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[RP ouvert à tous] Les fosses de l'Enfer.

Enguerranddevaisneau
Monde de Chaos.

Les fosses.
Situées sous une boucherie Parisienne, cette salle, gigantesque, et propriété du de Vaisneau accueillait sans aucun doute quelques petits rendez-vous illicites, que ce soit pour la noblesse, comme pour la roture.

Embuée, emplie de torches, cette pièce comporte de nombreux coins d'ombre où le passant peut se dissimuler, dans l'espoir d'assister aux combats qui s'y déroulent.

Car ce sont bien des combats, qui s'exercent icelieu. Du noble en manque d'argent au mendiant recruté dans la fanges, tous peuvent, sous l'oeil de lynx du baron d'Ittre ,se castagner, jusqu'à la mort.

Les règles, aucunes.
Les armes, toutes.
L'arène, simple trouée creusée à même le pavé, large de cinq mètres sur cinq, où avait été jeté à la va vite quelques bottes de pailles pour absorber le sang des guerriers.

Ca et là rôdaient les Gredins, hommes d'armes du baron qui faisait respecter les règles.
Ca et là se trouvaient des courtiers prêts à prendre les paris.
Ca et là se mouvaient des courtisanes en tenue d'Eve qui distribuaient alentours quelques godets de vin aux visiteurs.

Et la foule, alentour, juchée au dessus de l'arène, toujours nombreuse, contemple les molosses qui se déchirent, se broient, pour quelques écus.

C'était l'enfer, c'était le chaos.
C'était tendance.


Posté sur un siège qui surplombe la fosse, le de Vaisneau se délecte du spectacle. Rachid, son homme, plus bas, vient de réduire en miette son adversaire, lui fracassant le crâne à grand coup de gourdin.
Il est de bonne humeur, lui qui avait parié sur son homme pourtant jugé à 1 contre 20 vient d'empocher une petite fortune.
Il contemple la salle, pleine à craquer, laissant sa main venir effleurer la croupe d'une des serveuse.
Ainsi donc il occupait sa frustration face à une future épouse absente.



RP ouvert à tous dans les limites de la cohérence. Combattants, clients, PJ, PNJ, tout est jouable.
Si votre perso souhaite un emplois contactez moi par mp. Si vous souhaitez jouer un combattant, un petit descriptif via mp de ce dernier, et c'est parti. Si les combattants sont nombreux, les gagnants seront choisies par les dés et à vous de décrire le combat que je vous enverrai via MP.
Tout débordement sera sanctionné, rp d'abord, hrp ensuite, et tout postes dérangeant est susceptible d'être retiré.
Pour le descriptif de la salle, merci de vous inspirer de ma description.
Bon jeu.

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Swan
Paris ! Voilà des lustres qu'elle n'y avait pas mis les pieds et pourtant la voilà revenue. Récemment, elle avait fait la chasse à la blonde Rodrielle, avec un brun typé, qui lui avait grandement rappelé le Maure qui l'avait acheté, puis elle était finalement restée. A traîner de nouveau dans les rues parisiennes, elle avait entendu parler de combats clandestins. Rumeurs, vrai ou fausse, elle ne savait pas.

Partant en chasse, elle avait alors glané des renseignements un peu partout et surtout aux bons endroits, susceptible de lui indiquer où il fallait se rendre. Elle avait fini par apprendre que tout ça se passait sous une boucherie. Quoi de plus logique qu'une boucherie pour cacher les cadavres. A vous écœurer de la barbaque ces choses-là. Quoi que, ce n’était pas la première fois qu’elle entendait ce genre de choses.

La nuit était déjà bien avancée quand elle trouva la dite boucherie. Une porte ! Elle s’avança, causa avec le molosse à l’entrée puis entra. Elle traversa la salle pour enfin descendre au sous-sol. Un nuage enfumé et une chaleur excessive la prit par surprise. Dehors il faisait froid et le changement de température était flagrant. Elle envoya un des pans de sa cape voler à l’arrière, mais il ne faisait pas de doute, qu’elle finirait par l’enlever.

Il y avait foule et les combats étaient commencés. Instinctivement, elle posa sa main sur sa bourse. Sa dague à tête de loup bien caché au creux de ses reins, elle n'avait pour une fois, pas emmené son bâton de combat. Elle n'était pas là pour ça, mais pour parier et surtout observer. Elle voulait améliorer sa manière de combattre et quoi de mieux que d'observer des pros en la matière.

Elle s'avança un peu et fit planer son regard clair sur la pièce embuée. Au centre une arène et tout autour, la populace de toute catégorie et enfin sur un fauteuil surplombant le tout, le « Roy » de la soirée. Du moins elle le pensait. Regard critique, encore un blond. Elle plissa joliment son petit nez et soupira. Elle n’avait pas de chance avec les blonds. Elle se détourna du jeune homme un moment et chercha du regard les combattants.

Sur qui allait-elle parier ? Là était toute la question ... Peut-être devait-elle aller glaner quelques infos vers le dit « Roy ». D’un pas tranquille et légèrement chaloupé, elle s’avança vers le fauteuil et se posta à côté. Le regard fixé vers l’arène, elle ouvrit finalement la bouche …


Y a d’l’ambiance ! C’est plaisant !

Tournant son regard clair vers lui, elle esquissa un sourire.

J’me présente ! Swan ! Swan O'Connor !
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Crocs Rouges
Enguerranddevaisneau
Regard impitoyable qui jauge la fosse.

L'on venait d'évacuer le vaincu en trainaillant, ce dernier, laissant sur le sol instable une longue trainée de sang et de muqueuse plus que ragoutante.

