourras pas marcher, te rends tu compte de l'état dans lequel tu es ? c'est vrai que l'endroit n'est pas des plus charmants, mais tu as peut être encore besoin de soins.

Anya n'était pas loin lorsqu'elle entendit ceci. Elle fronça les sourcils puis s'approcha. Leur patient était donc impatient ? Elle s'adressa à lui avec douceur. Après tout, il avait peut-être pris de mauvais coups, mais il n'était pas devenu sourd. Puis... ils n'étaient pas seuls.

Baron... vous n'estes point sérieux. Vos blessures ne sont pas de simples égratignures. Cependant, je peux demander, maintenant que vous estes a priori sorti d'affaires, à ce que vous soyez transféré dans une autre tente, plus calme, où cela bouge moins, pour que vous puissiez vous reposer.
Mais vous n'avez point fini de me voir, moi ou Meleagre, car ces blessures sont à surveiller.


Un sourire à la dame qui était sans doute sa compagne, personne qu'elle avait eu l'occasion de croiser, mais dans les couloirs du Château.

Vous avez bien entendu le droit de l'accompagner, mais... n'oubliez pas qu'il a besoin de repos. Il faut qu'il parle le moins possible, et qu'il ne bouge pas. Il est donc hors de question qu'il se lève, puisque nous venons de remettre en place sa jambe et que des plaies ont été recousues. Il va être transféré ailleurs. Je vous autorise à le veiller.

Comment pourrait-elle lui refuser cela ? Elle s'imagina un instant, dans la même situation, avec son cher et tendre dans le même état. Jamais elle ne pourrait alors le quitter d'un oeil. Puis... de quel droit séparer un couple que la mort avait frôlé de si près ?

Par contre, au moindre signe... faites-moi appeler. Enfin, moi ou Meleagre, selon le plus disponible rapidement.

Et Anya de demander à ce que le Baron soit amené dans une autre tente. Ici, c'était pour les cas graves, or il était quasi sorti d'affaires, sauf s'il faisait le mariole.

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Deedee
Depuis combien de temps était-elle là ? Allant et venant entre les différentes tentes, s’occupant des uns puis des autres, changeant des bandages, préparant des potions et breuvage, elle ne saurait dire.
Ignorant l’heure et le jour, Adeline avait simplement fini par sortir de la tente ou l’air lui était devenu étouffant pour aller s’assoir sur une caisse en bois tout près du feu de camp qui brulait maintenant jour et nuit.

Fatiguée, ça elle l’était, elle n’allait pas le caché. En colère, elle l’était aussi, elle aurait bien était leur faire la peau a tout ces buveur de chouchen qui avait osé porté leur sale pattes sur tout ses compagnons d’armes. Meuh non… elle était coincée là.
Coincée et épuisée !

Mains posées sur une tasse contenant un peu de lait qu’elle venait de se faire chauffer histoire de boire quelque chose d’un peu plus consistant que les maigres tisanes qu’elle avait avalés ces derniers jours, Adeline somnolait en contemplant la flamme qui dansait devant ses yeux, prête a vaciller en partant au pays des rêves, le village dans les nuages a défaut d’un lit bien douillé jusqu'à ce que….

Jusqu'à ce qu’une trompette vienne sonner l’heure du réveil ! Enfin disons plutôt une voix alarmante qui vient la tirer de sa léthargie. Pire qu’une douche froide, Adeline se leva d’un bon parfaitement réveiller pour voir passer un MacCord moitié couvert de sang, moitié couvert de boue, portant dans ses bras….


-Jason ! Que s’est-il passé ? L'armée aussi ?

La bergère installée, la baronne retrouva les premiers gestes qu’elle effectuait maintenant depuis quelque temps dans ce campement. Avisant les premiers blessures en attendant que le Seigneur de Crevecoeur lui réponde.

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Jason_maccord
MacCord avait installé Nerwendile sous une tente, selon les instructions de Deedee.

Je sais pas. Rigsson la aperçut qui gisait inconsciente à l'exterieur de Dieppe. alors je te l'ai amené.
Maintenant, vu les blessures, ça ne peut etre que ça. On vient de démonter une armée bretonne entre Rouen et Dieppe. Elle a dû les rencontrer avant nous...

Tu peux faire quelque chose, hein?


MacCord croisa les bras, laissant Deedee examiner la bergere. Il retint un grimace en bougeant son bras gauche : ça attendra...
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Asti_dict_le_barbu


Dépité, pas d'autre mot… après la joie de voir son ptit mousse, qui ne lui obéit point mais ne laissa pas à son sang le temps de ne faire qu'un tour. Peut etre n'était il pas très en forme après tout. Ils n'avaient pourtant pas parlé trop fort, mais Anya, médecin couturière avait l'ouie fine et avait rappliqué presque au galop.

