Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP privé]Une journée si ordinaire...

Domdom
Lesté du poids comme mort de son cavalier , le vieux cheval harassé trottinait , presque au pas , sur un chemin de campagne berrichon.
Encore bouleversé par la décision qu’il venait de prendre quelques instants auparavant , Domdom , l’esprit complètement vide , laissant la bride libre au cou de Robin, son vieux compagnon, considérait , dans le crépuscule , le chemin boueux qui serpentait devant lui , d’un air absent.

Mais quelle mouche l’avait donc piqué pour décider de quitter subitement Dijon et d’aller grand erre jusqu’à Déols , quelques jours plus tôt ?
L’encapuché connaissait bien évidemment la réponse , mais se refusait de l’admettre.

Ce n’est qu’arrivé aux abords du Domaine , qu’il avait saisi la portée , la dimension de ce qu’il s’était apprêté à faire.
Un geste qui aurait bouleversé le reste de son existence , il en avait la certitude.
Il s’était arrêté , opportunément caché par un rideau d’arbres et avait observé , un long moment , la propriété de la brune balafrée.

Réprimant une folle envie de s’approcher du portail , il avait fini par tourner les talons , puis s’était éloigné, se retournant de temps à autre, avant de voir disparaitre définitivement la grande bâtisse .

Voir Déols pour la première et dernière fois ….
Et en repartir aussitôt.

L’encapuché n’était pas pressé de rentrer à Dijon .
Quel intérêt de retrouver les âffres de l’attente , se contentant de quelques miettes de temps volées à sa Divine rouquine et d’une vie étriquée qui lui corsetait l’âme ?
La peur.
Vieille compagne du couard qu’il était , cette peur d’une vie nouvelle , aventureuse et si aléatoire , l’avait empêché de laisser derrière lui l’émolliente quiétude de sa vie actuelle .

Ecoutant dans le noir de la nuit le chuchotis musical de la rivière que longeait le chemin depuis quelques dizaines de toises , déjà , le grand brun sentait la mélancolie le gagner en une comptine lénifiante.

Puis un bruit de voix assourdies et d ‘étoffes déchirées , du côté de l’onde courante aux tons violine- noir : une forme sombre , presque informe , gisant sur une sorte de petite grève , entourée de deux autres, humaines , qui semblaient se pencher sur elle.

L’encapuché démonta , puis se rapprocha de ce qu’il crut tout d’abord être un amas d’étoffes , tombées de la panière de quelque lavandière distraite.


Besoin d’aide, messires ?


Le passeur d’histoires se pencha alors vers ce curieux manège : en fait d’étoffes , les deux hommes soutenaient un corps féminin, agonisant ,trempé, presque froid , sanguinolent…

Tout à coup , le grand brun sentit brusquement son sang refluer de son corps : à la faveur d’un clair de lune , la mise à nu du visage des mèches désordonnées de cheveux collées qui le recouvraient , dévoila une balafre sur la joue gauche de la blessée.
Cette balafre , Dom l’aurait reconnue entre des milliers d’autres , il l’avait déjà sentie sous la caresse de la pulpe de ses doigts.

Non …Impossible….Celà ne pouvait pas être…


Claire….Claire …C’est Dom , m’entendez vous ?

Interrogeant les deux hommes du regard , il cherchait à comprendre la situation.
Que faisait Claire dans un tel état , au bord de cette rivière ?
Et ces deux hommes , qui étaient ils ?

L’urgence n’était pas aux questions , il fallait agir !
Prenant l’occiput de la brune dans le calice de ses mains avec une délicatesse d’infirmier , Domdom pencha son visage vers celui de la jeune femme , tout en lui chuchotant :


Claire…Répondez moi…
Je vous en conjure
Lucho...
Le bohemien la peur au ventre,lui qui se pensait tranquille loin de tout et de tout le monde se retrouvait avec une femme baignant dans son sang...il avait beau essuyer son visage,le rouge ne cessait de couler...
Soudain un bruit,son loup qui grogne...et une voix..