C'était une dure soirée, malgré les gains du de Vaisneau aux paris, les combattants manquaient, et Rachid, qui d'ordinaire présentait les escarmouches se voyait relégué en guerrier. Cela ne l'ennuyait pas outre mesure, mais il était las de flanquer raclée sur raclée aux pauvres quidams qui avaient le courage de l'affronter.

C'était d'ailleurs au tour d'un gaillard de la campagne, pogne gargantuesque et carrure d'armoire à glace de prendre place face à l'Ottoman. Bien que très certainement vaillant, le baron d'Ittre était certain que l'homme ne tiendrait pas une minute face à son nouveau favori.

Il reniflait donc dédaigneusement quand une jeune femme, rares dans ce milieu, vint à se présenter.
Impassible, il la détaille un instant, un sourire songeur aux coins des vermeilles. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait eu le loisir de déguster une rouquine.


-Enguerrand de Vaisneau, propriétaire des lieux.

Il claque des doigts pour que la soubrette la plus proche s'incline à son côté, lui tendant deux verres de vin.
Ce liquoreux d'ailleurs, n'avait rien d'exceptionnel. Angevin, mauvais, à vous faire dégobiller les tripes, son avantage était son prix, et son abondance.

A lui de tendre un godet à la jeune femme, et de poursuivre:


-L'ambiance est ce qu'elle est, mais nullement propice à l'épanouissement d'une jeune femme. Vous seriez vous perdue?

Et de rehausser sa lippe en un rictus narquois, alors que l'acier de ses prunelles venait à examiner le combat qui venait de prendre route, l'ascendance de l'arabe de petite taille au cou de bœuf facilement palpable.
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Swan
Le corps du vaincu fut débarrassé sans cérémonie et elle regarda la scène sans sourciller. Pas qu'elle soit habituée à ce genre de choses, mais à quoi bon grimacé alors qu'elle venait ici en connaissance de cause. Elle était là justement pour voir ça. Le corps maintenant disparu, la place pouvait de nouveau être occupée et il ne fut pas long avant de voir arriver un nouveau combattant.

Plutôt costaud, elle restait néanmoins septique. Elle observait de son regard clair, couleur automne, la démarche du molosse. Certes il avait une musculature certaine, mais elle savait que le muscle ne faisait pas le tout. S'il se battait comme un bourrin, il serait KO du premier coup. Richard lui avait appris à observer son adversaire, mais elle ne savait pas encore tout décrypter, d'où sa présence ici lieu.

Interrompant son observation un moment, elle sourit de nouveau à l'homme qu'elle avait approché.


-Enguerrand de Vaisneau, propriétaire des lieux.

Hochement de tête en guise de salut et elle ne put échapper au regard gris posé sur elle. Quoi de plus normal après tout. Claquement de doigts et un godet lui est tendu. Elle s'en saisit avec un nouveau hochement de tête. Quelle générosité !

M'ci pour la chope !

Déjà elle tourna son regard vers le vainqueur du dernier combat. Un soupir imperceptible sortie d'entre ses lèvres. Encore un étranger qu'on appelait communément « Maure »venu d'un pays lointain. C'était le quatrième qu'elle voyait. Le premier étant bien sûr Achim, son « Maître » disparu, le deuxième, elle l'avait vu au manoir des Crocs, faisant valoir ses « droits » sur Erin et, enfin le troisième courrait après Rodrielle. Apparemment, celui qu'elle avait devant les yeux, savait se battre !

-L'ambiance est ce qu'elle est, mais nullement propice à l'épanouissement d'une jeune femme. Vous seriez vous perdue?

Elle porta la chope à ses lèvres et but une toute petite gorgée. Elle n'aimait pas spécialement le vin et en plus celui-ci avait un goût de ... Vinaigre passé ... Elle ferait mine d'en boire et dès qu'elle le pourrait, elle viderait la chope quelque part ... Ne surtout pas vexer son hôte de la soirée.

Sa gorgée terminée, elle tourna ses iris vers le blond, un sourire s'étirant un peu plus sur son visage.


Non ! Je n'suis nullement perdu ! J'sais exactement où j'mets mes pieds ! C'vous étonne tant que ça de voir une femme ici ? Pourtant, j'suis pas la seule !

Elle montra d'un coup de menton la soubrette qui avait amené les godets d'un sourire amusé, mais elle se doutait de la réponse. Un homme qui organisait ce genre de choses, ne devait pas s'étonner de grand-chose et si ses filles étaient là, c'était tout simplement parce qu'elles étaient payées pour y être !

La seule chose qui m'perturbe un peu, c'est que j'sais pas trop sur qui miser. Pour l'instant je ne vois rien de bien intéressant. Peut-être seriez-vous de bons conseils !

Elle posa une de ses bottes sur un rebord, surélevant un peu sa jambe vêtu de braies de velours noir et s'y appuya de son coude, légèrement penché en avant pour mieux observer ce qui se passait dans l'arène. Le combat venait de commencer !
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Crocs Rouges
Enguerranddevaisneau
Et lui voyait son intérêt pour le combat décroitre tandis que la belle rouquine se penchait vers la fosse, croupe offerte au regard scrutateur du de Vaisneau, qui ne se privait pas du nouveau spectacle.

Qu'il aurait été facile d'apposer une senestre ferme sur la rondeur de ce fondement, et mieux encore, de l'entrainer, de force, dans la boutique, pour profiter un temps soit peu des courbes féminines.
Pour sûr que l'éphèbe se serait fait un plaisir de souiller l'indolente de son stupre si les affaires ne le retenaient pas dans ces caves.

