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[RP] Désolée papa, je vais chercher maman

--Nasir_ad_din_at_tusi



Ca alors. Les deux enfants n’ont pas l’air d’être l’appât d’un ignoble piège. Enfin tout de même mieux vaut continuer à garder ses distance avec eux. Ca tue vite ces trucs là. Etonnant quand même ces deux petits vraiment petits qui se promènent seul sur les chemins. La garçon a dégainé une épée… en bois. Avec sa la probabilité qu’il tue se réduit considérablement. Il a même l’air d’être sincère et courageux en brandissant son bout de bois. Tout sourire, Nazir répond à sa première question avec un accent arabe bien prononcé derrière son français impeccable.

Pourquoi je suis habiller comme ça ? Parce que ce sont mes vêtements jeune enfant.

Les deux enfants semblent captivé par Abd Al Wahab toujours entrain de brouter dans le fossé. C’est vrai que les dromadaires n’existent pas en Europe. Il fait toujours sensation quand il passe dans les villes. Les gens s’émerveillent de voir des animaux qu’ils n’ont jamais vu auparavant. Le marchand éclate d’un rire sonore lorsqu’elle lui demande si c’est un cheval qui s’est fait une bosse. Tout de même de la a confondre un dromadaire avec un cheval il faut soit que la petite soit aveugle soit qu’elle souffre d’un manque de discernement surement du à sa religion ou à l’éducation barbare qu’elle a reçu. Dommage qu’il n’ai pas avec lui un pur sang arabe. Elle aurait pu voir ce qu’est un vrai cheval !

Ca ? Ca c’est Abd Al Wahab ! Ce n’est pas un cheval, c’est un dromadaire. C’est plus grand qu’un cheval regarde et cette grosse bosse ça lui permet de pas boire pendant plusieurs jours dans le désert. C’est un peu comme si il mettait de l’eau en réserve dedans.

De plus en plus étrange. D’après leurs dire ils vont à Carcassonne. Mais c’est atrocement loin. Jamais ils n’arriveront en vie s’il les laisse cheminer seuls. Leur but d’après ce qu’il disent c’est qu’ils vont chercher la mère de l’enfant blonde comme le sable qui s’est fait attaquée. Ces deux là risque de connaitre la même fortune s’ils continuent leur voyage. Parce qu’Averroès et le Très-haut on dit que la charité était nécessaire et qu’il fallait accomplir des bonnes actions, le commerçant fort peu scrupuleux en affaire se décide à se rattraper en les prenant avec lui jusqu’à ce que leur chemin se sépare. C'est-à-dire au prochain bourg conséquent

العالم المجنون (le monde devient fou. GT)

Zarma vous allez chercher la mère de la petite ? Averroès o akbar, vous allez pas marcher seuls comme ça sur la route. Vous allez pas voyager seuls comme ça sur la route. C’est trop dangereux. Carcassonne n’est pas ma destination mais je peux vous accompagner jusqu’à la prochaine ville. Waverroès (wallah) vous pouvez faire confiance à Nazir ! Est-ce que vous voulez monter sur Abd Al Wahab ? (c’est pas bien de monté sur le dromadaire d’un inconnu)
Firielle


Le retour, un mot si court et pourtant synonyme de retrouvailles, d'amour enfin renoué, de chagrins effacés et la fin d'un cycle. La Duchesse Firielle de Castel Vilar traversait l'un de ses moments là, après tant de temps passé en voyage, tant d'aventures vécues par la brune, des gondoles de Venise, aux frontières de la Grèce et de la Russie, voilà toutes les étapes de son périple.

Durant tout ce temps, une seule idée en tête, sa famille, son mari, sa fille Angecassis, son fils Milandor et surtout sa petite dernière qu'elle n'a pas vu grandir, Zaza.

Sur la route du retour, la Duchesse avait été attaqué à Carcassonne, par lâcheté elle avait été surprise et n'avait pu se défendre, quelle ignominie! Tant de temps perdu dans cette ville, certes accueillante, mais loin de ceux qu'elle aimait.