Interdit de rentrer, transfert sous une autre tente…

Merci Anya, merci pour vos points de couture et pour tout le reste, surtout que je sois encore en vie, c'est bien grâce à vous et à Meleagre, merci aussi pour la tente .. je comprends… j'y resterai une nuit c'est promis, ensuite…


Regard sur Johane

Ensuite, chérie, tu feras demander à Fernand de venir me chercher avec une carriole et de me fabriquer une canne que je pourrais mettre sous mon aisselle.

Regard reconnaissant sur Anya

Je serais prudent, Johane y veillera, telle que je la connais, vous pouvez être tranquille. Et je reviendrai dès qu'une douleur anormale se fera jour ou quand il faudra retirer ces emplâtres, bandages et coutures.


Il cranait un peu, donnait un ton plus sûr de lui qu'il ne l'était en réalité, mais il ne se voyait pas rester sous ces tentes, et Johane, quel confort aurait elle en restant ici ? Redoutant un interdit sans le montrer, il attendit l'accord ou son contraire, de la voie médicale quand il entendit une voix forte demander de l'aide au dehors.

Deedee ! Besoin d'aide !
Jason ! Que s’est-il passé ? L'armée aussi ?

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Anya_de_puycharic
Oh ça oui, elle avait l'ouïe fine, la Blanche... des restes de la période où elle vivait dans le noir le plus total et où elle ne pouvait se fier qu'à son ouïe pour éviter les dangers. Brièvement, elle se rappela cette fois où Elinaa avait été enlevée, où Ricalisa et un homme de l'ombre se battaient... et l'Ange qui lui avait appris, bien à l'abri, au Mont St Michel, à se servir de ses oreilles pour jauger toute situation.
Alors oui, même au milieu des gémissements et autre brouhaha, elle avait entendu. En même temps, elle était pas loin non plus, donc ^^

Messire le Baron, ne nous remerciez point. Nous n'avons, Mel et moi, fait que nostre travail. Bien que j'avoue que vous avez eu un traitement de faveur concernant "ma couture". Elle esquissa un léger sourire, tout de même soulagée de voir qu'il était sans doute sorti d'affaires, bien qu'il n'avait toutefois pas l'air de mesurer l'ampleur des blessures et leur gravité.

Nous nous reverrons ce soir, puis demain. Et bien que je ne doute pas des capacités de vostre Belle, je préfère que moi ou Mel vous donnions autorisation de quitter les lieux.
Je m'en voudrais qu'une cicatrisation ne se fasse pas parfaitement et que l'on risque... l'amputation.
Tiens.... voilà de quoi lui ficher un peu la frousse pour qu'il se tienne tranquille. Bien que au fond, elle ne mentait pas. Si les plaies se soignaient pas bien, faudrait trancher.

Si je vous donne autorisation de quitter le camp pour vostre chez vous douillet, cela ne sera pas sans quelques recommandations à vostre Belle.
Maintenant, il vous faut vous reposer.


Sourire confiant à Johane et à son éclopé.

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Deedee
Adeline hocha machinalement la tête écoutant d’une oreille les explications de MacCord tout en regardant attentivement la blessée inconsciente devant elle.
De nombreuse blessures recouvrait son corps, des coups reçut, poings, pieds laissant de nombreuse trace violacé sur sa peau, mais tout cela n’était visiblement rien comparé au sang qui maculait sa chemise au niveau du ventre.
Une chance, un pansement de fortune entourait soigneusement l’abdomen de Nerwen et avait sans aucun doute arrêté, ou du moins fait en sorte que le sang s’arrête un peu.

Avisant une paire de ciseau, la jeune femme entrepris de couper le bandage souillé pour se rendre enfin compte de l’étendue de la plaie et des soins a apporté.


-Par Aristote ! Murmura-t-elle en écartant les linges et la chemise. La blessure était…
Adeline ferma les yeux un instant. Surtout ne pas paniqué, ne pas montrer son inquiétude et agir rapidement. Rapidement !
Levant alors les yeux vers Jason, elle fronça légèrement les sourcils en voyant son bras blessé à lui aussi.

-Jason, appelle moi Mathilde s’il te plait je vais avoir besoin d’elle. Et puis…

Elle attrapa un linge propre qu’elle plaça doucement sur le ventre de Nerwen, avant d’en prendre un autre qu’elle trempa dans une bassine mélanger d’eau et de teinture d’ail.