Lèvre rabrouée en signe de frustration, il avale une nouvelle gorgée de pisse vinaigre avant de la recracher presto.
Ceci était pour le client, et non pas pour son divin palet, habitué à quelques nectars précieux que l'on trouvait uniquement dans les vignes ensoleillées de Bourgogne.

Claquement sec des doigts, il pestifère une servante qui se fera un devoir que de lui rapporter meilleure bouteille. En attendant, à lui de vanter les mérites de son homme.


-Guettez le maure, il combat depuis son enfance, en ses terres sauvages où les gens de son espèce naissent.

Il détaille un instant Rachid un peu plus bas, qui venait de se saisir à deux mains de son marteau, arme de prédilection, qu'il maniait à la perfection. L'autre, le puritain, s'était vu muni d'une masse bien plus imposante, et semblait rire d'une victoire certaine.

-L'arabe est petit, mais a une composition de taureau, et la force de ce bovidé, je suis sûr qu'il ne fera qu'une bouchée de son adversaire. C'est navrant car c'est mauvais, pour les spectacle.

Et de pousser un soupire résigné.
Le combat lui faisait rage, le maure esquivant sans grandes difficultés chaque coups portés par l'adversaire. Bientôt, le de Vaisneau le savait, il contre attaquerait, et cela en serait fini du campagnard.

Désolé, il secoue la tête, et demande:


-Sinon, vous ne chercheriez pas un gagne pain facile? Un combat de femme pourrait être extrêmement jouissif, d'autant plus si nous arrangeons votre tenue.
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.richard.
A l'ombre d'un recoin, dans les ténèbres accueillant d'une niche le brun laissait trainer ses ébènes sur la foule dissemblable qui venait nourrir ses appétits les plus bas de sang, de mort et de luxure ... pas forcément dans cet ordre d'ailleurs ... La violence ici rassemblée faisait naitre sur l'échine du brun un frisson. Les guenilles s'appariaient en ces lieux aux habits de velours élimés de nobles désargentés ... Dans l'arène, un désespéré avait chercher quelques écus et trouvé la mort sous les coups d'un guerrier ... La foule vomissait sa haine et ses goûts en huées malfaisantes ... La sable buvait le sang du vaincu que l'on trainait sans ménagement.

Paris offrait deux mondes. Celui d'en haut et celui d'en bas ... Le Chaos passant de l'un à l'autre. Il avait suivi la rousse, aperçue dans les rues et en grande conversation avec le maître des lieux ... Enroulé dans sa cape, le brun scrutait ... Sa brune trouverait surement à le rejoindre. Les explications étaient simples... Pour patienter, il regardait l'Ottoman faire montre de son adresse, annihilant les espoirs des combattants assez courageux ... ou désespérés pour l'affronter ...
Dans la foule, courtisane à peine vêtues faisaient affaire, parmi la foule même tant violence et sexe se trouvaient intimement liés. Des recoins plus sombres offraient la discrétion nécessaire à des étreintes tarifées aussi éphèmères que quelques grognements ... quelques agitations de braies pour quelques écus avant de retourner aux combats et l'ivresse de la violence ...

Le jeune homme admirait l'économie d'effort et l'efficacité du guerrier ... préservant son énergie quand ses adversaires la gaspillait signant avant même de commencer leur arrêt de mort ... Sa main se glissa sur ses dagues ... et sa bourse ... Un tel rassemblement attirait chaque fois son lot de tire-laines et autres chapardeurs ...

Son regard revint distraitement sur les combattants ... aucun intérêt, vainqueur et vaincu déjà désignés ... Le plus trapu agitait en vain sa massue que son adversaire esquivait sans peine ... Faisant durer le combat avant d'enfoncer surement le torse de son adversaire d'un coup puissant de son marteau ... Il secoua la tête ...


Qu'est-ce que je fous là ... et elle alors ...

Le brun espérait que la rouquine allait pas se lancer dans les ennuis ... Et surtout que sa brune allait pas tarder. Si ça se gâtait, il aimerait bien qu'elle couvre ses arrières ... c'est à dire qu'il y en avait peu à qui il faisait suffisamment confiance pour leur tourner le dos ... La première était sa femme ... La seconde se tenait de l'autre côté de l'arène, près du Seigneur de la Fosse ... Il s'adossa contre la pierre humide et reprit son attente alerte et silencieuse ....
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Swan
Le combat était maintenant commencé. Les yeux rivés sur les deux hommes, elle observait les mouvements de chacun d'entre eux. Comme hypnotisé par ce qu'elle voyait. Pour ce qu'elle avait en tête, elle devait absolument progresser. Bien sûr cela ne pressait pas à la minute, mais quoi de mieux que de venir observer des combats de ses propres yeux, pour mieux apprendre. Quand elle serait assez forte, s'en serait fini de LUI ! Lui étant bien sûr un certain blond dont-elle voulait se venger.

-Guettez le maure, il combat depuis son enfance, en ses terres sauvages où les gens de son espèce naissent.

-L'arabe est petit, mais a une composition de taureau, et la force de ce bovidé, je suis sûr qu'il ne fera qu'une bouchée de son adversaire. C'est navrant car c'est mauvais, pour les spectacles.


Toujours penché en avant pour avoir une meilleure vision de ce qui se passait dans la fosse, elle tourna un instant son regard clair vers le de Vaisneau. Apparemment il connaissait bien le Maure. Son poulain certainement ou un de ses hommes. Hochant la tête, elle ne dit rien de plus et se concentra de nouveau sur le combat.

