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[RP] Adieu Constance!

Hersende
RP semi-ouvert qui sera intégralement recopié sur le forum du château de Cassis
Après le début qui est relativement fermé, contacter les organisateurs par MP pour participer


[Cassis, le salon]

Faites chercher mon cousin d'urgence, mais ne lui dites rien s'il ne sait pas déjà.... pour sa femme. Je lui apprendrai la nouvelle moi-même.

Clodius sortit, laissant Hersende dans le grand salon. Les murs n'étaient réchauffés que par de rares tapisseries d'excellente facture, décor sobre à l'image de ce qu'avait voulu en faire sa cousine. Dans la cheminée, la Marquise avait fait allumer un feu, n'arrivant pas à combattre le froid qui l'envahissait.

Cela faisait plusieurs heures qu'elle était arrivée en toute hâte à Cassis après réception du message du page.


Citation:
A l'attention d'Hersende de Brotel,

Hier au matin, votre amie Constance de Champlecy, ma maîtresse, est décédée des suites de sa maladie et a été retrouvée morte dans ses jardins ; son enfant était auprès d'elle. J'ai confié ce dernier à la Vicomtesse de Fréjus sa marraine jusqu'à l'arrivée du veuf de la Comtesse, votre cousin Zohadez de Grandfonds.

Je suis très attristé de vous apprendre une telle nouvelle. La vicomtesse de Fréjus devrait se charger pour Cassis d'organiser les funérailles sauf si sa famille en votre personne et celle de son époux souhaite le faire.

Avec tout notre respect,
Michel, page de Cassis.


Elle n'avait pas voulu y porter foi dans un premier temps, refusant l'évidence. Constance était malade, elle le savait depuis des mois, éprouvant toujours de la culpabilité pour l'avoir désignée Régente en juillet. Elle ne pensait pas quand elle avait scellé l'acte de régence que la pauvre Constance aurait à subir le poids de sa charge près de deux mois durant. Ce surcroît de travail et de responsabilités pendant l'enlèvement de la Marquise avait sans doute précipité sa fin...
Mais Hersende avait cru possible une rémission... voire espéré une guérison. Constance semblait si rayonnante le jour de son mariage, quelques semaines plus tôt... si peu de temps!

Zohadez ne savait pas encore.

Heureusement Claudius avait confié Yueel-Arystote à Prunille qui vivait dans la villa Ariane sur les terres de Cassis. Au moins l'enfant qui avait été le seul témoin du décès de sa mère, ne l'avait pas vue étendue, rigide et froide, si pâle dans la faible lueur tremblotante des deux cierges qui encadraient le lit mortuaire.
Hersende l'avait veillée plusieurs heures, priant pour son âme.

Mais maintenant, elle devait s'attacher aux questions pratiques, tout aussi douloureuses.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Zohadez
[Avignon, Cour Suprême, Bureau de Zohadez.]

Zohadez était de très mauvaise humeur. Il avait récemment commis une grossière erreur lors d'un procès et se devait de s'en excuser personnellement auprès de l'accusé.

Tout le monde commet des erreurs se disait-il. Oui. Mais celle-ci était particulièrement fâcheuse. On lui en voudrait. Et à juste titre. Comment avait il pu ?

Son cerveau était en ébulition tellement il ne parvenait pas à croire qu'il ait pu commettre telle erreur.


TOC TOC

QUOI ? Aboya-t-il.

Clodius. Hersende le demandait. C'était urgent...
Zohadez
Zohadez avait immédiatement demandé à ce que des serviteurs viennent prendre ces dossiers et les apportent à Cassis. Il achèverait tout là-bas, une opportunité de rentrer plus tôt auprès de sa femme et de son fils.

Alors que les serviteurs chargeaient ses affaires Zohadez pris seul la route pour Cassis. Il y avait manifestement urgence, mais pourquoi Hersende ne l'avait-elle alors tout simplement pas demandé dans son bureau à Avignon ?