"Ohlà, bien le bonsoir !" un homme etait la..qu'allait il penser? le jeune brun le salue sans repondre faisant signe a son loup de se coucher plus loin..
L'inconnu se jette au sol en voyant la jeune femme,le jeune manouche se recule sans rien dire...un nom qui resonne dans la nuit
"claire.." Lucho vient se mettre face a lui "vous la connaissez?" et sans vraiment savoir pourquoi il s'accroupi saisissant la main de la jeune femme dans la sienne.
L'inconnu ne repondait pas il l'implorait juste..
Pitié, emmenez-la à Bourges !"...Pas le temps de repondre qu'un autre homme arriva pres d'eux
Besoin d’aide, messires ?

de l'aide? c'etait bien trop peu,il fallait un miracle cette femme gissait la,agonissante...sans vie juste un leger souffle...
Mais quelle surprise encore quand le nouvel arrivant prononça le meme nom..
Claire….Claire …C’est Dom , m’entendez vous ?

Elle s'appellait donc claire...lucho regarda la jeune femme la detaillant appercevant ce L tatoué dans sa chair...

"Messires....laissez la respirer vous l'etouffez la...je vais la soigner..on peut pas la transporter dans cet etat...mais vous allez m'aider!"
Les regarde tour a tour attendant un signe de leur part..
Bardas
Il y a des journées ordinaires, sans surprises. Le jour est propice à ce que tout se passe normalement. C'est dans sa nature: tout est éclairé, on voit au loin. Rien ne peut vraiment nous prendre au dépourvu, sauf quand parfois il y a trop de brouillard. Les nuits sont une autre affaire. Le brouillard y est permanent, et on voit les acteurs se distinguer qu'au dernier moment. La seule question qui vaille est alors : Mais qui Diable a bien pu nous plonger dans un tel merdier ?

Alors que Bardas était tout juste en âge de porter la faux, il y avait eu un accident à la ferme. Il y a toujours des accidents dans les fermes. C'est encore une autre loi de la nature. Ses frères et son père réparaient la toiture qui fuyait de plus en plus à chaque semaine de ce fichu hiver. Bardas lui était occupé ailleurs. L'idée était d'en profiter pour remettre à neuf certaines des poutres pourrissantes. C'était une bonne idée, bien sûr. Mais c'était une journée de brouillard. Une des poutres tomba sur la tête de l'ainé des fils. Toute la famille accourue en entendant les cris.

A croire qu'il était prédestiné à être absent des évènements terribles. Qu'il ne serait jamais là que pour constater les pots - et les visages - cassés. Pour peu, il en croirait au Destin, comme tous ces autres.

Un autre homme vint. Il ne posa ses yeux sur lui que quand il prit la tête de Claire entre ses mains. Visiblement, lui aussi la connaissait bien.
Il n'avait pas la tête à se demander qui il pouvait bien être. Peu importait au fond. La seule chose qui comptait c'était qu'elle soit là, comme ça
Et cet autre prétendait pouvoir faire quelque chose. Il lui laissa la place avec un mélange de regret et de résignation teinté de honte. A part geindre, il n'avait pas fait grand chose, si ce n'est gâcher une chemise.

Un court instant, il se sentit comme une feuille balayée dans un tourbillon de vent qui profite d'un court instant de répit pour se reposer au sol. Comme si le simple fait de parvenir à s'éloigner d'elle ainsi, même si ce n'était que de quelques centimètres, suffisait à lui accorder une pause. La plus courte pause qui n'ait jamais été donnée, sans doute. A peine une seconde, et encore en comptant large. Mais ce fut suffisant pour qu'il se résume où il en était.
Pour la première fois, il posa regarda vraiment l'homme au loup. De toute évidence, ce n'était pas lui qui avait fait ça. Ou alors il était particulièrement retors... C'était un bohémien, ou quelque autre errant. Mais qu'il vienne d'où il veut, ça n'était pas la question.
Il voulait de l'aide, Bardas acquiesça en silence.