Les yeux plissés, elle regardait avec attention les mouvements d'esquive du Maure et les coups de butor que lui envoyait son adversaire. Les armes utilisées étaient loin, très loin de ce qu'elle utilisait elle-même. Son bâton de combat amélioré, ferait pâle figure contre ce genre d'arme et elle n'était guère douée pour les autres. Son truc à elle, était plus subtil ! Voler en toute discrétion, passer inaperçu et repartir les poches pleines. Sauf quand elle décidait de brigander sur les chemins, d'ou son entrainement avec Richard.


-Sinon, vous ne chercheriez pas un gagne pain facile? Un combat de femme pourrait être extrêmement jouissif, d'autant plus si nous arrangeons votre tenue.

Elle avait beau être concentrée sur ce qu'il se passait dans la fosse, elle entendit quand même ce que lui disait le blond. Elle se redressa et se tourna carrément devant lui. Le rire cristallin qui sortie de sa bouche passa presque inaperçu dans le brouhaha ambiant. Il se payait sa tête, ce n'était pas possible autrement. Avait-il une mauvaise vue ? Il l'avait pourtant regardé, elle en était sûre. Comment pourrait-elle faire le poids contre de tels adversaires, qu'ils soient hommes ou femmes.

Cherchant à savoir s'il était sérieux dans son regard gris, elle cessa de rire quand le doute la saisit. Il avait l'air très sérieux !


Vous m'avez bien r'gardé ? J'fais cinquante kilos toute mouillé et vous voulez que j'aille m'battre contre un de ses molosses ?

Bon il n'avait pas dit tout à fait cela, il avait parlé de combat de femmes, mais pour elle s'était du pareil au même, certaines femmes savaient se battre encore mieux que des hommes. Elle s'avança un peu plus près, très près, assez près pour mettre ses mains sur les accoudoirs du fauteuil et lui offrir une magnifique vision sur sa poitrine, devenu plus généreuse depuis quelque temps.

Et contre qui voulez-vous que j'me batte ? Une de vos soubrettes ? R'marquez j'aurais p't'être une chance contre elle ! Pas que je n'sache pas m'battre, j'ai un très bon professeur ... Mais j'ai 'core beaucoup d'progrès à faire si j'veux leur arriver à la cheville et j'sais pas si j'ai envie d'finir en jambon suspendu à un pic dans vot'e boucherie ... Mais ...

Elle se recula d'un pas et croisa ses bras sous sa poitrine. Il y avait effectivement un mais. Rien n'était simple avec la rouquine et elle avait cette faculté naturelle de se mettre dans des situations impossibles.

Combien me rapporterait ce ... petit jeu ? Et que reprochez-vous à ma t'nue ? Elle est parfaite pour combattre non ?!

Elle détacha le lien de sa cape et l'enleva. Le blond avait sous les yeux une jeune femme d'à peine dix-sept printemps, vêtu d'une chemise de velours enserré dans un corset, des braies noirs aussi en velours et chaussé d'une paire de botte !
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Crocs Rouges
Enguerranddevaisneau
Il la détaille, toujours glacial à souhait, un rictus amène fiché sur le faciès.
Dieu qu'elle était désirable, attrayante dans ses habits d'homme qui mettaient joliment en valeur les courbes de femmes.
Dans un autre lieu, peut être se serait il laissé aller à emplir son membre du sanguin chaud propice à toute copulation. Mais l'heure elle, rappelons le, était aux affaires, et ainsi, il se devait d'honorer sa clientèle.

Il réfléchit, un instant, fixant la fosse où Rachid venait de démettre son adversaire de sa mâchoire, brisant cette dernière d'un coup de marteau judicieux qui avait suffit à faire sauter plusieurs dents et à libérer une gerbe de sang que le pauvre quidam vomissait dans la paille.

Partout c'était déraison et excédents de hargne. Les spectateurs huaient, criaient et priaient à l’exécution, et le maure fidèle, fixait le baron dans l'attente d'une décision.

A ce dernier de décider du sort du vaincu, et comme en la Rome antique, il baissa le pouce pour signifier qu'il en était finit du campagnard.

Attention est de nouveau portée à la flamboyante.


-Allons donc, votre tenue vous sied à merveille, nuls craintes à avoir.

Plus bas, un arabe se déchainait à briser chaque os d'un pauvret, qui hurlait à la mort, recouvrant même dans sa douleur, la foule excitée de l'enfer.

-Et j'ai adversaire à vous proposer, elle se bat pour moi. Jeanne, la Hachette, qui se fera un plaisir que de se mesurer à vous, très chère.

La dernière tirade accompagnée d'un sourire laconique, tandis qu'il s'abime à contempler la probable future combattante.

-L'on vous fournira l'arme que vous désirez. Et en cas de victoire de votre part, où si vous ne mourrez pas ici bas, alors vous toucherez dédommagement en conséquence.
Un petit effort, c'est pour le spectacle.

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Swan
Elle se tenait devant lui droite comme « i », sa cape dans une main. Son regard scrutateur la détaillant comme s'il allait acheter une pouliche et sous son regard gris glacial, elle frissonna malgré la chaleur qui émanait de l'endroit. Elle soutenait son regard. Hors de question qu'elle flanche surtout qu'elle venait de prendre sa décision !

L'espace d'un instant les iris grise de son vis-à-vis se détachèrent d'elle et elle suivie la direction de son regard en se tournant un peu. Le Maure venait de donner un coup de marteau sur le visage de son adversaire et celui-ci s'étala sur le sol en crachant du sang. S'en était fini de lui, elle le savait.

Elle détourna son regard. Mieux valait se concentrer sur le de Vaisneau qui venait d'abaisser son pouce comme César lors des combats de gladiateurs. Elle avait déjà entendu comté ses histoires, des troubadours ayant voyagé dans ces contrées éloignées. Elle regarda le jeune blond plus attentivement et lui trouva un air d' « Oengus ». Un Dieu irlandais étant connu comme une divinité Solaire. La couleur de ses cheveux lui faisait penser à ce Dieu.


