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[RP] Le Jardin d'Aspasie

Ninouchka
Ninouchka sourit. La jeune fille avait de la culture, semblait curieuse et ne reculait pas devant des lectures « sérieuses ».
La clairière s’étalait devant elles, un peu plus petite que jadis. La forêt avait repris du terrain, les jeunes pousses d’arbres tentaient de coloniser cet espace qui leur donnait de la lumière sans qu’elles doivent faire l’effort d’aller la chercher.
Ninouchka montra un arbre à Helena


Tu vois cet arbre ? C’est contre lui que j’ai trouvé ta maman. Je te raconte …

C’était un dimanche matin et lorsque les cloches ont commencé à sonner pour la messe, le ciel s’est manifesté à sa façon. On a d’abord eu une petite pluie fine puis elle s’est transformée en averse torrentielle. Cela a duré pas loin d’une heure. Puis tout à coup, les nuages ont disparu et le calme est revenu.

N’ayant pas pu aller à l’office, je me suis mise en route pour venir ici au Jardin. Il m’arrive assez souvent de venir y prier. Je vais m’asseoir sur les gradins de l’ancien théâtre d’Apollon et je reste là à parler au Tout-Puissant de tout et de rien, de mes préoccupations, des choses qui me réjouissent, de mes amis disparus. Pour aller à cet endroit, en venant de chez moi, cette clairière est un raccourci.


D’un geste du bras, elle montra à la jeune fille un endroit opposé à l’arbre

En arrivant à l’entrée de la clairière, j’ai eu la surprise de voir une femme adossée contre un arbre. Tu imagines ma surprise. Le sol était détrempé, il ne faisait pas chaud et chaque fois qu’un oiseau bougeait, il pleuvait de nouveau sur cette femme. Mais imagine ma surprise encore plus grande quand j’ai vu que c’était ta maman !

Elle était en tenue des Hospitaliers et parfaitement immobile. Je la connaissais un peu pour l’avoir déjà croisée ici ou là quelques fois mais on ne s’étaient pas encore vraiment liées d’amitié. A l’époque, elle était fiancée à ton papa.

Je me suis approchée et je me suis rapidement rendu compte qu’en réalité elle était victime d’un malaise. Heureusement, elle m’a reconnue, m’a parlé de la douleur ressentie et m’a dit qu’elle avait toutes les herbes qu’il fallait à son auberge.

Je suis partie au village pour trouver l’auberge où elle était descendue. La chance m’a sourit parce que je l’ai trouvée immédiatement. Puis je suis revenue vers Aspasie en faisant un petit détour par la maison de ton papa pour l’avertir.

Ensuite, comme il fallait préparer une tisane avec les herbes, je l’ai emmenée chez moi. Le temps que ton papa rentre chez lui, lise mon petit mot, qu’il vienne jusque chez moi, ta maman et moi avions eu tout le temps de faire connaissance et de parler à cœur ouvert.

Depuis ce temps-là, nous sommes amies malgré la distance qu’il y a entre nous et le peu d’occasions que nous avons de nous voir.

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Helena_elizabeth


Cette promenade me plaisait au plus haut point. Je découvrais un autre pan de l’histoire de mes parents, et comment l’amitié entre Sa Grasce ma tante et ma mère était née. J’imaginais aisément le moment connaissant le mal qui touchait bien souvent ma génitrice. Ma plus grande crainte était de la perdre à cause d’un de ses malaises, elle n’était pas immortelle.

-Maman a toujours eu ce souci, comme ma tante Anya d’ailleurs. Heureusement que tu as été là. L’amitié nait souvent en de drôles de circonstances ! J’espère moi aussi avoir au moins une amie un jour, mais je dois dire qu’ayant toujours vécu à Cany protégée du monde extérieur, je n’ai pu faire la connaissance de grand monde.

Je lui adressais un de mes sourires, puis je m’approchais de l’arbre pour poser ma main sur son écorce. Comme la veille, je me sentais bien en ce lieu, comme ressourcée. Je m’adossais contre l’arbre qui me semblait centenaire.