Après tout, son frère s'en était sorti.
Emrik
Le jours avait fait place à l'obscurité, un jeune homme, tout de noir vêtu, une capuche dissimulant son visage et son age précis, venait de quitter Bourge pour travailler. D'un pas assuré, il s’enfonça dans la foret, le froid piquant de l'automne à la tombée de la nuit, l'obligea à s’emmitoufler dans sa longue cape, mais ça ne le décourageait aucunement, il avait l'habitude de vivre dehors, voyageant sans destination précise, un solitaire qui n'adressait la parole qu'en cas de nécessité. il n'aimait personne, il ne fait pas confiance en l'être humain, il ne suivait que son instinct. D’ailleurs ce n'est que récemment qu'il s'est attaché à un être, chose qu'il s'était pourtant juré de ne jamais faire, mais cette personne avait attisé sa curiosité, curiosité qui s'était peux à peux transformée en sentiments très fort. Tellement fort que ça l'avait fait peur, se sentiment lui avait failli attiré des ennuis, alors qu'il se savait en danger à Bourges, il à hésité à partir, une hésitation qui aurai pu lui être fatal. mais finalement son instinct de survie, et sa prudence l'avait finalement décidé à quitter le confort et la chaleur de sa chambre de Bourges.

Après avoir traverser la forêt il arriva à une rivière, il suivi le courant. les lueurs de la nuit rendait ce chemin plus praticable que la forêt. Après quelques kilomètres de marche, il ralenti le pas, une lueur vacillante lui apparu à l'horizon, plus il s'approcha, plus la lueur s’identifia, un feux de camps. C'était un feu de camps. Et qui dit feu, dit personnes autour, il ralenti le pas, non sans avoir dégainer son épée de la main droite, et une dague de la main gauche. Le jeune homme ne se mit pas à couvert, ses vêtement noir le noyait dans l'obscurité, et le sens du vent le rendit complètement inodore, dans le cas ou il s'agissait de chasseur, accompagné de leurs chiens. Arrivé suffisamment près, il découvrit 3 hommes.
des éclat de voix indistincte lui parvenait au oreilles. Il s’avance silencieusement à quelques mètre seulement du petit groupe, le bruit de l'eau, effaçait le faible bruit de ses pas,

de là il pouvait bien observer. sans que les trois homme ne se doute de sa présence. même un gros chien n'avait rien senti. Il découvrit une silhouette inanimée au pied du trio, sans doute assistait il à un brigandage, qui dit brigands, dit hommes dangereux, il décida pour ne pas avoir à se battre à un contre trois, de se débarrasser d'un des gêneurs. Il pointa sa dague en direction d'un homme à capuche, au moment ou sa lame allait quitter sa main pour s'enfoncer dans le corps de l'homme qui n'allais rien comprendre à ce qu'il se passait, une phrases lui vint au oreille.

Citation:
Claire….Claire …C’est Dom , m’entendez vous ?


Son sang ne fit qu'un tour, était il possible que la silhouette allongée était celle de Claire. Son naturelle réfléchis et prudent, disparu. il sorti à découvert, en se mettant en position de faiblesse.
Si c'était bien claire que ces hommes avait agressé, il ne pouvait attendre.

Son épée menaçante il s'approcha des trois hommes. D'une voix ferme,mais n'aillant pas fini de muer trahissant son adolescence.

reculez vous de cette femme immédiatement.

Un regard rapide sur le corps, ne fit que confirmé ses craintes, c'était bien claire. Il était persuader que ses agresseurs était droit devant lui.