Ce fut grâce à l'aide du Seigneur Aymeric de Mistra que Firielle put reprendre la route, c'est ainsi qu'elle se trouvait à l'orée de Saint Lizier et à un jour de Saint Bertrand de Comminges, à un jour de retrouver ses êtres chers à son coeur.

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Asalais
A cet instant et face à cet homme si étrange, la blondinette se tortillait sur place, sans se douter que sa mère avait pris la route depuis plusieurs jours et se trouvait non loin de la demeure familiale. Il fallait avouer que c'était ballot, peut être s'étaient elles croisées sur les routes, ou avaient elles emprunté des chemins différents. Quoi qu'il en soit, elle se tenait toujours cachée derrière Alex en buvant les paroles de l'étranger. Il la fascinait.

Timidement, elle prit les devants et s'avança vers l'homme. Elle finit par se planter devant lui en levant sa petite frimousse pour plonger son regard dans le sien, petite sourire aux coins des lèvres.


C'est quoi la prochaine ville ? Moi ze veux monter dessus ! Y va pas me mocre hein ?


Lentement, elle s'éloigna de l'homme pour s'approcher de la bête en plissant le nez. Il était vrai que de près, il n'avait pas, mais alors pas du tout l'apparence d'un cheval. Il avait d'ailleurs une drôle de tête et elle ne put s'empêcher de rire en le voyant brouter tranquillement. Là encore, elle se planta devant le dromadaire et lui fit plusieurs grimaces. Elle sortit Bouh de sa poche et se mit à le secouer devant la tête de la pauvre bête qui la regardait avec de grands yeux.


C'est Bouh ! C'est mon coupin... Toi tu t'appelles comment ?

Elle pencha la tête sur le côté sans quitter la bête du regard, comme si elle s'attendait à une réponse. Aucune ne lui parvint et elle poussa un petit soupir.


Comment que ze grimpe dessus ? Mon papy, il a dit moi ze vais apprencre à faire du zeval avec madame le chevalier Leello... C'est elle qui m'apprend des crucs, mais z'ai pas encore appris ça...

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Asalaïs de Castel Vilar de La Duranxie.
Abriellyn
Une seule idée en tête depuis qu'elle avait laissé Alexandre au château. Elle apréhendait... Ce que le garçon lui avait dit ne l'avait pas rassurer. Ainsi la discussion qu'elle avait eu avec Zaza n'avait pas porté ses fruits... Enfin dans son esprit naif la jeune femme se disait qu'au château vu le monde qui tournait autour de la petite blondine, elle n'avait pas à s'en faire. Ils ne pourraient pas facilement partir sans que personne ne le remarque. Mais elle n'avait pas pensé que les deux esprits imaginatifs des petiots mis ensemble étaient plus prolifique que chacun de leurs côtés.

Le soir venu, elle se rendit donc dans la partie du castel où les deux enfants étaient censés jouer. Ce qu'elle vit la laissa sans voix. Des gens qui courent partout des bribes de mots "les enfants".... "plus là"....."disparu".... Elle avala difficilement sa salive et se dirigea d'un bon pas vers la nourrice attitré de la mini tornade blonde.


Excusez moi... Je... Je viens chercher Alexandre... Le petit garçon brun... Le chevalier de Asalais.... Je peux les trouver où?

Oui encore une lueur d'espoir d'avoir mal compris, on l'a dit elle était naïve Aby.... Les doigts de la nourrice qui se triture, un teint qui devient rougeaud, une mine penaude.... L'auccitaine devint livide...


On les trouv' plus dauna... Ils ont disparu... J'suis allé chercher le gouté... Ils étaient pu là... Mais on les cherche... Tout le château les cherche.... On a averti sa Grasce....