-Ma tante, je crois que ce lieu sera un des lieux où je pourrais me ressourcer, même trouver les réponses à mes questions. Je te remercie de m’avoir montré déjà quelques uns de ses secrets et trésors, et de me raconter aussi tant de choses.
Il y’a-t-il d’autres recoins à explorer ?

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Ninouchka
Ninouchka souriait en écoutant Helena, fut émue quand celle-ci alla s’adosser à l’arbre, passer sur sa main sur l’écorce.

Tu pourras venir ici quand tu veux, ce jardin est à tout le monde et d’autant plus aux Blésois … or tu l’es bien un peu … non ?

Un autre endroit ? oui, il y en a un autre. Tu parles de se ressourcer … je vais te montrer un bel endroit que plus personne ne fréquente, c’est le jardin d’Apollon. Et là, tu es seule avec le Très-Haut, avec la nature, tu peux pleurer, rire, méditer, te poser mille questions, y trouver des réponses, t’endormir sans que personne ne vienne te déranger
Comme je te disais, cette clairière permet d’y arriver et nous allons y aller par ici. Mais un autre jour, je te montrerai le sentier qui y va depuis la grande allée du jardin. C’est un sentier qu’il faut prendre en juin pour cueillir les fraises des bois, puis en août pour les myrtilles. On fera des concours de langue bleue …


La Blésoise rit

Je sais, je sais, ça ne fait pas très duchesse mais honnêtement, ça m’est égal. La gourmandise est une vertu à mon avis et rire est un remède contre tout ce qui ne va pas ! Alors ... pourquoi se priver de l'un ou de l'autre ?

En parlant, elle entraîna la jeune fille vers une sente à peine visible et quelques instants plus tard, elles débouchaient toutes deux sur le site du Théâtre.

D’un côté, les ruines du Théâtre que les Blésois avaient restauré il y avait bien longtemps mais qui n’avait pas résisté à la dernière tempête ; de l’autre, les gradins de pierre qui eux, n’avaient presque pas bougé. Il y avait de la mousse sur certains, des mauvaises herbes avaient poussé entre eux mais il y avait toujours moyen de s’installer.

Ninouchka fit asseoir Helena près d’elle et lui laissa le temps de s’imprégner de l’ambiance qui régnait là. Un silence absolu s’était installé jusqu’au moment où les quelques oiseaux qui passaient l’hiver ici décidèrent que les deux intruses n’étaient pas dangereuses et se remirent à chanter.


C'est un endroit que les villageois avaient remis en état il y a longtemps. Il servait d'école de musique mais aussi pour des représentations.

La duchesse se leva

Viens, on va monter jusqu’en haut, je vais te montrer quelque chose …

Elle escalada la série de gradins et arrivée au-dessus, elle attendit que Helena l’ait rejointe pour faire les derniers pas.

Passe devant moi … tu vas voir quelque chose à quoi tu ne t’attends pas

Pour celui qui ne connaissait pas les lieux, il était difficile de se rendre compte que de là-haut, on surplombait la végétation et que la vue s’offrait sur Blois étalée le long de la Loire.

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Helena_elizabeth



Ma tante avait raison : J’étais un peu blésoise moi aussi. Toutes deux, nous continuâmes notre exploration. Nos pas nous portèrent vers le fameux théatre dont ma tante parlait.
Tout comme elle, je m’asseyais sur les gradins de pierre, et mon imagination fit le reste.
Auparavant, en ce lieu devait se dérouler des pièces de théatre. J’imaginais donc des dames en costume donnant la réplique à des messires. Ces personnes soudain étaient vêtues de toges, de tuniques. Elles chantaient parfois.

A l’évocation des langues bleues, je me mis à rire. J’aimais la simplicité de Sa Grasce qui me laissait admirative.


-Ma tante, prenons rendez-vous pour le mois de juin, je viendrais avec plaisir. On verra qui aura la plus belle langue bleue à ce moment-là. Je sais que si j’ai besoin je pourrais prendre refuge ici, au calme, pour méditer.

