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[RP] De l'Amour et de la folie...

Sancte
-KLANG !-

Heureusement que la dite statue, au-delà de l'idolâtrie qu'elle constituait à elle-seule, était laide comme un pou. La porte d'une sacristie étant plus solide que la portière d'une diligence de poste, l'icône aurait tôt fait de devenir poussière avant que les paumelles ne passent trembleux. Et dire que les édifices religieux étaient sensés préserver les croyants, par la sérénité du lieu, du tumulte qui sévissait au-dehors. À ce moment là, le réformé aurait bien évidemment préféré se balader dans un champ plutôt que d'avoir à subir tout ce vacarme. Mais n'ayant pas à cœur d'assister à cette pantalonnade sans ciller, c'est en compagnie de l'Infant que Iohannes d'un pas calme et assuré regagna les lieux de la discorde où Cairn semblait déjà se délecter des cocasses évènements qui le divertissaient tant de la sinistrose qui avait envahi le pays du Blanc Quercy.

« Vicomtesse. Ce n'est pas au jour où vous vous apprêtez à devenir femme, qu'il vous est honorable de faire l'enfant. Songez à la respectabilité de votre nom, de votre famille et à celle de vos proches. Quoi que vous ayez à dire devant l'autel, il ne vous servira à rien de le marmonner derrière une porte. Les larmes ne sont le lot que de ceux qui s'obstinent en leurs mauvais désirs. Sortez à présent. »

Et observant de biais les tentatives forcenées du Comte de Rabat, il murmura à son attention:

- « Et si la porte ne cède pas, comptez-vous donc l'enfumer comme une taupe ? Ou attaquerez-vous la porte à la hache ? »
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Asophie
BANG ! -chacun son onomatopée, d'abord!-.

Le drame qui se jouait sous ses yeux l'avait sortie de cette semie-torpeur dans laquelle l'abattement, la consternation ou le contre-coup du voyage l'avaient plongée. Elle avait fini par accrocher sur son visage un sourire totalement artificiel, ayant renoncé à la répartie acide qui lui était venue à l'esprit et avait assisté au début de la cérémonie en se mordant la lèvre pour ne pas susurrer à son rustre amant le rappel de la définition de mariage... le truc dont ils parlaient depuis un an.... la machin évoqué entre eux régulièrement et dont ils profitaient à crédit.
Et puis, soudain... le coup de théâtre ! la comédie sentimentale un peu niaise tournait soudain au vaudeville et réveilla une partie de l'assistance. Une partie seulement néanmoins car la majorité semblait toujours plongée dans ce demi-coma silencieux...

BANG !
Après l'épaule, une statue. Natale se donnait les moyens pour aller enlever sa sabine... Et c'est alors qu'après Cairn, son presque époux se décidait à se lever et à rejoindre le comte de Rabat. Était-il inconscient pour se promener ainsi dans un lieu ennemi, au cœur d'un banc de requins?


Iohannes...? Tsss...


En silence et se glissant dans son ombre, elle emboita le pas de son homme, la garde d'une main gauche... dans la main gauche.

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Marievictoire
-Clang-Klang-Blang-

Malheur ! Il était donc déterminé à la faire passer à la casserole.
Elle joint ses mains sur le poitrail, en signe de prière, comme dans l’attente d’un miracle ou d’une révélation.

Elle entend alors les ô combien sages paroles prononcées par l’homme. Elle tente de se tranquiliser un peu, fait un pas vers la porte et…



-Broum-

La porte tremble à nouveau, Marie-Victoire est médusée, à côté Marguerite à stoppé ses lamentations pour l’inciter à ouvrir la porte de l’intérieur et est toute aussi stupéfaite qu’elle.


-Clang-Blam-

Troisième assaut et grand fracas. Mais c’est qu’il va en faire du bois de chauffage si ça continu.

Elle est toute retournée.
Suffit ! Elle retrouve ses sens et décide bien malgré elle de tourner la clef dans la serrure et ainsi de donner accès à son bastion imprenable.

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Natale
Tout prit qu’il est dans le feu de l’action il n’a pas le temps de répondre au Von Frayner dont la compagne –l’accompagne, justement-, mais oui oui ! La hache ! Au pire il doit bien pouvoir en trouver à la mairie au cas où.

… Enfin cette fois-ci il prend son élan depuis l’autre bout du chœur.

- A la Trois !


Il a cru entendre un bruit de verrou, mais il est surtout dépité en voyant que la tête de la statue d’Aristote a volé en éclats.
*Mais qui c’est qui m’a fichu de la camelote pareil !*
Il est quand même un peu gêné et annonce à Saino :

-Ahem... Je vous la rembourserai ! Ne vous inquiétez pas…

C’est alors que, comme par enchantement, il remarque que la porte est désormais légèrement entrouverte…
Ni une ni deux notre Furet s’engouffre dans le léger interstice.