Étaient-ce encore des affaires qui ne pouvaient être discutées dans les enceintes d'Avignon, mais qui nécessitaient un lieu plus discret, moins officiel ? Soudainement une idée horrible envahit Zohadez. Il la chassait rapidement.


[Cassis]

Il faisait calme. Trop silencieux et Zohadez savait immédiatement que quelque chose n'allait pas. Où était Arystote ? Ou était sa femme ?
Soudainement il fut pris de panique, quelque chose d'anormal était en train de se produire. Il arriva au salon, ouvra la porte...


Hersende ! Enfin quelqu'un de familier. Il se détent : Sais-tu où sont à Arystote et Constance ?
Hersende
Soudain la porte s'ouvrit sur son cousin.

Sais-tu où sont Arystote et Constance?

Question banale en apparence... L'époux rentrant le soir qui s'enquiert de sa femme et de son fils.
Pourtant Hersende perçut une note d'appréhension dans la voix de Zohadez. L'appel urgent, sans doute, le silence lourd qui régnait dans la maison et dans le salon, où pendant quelques secondes les craquements des bûches dans le foyer furent les seuls sons qui s'élevèrent.

La mine grave, elle s'approcha de son cousin. Elle posa sa main sur son bras, dans un geste à la fois de compassion et de soutien et lui dit :


Zohadez, il va te falloir beaucoup de courage et l'aide du Très haut...
_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Zohadez
Le regard de sa cousine, le silence, il comprit.


Elle commençait à lui parler, mais il n'entendait plus rien. Il la voyait, ouvrir la bouche, probablement prononcer des mots de réconfort, de soutien, mais il n'entendait rien. Un instant passa sans qu'il puisse dire s'ils étaient la depuis une minute ou depuis deux heures.


Il s'assied dans un fauteuil et regardait le feu-ouvert. Ces yeux suivirent les flammes, pensant à elle. Oui, il la savait malade, mais il avait toujours refusé d'admettre le sérieux de sa maladie... la relativisant chaque fois que ces symptômes se montraient. Prétendant la maladie inexistante lorsqu'elle allait bien...


Il s'était menti à lui-même et quelque part il en avait toujours eu conscience, mais il s'était toujours refusé d'admettre la fragilité de l'état de sa femme. Aujourd'hui, il n'avait plus de choix...



Où est-elle ? Murmura-t-il soudainement, interrompant Hersende. Il devait la voire, sinon il n'en croirait rien. Quelque chose en lui, s'accrochait toujours et refusait d'admettre l'éventualité...
Hersende
Elle n'avait pas eu besoin de poursuivre... Il avait compris. Il savait... tous le savaient, elle aussi, mais tous ils avaient voulu s'aveugler. Ils avaient refusé de voir les marques que laissait la maladie, chaque jour plus nettes, sur le visage de Constance. Ils n'avaient pas voulu prêter attention au regard qui perdait peu à peu de son éclat...

Il faut dire que ses sursauts de vigueur étaient si trompeurs! A certains moments, l'animation, l'amour de son fils ou de son mari posaient un masque sur le visage de plus en plus pâle et creusé, lui faisant retrouver sa fraîcheur et pétiller son regard.
A ces moments-là, ils avaient voulu croire que rien n'était inéluctable, que l'amour et le repos pourraient la sauver... Ils s'étaient mentis, avec la complicité de Constance qui voulait vivre les derniers temps de sa vie sans céder à l'apitoiement.

Tout cela, elle essayait de le formuler. Prenant place face à Zohadez qui était allé s'assoir, prostré dans le chagrin quoique pas une larme ne mouillât encore son visage, elle tenta de lui expliquer :


Réalise combien elle t'aimait, Zohadez! Elle te chérissait tant qu'il lui aurait été insupportable de voir de la compassion dans tes yeux. Elle ne voulait susciter en toi qu'amour et désir... Respecte ses volontés... Sois fort pour elle... pour votre fils...

Mais elle sentait bien qu'il ne l'entendait guère.
Soudain, il releva la tête et la regarda dans les yeux, lui demandant à voir Constance.

Hersende lui prit la main et lui murmura seulement :


Viens...