-Tiens, met ceci sur ton bras en attendant, je l’examinerais après. Va vite me chercher Mathilde, je vais faire tout ce que je peux pour Nerwen, mais j’ai besoin d’aide.
Oh ! Et puis, essaye de trouver Rochane, ou Alizarine, enfin un membre de sa famille pour les prévenir.


Ça, c’était fait ! Retour vers la bergère, non sans attraper une bassine dans lequel elle versa un peu d’eau mélangé à une décoction de plante pour nettoyer la plaie au plus vite avant de constater l’étendu des dégâts.

-Je ne sais pas si tu m'entend Nerwen, mais tu n'a pas intérêt à nous laisser tomber...
Murmura doucement Deedee en lui passant un peu d'eau fraiche sur le visage avant de commencer, délicatement, à nettoyer la plaie béante du ventre.

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Nerwendile
Un trou noir.
C'était dans des ténèbres sans fin qu'elle fit le voyage, installée devant Maccord sur son destrier, du lieu du champ de bataille vers les tentes blanches.
Elle n'eut aucun souvenir de son transport, et aucun son n'arrivait à elle. Tout ce qu'elle pouvait percevoir, c'était la mort qui régnait autour d'elle.
Les esprits mortels l'attiraient vers eux, l'incitant à quitter cette terre maudite, souillée par les bretons venus attaquer leur belle et chère Normandie. Elle voyait au loin la fameuse lueur blanche d'où s'élevait une litanie :

"Viens, tes proches t'attendent..."

Mais elle ne vit rien. Rien que cette blancheur qui s'étalait de plus en plus devant ses yeux, et qui chassa les ténèbres. L'instant d'après, elle était là, debout au milieu d'une étendue immaculée de blanc, et elle-même dans une robe d'une couleur semblable. Une voix s'éleva et lui annonçai :

"- Sais-tu où tu te trouves ?
- Non, évidemment que non. Comment voulez-vous que je le sache...
- Bien sûr, c'est évident...Mon enfant, combien de fois es-tu allée à l'église ?
- ...une...deux...trois...hum...en fait...je crois ...une petite dizaine ...
- Je m'en doutais...Mon enfant, il serait peut-être temps que tu te diriges vers le droit chemin.
- J'essaye...mais avec ma soeur Rochane, nous nous perdons facilement.
- Il serait donc sage de vous faire accompagner par un guide.
- Mais qui donc ?
- Il me semble qu'à Dieppe, Irella serait la plus à même de te conseiller.
- J'irai la voir dans ce cas. Mais...pourquoi suis-je là ?
- Haa, voilà une bonne question! Tu es à l'article de la mort. Cependant, il se trouve que je suis magnanime aujourd'hui. Je te laisse le choix de retourner auprès de ceux que tu aimes, à condition que tu prennes le bon chemin au cours de ta vie nouvelle.
- Je ...je suis morte ?
- Non, j'ai dit " à l'article de la mort". C'est à dire entre la vie et la mort.
- Pourquoi je ne sens rien au niveau de ...là ?
Elle montra son ventre.
- La douleur part lorsque l'esprit est entre les deux états. Mais si tu acceptes de revenir à la vie, tu la ressentiras de nouveau, mais cela veut dire également que tu es de retour parmi les vivants. Acceptes-tu donc notre petit marché ?
- J'accepte, bien entendu, même si je dois souffrir mille martyrs, pour retrouver les miens."


A peine ces mots prononcés, Nerwendile sentit au niveau de son ventre un grand tiraillement. Ca piquait, brûlait, et la douleur se généralisa dans tout son être. Elle poussa un gémissement, tenta d'ouvrir les yeux, mais des larmes troublèrent sa vue. Elle ne vit qu'une masse difforme penchée au dessus-d'elle, avant de retomber dans un profond sommeil à cause de la douleur insoutenable.
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Jason_maccord
MacCord observait. Il fit une grimace, apercevant l'ampleur des blessures de la bergère.

Pas très beau...

Puis Deedee lui demanda de trouver Mathilde. Elle lui tendit un linge pour son bras que MacCord saisit pour... s'essuyer le visage.
Regard noir de Deedee.
MacCord passa rapidement le linge sur son bras pour nettoyer la plaie.

Re-regard noir de Deedee .

T'inquietes pas pour mon bras. J'ai ma dague, un feu dehors et je vais bien trouver un peu d'alccol dans le camp.

Là, Deedee vira au rouge colère. Elle avait dejà vu (et subi) la façon dont MacCord "soignait" les blessures de combat.
MacCord eu un petit sourire.


J'vais chercher Mathilde et essayer de trouver les Everlanges.