-Allons donc, votre tenue vous sied à merveille, nuls craintes à avoir.

Le regard gris revint sur elle et elle cessa de penser à ce Dieu de la lumière qui n'irait pas trainer au fin fond d'une fosse souterraine et sourit sur le fait que sa tenue, lui convenait. Une bonne chose, mais d'un autre côté il n'avait pas tellement le choix ! Quoi que, il avait bien dit, vouloir arranger sa tenue quelques minutes avant ...

-Et j'ai adversaire à vous proposer, elle se bat pour moi. Jeanne, la Hachette, qui se fera un plaisir que de se mesurer à vous, très chère.

Alors qu'en bruit de fond, les hurlements du pauvre homme venu se mesurer au Maure, se faisait saigner à blanc en criant sa douleur. Elle essayait de ne pas entendre ces cris et priait presque que cela ce termine vite.

Jeanne la Hachette ? Et bien quel nom ! Ca donnait franchement envie de la rencontrer. Dans quoi se lançait-elle ? Elle avait une vengeance à mettre en oeuvre et si elle se battait ici et maintenant, elle n'en ressortirait peut-être pas vivante, mais quelque chose en elle la poussait à accepter. Inconsciemment, elle était venue pour ça et elle le savait.


Jeanne la Hachette ? C'plutôt prometteur ! J'suppose qu'vous avez toute confiance en elle si vous l'avez choisi pour s'battre en vot'e nom ?!

Question posée, mais qui n'attendait pas spécialement de réponse, alors que son coeur s'accélérait. L'adrénaline, la peur commençaient à monter alors qu'elle allait bientôt donner sa réponse.

-L'on vous fournira l'arme que vous désirez. Et en cas de victoire de votre part, où si vous ne mourrez pas ici bas, alors vous toucherez dédommagement en conséquence.
Un petit effort, c'est pour le spectacle.


Sourire esquissé. Un dédommagement conséquent. Sourire s'agrandissant, dévoilant ses quenottes en imaginant les écus tombants dans ses poches. Ca valait bien le coup de prendre le risque d'y laisser sa peau laiteuse et tendre. Et puis si c'était pour le spectacle, elle pouvait bien faire ça ! Après tout si elle gagnait, Richard serait fier d'elle !

Si c'est pour l'spectacle 'lors ! J'suis vot'e femme ! Et moi ce s'ra Swan la Rouge !

Bin oui, par rapport au cheveux hein ! Elle lui tendit la main, histoire de signer un accord tacite. Le sort était jeté et advienne que pourra !

Où dois-je aller ?
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Crocs Rouges
.richard.
Ebenes sombres et glaciales, le brun de ses ténèbres suivait la lente mis à mort . Le vainqueur s'échinant à briser chacun des os de sa victime, impassible, sous les cris surexcitée d'une foule avide de ce sang anonyme. Bête mouvant aux nuées d'appendices réclamant chacun son dû carmin et un cri à lui seul adressé, elle frissonnait chimère née de la multitude en ondulation de ses hanches monstrueuse en une parodie grotesque de sexe lorsque Douleur et Violence s'empoigne dans cette étreinte collective et irraisonnée.

Il serra les mâchoires et conservait le regard sur la rouquine qui semblait traiter une affaire avec l'hôte des lieux, au visage froid et au rictus peu amène. Le brun soupira, certain qu'elle allait encore se fourrer dans des ennuis. C'était presque un don chez elle. Cette fierté démesurée de vouloir faire ses preuves ... de démontrer à tous qu'elle ne craignait rien ni personne ... Elle était loin la petite chose fragile arrivée aux crocs, il y a longtemps. Et pourtant ... ce n'était pas faute de lui avoir dit qu'apprendre demandait de la patience mais rien n'y faisait. Depuis l'affaire de l'esclavagiste, quand ils n'avaient pas de projet, les bruns s'arrangeaient sans qu'elle ne le sache à toujours garder un oeil lointain sur elle ... Il secoua la tête et murmura entre ses dents ...


Putain Swan ... dans quoi tu te fourres encore ...

Un regard vers l'arène où les cris avaient soudainement cessé ... Quelques gargouillis encore avant que le marteau acheva enfin le pauvre bougre que l'on tira bientôt hors de vue ... Une idée folle naquit ... Elle allait y aller ... Il secoua la tête ... Non même elle n'était pas assez folle pour descendre là-dedans ... Pourtant le pressentiment s'ancra dans le bide du brun ... Sous sa cape, ses mains voletèrent, s'assurant la présence de ses ... outils de travail ... Il attendit, profitant de l'ombre encore mais il senti chacun de ses muscles se tendre ... Non, non, non, elle avait un peu de jugeote ... un peu ... Son regard étudiait les sorties possibles, hélas peu nombreuses dès lors qu'on était dans la fosse ... Il scruta la foule devant lui, prêt à s'y plonger. Tout son corps se mit en tension, sa respiration se fit calme et profonde et les années passées revinrent s'imprimer en lui. Et murmura encore, comme une prière inaudible ...

Merdum ... fais pas ça Rouquine ...

Pourtant ... de l'autre côté ... loin de ses oreilles ...
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--La_hachette


[Les cages]

A l'extrémité des fosses, se situe la zone de latence entre l'Enfer et le Paradis, où les combattants attendent leur tour. L'endroit où ceux qui ont choisit d'exhiber leurs talents au combat se pressent en espérant prouver leur valeur entre tous. Les hommes regorgent, voulant démontrer leur adresse avec une lame, une hache ou quelque autre arme! Et quand ce n'est pas l'adresse, il s'agit de force, d'endurance...Le tout pour l'argent ou la fierté, mais pour le plaisir des spectateurs qui s'égosillent, toujours.