Que la personne qui à fait ça, se manifeste, il aura le privilège de mourir le premier !
Il ne les quitta pas du regard, sa dague pointer vers le chien qui depuis plus près, ressemblais plus à un loup.
Lucho...
Lucho regarde l'inconnu qui se releve s'eloignant du corps de la femme avant de faire un petit geste de tête pour lui faire comprendre qu'il aiderait a la soigner...le regard se fige sur l'autre homme ..n'ayant pas vraiment le temps d'attendre une reponse le jeune bohemien demande a l'inconnu son nom...

"Comment t'appelles tu?" attend un peu la reponse avant de lui ordonner d'aller prendre une couverture..mais grande surprise....un autre homme...encore...et cette fois qui se fait menacant..
Le manouche perd de sa patience surtout quand l'homme a la voix d'enfant pointe sa dague vers son loup..


reculez vous de cette femme immédiatement. Que la personne qui à fait ça, se manifeste, il aura le privilège de mourir le premier !

Le regard du jeune brun se fait sombre "pose cette dague ....et ne touche surtout pas a mon loup ou je te tue de mes propres mains c'est bien compris?" fait signe a l'inconnu d'aller chercher cette fameuse couverture d'un geste de la main ..leve a nouveau son regard vers l'adolescent...
"Et toi a la place de nous menacer aide nous a sauver cette femme...sinon..elle va mourir la...devant nous sans qu'on ai eut le temps de rien faire ..."
Le jeune vagabond ne connaissait ni les hommes ni cette femme..il pourrait la laisser la...et partir..mais lui qui croyait pas en grand chose juste au destin...se dit que le Tres haut l'avait mis sur sa route...il se doit de la guerir...du moins essayer...et puis ce L tatoué...un leger soupir qui s'echappe....Il fallait s'activer maintenant les minutes etaient comptées..
--Elias.ticot
Foutu bordel de m.erde ! Deux jours ! Deux jours que rien ne rentrait dans ses poches et autres bourses. Y'avait des fois où quand même, le métier de brigand était loin d'être lucratif.
Le summum restait quand même ces pauvres bougres d'ânes qui regardaient le truand les yeux humides. Elias s'étaient toujours demandé, vu l'état de leurs yeux détrempés, si dans leurs braies c'était pareil ?
Cette question avait eu pour conséquence de pas lui faire demander les braies de ses victimes. Tant pis, il en achèterait.

Longeant l'Auron pour retourner à la capitale Berrichonne, Elias vit un p'tit attroupement un peu plus loin.
S'approchant à pas de velours, il écarquilla les yeux, surpris. Le truc allongé en mauvais état.... c'était la Dame De Déols. Elle était enfin crevée celle-là ? Et bin pas du luxe, depuis le temps.
Elle, elle dérangeait, les dérangeurs, fallait les tuer, c'était comme ça, pas autrement.

Qui disait noble morts disait Elias plus riche. Il s'approcha un léger sourire de sadique assouvi aux lèvres.
Il regarda les gars qui l'entouraient. Un avec des armes? Arrrf ! un concurrent ? Un grand, sous capuche, lui avait l'air assez doux comme homme, l'inquiétude semblaient se lire sur sn visage, comme sur celui de l'autre un peu plus loin. Enfin le dernier aux allures gitanesques.
Hum.... et si ils avaient déjà fait le travail ? Ses mains attrapèrent vivement deux dagues accrochées à sa ceinture et bondit au centre du petit groupe, tout près du corps de la Berrichonne que lui jugeait crevée, à vue de nez.



Ahhhh ! Manants ! Cassez-vous ! Elle est pour moi ! C'est qui qui l'a refroidie ? Le Berry devrait lui rendre hommage ! Combien rêvent de la voir froide... Et vous, vous l'avez fait. ben Messieurs, pouvez dégagez, j'vous remercie bien du travail fait, j'vais me charger de quelques instants de plaisir et après j'me charge de son cadavre.

Allez oust ! cassez-vous bande d'intriguants !