-Enfin je vous retrouve Ma Mie !
Agir vite et bien – première étape : neutraliser la défense.

Il prend alors le servante à parti et l’amène manu militari au dehors de la sacristie.

- Fous le camps de là et garde l’entrée !
Puis, poussant la porte derrière lui.
- Ma Dame, nous avons à nous expliquer.
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number 7
Marguerite, incarné par Marievictoire





Natale a écrit:
- Fous le camps de là et garde l’entrée !

« Mais ! »
Il l’empoigne et la dirige vers la sortie.
« OOoooh ! »
Elle se retourne, la porte se referme sur elle.
C’est ce qui s’appelle se voir fermer la porte au nez.

« humf »
*Quel malotru !*
Elle se retourne à nouveau et affronte le public, prête à faire bonne figure. Un homme plutôt de haute stature, une Dame...

« Messeigneurs... quel honneur.»
... et un homme de sa condition, plutôt bien baraqué d'ailleurs.
« Humf »
--Cairn



Marguerite a écrit:
« Humf »


Et là, leurs regards se croisèrent. Oui. Ce jour aurait été merveilleux si Cairn avait été saisi d'amour. Mais il fut saisi de douleur. La marguerite était d'une laideur si repoussante qu'aux premiers instants, il crut avoir affaire à un vieillard. Ce coup de tonnerre, qui comme chacun l'avait compris, ne pouvait rien avoir du coup de foudre, fut donc sans grave conséquence. Il était de coutume que les dames choisissaient préférablement leurs femmes de chambre dans les rangs des laiderons ou au moins parmi les couci-couça ingrates. Tout comme les maîtres prudents, d'autre part, engageaient préférablement à leur service toutes sortes de maigrichons. Aussi les belles domestiques ne se trouvaient curieusement qu'aux services des maîtres, et les beaux valets, qu'au service des dames. Et notamment des veuves. C'est pourquoi la guerre en prélevant un lourd tribut du côté des maîtres était plutôt salutaire pour les valets. Et plutôt désastreuse pour les bonnes domestiques girondes et aussi agréables au regard d'un homme que détestable au regard d'une femme. Mais la laideur n'étant pas en mesure de faire taire les soubresauts de son acrimonie goguenarde envers le genre humain, c'est avec une causticité railleuse que Cairn s'adressa à cette femelle travestie en vieillard, se moquant de ses yeux rieurs de sa taille inférieure. Dire que c'était probablement encore une demoiselle ...

Pas facile la vie de domestique, hein ?

*Et je reste poli.*

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Cairn Little
Reformaté de la Foi.
Lanceline
La Blonde cligne des yeux.
Elle a loupé un épisode, là.
L'instant d'avant, tout allait bien, l'instant d'après, une porte défoncée qui claque et laisse apparaître une servante désabusée.
Suzane s'approche discrètement de sa maîtresse afin de la soutenir, et aussi pour camoufler le rire qui lui monte aux lèvres.
Les deux femmes ne s'attendaient certes pas à ce que le mariage vire de cette façon.
Que faire ?
Rester impassible ?
Ou alors se manifester de quelque manière qu'il soit ?
Marievictoire
Son Blond a écrit:
- Ma Dame, nous avons à nous expliquer.


Elle sent que ça va barder et se renferme sur elle-même.
Je crois que nous nous sommes tout dit pourtant.
Elle respire doucement et serre ses mains contre son ventre.
Je suis fatiguée…*





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* , ** et *** = à partir de cet instant les répliques seront directement inspirées de 3 films réalisés l’un par un certains James Cameron * , le 2 autres par un certain Steven Spielberg ** et le 3 par le fameux Georges Lucas ***, à vous de vous amuser à retrouver lesquels !
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Natale
Une fin de non recevoir ? Et voilà qu’elle lui dit « être fatiguée » ? Fatigue réelle ou feinte ? C’est comme si elle décidait de le congédier à nouveau !
Sa respiration s’accélère, il reprend d’un ton cynique qui lui permet de se contenir encore un peu.

- A c’est sûr que votre prestation de tout à l’heure à dû être éreintante ! *
Puis il reprend d’un ton maussade et impérieux :
- Vous ne vous conduirez plus jamais de cette façon Marie-Victoire, est-ce bien entendu ?*




* et ** et *** = idem
Trois films, trois styles !

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number 7
Marievictoire
Je…
Voilà que l’isolement de la sacristie commence à devenir oppressant. Dans un premier temps elle reste tout à fait interdite et ne sait quoi lui répliquer.
Il est pourtant son futur mari !