J’écoutais sagement, puis je suivis Ninouchka. Hop ! Un petit peu d’escalade ! Les gradins étaient franchis. J’étais passée devant elle pour franchir les derniers. Arrivée tout en haut, j’eus la surprise de découvrir un magnifique panorama de Blois et de la Loire.

-C’est incroyable d’avoir une telle vue. Et la Loire, nous la voyons aussi ! Mille mercis vraiment ce sera pour moi un magnifique souvenir.

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Ninouchka
Après avoir contemplé Blois du haut du Jardin, elles redescendirent par un petit chemin rocailleux, serpentant entre des arbustes bas dégarnis de leurs feuilles et quelques genévriers dont il fallait éviter les piqûres.

Elles arrivèrent au Pont Royal alors que le soleil disparaissait lentement derrière les toits. Il était temps de raccompagner la jeune Helena à l'auberge. Le froid allait s'intensifier et il ne ferait pas bon être dehors dès la nuit tombée.

Elles avaient pris rendez-vous pour l'été prochain. La beauté du Jardin serait à son apogée. Les fleurs de sous-bois, les fruits sauvages, viendraient renforcer le plaisir de s'y promener.

Ninouchka avait le sourire aux lèvres en rentrant chez elle après avoir quitté Helena. Que de souvenirs la jeune fille avait fait revivre ! Que de nostalgie aussi ! C'était la vie, il fallait continuer à avancer et ne se retourner qu'occasionnellement, juste le temps de penser à ses amis ou de faire revivre ce passé qui avait construit le présent.

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Maywenn
    Seconde journée à Blois...

    Le temps était doux.
    Le ciel bleu.
    Le soleil dardait.
    Bref, une belle journée pour promener toute sa tribu, dans un jardin qu'on lui avait conseillé.

    Bébé dans le porte-bébé en toile, à la main son fils de deux ans et devant elle ses deux neveux...

    Ils se cherchèrent un petit coin agréable offrant un peu d'ombre. Son neveu Emilien la dizaine avait apporté avec lui quelques petites balles de soule pour jouer. Mais avant de les laisser... quelques règles !


    Vous jouez qu'ici, on ne s'amuse pas à se cacher derrière les buissons... je dois toujours pouvoir vous voir, et on évite aussi de monter sur les arbres trop hauts...

    Regard vers sa nièce de 5 ans...sans aucune sévérité mais insistance.

    On ne touche pas aux baies, ni aux fleurs ou plantes que vous ne connaissez pas. Allez zou...

    Elle regarda ses neveux s'éloigner de quelques mètres ainsi que son petit chérubin courant à la traine derrière eux. Elle esquissa un sourire avant d'étendre une couverture sous un arbre avant de s'y installer doucement, ménagement son flan gauche en s'adossant contre l'arbre.
    Elle poussa un petit soupire, profitant de l'atmosphère agréable avant de sortir son nécessaire d'écrire, elle avait une tonne de missive à rédiger, il faut dire que beaucoup de choses se sont enchainées ... et qu'elle avait quitté le BA un peu comme une petite voleuse...


Citation:

Ma chère Patou, du dessous et dessus.

Ce n'est pas de Clermont mais de Blois que je t'écris, nous avons décidé de nous accorder un petit voyage pour nous dégourdir un peu et répondre à l'appel de la route qui était devenu bien trop fort.
J'ai embarqué avec moi ta belle colombe qui a eu le droit à un voyage en bateau le long de la Loire, combien de colombe ont pu avoir cette chance ?

J'espère que d'ici, elle ne sera pas trop déboussolée pour te retrouver sur les terres du Calva.
D'ailleurs, ma tendre amie il se trouve que je dois également me rendre dans ce duché !
Ma famille étant Normande et vivant tous là-bas et je dois leur présenter la "petite chose".