Sans se demander, Elias alla près du corps et s'accroupit parmi les autres, sauf qu'il avait plus d'audace, et la Déols était plutôt pas déplaisante. Voilà ! c'était de sa faute à cette femme ! elle gisait là, les vêtements épousant à merveille ses courbes gracieuses. Elias n'était qu'un homme quand même.
Sans chercher à savoir si elle était bel et bien morte, il caressa le cou de la donzelle très légèrement, avec la pointe de sa dague. Lentement, il descendit la lame étincelante sur le premier bouton de la chemise de la morte.
Manifestement, il était décidé à s'amuser un peu avant de la défaire des ses biens. Oui.... Il était bien décidé à s'amuser avec la dérangeuse du Berry, et pour une fois, prêt à partager si les types ne bougeaient pas. A condition qu'il se serve le premier.
Emrik
Le jeune homme resta figé, son regard vert, était plus froid que jamais, son visage rempli de haine, mais un mot prononcer lui résonna dans la tête, la sauvez ! Était-il possible que Claire soit encore en vie, au vu de l’état de sa tête il en doutait, mais si un espoir subsistait il ne pouvait pas l’ignorer, et risquer de la perdre. Il regarda l’homme qui lui adressa une menace au sujet de son chien.
Si tu le garde loin de moi, il vivra, les animaux méritent plus de vivre que les hommes.
Il resta pensif quelques secondes,

Soit, si effectivement elle est vivante. Vous devez la sauvez, mais Sacher que si je remarque que vous essayez de m’avoir, vous n’aurez pas le loisir de vivre.

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’une présence non loin de là l’interrompit, quelqu’un s’approchait, un brigand s’approcha de la dépouille de Claire, il en avait après son argent. À la vision de la dague de l’homme caressant le corps de Claire, il lança la dague, menaçant le chien, d’une précision parfaite, la lame se dirigea avec vitesse droit en direction de la nuque du brigand.
Claire_g
Si y'avait une chose de bien avec l'imprévu, c'est qu'on s'y attendait jamais.
Et cette fois encore moins qu'une autre.
Alors qu'elle se livrait aux découvertes des méandres nébuleux de l'entre deux mondes, la brune eu une horrible sensation, d'abord au niveau du cou.
Le poids de cet élément qui la dessinait descendit lentement sur son buste.

C'est là qu'elle comprit une chose, juste quand elle sentit l'impact de cet autre poids, beaucoup plus lourd, lui cogner sur l'épaule. Effroyable sensation pour la brune qui eu l'impression qu'un arbre s'abattait sur elle, mais non c'n'était là qu'un "morceau" d'Homme.

Ce qui lui foutait doucement la trouille, c'est que les voix devenaient plus distinctes autour d'elle. Pas de là à dire qu'elle les reconnaissait, non d'ailleurs, si ça se trouve, elle les connait même pas les propriétaires de ces voix. En tout cas, rien de défini ne lui parvenait à l'esprit. Peut-être ses assassins ?

Frissons..... Elle les sentit bien aussi ceux là quand le froid pénétrant de la nuit d'automne frappa à nouveau son corps sans doute plus bleu que la couleur opaline qui le recouvrait d'ordinaire.

Pourquoi elle avait cette étrange impression d'être plus proche de ces voix que de ce monde où elle était si bien quelques instants plus tôt ? Pourquoi ses mains la lançaient à nouveau ? Elle voulait pas elle ! Non mais pourquoi on lui demandait pas son avis ?
Elle se sentait trembler à présent... Non non et non !! Elle avait aucune envie de sentir tout ça à nouveau !

Aussi faiblement que son coeur battait encore, chaque battement heurtait sa poitrine bien trop violemment pour accepter ça en permanence. Non ! Fallait absolument qu'ça s'arrête.

A quoi ça lui servait de retourner vers les voix ? Elle les reconnaissaient pas....
C'qui la rassura fut d'essayer d'ouvrir les yeux, ou de bouger un membre.... Rien ne se produisit. Et bin tant mieux.

Seuls les cognements dans sa poitrine, et la douleur reprenant le dessus lui faisaient peur.
ça et le froid piquant qui la recouvrait à présent...