Sans attendre la suite, Aby s'enfila dans les couloirs, direction la prévôté. Elle était affolée, ainsi donc Zaza avait bien mis son idée à exécution et Alexandre malgré ses mises en garde l'avait suivi... Il n'avait même pas envoyé le pigeon avec le flot qui voulait dire à l'aide... Le temps pressait, elle poussa tout les gens qui avaient la malchance de se trouver sur son chemin. Et à toute volée, elle ouvrit la porte du bureau du prévôt, s'inquiétant peu de la personne qui s'y trouvait en cette instant. D'ailleurs, sans ménagement elle fut expulser du bureau, se trouvant nez à nez avec une porte close en moins de temps qu'il faut pour le dire. Et c'est à un Erasme bouche bée qu'Abrie lachâ d'un seul coup:

Alexandre et Zaza ont disparu. Je sais où ils sont. Enfin presque... Enfin si... Elle veut retrouver sa mère à Carcassonne, ils sont donc sur les chemins, mais me demande pas comment j'en sais rien... Erasme je t'en prie lâche tout et viens m'aider... J'ai peur qu'ils leur arrivent quelques choses... Ils ne savent même pas lire!

Les larmes aux yeux, tremblante, elle lui adressa un regard désespéré auquel bien sur il aurait du mal de mettre opposition.

Alexandre_assombris
Le petit garçon écouta les réponses de l'homme, un brin méfiant. On aurait dit un bouffon du roi, mais il n'en était pas un. Du moins il ne l'avait pas dit. Zaza, oubliant toute prudence s'était rapprochée du... dromadaire. Alors comme ça ce n'était pas un cheval...? Il s'approcha à son tour et reprit la main de la fillette.

- On peut monter tous les deux dessus? Et pis toi? Tu vas marsser? Mais tu sais nous on a pas peur hein. On veut zuste savoir où faut aller.

Alex regardait autour de lui, il regardait, l'homme, l'animal, le paysage... Il rangea son épée, estimant que l'homme n'était pas trop dangereux. Il fallait qu'ils reprennent la route, parce que là ils perdaient du temps.
Erasme
Era qui était en pleine réunion grogna quand la porte s'ouvrit de telle façon. En effet peu étaient les suicidaires qui avaient osé un jour le déranger quand il travaillait. Quoi qu'il en était la personne qui l’embêtait de la sorte risquait gros .. très gros.

Il releva légèrement la tête et en un instant vu son interlocutrice mise à la porte. Il grogna à nouveau n'ayant pas aperçu Abrie. C'était le comble, en plus de venir le déranger on mettait ses collègues à la porte. Rien n'allait plus au castel, le respect n'était plus ce qu'il était.

Quand la bourrasque vint se planter enfin devant lui et qu'il l'a reconnu ses yeux s’agrandirent de surprise. En effet Abrie avait souvent eu l'occasion de venir le voir dans son bureau mais quand même pas à mettre les gens à la porte. Un légère et rapide réflexion ... Jalousie ? non il n'espérait pas tout de même sa collègue ne faisait que travailler avec lui rien de plus. Alors qu'est-ce que cela pouvait bien être.

Il la fixa et attendit qu'elle parle. Quand ceci fut fait il se leva d'un bond. Diantre ce que ces morpions pouvaient être pénible. Il se demandait déjà intérieurement ou se trouvait bien son martinet ... qu'il le prépare au plus vite pour attendre le retour du mioche.

Puis dans un instant de lucidité il se dit qu'il faudrait peu être lancer des recherches au plus vite. C'est ainsi qu'il sortit dans le couloir et aboya sur deux gardes. Donnant à ses derniers les descriptions des rejetons il leur demanda de bloquer les frontières du comtat et de vérifier tous ceux qui essaieraient d'en sortir. Ainsi donc les enfants ne pourraient en sortir. Il demanda aussi au garde de prévenir tous les autres et de surtout prendre le plus grand soin des enfants si ils les retrouvaient. En effet il était le seul à avoir le droit de les passer au martinet ... et son martinet n'aimait que les fesses toutes lisses.