Lors de ma dernière missive, j'ai utilisé le "elle" en me rapportant à "petite chose" et non parce que je pensais que la "petite chose" était une fille.
Même si, et c'est la nouvelle que je voulais te partager : c'est une fille !

Elerinna Angel de Walburghe est née il y a environ deux semaines maintenant, elle a 10 doigts, 10 orteils, des petits yeux bleus et surtout, elle est en bonne santé.
Heureusement vu le temps qu'elle a mi pour sortir, mademoiselle tenait à des bonnes finitions surement ...
J'espère pouvoir te la présenter au plus vite, il faut qu'elle connaisse tantine Patou, j'y tiens.

D'ailleurs j'espère que tu vas bien, le mot "bloqué" m'a un peu inquiété. J'espère que tout va bien pour toi ainsi que pour Orthon.

Je t'écrirai de nouveaux quand nous ferons route pour la Normandie.

Prenez bien soin de vous et j'espère à bientôt.

Bien à toi.





    Elle souffla doucement sur l'encre...

    Et de une...

    Dit-elle avant de jeter un œil sur les enfants.

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Catsat
cela faisait quelques semaines maintenant que Catherine et son époux s'étaient installé à Blois avec leur fille Dairine et pourtant, Cat ne connaissait pas encore cet endroit.

L'hivers avait été rude et la féline avait connu moult revirement ces derniers temps, le pire était ce procès injuste qu'on lui avait collé, suivie de la condamnation, non moins injuste.

Tout cela avait retardé le départ de ce qui devait être leur voyage de noce.
Cat prenait son mal en patience, car avec les beaux jours, il n'y avait pas que la nature qui s'éveillait, mais son désir d'évasion tout autant.

Aussi, étant encore prisonnière de ses désirs de voyages, Cat se promenait plus souvent dans la ville de Blois, la découvrant jour après jour.

La ville était belle, l'air y était pur, parfait pour leur Dairine, les oiseaux chantaient, les fleurs ouvraient leurs corolles aux abeilles et autres insectes qui s'y glissaient pour les butiner, la nature était en plein effervescence tout comme le corps de la féline.

Elle sourit à sa fille, effleura sa joue, déposa un doux baiser sur son front et lui murmura doucement...
Bientôt tu ne seras plus seule ma merveilleuse princesse...! Je t'aime tant...'

Cat marchait, comme cela au hasard, jusqu'à ce qu'elle arriva devant ce beau jardin.
Une pancarte donnant le nom de l'endroit et Cat en franchit l'entrée.

Ses azurs étincelaient tant l'endroit était d'une beauté sans pareil, elle était vraiment émerveillée de voir toutes ces fleurs éclore ça et là...
Où que ses azurs se posaient, ce n'était que kaléidoscopes de couleurs, Cat se promenait dans les allées, offrant son visages au rayons du soleil, elle aperçu un banc et y prit place, il était temps de nourrir la petite.
S'y adossant, elle lui donna la tétée, regrettant juste que son époux ne soit pas là....

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D'abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l'amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n'y a pas d'amour. La jalousie, oui, la jalousie... te rendra démon...
(moulin rouge)
Rosemay
[ En attendant de hisser les voiles ]

Rose allait partir pour un long voyage, quitter cette ville qu'elle aimait tant, ce Duché où elle avait vécu tant de belles choses et qui aujourd'hui devenait un champ de bataille politique. Pourtant dans ce Duché elle y avait découvert l'amour, l'amitié, la confiance, le respect, mais plus récemment, la bêtises, la méchanceté, l'hypocrisie, la facilité pour certains de tourner sa veste aussi rapidement qu'une girouette par grand vent.

Ce matin là elle avait envie de calme, de couleurs, de senteurs, elle qui bientôt aurait pour horizon les berges de la loire avant de trouver les embruns de l'océan. Ses pas la conduisirent vers le jardin d'Aspasie, dont la réputation n'etait plus à faire en Orleans.

