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[RP] Le Jardin d'Aspasie

Chadada
Chadada continuait sa quête. Il stoppa un instant, regarda son panier avec un sourire. Il commençait à se garnir correctement. Regonflé par cette vue, il se remit à la tâche.

B6, C6, D6
Elisel
La mairesse sourit, mi-figue mi-raisin. D'après ce qu'elle voyait du travail avec le Surintendant, les comptes ne devaient pas être faciles tous les jours.

Je comprends, il profite de pouvoir se concentrer sur ses bouliers sans distraction, alors, conclut-elle avec un clin d'oeil.

Elle n'eut pas le temps de rajouter autre chose que Silfiac arrivait, son panier débordant d'oeufs peints.

Eh bien, Silf, tu as du coeur à l'ouvrage, je vois ! C'est le petit Guillaume qui va être jaloux, rajouta-t-elle en montrant le dernier-né d'Ali.

J'ai quelques boissons, mais je n'ai trouvé personne pour me ramener un tonneau depuis la cave du Blésois Crépitant. Il paraîtrait qu'ils sont trop lourds...

Elle haussa les épaules avec un sourire, avant de se baisser pour fouiller dans sa besace, et en sortir quelques gobelets, ainsi que deux outres.
Elle se tourna vers le Patichon, toujours accroupie, et releva la tête pour lui montrer les deux boissons.


Jus de pommes, ou jus de raisin. Tu veux quoi ?
Les enfants, Ali, quelque chose ?


Alienor : 3+3+1+2+1+4 = 14 oeufs rp (HRP : 1 blanc + 1 blanc + 1 jaune + 1 bleu + 1 jaune + 1 vert)
Chadada : 2+4+1+1+2+3 = 13 oeufs rp (HRP : 1 bleu + 1 vert + 1 jaune + 1 jaune + 1 bleu + 1 blanc)
Josam : 1 oeuf rp (HRP : 1 jaune)
Silfiac : 3+3+4+2+4 = 16 oeufs rp (HRP : 1 blanc + 1 blanc + 1 vert + 1 bleu + 1 vert)


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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Silfiac


Citation:
Eh bien, Silf, tu as du coeur à l'ouvrage, je vois ! C'est le petit Guillaume qui va être jaloux

Ôh, il n'a pas de quoi être jaloux, c'est juste une question de chance ! et puis il trouvera bien d'autres, la journée n'est pas encore fini, malgré quelle touche a sa fin !

Puis éli fouilla dans sa fameuse besace


Citation:
Jus de pommes, ou jus de raisin. Tu veux quoi ?


Je prendrai bien un jus de raisin, ça me changera un peu de la bière, lui dit avec un sourire.




Zones recherchées > E-6 / A-4 / I-6







Candyce...
De passage à Blois pour la journée elle ne pouvait pas faire autrement que de visiter son jardin.

Il en avait parlé des heures pendant leurs longues soirées en taverne à goûter à la mirabelle. Il lui avait conté les merveilles de son jardin, le temps qu'il avait passé à s'en occuper et l'envie qu'il avait d'y retourner pour se ressourcer.

Elle l'avait écouté avec l'envie de voir cette merveille et à présent qu'elle était devant la grille, elle hésitait à entrer comme si elle avait peur de rompre le charme. Elle se décida enfin et la magie du lieu opéra dès qu'elle avança dans les allées.

Le printemps éclatait de couleurs et de senteurs, dans la douceur de la fin du jours. Elle se promena longuement pour découvrir chaque recoin. Elle se sentait apaisée au milieu de toute cette beauté, après toutes les épreuves de ces derniers jours.