Le tenant toujours par la main, comme une soeur aînée menant son frère pour lui insuffler de sa force, elle le conduisit jusqu'à la chambre mortuaire.
Deux immenses cierges encadraient le lit sur lequel reposait le corps de Constance, revêtue d'une robe écarlate. Deux villageoises la veillaient en prières.

_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Zohadez
Zohadez s'était laissé guider par sa cousine dans la pièce où reposait le corps sans vie de sa femme. A l'entrée et à la vue de son corps, il ressentit et réalisa pleinement ce qui était survenu. Quelques minutes plus tôt il n'avait pas réellement réalisé les choses, mais là... à la vue de son corps il n'y avait plus qu'une réalité inacceptable.

En s'approchant du corps, il pris la main de Constance, déjà froide...

Il la regarda un instant, puis leva la tête vers Hersende, il sentait qu'il craquerait bientôt et dis d'une voix fébrile.


Puis-je avoir un moment, seul... s'ilteplaît ? Sachant que Hersende ne serait pas vexé, il s'assied sur une chaise, serra fort la main de sa femme, et cacha son visage.
Hersende
Hersende, par les simples mots qu'il avait énoncés d'une voix tendue à l'extrême, prit conscience de la tornade qui ravageait intérieurement Zohadez et dont il s'efforçait de ne pas laisser transparaître les signes. Elle voulut l'épargner, le laisser exprimer sa douleur seul, sans témoins...

Elle fit signe aux deux femmes et toutes trois quittèrent silencieusement la pièce. Avant de refermer doucement la porte. Hersende eut un dernier regard vers son cousin dont elle ne pouvait voir le visage qu'il cachait d'une main, l'autre tenant dans un ultime geste d'union celle de son épouse adorée.

Elle prit conscience que Zohadez ne serait pas à même de s'occuper des contingences matérielles. Il lui revenait donc d'organiser les funérailles de sa cousine.

Revenant dans le salon, elle fit mander Claudius et dès qu'il arriva, elle lui donna ses instructions :


Claudius,votre maîtresse avait exprimé le désir d'être inhumée ici même à Cassis. Elle me l'avait dit quand elle m'a demandé de contresigner son testament.


Le visage d'Hersende se crispa à ce souvenir. Elle revit Constance soulagée que la chapelle de son domaine fût enfin consacrée comme si elle eut connu l'urgence qui s'imposait à tous maintenant...

Je dois donc faire annoncer cela à tous ses parents et amis, et demander à Son Eminence de Sabran s'il accepterait de célébrer l'office funèbre. Faites je vous prie envoyer chercher mon secrétaire Yvain en Avignon, je vais avoir besoin de lui...

_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Arystote
Il s'était sauvé. Il n'était pas resté avec sa marraine. Non. Il avait promis à sa mère de rester près d'elle, il ne faillirait pas à sa promesse (lui). Il était là quand Zohadez entra dans la pièce... Il l'entendit plus qu'il ne le vit. Il était sous le lit.

Il ne bougea pas, restant là, avec elle, silencieux... Les yeux brûlants des larmes qui refusaient de couler.

Souffrance, intense.

La fin d'une vie magnifique, la fin d'un bonheur qu'il croyait éternel et le début de la vie seul avec cet inconnu qui savait si bien faire sourire Maman.

Seul.

Abandonné.

Il ne pleurait toujours pas.

Mais la sensation de vide qu'elle laissait derrière lui, lui donna le vertige.

Il vomit.

Là, sous le lit.

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Zohadez
Les larmes avaient commencé à couler dès que Hersende avait fermé la porte. Il avait serré la main de sa femme et avait murmuré des pardons lamentables pour ces absences alors qu'elle était malade.

Constance avait été faible, il le savait mais il avait laissé d'autres choses moins importantes préoccuper son esprit et aujourd'hui il ne pouvait que se lamenter de ne pas avoir été là. Il sentait une fureur jamais ressentie se former en lui et soudainement il sentait une envie de crier mais aucun son ne parvenait à retentir de sa bouche. Alors les larmes coulèrent tandis qu'il perdait son calme. Ses mains tremblèrent et serraient de plus en plus fort celle de constance. Puis il perdit le contrôle de son souffle.