_________________
Lucho...
Apres une serie d'hommes sortie de nul part voici un brigand du moins par son aspect,le bohemien en connaissait beaucoup de cette espece mais lui allait trop loin....

Ahhhh ! Manants ! Cassez-vous ! Elle est pour moi ! C'est qui qui l'a refroidie ? Le Berry devrait lui rendre hommage ! Combien rêvent de la voir froide... Et vous, vous l'avez fait. ben Messieurs, pouvez dégagez, j'vous remercie bien du travail fait, j'vais me charger de quelques instants de plaisir et après j'me charge de son cadavre.

Allez oust ! cassez-vous bande d'intriguants !


Le manouche deja bien enervé par les menaces de l'adolescent,sentait la haine monter en lui...mais pour une fois le jeune a la voix de bébé agissait comme il le fallait menaçant le pouilleux a son tour...
Mais le temps defilé....et la jeune femme n'en avait pas...
Lucho saisit donc la couverture,pousse le clochard d'un geste de la main ne s'inquietant pas de sa dague et recouvre le corps de la fameuse denommé Claire mais pour lui c'etait la femme au L tatoué....

Un regard lancé vers les hommes peu importe qui ils etaient...


"Celui qui la touche a present je le tue c'est bien clair?" fait signe a son loup de la surveiller pendant qu'il part chercher sa besace pour pouvoir deja reparer ce crane deformé...
Domdom
Une froide nuit d’automne , presque hivernale…
Une petite rivière bordée d’un chemin…
Sur la berge ,un corps martyrisé , qui semblait encore accroché à un restant de vie , par un souffle fragile , aussi ténu qu’un fil de soie , sortant de l’écheveau de quelque fée ou sorcière...
Tout dépendait de l’issue de la partie qui se jouait , en fait.

Autour de cet amas de chairs sanguinolentes qui avait été une superbe femme , un véritable concentré des instincts les plus primaires de l’âme humaine : des meilleur , comme l’altruisme ou l’amour , aux plus vils et malsains , telles l’avidité , la haine ou la concupiscence .

Tels étaient le décor et les personnages de la tragédie qui se nouait en ce moment , en cette nuit si ordinaire .


Domdom avait recouvré toute sa lucidité : il considérait promptement chaque protagoniste .
Qu’ils soient brigands , curés ou militaires , qu’importe , il fallait tout faire pour sauver Claire !
Même s’il n’existait qu’une chance sur un million qu’elle s’en sorte , il fallait la jouer , ici , maintenant …

Le Comtois, resté un peu en retrait de l’altercation , s’agenouilla alors à nouveau auprès du corps féminin, lançant un regard métallique au chien loup de l’homme qui venait de partir , après avoir couvert Claire d’une couverture.

Puis, désignant le brigand d’un hochement de menton , il s’adressa à l’homme qui le tenait en respect , de la pointe de sa dague :


Continuez de surveiller ce faquin , messire.
De notre côté , nous allons tenter de sauver mon amie …s’il n’est pas encore trop tard…


Puis , se penchant à nouveau sur la brune berrichonne , il lui passa un revers de main sur son visage tuméfié , tout en murmurant , d’une voix mêlée de tendresse et d'une pointe d’angoisse qu’il aurait préféré cacher :

Nous allons vous sauver , mon âme sœur…
Je vous en fais le serment


Le conteur détacha alors son outre d’eau de sa ceinture, puis , déchirant une manche de sa chemise ,il l’imprégna d’eau et commença à nettoyer le visage de celle qu’il aimait appeler « la walkyrie ».

Il fallait attendre le retour du maitre du chien loup.

Que cet homme ait des compétences médicales ou pas, là n’était pas la question.
De toute façon , ça aurait été un hasard extraordinaire de tomber sur un médicastre ou un chirurgien , en pleine nuit , sur un petit chemin ,dans la campagne berrichonne , non ?