C'est ainsi donc que le Castel en ébullition et ses ordres donnés Era revint près de sa douce et lui sourit calmement pour la rassuré.


Mon ange, ne t'en fait pas on va les retrouver s'est promis, je viens de faire fermer toutes les frontières pour qu'on puisse les retrouver. Si ils ne sont pas sorti du comtat, ce qui me parait être difficile au vue du peu de temps depuis lequel ils se sont enfuis, nous devrions leur mettre la main dessus.

Ce n'est qu'une question de temps. Nous n'avons plus qu'à attendre si tu le veux bien. En attendant assied toi et calme toi. Raconte moi donc tout ce qui s'est passé pour que j'en sache un peu plus. Plus je connaitrais de détail meilleur seront les endroits ciblés pour la recherche.


Il prit sa compagne par la taille et la fit s'assoir sur un siège en cuir rembourré par de la mousse. Se tournant il revint avec une tasse contenant une infusion de plantes diverses et la posa devant la jeune femme. Puis il s'assit et lui prenant la main l'invita à lui détailler toute la situation.
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--Nasir_ad_din_at_tusi



Délibérément les enfants avaient fait le choix de le suivre à dos d'un dromadaire si mystérieux.

عبد الوهاب الكذب بالكذب (couché Abd Al Wahab couché ! GT)

Evidemment qu’un dromadaire ça n’obéit pas comme un chien. C’était plutôt le fait de tirer comme fou sur la bride de l’animal qui le contraint à se coucher patte après patte. Drôle de manière qu’ont les camélidé haut perchés de mettre ventre à terre. Parler à Abd Al Wahab donnait au marchand la sensation d’avoir de l’autorité sur lui. C’est qu’il l’aimait son dromadaire.

Lorsque celui-ci fut enfin couché et accessible, Nasir prit le petit garçon par les aisselles, le souleva sans peine et vint l’asseoir sur la partie la plus étroite de la selle du dromadaire. Heureusement qu’il y avait une poignée à laquelle il pouvait s’agripper sinon il aurait tôt fait de passer par-dessus bord. L’égyptien répéta le même geste avec la fille qu’il installa derrière son chevalier de bac à sable. Il lui prit les mains et les passa autour de la taille d’Alex pour qu’elle s’y accroche.


Les enfants vous vous accrochez bien. Vous serrez très fort. Quand Abd Al Wahab va se lever ça va pencher comme quand il s’est couché. Faut pas avoir peur. Vous vous tenez bien fort et vous attendez. Après vous pouvez vous tenir un peu moins. Allez c’est partit.

Le commerçant siffla entre ses dents en donnant une tape sur la croupe de l’animal qui se releva de la même façon qu’il s’était couché. Les deux gamins n’en menait pas bien larges pour ne pas dire qu’ils avaient peur à être ballotés comme ça. Ca fit sourire l’arabe. Zarma grand chevalier mais pas capable de monter le dromadaire ces occidentaux. Abd Al Wahab relevé ils pouvaient se remettre en route. Direction Toulouse. Nasir appela sa mule Fatima ou plutôt du aller la chercher car elle était aussi têtue que le dromadaire. Elle avait au moins l’excuse d’être une mule. Tenant dans chaque main les rênes d’un animal ils se remirent lentement en route.

Il n’était surement pas très loin de la frontière. Deux ou trois heures tout au plus. En effet, alors que le soleil commençait à décliner vers l’horizon, le drôle d’équipage aperçu sur la route un poste frontière sur lesquels flottaient le drapeau rouge frappé de la croix occitane.
Un nouveau problème ce posait. Comment expliquer à ceux là que lui marchand arabe trimbale deux enfants blancs en bas âge sur son dromadaire sans se faire suspecter d’enlèvement. Nasir y pensa un peu trop tard. Malheureusement c’était désormais irrémédiable. Ils étaient vus. Pourvu que ces gardes soit plus intelligents que les templiers en leur époque.
--Norber


Attroupés autour d'un feu, les gardes se saoulaient à la bière, laissant échapper des rires gras comme réaction aux blagues salaces que Norber ne pouvait s'empêcher de raconter. Ils se pelaient le cul depuis hier soir près de la frontière.