Elle s'installa en bord de Loire pour se reposer et regarder le soleil disparaître. Et quand les premières étoiles vinrent se refléter dans les eaux du fleuve, elle se leva et quitta ce lieu de délices. Le voyage n'était pas fini et la route était encore longue, mais elle garderait au fond des yeux toute la magie du Jardin d'Aspasie.
Broel
    Citation:
    « Vous traversez le pont, vous verrez ce n'est pas compliqué il n'y en a qu'un, le pont Royal »


    En effet cela n'avait pas été difficile, le pont en pierre traversait sur toute la largeur la Loire, assez majestueux sois dit en passant, le jeune homme commença la traversée, observant autour de lui, la ville, le pont, le fleuve, tout dans ce village lui semblait un peu différent, il n'aurait pu l'expliquer, dans tout les cas cela lui faisait le plus grand bien.
    Il s’arrêta au milieu du pont, posa ses mains doucement sur les pierres et se pencha sur le rebord voulant regarder l'eau passer, tel qu'il le faisait lorsqu'il était enfant, chose qui avait le don de mettre sa mère dans tout ses états. Il observa ainsi pendant de longue minute le fleuve couler, la journée était encore particulièrement belle, le soleil se reflétant a la surface de l'eau, il finit par quitter ses pensées, il se remit en route pour le parc, essayant de se remémorer les paroles de la duchesse.


    Citation:
    « Vous verrez le jardin est au bout »


    Une grande grille était là devant lui, c'était sûrement ici, derrière se trouvait donc le fameux jardin d'Aspasie, il posa ses mains sur les barreaux et poussa, et comme tout bon portail qui se respecte la grille grinça doucement, il la referma doucement derrière lui et leva la tête pour observer les lieux.
    Elle ne lui avait donc pas mentit, ce lieux était d'une rare beauté, sentant le vécu, il avança lentement, respirant longuement, l'air était doux et une légère brise venait caresser son visage et ses cheveux, Broel se remit une mèche en place et continua à marcher, le visage ouvert et apaiser.

    Il se stoppa prêt d'un banc et se posa dessus avant de se pencher et de mettre ses mains sur une botte qu'il retira, puis se fut au tour de l'autre, sourire malicieux il se releva doucement et marcha vers l'herbe, ce contact lui fit le plus grand bien, cela faisait des mois qu'il rêvait de ce moment, pouvoir marcher pied nu dans l'herbe, il pensa naturellement a Thes, il aurait aimé qu'elle soit là avec lui en ce moment, pincement au cœur en réalisant qu'il vivrait a présent ces moments sans elle, son sourire s'effaça peu a peu, il resta là stoïque il se laissa tomber, assit désormais il leva la tête regardant ce ciel bleu, une larme coula le long de sa joue, la première depuis leur séparation.

    D'un revers de la main il essuya sa joue, une dernière lettre devait être écrite, juste pour tenter de récupérer, lui dire ce qu'il ressent, comment il vit depuis leurs départs a tout les deux, juste savoir comment elle allait... Il se releva rapidement et pris la direction de son camp de fortune.












Elisel
Elisel avait besoin de changer d'air. Sortir de son bureau qu'elle connaissait par coeur, au point de pouvoir décrire les yeux fermés l'âtre de la cheminée, le nombre de pas entre sa table de travail et la porte, l'alignement des rouleaux de parchemins sur les étagères.

Elle avait mal... C'était de sa faute, elle ne communiquait pas assez. Pas l'envie parfois, pas le temps le plus souvent, plein d'idées et de bonne volonté, mais un découragement de plus en plus présent, une lassitude qui la minait certains jours, certaines nuits. Ce courrier avait juste été une goutte d'eau de plus, qui menaçait de tout faire déborder.

La maire finit par arriver près de "son" étang, celui avec le saule pleureur au milieu, son petit coin tranquille empli de bons souvenirs. Elle s'assit sur le banc de pierre et laissa son regard sombrer dans l'onde.
Elle devait juste respirer, cela passerait tout seul. La lassitude était déjà venue et repartie, la motivation de la même façon.

Une simple goutte d'eau, une de plus...

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Ninouchka
Ce dimanche comme ceux qui l'avaient précédé, les cloches de Blois étaient restées silencieuses.
Ninouchka le regrettait amèrement, mais nul ne pouvait forcer qui que ce soit à se mettre au service du Très-Haut et des Blésois.

Bien sûr, chacun pouvait se rendre à l'église et y prier à sa façon. Et la duchesse le faisait souvent, ayant besoin de se confier à Celui qui écoute toujours, à Celui qui donne les grâces nécessaires à l'accomplissement des tâches ardues.