Seul importait de sauver la vie de la poupée de chairs à vif , dont l’encapuché continuait de tamponner le visage avec douceur et délicatesse.

_________________

Une bannière, une tenue, un parchemin ? http://lysandart.forumactif.com/
Bardas
Sans les aveugles, le monde serait presque entièrement vide. On en croise en permanence. Pas que ceux qui n'y voient rien à proprement parler. Ils ne sont qu'une minorité eux. Rien que d'imaginer être éternellement baigner dans leur obscurité suffit à terroriser les voyants. C'est pourtant souvent à se demander s'ils y voient mieux. Entre ceux qui ne sont pas fichus de lire un panneau, de voir que la salière est juste là, de reconnaître les signes d'un amour éperdu, ... Il y en a vraiment de toute sortes.
Et là, ils en tenaient un particulièrement bien senti ! Un de ceux qui ne voient plus que ce qu'ils veulent voir. Ils se font tellement peintre de leur paysage qu'ils en oublient la toile d'origine. Et ils ne le vivent même pas plus mal. Le monde est injuste.
Il avait trouvé à transformer l'horreur de leurs visages en une lubricité complice. Soit ça, soit il ne manquait pas de culot, mais cruellement de réflexion. Tous voulurent l'empêcher de poursuivre son idée, l'un d'entre eux fut le plus rapide. Le plus jeune, bien sûr. Ah, la jeunesse ! Si jeune, on devrait être protégé des horreurs du monde. Au moins encore un temps. Des années d'innocence valent bien le prix de tomber de haut une fois qu'on ouvre les yeux. Et quelle chute quand on se retrouve face à ça: violence, perversité, mort, haine,... Une humanité inhumaine. Bardas lui-même avait l'impression de tomber plus bas encore.

Heureusement, il y en avait pour garder de la valeur. Pleins de bonne volonté, de bonté - ou quelque chose qui y ressemblait de loin -, de mots doux, d'attention. Et alors que le malandrin était maîtrisé, que le bohémien était parti chercher ce dont il aurait besoin, les mots de l'encapuchonné écorchaient les oreilles de Bardas. Ces mains devraient être les siennes. La manche qui l'essuyait doucement avait été la sienne. Mais la chemise qu'il avait retirée pour lui panser le crâne gisait maintenant dans la boue de cette damnée nuit.
Bardas était aigre. Et il se décevait de l'être. Ce n'était pas le moment de nourrir sa jalousie. Et ce poing serré qui ne demandait qu'à s'abattre devait rester le long de son corps tendu. Un tableau des plus grotesques.
De toutes les façons, il n'avait jamais réussi à se trouver une place dans la vie de la brune, ce n'était pas maintenant qu'elle n'était plus qu'un souffle difficile qu'il y parviendrait. Il resta donc debout, derrière l'encapuchonné, couvant Claire d'un regard sans doute trop lointain pour qu'elle puisse ne serait-ce que l'imaginer. Il se maudissait plus que cet autre, à ce moment là. La rancœur viendrait sans doute avec le temps.
Le bois se voit tellement mieux quand la grange où on le rangeait a brûlé.
Misterdelilah
l histoire ne dit pas si elle avait garder une petite fleur séché qui jadis avait été offert par un jeune homme timide, dans les pages d'un livre .

l'histoire ne dira pas si ce jeune homme sait ce qu'elle est devenu, si parfois il pense a elle. ou si elle a pensé a lui .

ainsi parfois il ne vaut mieux ne rien savoir. laissez le tiroir des souvenirs entreouvert.

le vagabond d humeur vagabonde aura croisé la route de la deol et sera sans le savoir le garant de cette rencontre.