Les conseillers étaient furax lorsqu'ils apprirent la disparition des deux petits et finalement, il valait mieux être ici que resté au château. N'empêche que les chances de tomber sur les mômes étaient quasi inexistantes mais certes, ils faisaient ce pour quoi ils étaient payés. Quoi que, courir après la fille du Coms et son petit camarade, cher aux yeux de la Juge et du Prévôt, ne faisait pas vraiment parti de ses attributions mais les petits, il les aimait bien. Il avait même pitié d'eux, parce qu'à leur retour, ça n'allait pas être facile. De plus, la Comtesse qu'on sort était de retour et si le Coms se montrait papa poule avec sa princesse, la mère avait la réputation d'être bien plus dur et à cheval sur les principes, peu importes ceux qui sont les siens.

Bref, la nuit tombait et le Norber, il était debout à se marrer et à faire des gestes obscènes histoire de donner vie à son histoire. Tous étaient pendus à ses lèvres, morts de rire, un godet à la main à attendre la chute mais elle ne vint pas. Le fameux Norber se fit droit comme un piquet et plissa les yeux, le regard loin derrière l'attroupement.


Hé bande de crétins ! Qu'est ce que c'est qu'cette merde là bas ?!

Oh arrête tes conneries et finis ta putain d'hitoire !

Hé ta gueule, regardes j'te dis !


Un drôle de spectacle s'offrit à leurs yeux. Un homme bizarrement habillé qui trimballait deux bêtes dont l'une totalement étrange. En y regardant de plus prêt, deux mômes étaient perchés dessus. Ni une ni deux, ils s'activèrent et se mire en place.


C'est eux bande de troufions ! Magnez vous l'cul on va pouvoir rentrer à la maison avec les honneurs s'te nuit ! Et vous là ! Arrêtez vous !

L'homme fut rapidement encerclé, lances pointées vers lui.

Qu'est ce que vous foutez avec la fille du Coms ? Ecartez vous des mômes et expliquez vous ! Et puis d'abord, qu'est ce que c'est que tout ce bordel là ! D'où que vous sortez !
Asalais
Enchantée, Blondie se laissa porter jusqu'au dos de la bête en se tortillant dans les bras du fameux Nasir. Comme il le lui indiqua, elle se cramponna fort à Alex et posa sa joue, rosie par le froid, contre son dos et ferma les yeux lorsque l'animal se mit en mouvement. Elle poussa plusieurs cris de souris lorsqu'elle crut tomber et ne fut rassurée seulement lorsque la position fut stable. C'était la première fois qu'elle montait un animal. Son grand père lui avait promis un poney et des leçons mais elle était encore un chouilla trop petite alors il fallait qu'elle patiente. La patience ne faisait pas parti de ses qualités. Elle redressa sa frimousse et offrit un sourire ravi à l'étranger. Comme elle le vit faire mainte fois, elle donna un petit coup de talon à la bête en levant une main.

EN AVAAAAAAAANT ! Couuuuuuuuuuuuuuurs ! Pouquoi il court pas ?

Déconfite, elle poussa un petit soupir en faisant la moue. Tant pis, ils iraient doucement et elle trouverait bien un moyen de s'occuper. Pauvre Alex, elle opta pour une séance coiffure sur son camarade : Elle lui fit des couettes, tenta une tresse mais d'une, elle n'était pas encore douée pour ça et de deux, ses cheveux étaient trop court, elle finit par lui faire une coiffure des plus modernes et des plus décoiffées. Soudain, la fatigue la prit par surprise et elle se cala contre lui.