Mais ce matin, l'idée de se retrouver seule dans une église froide et vide ne l'intéressait pas du tout et elle opta pour un moment de recueillement dans la nature.
C'est ainsi qu'elle prit le chemin d'Aspasie.

Elle en franchit les grilles, qui à son grand plaisir, grinçaient toujours. Heureusement que personne à Blois ne s'était jamais mis en tête de graisser les gonds. Ces grincements étaient comme les mots d'accueil du Jardin. Ils lui appartenaient. Ils s'adaptaient à la manière d'arriver de chacun ... plus hésitants, plus francs, plus aigus ou plus sourds ...

Elle passa à hauteur du chêne, poursuivit sa route jusqu'au petit sentier qui s'enfonçait vers le site de l'ancien théâtre. Elle marchait d'un bon pas, vidant son esprit de ses soucis.

Elle pensait à Aspasie. Une prostituée aurait-on dit de nos jours. Mais pas n'importe laquelle !
Comme d'autres en ces temps-là, elle était ce qu'on appelait une hétaïre. Comme Thais, hétaïre elle aussi, au siècle suivant, elle était la maîtresse d'un homme connu.
Femme cultivée, lettrée, écoutée de philosophes comme Socrate, elle était la compagne du grand Péricles. Femme libre ayant refusé le mariage pour n'être point enfermée et garder son droit à la parole, elle était l'image de la femme capable de séduire aussi bien par son corps que son esprit.

Ninouchka sortit de ses pensées en arrivant en vue des ruines du théâtre d'Apollon.
Elle sourit en se disant qu'il fut un temps où les Blésois avaient eu un faible pour l'Antiquité grecque.

Elle quitta le sentier pour s'enfoncer dans le sous-bois. ILS étaient là, lourds de fruits bien mûrs !!
Elle prit quelques myrtilles, les goûta ... le soleil et la pluie avaient bien fait les choses ! Les fruits étaient gros, sucrés et juteux.

Pendant quelques temps, le silence s'installa au Jardin, si ce n'était le bruit des jupes de la duchesse qui s'accrochaient parfois dans les branches des arbrisseaux.

Quand elle rejoignit la sente, ses doigts étaient bleus et pour retrouver complètement les plaisirs d'enfance, elle tira la langue, loucha dessus tant qu'elle put pour voir si elle était bleue elle aussi.

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Arator
Arator était comme un renard qui se baladait dans le Jardin d'Aspasie. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait quitté la ville de Limoges avec ses frères hospitaliers. Ils avaient croisé plusieurs villages sur la route, mais à Blois c'était la première fois depuis le départ qu'ils avaient réellement pris le temps de s'arrêter.

Ces deux jours avaient été pour lui agréablement remplis. Dans un premier temps, la duchesse Victoire lui avait fait part de son désir de leur octroyer un fief dans son duché dans le Queyras. Selon ces dires, elle lui faisait cet octroi uniquement parce qu'il était blême et que l'air des montagnes lui ferait du bien. Le jeune hospitalier espérait tout de même que c'était, car elle avait pour lui un minimum de confiance envers lui, et puis de toute façon il est bien son teint! C'est comme tout ceux qui le traite de vieux, comme la baronne Johanara de Lignières. Non, mais quoi encore? On va le qualifier de ronfleur?

La Duchesse avait également tenu à lui présenter la mairesse de Blois, dame Elisel. Il s'agissait pour lui d'une magnifique rencontre. Elle lui permit de passer deux magnifiques soirées en taverne alors que ces derniers temps il lui était difficile de sourire de façon sincère. Les temps étaient durs et la vie lui avait posée des épreuves plutôt difficiles, mais ces dernières soirées lui avait redonné espoir et il avait désormais regain de confiance en lui qui, il espérait, lui permettrait à nouveau de mordre dans la vie à pleine dent.