--Elias.ticot
Elias avait oublier d'être prudent, il allait le payer. Pour l'instant, il l'ignorait encore pourtant.
Il en voulait pour son argent, même là, il s'imaginait riche après son acte malsain.
Lentement la lame de la dague glissa entre les deux pans du chemisier qui était sans doute d'un blanc maculé, prête à faire sauter le premier bouton tant convoité.
Au moment du geste décisif, un autre le fut, mais la conséquence s'abattit lourdement sur la nuque du sans remords.
Pas de cri hideux ne surgira, juste le bruit sec du choc de la tête du mécréant heurtant l'épaule froide de celle qu'on appelait la Sanguine Sanguinaire il y a encore peu de temps.

Les potentiels assassins de la nobliote allaient s'en mettre plein les fouilles et lui, il était là, gisant dans son inconscient.

La vie est mal faite... Et c'était sans compter les douleurs du réveil ça !
Lucho...
Lucho revient pres du groupe avec sa besace et de quoi "soigner" la femme ensanglantée...Il s'accroupi aupres d'elle regardant un homme qui avait l'air plus agé que les autres...
"Quel est ton nom? va falloir que tu m'aides ..j'y arriverais pas tout seul.."
Le bohemien qui n'utilisait jamais le vous..fixé l'homme a la capuche et lui tend une aiguille
"Va me faire chauffer ca sur le feu la bas...allez depeche toi.."

Le jeune vagabond pousse du pied le brigand agonisant et sort un linge propre avec une bouteille de calva..."ca devrait faire l'affaire" se dit il..un leger sourire sur les levres..preferant la boire mais bon..
Le manouche commence a imbibé le tissu de calva et nettoie la plaie sans quitter du regard cette femme...Qui etait elle? Qui lui avait fait ca? et surtout Pourquoi... des questions sans reponses...
Mais soudain le regard descend sur son bras au fameux L inscrit...son regard se fronce...il lui remonte lentement la manche et apperçoit un bracelet rouge comme le sien...un leger recul..Etait elle comme lui..bohemienne? un leger soupir....pour le moment il fallait la sauver...mais son esprit etait ailleurs....


Un moment d'arret...il les regarde les uns apres les autres sans un mot....secoue sa tete "allez lucho reagit maintenant...""Bon alors ca vient cette aiguille..le temps presse!"

Pas le temps de finir sa phrase..que l'homme lui tend l'aiguille chaude,le remercie du regard avant de commencer a recoudre la partie du crane touchée en grimacant,il s'appliquait du mieux que possible...
Des longues minutes s'etaient ecoulées...le crane recousu,il s'attaquait aux soins des mains,les desinfecte,les bande a l'aide d'un tissu...le front en sueur,stréssé par ces propres gestes....le bohemien etait vagabond;peut etre un peu brigand mais surement pas medicastre...

Les minutes echangées en heures...le jeune brun reprend son souffle doucement s'essuyant le front du revers de sa manche...Le plus dur etait fait...maintenant il fallait prier pour que la jeune femme se batte pour survivre...
D'un geste doux il remonte la couverture sur elle...et prend sa main bandée dans la sienne...la nuit sera surement longue pensait il...mais seul l'avenir nous le dira..
Claire_g
Si elle avait été consciente, elle aurait hurlé en sentant l'alcool imprégner ses chairs meurtries, mais elle n'en fit rien... Les voix avaient cessé, les heurts dans sa poitrine se dissipaient, lentement.
La douce nébuleuse de son esprit s'estompait.
La vie la rappelait, elle le sentait, mais la peur et la colère de cette lutte qu'elle perdait n'étaient plus.
Une douce chaleur l'enrobait, de légers tremblements de ce corps demeurant inerte étaient à présent perceptibles.
Un insupportable martèlement emplissait son crâne, mais les paupières s'entrouvrirent à peine. A peine mais juste assez pour distinguer une silhouette près d'elle.
Elle ne reconnut personne d'ailleurs. Seule sensation ? Une main chaleureuse semblait réchauffer la sienne, mais tout ce qu'elle discernait était imprécis, innommable...Les doigts engourdis et encore un peu raides finirent par presser à peine, la main qui la tenait....

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)