Ferme tes zolis zeux
Car les heures sont brèves
Au pays merveilleux
Au doux pays des rêves
Ferme tes zolis zeux
Car tout est que menzonge
Le bonheur est un zonge
Ferme tes zolis zeux


En effet, ses paupières se firent lourdes et elle lutta un bon moment contre elle-même, suçant son pouce et se tenant calme. Tout en sachant que le calme ne faisait pas parti de son caractère. La journée avait été pleine d'émotions et de rebondissements.

Des heures plus tard, un boucan d'enfer la réveilla en sursaut et elle poussa un cri strident lorsqu'elle aperçut toutes les piques qui les encerclaient. D'instinct, elle se cramponna à Alex et se fit toute petite sur la bête, enfouissant son visage dans la nuque de son chevalier. Pour une fois, elle sut tenir sa langue et ne prononça aucune parole.

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Asalaïs de Castel Vilar de La Duranxie.
Alexandre_assombris
Des bras solides, un passage dans les airs, pour finalement se retrouver sur le dos de l'étrange animal. Qu'est-ce que c'est déjà? Il se rappelait plus.
Un nouveau passage dans les airs et voilà que se trouvait sa jolie princesse derrière lui. Et le marchand de donner les consignes. Bien s'accrocher, ne pas avoir peur...
Il sent les petites mains autour de sa taille et se sent rassuré.


- A va, Zaza?

A peine le temps de dire et de s'accrocher à la poignet, que voilà l'animal qui entreprend de se relever. Des cris poussés par Zaza, les petites mains qui se crispent et les voilà, avec une vue bien plus lointaine sur la route. Tandis que l'animal avançait trèèèèèès lentement, la fillette s'occupait comme elle pouvait avec ce qu'elle avait sous la main, ce qui n'était pas forcément du goût du garçonnet. Après la petite séance de coiffure, Alex avait le cheveux en pétard.
Le temps passait, tout doucement, la petite s'était endormi, et le garçon n'osait plus bouger. A peine de temps plus tard, voilà des cris, des armes qui se dressent, Zaza qui se réveille et puis même pas possible de partir en courant puisqu'ils sont haut perchés.
Premier réflexe? Coups de talons intenses sur l'animal pour le presser à s'éloigner, mais ce dernier ne semblait pas presser.
Jipdoly
Coincée en Royaume d'Aragon, Jip venait d'être avertie que son fils avait disparu avec Zaza, que Aby était aux abois et que Rasme aidait aux recherches...
La question était: pourquoi ces deux garnements étaient ils partis?
Quoique la seconde question était: mais pourquoi faut il que les Assombris aient toujours des problèmes?

Bref, Jip avait hurlé trois fois.
La première, après que le messager soit venu la déranger en lors d'une réunion diplomatique très importante.
La seconde, après avoir violemment déchiqueté la missive qui l'informait.
La troisième, en lançant ses loups contre le messager qui n'était toujours pas reparti.

Une réponse, il attendait une réponse...ha oui...
Un message visant à informer tout les maires des villages qui se trouvaient dans la zone où l'on avait aperçu les enfants.
Cela se présentait comme ceci:




Avis d'importance!
Deux enfants sont en route vers la ville de Carcassonne.
Une fille et un garçon.
La petite est âgée de 4 ans et se nomme Asalaïs de Castel Vilar de La Duranxie.
Le petit âgé de 5 ans, se nomme Alexandre Guillaume d'Assombris.
Alexandre est mon fils et Zaza est ma protégée.
Si jamais il arrive un quelconque malheur à ces enfants vous m'en répondrez!

En espérant que ce conseil soit tout à vostre attention,

Jipdoly d'Assombris,
Ambassadrice Royale de France pour les Royaumes du Portugal, de la Castille y Leon et de l'Aragon.


En fait, elle venait d'hurler une quatrième fois.
Encore contre le messager qui cette fois n'avait plus d'excuse pour rester planter là.
Certes , pas très diplomatique comme attitude mais elle avait déjà faillit perdre Alex une fois, cela ne recommencerait pas!

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