Parmi les colosses, une jeune fille...Dix huit ans, une silhouette élancée à la musculature fine, des cheveux bruns écourtés, et ormis l'air revêche et les vestures, rien ne la prédestine aux fosses. Elle pourrait être comme toutes les autres, vêtue d'une jupe lui tombant aux cheville et d'un tablier blanc, une chemise bien boutonnée et une coiffe recouvrant ses cheveux, elle ne l'est pas!

Dénotant dans le paysage musclé des pectoraux développés, la brunette, se trouve, elle, dans son élément. Six mois que Jeanne Laisné qu'on surnomme désormais La Hachette à cause de sa prédilection pour cette arme, combat dans les fosses...Six mois, qu'elle a appris à sauvegarder sa peau, trouvant professeur ici ou là dans la racaille traînant en Enfer. Six mois de cicatrices, de sang et de sueur pour arriver à se faire un nom, une place parmi les combattants du Vaisneau.
Et elle y est parvenue, d'abord elle comptait prendre la place de ses soubrettes mielleuses aguichantes qui pour quelques sous, se donnent volontiers, mais...son tempérament ne l'y invitait visiblement pas.

Oh, elle a bien essayé de vivre "normalement", et la vie l'a rattrapé, violente, sanglante...injuste! Une mère morte en couches, un père soldat qui lui, s'empresse d'aller mourir au front pour la couronne... La voila orpheline, recueillie par les forains. La Hachette a dû se débrouiller, quitter Beauvais, arriver à Paris parmi les gitans, qui lui dispensent l'art de manier le poignard d'abord, la rapine ensuite. Mais, elle se sédentarise dans la capitale ets'installe pour un temps dans la vie rangée de briseuse de laine. Une survie plus que précaire...Jusqu'au jour où...

Cette boucherie, le monde d'en dessous. Les combats, la rage, la mort et cette vie. Jeanne a choisi, elle n'est pas stupide, elle sait ce qu'elle risque mais elle aime l'adrénaline. Alors ça...c'est parfait! Et de loin, la brune observe le Maure envoyer les adversaires les uns après les autres dans l'au delà...D'ici peu se sera son tour, mais pour l'instant elle s'enivre, de cette odeur de sueur masculine, de la peur ambiante, et de cette foule en délire...qui elle aussi veut des sueurs, froides celles là...

Un regard vers l'endroit où le baron d'Ittre se tient d'ordinaire, les yeux noisettes à leur tour interrogent le visage serein du propriétaire des lieux, comme Rachid, attendant la fin de ce duel...mortel. Attendant au fond que son tour vienne, que le blond énonce à haute voix: Jeanne, dicte La Hachette pour qu'elle franchisse la limite,pour que le frisson lui grimpe l'échine...Qu'elle quitte le Paradis de la sécurité et se prouve qu'elle est vivante...enfin!

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Enguerranddevaisneau
Il rit.

Férocement, l'ampleur du spectacle à venir était de loin ce qu'il préférait. Le plus jouissif.
Des femmes, comme des chiennes, jetées dans la fosse, où elles s'affrontent avec hargne. Les scènes étaient plus violente, plus choquante aussi, pauvres sexe faible qui tente de démontrer sa suprématie.

Rachid revint donc prendre place au côté de son maître, attentif à la suite.


-Que l'on fournisse à cette femme une arme, et vite.

Ainsi fut confié à Swan une rapière de bonne facture, et un bouclier une main, léger, fait de bois.

Au Seigneur de la fosse de se lever, et de parcourir la foule de d'un regard glaciale, tandis qu'il s'exclame, haut et fort.


-Peuple avide de sang, ainsi ce soir nous verrons deux femmes s'entredéchirer. Deux déesses de la guerre, deux pouliches effarouchées qui se battrons pour votre plaisir. Accueillez dés lors Swan la Rouge, sublime succube de la mort, guerrière à la chevelure de sang, qui saura sans aucun doute le faire couler chez son adversaire!!!

Pour accentuer l’excitation, il en rajoutait beaucoup, et c'est d'une main ferme qu'il pousse la rouquine dans l'arène, la laissant seule face à son destin.

Elle affrontera ma favorite, votre favorite!! Celle qui a sut de nombreuses fois prouver qu'elle valait le meilleur des hommes. Elle est jeune, elle est belle, elle se nourrie du sang de ses victimes, accueillez comme il se doit Jeanne Laisné, dite la Hachette!

Et un regard, mielleux, pour cette dernière, sa redoutable championne, sa main noir à lui seul. Les cages sont ouvertes. Le public scande déjà des "Hache! Hache! Hache".

Le sang allait couler, le combat, commençait.

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Luludja
[Dans les rues de Paris...]

Tapie dans l'ombre, une silhouette frêle se frayait un passage le long des ruelles tortueuses et mal fréquentées de la ville. Elle marchait d'un pas rapide non tant par peur d'une mauvaise rencontre que parce qu'elle s'était trompée déjà trois fois de chemin et qu'elle commençait à perdre patience. Swan avait parlé d'une boucherie, mais des boucheries à Paris il y en avait des dizaines voire des centaines. De plus, ce genre de lieu n'allait certainement pas être annoncé par une enseigne multicolore. Et quand bien même, la jeune femme n'aurait même pas été capable d'en déchiffrer les lettres, analphabète qu'elle était.