Sa respiration était saccadée, les larmes coulèrent et il était incapable de crier ou de hurler alors que pourtant il n'avait jamais connu telle souffrance. Un être humain souffre le plus lorsqu'il ne parvient plus qu'à exprimer sa douleur par le plus puissant des cris... Le silence.

Puis soudainement, signe de son refoulement, du refus, du désespoir le plus grand il supplia d'une petite voix d'enfant à sa femme de se réveiller, mais rien y fut. Elle restait là, immobile, partie à jamais.


Jusqu'à ce qu'il entendit soudainement du bruit. Sous le lit. Il recula. Se doutant de quelque chose. Essuya ses larmes d'un revers de manche. Pris une grande inspiration et dit d'une voix qu'il voulait confiante, pas déstabilisé.


Arystote ?
Arystote
Secoué de haut le coeur trop puissants pour son corps d'enfant, il ne répondit pas tout de suite, bien incapable de prononcer le moindre mot.
L'estomac vide depuis la veille, ils étaient sortis à jeun, n'avait rien laissé échapper d'autre que de la bile amère qui commençait à lui brûler l'oesophage.

Douleur insignifiante face à celle qui lui étreignait l'âme.

Un temps passa avant qu'il n'arrive à se reprendre et se glisser hors du lit. Il se tint farouchement de l'autre côté, s'agrippa à la main libre de sa mère et fixa Zohadez.

Ses yeux parlaient pour lui, lourds de reproches, celui de ne pas avoir été là, celui, surtout, de n'avoir pas su tenir sa promesse...

Mais il restait muet, et les yeux secs. Désespérément secs.

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Zohadez
Ils se regardaient, sans dire quoi que ce soit. Arystote était fatigué et regardait Zohadez sans pitié. Comme on regarde une personne dont on est terriblement déçu et à qui on ne sait quoi dire tellement les mots manquent à exprimer la douleur de notre déception. Le petit paraissait soudainement, à travers ce regard glacial, beaucoup plus âgé qu'il ne l'était réellement.


Zohadez n'était pas doué avec les émotions et encore moins avec les enfants. Lui qui n'avait jamais connu ces parents ignorait encore comment on éduquait des enfants, mais il ne lui fallait pas grand chose pour comprendre qu'Arystote ne le lui pardonnerait jamais. Il ne savait pas quoi dire, mais savait qu'il devait dire quelque chose, prendre l'enfant dans ses bras, le consoler... mais à quoi bon ? Arystote l'aurait rejeté, il aurait refusé et l'expression violente de sa haine à l'égard de Zohadez, traduit par ce regard glacial, retint Zohadez de faire quoi que ce soit... de peur pour sa réaction.


Finalement, Zohadez se lança...


Tu n'es pas partie avec marraine ? C'était plus une affirmation qu'une question en réalité... Voyant toujours ce regard, Zohadez continua Je sais ce que tu ressens... Attendant une réaction qu'il savait imprévisible à cette remarque que l'enfant ne pouvait que trouver arrogante. Car, non. À cet âge-là, il ne pouvait imaginer que qui que ce soit comprenne quoi que ce soit à sa douleure...
Hersende
[Salon]

Michel, le jeune page de Cassis, frappa à la porte du salon et fit pénétrer Yvain qui était venu de toute urgence d'Avignon.

Ah Yvain! dit Hersende avec soulagement. Vous voilà enfin! Je n'y croyais plus...

Stoïque, le secrétaire ne répondit rien, voyant aux traits altérés de sa maîtresse qu'elle n'avait pas eu conscience de l'injustice de ses propos envers lui alors qu'il avait pourtant, toutes affaires cessantes, pris immédiatement la route pour Cassis dès qu'il avait reçu son appel.

Majesté, je suis à votre service, répondit-il avec sobriété.