Elle poussa la lourde grille, qui grinça en lui laissant le passage, comme si elle voulait la mettre en garde que le lieu était chargé d'histoire et qu'il fallait le respecter. Elle se souvint alors d'une soirée avec Aurae qui lui en avait conté la naissance. Sous le soleil d'Août, l'air embaumait et à chaque détour du chemin, les fleurs et les plantes diverses, rivalisaient de beauté pour offrir un spectacle changeant.

C'est sous un arbre centenaire, offrant une ombre salutaire, qu'elle s'installa pour laisser vagabonder ses pensées.

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Bella.snow
[Lors d'un bref passage à Blois]

C'est avec le coeur lourd que Blanche revint à Blois. Elle avait quitté Orleans , laissant ses amies là bas , elle savait qu'elles allaient énormément lui manquer.
Jamais elle n'aurait cru s'attacher aussi fortement à une jeune femme qu'elle ne connaissait que depuis une semaine. Que du bon temps passé ensemble , à rire et à se raconter des choses. Malgré que Samaele était peu appréciée dans le coin et que les bonnes gens ne savaient que faire des préjugés à son sujet , la blonde découvrit un tout autre visage , Sam était adorable et avait un très bon fond. Elle ne voulait que le bien des personnes qu'elle affectionnait et était d'une incroyable gentillesse.
Puis elle se mit à penser à Isabelle. Elles se connaissaient depuis bien longtemps et leur amitié n'avait jamais fanée. Malgré que la blonde s'inquiétait beaucoup pour son amie , elle était contente de savoir qu'Isa avait rencontré un homme qui lui faisait sentir des "papillons dans le ventre".

Même si elle était attristée par le fait que ses deux chères amies ne puissent pas venir à son mariage , la blonde se contenta de se montrer compréhensive. L'une était coincée à Orleans à cause de son procès , et l'autre avait peur de l'inconnu. Au moins , elles pourraient continuer de s'amuser ensemble ..

Perdue dans ses pensées tout en se promenant dans ce jardin qui lui rappelait des souvenirs , le pendentif qu'elle portait à son cou se détacha et chuta sur son pied droit.
Le pendentif que lui avait offert son fiancé..
Qu'est ce qu'il lui manquait celui là. Son bon vieux barbu qu'elle aimait tant. Bientot , ils seront mariés .. Future Madame Brenac héhé.
Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus , mais leur amour ne s'est visiblement jamais éteint pour si peu.

Une pensée lui traversa l'esprit et elle se mit à penser à Kalian . Où était il passé?
Il était sûrement loin entrain de multiplier ses conquêtes et profiter de sa liberté.
Elle l'enviait .. Blanche rêvait elle aussi de cette liberté que son compagnon d'aventures avait. Kalian l'emmenait faire des choses qu'elle n'avait jamais faites auparavant , et ça lui procurait un bien fou de sortir de cette ennuyeuse routine pour une fois. Elle aurait été prête à le suivre partout .. Si seulement il n'avait pas disparu.

Le jardin était composé de magnifiques plantes qui faisaient la beauté du lieu .
La blonde arracha discrètement une rose qu'elle posa délicatement dans ses cheveux.
Il y avait fort longtemps , du temps où elle habitait Blois , Elle était allée se promener de nuit avec son amie Koletis .. Son ancienne vie la hantait de temps en temps mais elle se contentait le laisser le passé où il était. Après tout , il était bien trop douloureux pour qu'on y revienne.
Elle n'avait jamais voulu se retrouver à Saintes avec une amnésie temporaire. Et pourtant , c'est ce qui lui était arrivé. Peut être que la vie lui avait donné un petit coup de pouce après tout?
Mariée jadis , elle a du rejeter son ancien époux du à cette amnésie : elle ne le reconnaissait pas. Mais cela était mieux ainsi.

Promenant son regard parmi les fleurs , elle pensait à son voyage vers Saintes , qui serait bien long puisqu'elle voyait à présent seule. Puis elle s'assit sur un petit coin d'herbe et s'y allongea , laissant le soleil lui caresser le visage de ses chauds rayons.

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