MacCord sortit avant que Deedee se decide à le faire immobiliser par un infirmier ou deux...
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--Mathilde_la_blanche
Mathilde revenait d'aller chercher de l'eau quand elle croisa le seigneur de Crevecoeur. De blanche qu'elle etait, elle palit encore.

Jason? C'est Rigsson?

Elle lacha son seau.

Et tu es blessé aussi.

MacCord la rassura. Rigsson allait bien, la blessure de MacCord etait superficielle mais surtout Adeline avait besoin d'elle d'urgence.
Laissant le seau au sol, Mathilde couru rejoindre la medicastre.


Dame Adeline, que puis-je faire?
Deedee
Une chance que la blessure de Nerwendile soit assez grave pour retenir toute son attention, sinon pour sur que le Maccord aurait gouté un dessert de bassine dans la poire. Elle ne put s’empêcher de soupirer en retournant auprès de la bergère, espérant tout de même qu’il l’écouterait, ne serais-ce qu’un tout petit peu, au moins pour qu’elle n’ait pas une amputation a faire dans les jours a venir.

Secouant la tête, elle se pencha sur la blessée qui venait de gémir et d’ouvrir les yeux avant de replonger dans l’inconscience en laissant échapper quelque larme. Adeline fronça les sourcils et épongea une fois de plus le visage de la jeune femme avant de revenir vers la blessure.

Il n’y avait plus de temps a perdre, elle devait faire vite maintenant avant qu’une infection de gagne la plaie et qu’il ne soit trop tard.
Soigneusement, Adeline entreprit donc de nettoyer la plaie, la dégageant de toutes les impuretés que la lame et la poussière de la route avait déposé, et au fur et à mesure qu’elle avançait, la jeune femme frémissait de ce qu’elle découvrait. Elle sentit son cœur se serrer en voyant la profondeur, et l’emplacement de la blessure, comprenant soudainement que cette blessure là, même cicatriser, marquerait a jamais la bergère.


Dame Adeline, que puis-je faire?


La brunette leva la tête, tentant de sourire, de ne pas penser au pire et surtout de ne rien laisser paraitre. Mathilde venait d’arriver en renfort, pour son plus grand soulagement.

-Mathilde, la blessure est très grave… J’ai besoin de votre aide dans cette opération. Il faudrait me tenir à porter de main, de l’eau avec la teinture d’ail, des linges, bandage, aiguille, fil et …

Adeline fronça les sourcils un instant, réfléchissant rapidement a ce qui lui manquait et repris tout aussi vite en secouant la tête.

-Et si vous pouviez commencer à nettoyer les autres blessures pendant que je m’occupe de celle-ci ?


Un léger sourire a la jeune femme pour ne pas paraitre non plus trop autoritaire, et la laissant préparer tout ce qu’il lui fallait, Adeline termina de nettoyer soigneusement la plaie, retenant son souffle au fur et à mesure qu’elle découvrait l’horreur.

-J’vous jure… non mais j’vous jure que je vais les bouffer ! Et en brochettes ! Ah oui alors en brochette ! Marmonnait-elle, silencieusement, sentant une sombre colère l’envahir. Ben ouais, c’était la guerre, n’empêche que guerre ou pas, plus ça allait, moins plus elle les détestait les voisins d’a coté. Et devant l’ampleur de la blessure de Nerwendile, c’était pire que tout.

La plaie nettoyé, aidé de Mathilde, Adeline commença donc a refermer la plaie. Combien de temps cela dura-t-il ? Elle n’aurait pu dire. Devant la profondeur de la blessure, la jeune femme répéta inlassablement, luttant contre la fatigue qui gagnait son corps et ses muscles, serrant toujours fermement ses instruments, les gestes qu’elle avait appris et répéter mainte et mainte fois.
Le dernier point, posé, elle posa sur la plaie suintante un cataplasme de feuille de plantain broyé, avant de recouvrir le tout d’un bandage propre.

Le plus était fait… Il ne restait maintenant plus qu’a attendre que la Bergère se réveille. Laissant alors quelque consigne a Mathilde pour qu’elle la prévienne des que Nerwendile aurait ouvert les yeux, Adeline sortit quelque instant de la tente, à la recherche de MacCord, espérant maintenant qu’il n’ait pas eu l’idée de se soigner de la même façon qu’il l’avait soigné quelque années auparavant.

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--Rigsson



[Campement des Tentes Blanches, le 20 octobre au matin]


Voilà qu'il etait bien le Rigsson. Les combats des derniers jours près de Dieppe avait vu tombé la troupe de Crevecoeur. Le bras cassé, en echarpe, Rigsson amenait les blessés aux tentes blanches.
Les prochains jours allaient etre durs. Dejà, il allait supporter le courroux des medicastres d'amener Jason si tard.