Bien, commençons donc.
Ma cousine avait exprimé le désir d'être inhumée ici sur ses terres. Nous allons prévoir l'office funèbre pour le mardi 6 décembre, ce qui devrait donner à ses amis le temps de rejoindre Cassis. Je demanderai à Son Eminence Richelieu ou à Monseigneur Drak d'officier, selon leur disponibilité.
Rédigez immédiatement un faire part de décès que vous me soumettrez et que nous ferons afficher partout. Il faudra aussi établir la liste des personnes actuellement hors Provence qui doivent être averties au plus vite pour avoir le temps de se déplacer.


Yvain prenait des notes au fur et à mesure des demandes de la Marquise.

Mon cousin est actuellement sous le choc, mais il aura peut-être aussi des souhaits particuliers pour cette célébration. Nous aviserons alors mais pour l'instant, procédons ainsi.
Je vous laisse préparer cela, demandez à Michel un bureau où vous pourrez vous installer.
Pour ma part, je vais me rendre à la villa Ariane pour rencontrer Prunille et voir quelles dispositions nous allons prendre vis à vis du jeune Arystote... Le pauvre enfant doit être littéralement anéanti : il a vu mourir Constance...
C'est le Comte de Cassis qui devient son tuteur, mais j'ignore si mon cousin pourra assumer cette charge. En attendant, il est préférable que l'enfant ne soit pas dans cette maison que la mort couvre de son voile douloureux...

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Arystote
Un long moment s'écoula encore avant qu'Arystote ne daigne répondre à celui qu'il devait considérer comme son père. Serait-il là la nuit s'il dormait mal ? Serait-il là pour entendre ses confidences ? Serait-il là pour l'aider à résoudre ses problèmes ? Là ?

Là comme il l'avait été pour sa mère ? Il failli éclater de rire, découvrant ce jour l'ironie. Le sarcasme. La violence par les mots. L'expression muette de la douleur.

Toujours est-il que la voix de Zohadez, lourde d'une douleur jumelle de la sienne remua quelque chose chez l'enfant. Un instant, rien qu'un instant seulement, il le vit tel que sa mère l'avait aimé, un homme bon.

Rien qu'un instant... Chassez l'antipathie, elle revient au galop.


- Je ne veux pas l'abandonner, moi.


Et la première larme de couler.
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Zohadez
Je ne veux pas l'abandonner moi...

Ces mots, tels un poignard, transpercèrent le coeur de Zohadez. Il ignorait si l'enfant qui était si jeune se doutait de la torture qu'infligeaient de tels mots, mais il se devait de rester stoïque. À partir de aujourd'hui Zohadez devrait prendre en main à lui seul le devoir de père et de mère, alors qu'il ignorait tout de ce travail. Il en était néanmoins ainsi, il l'avait promis à Constance, si quoi que ce soit devait lui arriver, lui se chargerait de son fils comme du sien et comme Constance l'aurait voulu.

Il s'approcha donc d'Arystote, tout en regardant Constance pendant un instant qui semblait si long et murmura...


Moi non plus... Il prit la main d'Arystote, croisant les doigts que celui-ci ne le rejetterait pas et le regardé dans les yeux tout en lui disant d'une voix plus claire et qu'il voulait à la fois impérative et suggestive :

- Il faut que tu manges quelque chose et que tu te reposes maintenant. Je sais que tu as ni faim, ni sommeil, mais il le faut.

Il savait qu'il était lâche de fuir à une conversation qui permettrait au petit d'exprimer ses sentiments, sa douleur et ses angoisses, mais Zohadez n'avait en ce soir pas la force d'affronter cette conversation, pas si tôt. Pas alors que lui-même n'avait pas encore eu le temps de réaliser pleinement ce qui était arrivé. Dans quelques semaines lorsque la haine d'Arystote à son égard ce serait un peu dissipée, oui peut-être. Mais pas la maintenant alors que l'animosité d'Arystote était encore si palpable.


Il fit un pas vers la porte en tenant toujours la main du petit, attendant de voir si celui-ci laisserait Zohadez l'amener en cuisine ou pas...
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