Elle tira un peu plus sur le capuchon qui lui couvrait la tête, laissant juste assez d'espace pour voir où elle se dirigeait. Elle déboucha à un coin d'une rue dont elle espérait que cette fois-ci elle serait la bonne car elle se sentait bien incapable de faire le chemin inverse après avoir tourné dans tous les sens. C'est qu'elle était loin de connaître Paris la petite bohémienne, c'était tout juste si elle y avait mis les pieds une fois ou deux par le passé, et toujours accompagnée par des personnes qui connaissaient l'endroit mieux qu'elle et qu'elle avait laissés la guider. Mais cette fois c'était différent. Elle ne pouvait compter sur personne, mis à part sa bonne étoile, la même qui avait mis la Rouquine et ses acolytes sur sa route par un beau jour.

Elle remonta la ruelle pestilentielle en balayant du regard chacun des deux côtés, à l'affût d'une enseigne en forme de tête de cochon ou de saucisse. Alors qu'elle arrivait au bout de la rue et que son espoir s'amenuisait de plus en plus, elle entendit soudain une rumeur, une sorte de grondement sourd, provenant d'une bouche d'aération sur le bas-côté. Relevant la tête elle vit une enseigne carrée avec quelque chose d'écrit.

B... O... U... C... En même temps qu'elle déchiffrait à une lenteur exaspérante les lettres traçées avec moultes enluminures, chaque son se formait sur ses lèvres. Le début de l'enseigne semblait correspondre à ce qu'elle cherchait. Et les odeurs musquées et la clameur qui lui parvenaient de la niche au bas du mur achevèrent de la convaincre.

Elle frappa deux coups à la porte et se retrouva face à un molosse qui la regardait de haut. Instinctivement, elle recula d'un pas et tira sur sa capuche.


Je viens pour... ce que vous savez.

Elle déglutit et sentit le regard du type se promener sur sa silhouette, bien dissimulée sous sa cape ample.
Portant la main à sa ceinture, elle tâtonna jusqu'à une bourse de cuir dont elle sortit deux piécettes qu'elle tendit à l'homme d'une main un peu tremblante.
La porte s'ouvrit plus largement et Lud pénétra à l'intérieur.


[Dans la Fosse]

A peine entra-t-elle dans la salle gigantesque qu'une chaleur de fournaise vint la prendre à la gorge. Partout autour d'elle, des hommes qui criaient, qui chahutaient et gesticulaient. Le premier réflexe de Lud fut de repartir par où elle était arrivée. Mais avant cela, elle devait trouver la Rousse.

Elle se força donc à poursuivre son avancée, tout en gardant, malgré la chaleur étouffante, son capuchon sur la tête, chaperon rouge parmi les loups. Mais les loups, n'avaient d'yeux que pour l'arène, que Lud se mit à distinguer en contre-bas, lorsqu'elle avança. Un combat était sur le point de commencer. Entre deux femmes. Lud sentit un frisson lui parcourir l'échine à cette pensée. Dans quel traquenard était-elle venue se fourrer? Mais alors qu'elle se rapprochait lentement, ses yeux s'agrandirent progressivement et sa bouche finit par jurer en même temps que l'information parvenait à son cerveau:


Swan!? Foutrecul de bordel de....

C'était elle, là! Au milieu de l'arène. Sur le point d'en découdre avec une roublarde aux cheveux courts. C'était pure folie!

Non! ne put-elle s'empêcher de crier.

Sous le coup de la stupeur, Lud ne se rendit pas compte que sa capuche avait glissé de sa tête.
Swan
-Que l'on fournisse à cette femme une arme, et vite.

Il rit et à ce moment-là, elle se demanda sérieusement dans quoi elle s'était encore fourrée. Un don chez elle, je vous le dis. En s'approchant du Maure qui était revenu près de son Maître pour lui tendre ses armes, elle déposa sa cape dans une alcôve creusée à même le mur. Elle enleva aussi son corset qui allait l'empêcher de respirer et bouger comme il le fallait, libérant la chemise de toute étreinte.

Tirant sur les lacets d'un geste évocateur, elle le posa sur la cape et se saisit de la rapière et du bouclier en bois. L'épée n'était pas son arme de prédilection, mais Erin lui avait appris quelques coups. Celle-ci était plutôt légère et courte et c'était parfait pour elle. D'un mouvement de poignet, elle la fit tourner pour s'habituer à son poids ...

Se tournant vers le de Vaisneau ...


J'vous confis mes frusques, les j'tez pâ hein !

Puis le Seigneur blond se leva, comme César, dans toute sa splendeur quand il s'adressait à son peuple !

-Peuple avide de sang, ainsi ce soir nous verrons deux femmes s'entredéchirer. Deux déesses de la guerre, deux pouliches effarouchées qui se battront pour votre plaisir. Accueillez dés lors Swan la Rouge, sublime succube de la mort, guerrière à la chevelure de sang, qui saura sans aucun doute le faire couler chez son adversaire!!!

Mouai, il y allait un peu fort là quand même ! Déesses de la guerre ! Succube de la mort ! Un regard au Vaisneau et au Maure, incertaine pour le coup, mais sa fierté revenait au pas de charge. Hors de question de prendre la fuite. Elle releva le menton au moment où le Roy de la fête la poussa d'un geste ferme dans l'arène ! Trop tard pour revenir en arrière et il n'en était pas question ! L'honneur des O'Connor était en jeu et un O'Connor ne fuyait jamais devant le danger !

Elle affrontera ma favorite, votre favorite!! Celle qui a sut de nombreuses fois prouver qu'elle valait le meilleur des hommes. Elle est jeune, elle est belle, elle se nourrie du sang de ses victimes, accueillez comme il se doit Jeanne Laisné, dite la Hachette!