Peu de temps avant sa ballade il était toujours dans la taverne en agréable compagnie. D'un pas léger il parcourut les jardins, qui était révélé des ténèbres uniquement pas la lueur de sa lanterne. La nuit était fraiche et le vent se heurtait à son visage découvert malgré sa cape. La noirceur masquait tous les alentours à l'exception de petites lumières visibles au loin au sommet des remparts de la ville. Chacune de ses lumières émanait d'une torche que tenait une sentinelle. Il put en compter une dizaine. Parmi cette dizaine, il y avait sans doute celle de Elisel.

La caresse du vent, qui portait sur son dos le parfum des quelques fleurs qui demeurait en cette fin de septembre, lui fit le plus grand. Toute bonne chose a malheureusement une fin. Il était attendu pas ses frères et soeurs hospitaliers et il devait reprendre la route. Il prit se ses épaules son havresac et s'en alla rejoindre le groupe qui effectivement l'attendait pour le départ. Il posa ses affaires dans sa charrette et il passa le portail de la ville. Les visages des sentinelles contrôlant leur sortie lui étaient inconnus. Ils continuèrent alors leurs chemins. Arator eut un dernier regard vers Blois. Les petites lumières au sommet des remparts devenaient de plus en plus petites. Nous nous reverrons...

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Ninouchka
Levée tôt après une mauvaise nuit, elle avait franchi la courte distance qui la séparait d'Aspasie.
Les grilles la saluèrent de leurs grincements, mais ce matin, ceux-ci ne la firent pas sourire et ce n'est qu'en entendant le merle du grand chêne, qu'un soupçon de gaieté apparut dans ses yeux.
Elle voulu lui répondre en sifflant ... ce ne furent que les chants les plus nostalgiques de son pays qui vibrèrent dans l'air froid de ce dernier jour d'octobre.

Elle ne s'attarda pas auprès de l'oiseau et continua vers le site de l'ancien théâtre. Il était le refuge de ses peines, de ses larmes. Peu de gens connaissaient encore l'endroit et elle savait qu'elle pouvait se laisser aller à ses chagrins sans témoins.

Elle ne comprenait pas pourquoi elle se sentait aussi vide, aussi triste. Etait-ce le changement de saison ? Etait-ce le manque d'occupation ? Ou d'autres peines enfouies remontaient-elles à la surface maintenant qu'elle avait le temps de penser ?

Elle marchait et son pas devenait rageur au fur et à mesure de sa progression. Elle envoyait promener les cailloux du chemin d'un coup de pied ou marchait dans les feuilles mortes en faisant le plus de bruit possible comme si faire du bruit ou des gestes brusques allaient la délivrer de ses souffrances.

Parvenue près des gradins du théâtre d'Apollon, elle s'y assit, s'enveloppa dans son châle et le menton sur les genoux, elle laissa libre cours à la fois à ses pensées et à ses larmes.

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Chadada
RP ouvert


Voilà longtemps que Chadada n'avait mis les pieds dans les Jardins d'Aspasie. La dernière fois, cela devait dater de Pâques dernier et d'une chasse aux œufs plutôt fructueuse.
Ensuite il était parti longtemps de Blois, sur des routes bien diverses, semées de dangers et de moments plus calmes, une fois infiltré aux côtés des brigands de la Main, une fois chevauchant parmi les Lames d'Amahir.

Alors qu'il commençait à parcourir les allées de ces jardins dont lui avait tant parlé son lointain cousin, si bien qu'il avait même eu l'impression de connaître tous les recoins avant d'y mettre les pieds, le jeune Mathevet se prit rapidement à faire le point sur l'année qui venait de s'écouler.
Tout était allé très vite, depuis son départ de Saint Bertrand de Comminges et la route jusqu'à Blois accompagné de Silfiac, en passant par son emménagement à Blois, ses nombreux "voyages", pour finir par sa nomination au poste de Directeur des Services Secrets Orléanais.

Aujourd'hui, il pensait avoir fait son trou dans ce Duché marqué pour certains du souvenir de la famille Andéol toujours vivante aux travers d'Elisel. Il tentait d'aider son Duc au mieux et avait le sentiment du travail bien fait. Il lui faudrait maintenant donner un peu plus à sa ville de Blois, ce qu'il pourrait faire maintenant qu'il allait stopper quelque peu ses voyages.