Le combat d'il y a deux nuits n'avait fait aucun cadeau. Les hommes de Dieppe avaient repoussé l'assaut à un contre cinq mais le tribu fut lourd.
Rigsson voyait encore MacCord tomber aux prises avec les irlandais.
Afin de degager Antoine, le metayer, de ses ennemis, Jason s'etait jeté sur eux.
Rigsson avait tourné la tete en direction de la voix de MacCord quand ce dernier cria : "Madraí na hÉireann" *. Celà suffit à detourner les soldats vers MacCord. A croire qu'ils sont susceptibles, les irlandais... Toutefois, l'un d'eux reussi à blesser gravement le seigneur de Crevecoeur qui lacha ses armes. Et un autre irlandais en profita lachement pour lui assener un autre coup d'épée.
Rigsson avait reccuperé Jason dans un sale etat mais il n'avait voulu se rendre aux tentes blanches. Seulement après deux jours de fievre pour MacCord qui s'affaiblissait, Rigsson se devait d'agir même contre les ordres du seigneur.
Il se prendrait une soufflante (une autre) quand Jason sera debout.

Et il faudra rassurer Mathilde aussi... Elle ne voudra pas le lacher tant que le bras de Rigsson ne sera pas remis.

Bref Rigsson pestait en arrivant aux tentes blanches.


Oh là des tentes ! J'amenes les blessés de Crevecoeur.

Et que les problemes commencent, pensa Rigsson.



* Chiens d'Irlandais
Deedee

[Campement des Tentes Blanches, le 20 octobre au matin]


Cela faisait quelque jour maintenant que Jason avait porté la Bergère au campement des tentes blanches. Quelque jours que les médecins du camp ne chômait pas soignant les blessés qui arrivait chaque jour un peu plus.
Adeline allait et venait, des opérations au soin des blessés, elle avait laissé le soin a Mathilde de s’occuper de Nerwendile, venant tout de même s’assurer de son état chaque fois qu’elle le pouvait. Si la blessure de cette dernière cicatrisait convenablement, c’est la fièvre qui tenaillait son corps maintenant, menaçant toujours la vie de la pauvre bergère.

Ce matin brumeux d’automne, elle était justement sorti de bonne heure pour préparer les remèdes qui devraient être distribué a tout les blessés et convalescent du campement quand un homme le bras en écharpe, conduisant un chariot, arriva au campement.
Adeline fronça les sourcils en entendant « Crevecoeur ». Allons bon, Jason aurait envoyé ses troupes au combat, mais où était-il ?


-Messire ?! Je suis Adeline, médecin dans ce campement, combien de blessé avez-vous ? Vous êtes blessé vous-même, où est….

Et bien pas le temps de demander où se trouver le Seigneur de Crevecoeur qu’elle découvrit un spectacle guère réjouissant à l’arrière du chariot. Le MacCord en question s’y trouvait, pâle et brulant de fièvre.

-Bon sang mais !
Depuis quand est-il comme ça ? Que s’est-il passé ?


Se retournant par quelque brancardier qui arrivait dans le coin, elle donna des ordres et directive en attendant que le régisseur lui réponde.

-Emmenez ceux la, là bas, et lui ! Elle désigna Jason en le recouvrant d’une couverture supplementaire. Dans la tente là !

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--Rigsson
Et voilà, ça commençait. Rigsson laissa des hommes emmener les blessés et suivit la medicastre et le brancard de Jason.

Pour mon bras, ça va : juste cassé. Et sur huit hommes de Crevecoeur, nous comptons deux morts et six blessés...

Et ben... ça fait deux jours. Le Ponant a attaqué Dieppe avec cinq armée contre deux.
Jas... sire MacCord a provoqué les irlandais pour degager les hommes mais l'un l' blessa grievement et un second profita pour lui en r'mettre un coup...
Il voulait rester sur Dieppe. On a nettoyé les blessures mais il est devenu fievreux et est inconscient la plupart du temps. Aussi, j'ai pris sur moi, contre ses ordres et profitant d' son etat pour vous l'amener. C'est qu'il est un peu... tetu, si j' peux me permettre.


Rigsson lança un regard vers MacCord, mi peiné, mi en colère. Un peu tetu, tu parles. Y'avait plus à tirer d'une vielle mule que du seigneur de Crevecoeur quand il s'y mettait.

Ah, et si c'est possible... Ma femme a été envoyé aux tentes blanches. Elle se nomme Mathilde...
J' prefererai qu'elle ne nous voit pas dans cet etat...
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