La foule scandait la jeune femme ! "Hache! Hache! Hache". "Hache! Hache! Hache". Pas très encourageant tout ça ! Elle devait être forte et elle releva encore plus le menton. Elle était digne et fière et elle regardait la foule sans sourciller. « Vaincre ou mourir ! » Dans tous ces cris, elle n'entendit pas le « NON » de son amie Châtaigne qui venait d'arriver ...

Posant le bouclier sur un de ses tibias, elle sortit un lien de cuir de la poche de ses braies et attacha sa longue chevelure pour ne pas être gêné. Elle reprit le bouclier et le mit en place sur son avant bras gauche, quand elle vit arriver son adversaire. Une jeune femme d'à peut près son âge, mais légèrement plus grande et d'allure assurée. Les cheveux coupés, elle observa son visage.

D'un signe de tête elle la salua. Toujours respecter son adversaire, même si un des deux allait mourir le soir même ! Les yeux plissés, elle commença à tourner, à pas lent autour de la jeune femme, épée en main et épiant chacun de ses mouvements, chacune de ses expressions. Les leçons de Richard allaient peut-être servir à quelque chose finalement ...

Dès que son adversaire serait prête, plus rien ne l'arrêtera ...


C'est quand t'veux la belle !

Provocatrice la rouquine ? A peine !! Il fallait bien qu'elle donne l'impression qu'elle n'en était pas à son premier combat ...
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Crocs Rouges
--La_hachette


L'heure était arrivée où comme entre chiens et loups, on passait de la lumière à l'obscurité. Le moment M de franchir la ligne pour oublier la femme et faire parler la combattante. Il l'avait annoncé, enfin, deux femmes s'entre-déchireraient...Elle allait entrer en lice, attrapant son bouclier négligemment posé contre la paroi de la cage, elle fit coulisser le manche de la hache pour extraire l'arme de sa ceinture.

Son adversaire, comment avait il dit? Swan la rouge... avait été poussée, rapière au poing au coeur de l'arène. Propulsée dans le monde voyeuriste du combat de femme. Car oui, le public aimait cette exhibition de tigresses échauffées qui se battaient. Les hommes imaginaient leurs épouses bien rangées à la place de l'une d'elles et les rares femmes traînant dans le coin enviaient leur vie pimentée, excitante...Un coup d'oeil pour détailler l'ennemie du jour...plutôt petite, de longs cheveux roux qu'elle attachait à ce moment, jeune...comme elle!
Pas le temps de s'attarder, c'était son tour de pénétrer le cercle dangereux...

Le Seigneur des fosses déjà l'annonçait, sa favorite...L'oeil mielleux posé sur elle la brûlait presque comme si la façon dont il la détaillait, faisant le tour du propriétaire, incendiait chaque parcelle de son épiderme. Elle était sa chose, propriété parmi toutes celles qu'il possédait mais cela lui plaisait, comme un lien unique qu'elle avait su tisser avec le blond. Animal de compagnie féroce, distrayant et pourtant libre d'esprit et de corps, tenant sa vie, seul bien précieux à ses yeux dans ses mains guerrières.

Placée à l'opposé de l'arène, la rouquine la jaugeait, un salut respectueux de la tête qui lui arrache un sourire en coin, elle rends la pareil du menton, dernières politesses avant le langage du sang.


C'est quand t'veux la belle !

Et bien puisque nous y sommes ma belle... Elle ne réponds pas, se cache derrière son bouclier, hache d'arçon* au poing!Le regard noisette qui dépasse observe, les appuis se stabilisent au sol, puis les deux combattantes se tournent autour, en garde, attendant la première frappe. Soudain, Jeanne se décide, elle fonce bouclier en avant sur la Rouge, bras armant la hache au fur et à mesure qu'elle se rapproche à pleine vitesse...le tout dans un cri bestial.

YIIIIIAAAAAAAAAAAAAH!

Le premier coup porte sur le bouclier avec fracas, obligeant Swan à reculer sous le choc provoqué par la course le précédent! Le second, le troisième et le quatrième impacts pleuvant de façon similaire, et ponctués de cris rageurs de la part de Jeanne résonnent de nouveau de par leurs éclats sur le fer de la protection.Pas de chair entaillée pour le moment, mais le public en redemande, encourageant ça et là l'une puis l'autre, pariant sur leur compte, sur leur agressivité et sur leur défense. Du spectacle, comme on les apprécie!

La rapière attaque alors à son tour, bien vite parée par la Targe** de la brunette. Une fois, deux fois...La brune élancée repousse sa comparse.Enfin, La Hachette, relance l'attaque...en tête cette fois, obligeant l'adversaire à se courber pour recevoir la hache au centre de son bouclier. La jeune femme, imperturbable, poursuit, envoyant le fer de son arme une seconde fois, et là, la rousse est obligée d'esquiver d'une pirouette la faisant passer sous le tranchant, la hache rasant le crâne...Pas moyen de la toucher, la jeune femme est vive et agile visiblement! Les parades sont sûres, le bouclier trouvant toujours l'arme, mais la donzelle Laisné ne se décourage pas et continue à rouer de coups son adversaire, nul doute que l'un d'eux finira par porter!




*Hache d'arçon: arme assez courte, elle est normalement fixée à la selle pour seconder l'épée de taille puis d'estoc dans les combats entre chevaliers.
** Targe: petit bouclier d'au maximum 40 centimètres qui se tenait à la main ou, dans des cas beaucoup plus rares, était directement fixé sur le canon d'avant bras gauche si le combattant portait une armure.Elle est constituée exclusivement de fer et non de bois.


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