Chadada fit le tour d'un dernier bosquet et arriva sur la rive du Lac. Le temps était gris, une fine bruine venait caresser son visage et avait déjà bien mouillé son mantel usé. Il enfonça un peu plus sa toque sur sa tête et s'arrêta un instant pour admirer le paysage. Si la météo n'était pas franchement idéale pour une ballade, le jeune Mathevet prenait tout de même plaisir à sentir l'air frais des jardins, le calme d'Aspasie.
Il décida de gagner un banc face au lac, abrité sous un saule suffisamment épais pour ne pas laisser filtrer la fine pluie. Assis là, le regard perdu dans les profondeurs de l'eau, il s'amusait à écouter chanter et danser les gouttes sur la surface ondulée du lac.

Tout était calme dans les jardins.

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Shantaram
    La blonde n'était à Blois que depuis un mois... Elle s'y sentait pourtant bien et avait le sentiment d'y être depuis toujours... Cependant, lors d'une soirée en taverne, un certain Auraé lui avait parlé d'un jardin merveilleux aux bords de la Loire qu'elle ne connaissait pas encore..
.

    Shanta adore la nature, les animaux, et c'est curieuse de découvrir ce lieu qu'elle décida de s'y rendre en fin d'après-midi... Il avait neigé et le sol craquait légèrement sous ses pas... Tout était calme, apaisé.


    Sa besace serrée précieusement contre elle... elle arriva devant la grande grille noire, la poussa et entra !

La neige tombait légèrement sur les arbres givrés... la neige parfois laissait apparaître les traces des oiseaux qui s'étaient aventurés sur les lieux - probablement à la recherche de quelques miettes -

La Loire semblait elle aussi apaisée...

La blonde avait besoin de se poser... les derniers évènements avec Léo qu'elle avait cru mort, qui avait fait son apparition pour mieux disparaitre à nouveau... Morback qu'elle avait blessé en lui demandant du temps pour voir clair en elle, Florentin qu'elle découvrait et qui s'avérait être un véritable confident... son père qui lui manquait... tout ceci la rendait triste et morose...



La solitude lui pesait et c'est pourtant seule dans le jardin qu'elle se mit à jouer du luth...

http://www.youtube.com/watch?v=E3di_FWO8MU&list=RD9ti59NdbG1c

Au fur et à mesure des notes, Shanta se sentait libérée de ses tourments, de sa tristesse...

Le jardin, même en hiver, se prêtait bien à la musique...

le morceau musical fini, Shanta emballa précautionneusement son instrument de musique et partit rassérénée vers la taverne en se promettant de revenir aux beaux jours dans ce magnifique lieu.
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Feodor
Les jardins d'Aspasie. Le rendez vous avait été fixé. Seulement voilà Feodor ignorait tout de l'endroit où il devait aller. C'est donc après une très longue promenade au sein de Blois et ses alentours qu'il finit par trouver une grille qu'il franchit en la faisant généreusement grincer.
Les lames étaient voués à assurer la défense des frontières du duché et Blois serait certainement une bien longue étape dans leur périple.
Il se faisait un plaisir de revoir sa cousine...

C'est donc en l'attendent qu'il errait en admirant les lieux. En ces journées de printemps il ne pouvait mieux choisir son moment.

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Ayena
Ha ! La bourde ! Feodor à Blois ! Et elle n'avait pas répondu à son dernier courrier. Elle allait se faire gronder... Ou pas : le cousin était du genre très compréhensif avec elle. Toujorus près à l'excuser de tout. Un vraie crème, en soit. Pourvu que ça dure.
Ayena avait revêtu une robe aux couleurs du printemps et surtout qui ne dénoterait pas trop en extérieur. La jeune femme allait trop peu souvent se promener dans les jardins pour se permettre de faire tâche en cette sortie exceptionnelle.