Je ne suis pas l’un de vos vassaux ou de vos métayers à qui vous donnez des ordres ! Je suis votre fiancée !*
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Natale
Comment ose-t-elle encore lui répondre petit insolente. Il explose littéralement, s'en est trop.
Ma fiancée, ma fi... ma fiancée, oui vous l’êtes ! Et ma femme, ma femme en pratique !
Si vous ne l’êtes pas légalement, alors vous allez me faire honneur !
Vous allez me faire honneur comme une femme doit faire honneur à son époux ! Parce que je ne vous laisserai pas vous moquer de moi, Marie-Victoire !
Dois-je mettre les points sur les "i" ?
*
En l’occurrence il y en avait même deux.

En criant de la sorte il s’est rapproché d’elle et la poussé vers la table qui trône au centre de la pièce. Il tient la main de son épouse d’une poigne de fer.

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number 7
Marievictoire
La voilà donc acculée tout contre la table et découvre une nouvelle intimité avec lui. Il l’effraie mais aujourd’hui elle a décidé de relever la tête et de résister.
Quand la petite Marie risque de effondrer en larme, Victoire prend son courage à deux mains et tente de ne point ciller.

Il n’est plus temps de fuir et de se cacher désormais, elle l’affrontera et usera de ses faiblesse pour prendre l’ascendant dans son mariage.

Vous aussi vous avez acceptez tout cela et aujourd’hui…
Vous vous méfiez de moi. **


Il va falloir prendre sur elle. Il faut dire que le découvrir ainsi, si proche, si différent, dans un endroit aussi inhabituel qu’une sacristie, le jour de leur mariage, elle commence à trouver cela tout à fait excitant.
Elle frappe de sa main libre sur le poitrail de son époux, son autre main lui fait mal.

Arrêtez ! Vous n’êtes pas en colère !**
Ils sont toujours aussi proches, elle sent son souffle sur lui, comme le Loup qui rode autour de la bergerie.
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Marguerite, incarné par Marievictoire










Et pendant ce temps de l’autre côté de la porte…


--Cairn a écrit:
Pas facile la vie de domestique, hein ?


Quel homme, il lui fait penser à son mari. On l’a eu une fois, pas deux ! Et les loulous dans son genre elle sait comment les calmer au besoin.


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… Au moins même si celui qui parle ressemble à une brute épaisse, le plouc qui a osé lui adresser la parole, ne semble pas trop bavard. Encore un gars de la campagne qui se croit chez maman, mais elle, même si elle est de la même condition, elle est camériste, et elle sert le haut du panier.
Bénis soient les sots dans son genre, ils vivront heureux la vie entière.

« Nous autres femmes de chambres qui œuvrons dans les hôtels particuliers savons nous rendre essentiel en tout et pour tout… »
Oui oui.
En même temps on venait de la laisser sur le pallier, aussi, reprit-elle pour se récupérer tout en lissant sa robe comme si de rien n’était :

« La tâche est rude mais ô combien gratifiante, nous devons faire preuve d’abnégation et toujours servir l’honneur et la droiture ».
En attendant sa tâche est de garder une porte, quand bien même le glabre baraqué tenterait de lui passer sur le corps.


Natale
Il a le souffle court et se trouve soudain tout proche d’elle, elle est à sa merci. Son ivresse colérique laisse petit à petit place à une froide obstination, du désir.
Il tient toujours fermement sa main dans sa poigne.


Sa Belle a écrit:
Vous aussi vous avez acceptez tout cela et aujourd’hui…
Vous vous méfiez de moi. **

La répartie ne se fait pas attendre :
- Je ne vous connaissais pas. Mais je vous ai laissée me suivre.**
Et de reprendre d’un ton badin :
-Donnez-lui une fleur, elle vous suivra au bout du monde !**

Elle le frappe sur le poitrail, cela l’encourage.
Toujours elle a écrit:
Arrêtez ! Vous n’êtes pas en colère !**

Ô de moins en moins….
Il pose son autre main sur ses hanches.

- Vous aimez ma façon de faire.**
Il est toujours aussi proche d’elle et profite des courbes de son corps encore caché sous sa robe de mariée. La sacristie est si petite. Il fait chaud soudain.
- Que croyez-vous qu’il se passe ici ?**
Des gens venus des quatre coins du pays ont fait le déplacement, vos grands parents sont là aussi…
Il abaisse la tête, leurs visages se frôlent.
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number 7
Marievictoire
Son promi a écrit:
- Vous aimez ma façon de faire.**

Si j’avais la même vous attendriez encore sur le port de Venise.**
Ah ! Le mufle ! C’est donc ça qu’il cherche !
Sa main se pose sur ses hanches, elle est plaquée tout contre lui.

Elle le mènera donc à la baguette par ce moyen.
C’est si, si ! Si excitant !
Leurs visages se frôlent, elle lui glisse un baiser volé.

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