La Boiteuse était installée sur un banc, offrant son visage au soleil. Les trois enfants, heureux d'être lâchés dans la nature, se comportait comme des fauves ayant enfin retrouvés la liberté. C'est qu'à trois ans, il est pénible de rester enfermé, assis bien droit avec un visage angélique en prime. Madrien était assis à califourchon sur Jehan et le tapait de ses petits point. Alessa cueillait des pâquerettes qu'elle apportait une à une à Ayena.
Arriva un moment où toute la marmaille se mit à brailler en retournant dans les jupons maternels. Quoiqu'ils ne soient vraiment "maternels" que pour Madrien.

- Hé bien hé bien ?

Le fait était qu'un inconnu venait d'avancer sur ce qu'ils estimaient leur territoire. L'inconnu, la Chouette le connaissait. Et elle se leva pour aller à sa rencontre.

- Feodor ! Nous sommes ici.

En même temps, il devait s'en douter : la famille ne passait pas inaperçue...
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Feodor
Son regard parcourait le jardin pour le première fois depuis qu'il était orléanais. Étrange de voir un endroit aussi paisible et beau près de Blois. Enfin paisible c'était vite dit. Des rires, des pleurs, des chamailleries vinrent rompre cette contemplation. Aspasie était conquise pas des enfants bien heureux et loin des menaces qui planaient sur le duché. Il s'approcha et les regarda un instant avant de s'apercevoir qu'ils étaient liés. Ayena était sur son banc et décida de s'approcher. Un pas avait suffit pour que les enfants ne se sentent plus en sécurité. Le géant leur faisait peur et c'est quelque peu gêné qu'il salua Ayena venue à sa rencontre. Il lui prit les mains et s'inclina respectueusement.

Me voilà confus. Je ne voulais pas faire peur à des enfants qui ne le méritaient pas.

Il se releva puis sourit à sa cousine.

Je suis heureux de vous revoir en pleine forme. Je m'en serai voulu de passer à Blois et de ne pas vous rendre visite.

Il l'invita à rejoindre les enfants et s’asseoir si elle le désirait.

J'ai hâte d'entendre de vos nouvelles.
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Ayena
Ayena sourit. Elle est toujours gênée qu'un homme de sa famille s'incline devant elle. Entre eux, cela ne devrait point se faire. Mais il s'agit là de retrouvailles, c'est donc convenable.

- Il ne faut pas, ne vous inquiétez pas. Ils doivent bien s'habituer à voir et rencontrer des inconnus, la vie en est peuplée.

Et à l'égard des enfants, tous agglutinés autour de ses jupes, elle dit, avec un amour palpables dans la voix :

- Allez, oust, petits trouillards ! C'est votre... Oncle ! Ou cousin.

Oui, rien n'était simple. Elle les élevait comme une fratrie quand en réalité ils n’avaient point le même statut. Tous étaient des héritiers, mais pas des mêmes personnes : Alessa de Catalina, Jehan de Charles, Madrien d'Ayena. Alessa et Jehan étaient déjà plus riches qu'Ayena elle même. La vie était ainsi faite.

- Enfin, peu importe, ils ne savent même pas ce que cela veut dire.

Elle rit, d'un petit rire dégagé.

- Je suis heureuse de vous revoir aussi. Et, je vous en aurais voulu de ne point nous rendre visite.

Ayena retourne s'asseoir sur le banc, où les enfants se sont regroupés. Elle les chasse d'un regard : les enfants sont fait pour jouer, pas pour écouter les adultes. Habitués à la discipline de la chouette, ils s'en vont en courant, se cacher derrière un bosquet pour espionner l'intrus. Mais cela dure peu de temps, ils sont trop jeunes. pour comprendre. Les bagarres reprennent. Cette fois, les deux garçons se liguent contre Alessa.

- De mes nouvelles ? Vous abusez, mon cher. Ce n'est point moi qui vais me marier ! Dites m'en plus sur votre promise ! Comment est-elle ? Etes-vous heureux ?

Parler d'elle la rend mal à l'aise. Tout est trop compliqué. Écouter est bien plus reposant. Et puis, qui sait ? Peut être la fiancé de Feodor deviendra t-elle son amie ? Elle doit en apprendre plus.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
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